Voici
un sujet qu'il ne fait pas bon aborder dans le sens de "notre
argent".
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En
France, le fait de s'intéresser à l'argent des autres dérange toujours et nous
n'aimons pas que l'on regarde de trop près au notre. Chez nous, l'argent est
tabou ! Et c'est aussi vrai pour les chrétiens.
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Cependant
la Bible parle beaucoup de l'argent :
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Celui
qu'on aime : l'amour de l'argent
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Celui
que l'on gagne et dépense : le besoin d'argent
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Celui
que l'on donne : l'offrande de l'argent
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Ce
sont ces trois thèmes que je vais m'efforcer de développer aujourd'hui, avec la
Parole Ă©crite de Dieu.
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Lorsque
je parle d'argent, je ne pense pas seulement à des pièces, des billets de
banque, chèques, cartes bancaires ou autre forme. je veux dire aussi les richesses de la terre que l'argent permet
d'acquérir, nos biens d'ici-bas.
Â
Le
Seigneur Jésus a fixé le cadre de l'argent et des richesses dans nos rapports
avec Dieu et avec les autres et il est bon que nous soyons imprégnés de ses
instructions, afin d'échapper aux pièges de l'argent, de nous libérer de son
emprise, mais aussi de savoir l'utiliser convenablement sous le regard de Dieu.
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L'amour de l'argent
Cela
s'appelle l'avarice. Aimer l'argent pour lui-même, le désir jamais satisfait de
posséder, la cupidité qui est une idolâtrie.
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Les
termes hébreux : betsa’ et grec epithumia et pleonexia désignent la cupidité
révélée en particulier par l’avarice.
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Dans
les passages suivants la cupidité est
considérée comme une idolâtrie. Proverbes 28.16; Jérémie 6.13; Marc 7.22; Luc
12.15 ; Actes 20.33; 2Co 9.5; Eph 4.19 etc. Eph. 5.5 et Col. 3.5.
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L’amour
de l’argent est une racine de tous les maux; et quelques-uns, en étant
possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien
des tourments. 1 Timothée 6:10
Â
C'est
un désir insatiable :
Â
Celui
qui aime l’argent n’est pas rassasié par l’argent, et celui qui aime les
richesses n’en profite pas. C’est encore là une vanité. Ecclésiaste 5:10
Â
Ne
vous livrez pas à l’amour de l’argent; contentez-vous de ce que vous avez; car
Dieu lui-mĂŞme a dit:
Â
Je
ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point. Hébreux 13:5
Â
JĂ©sus
a dit :
Â
Gardez-vous avec soin de toute
avarice; car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, fût-il dans
l’abondance. Luc 12:15
Â
Un
autre aspect de l'amour de l'argent, c'est l'aimer pour le pouvoir qu'il
procure : le pouvoir d'acheter des biens matériels selon nos convoitises, le
pouvoir parfois d'acheter les gens, pour en obtenir des avantages ou les tenir
Ă notre merci.
Â
Proverbes
22:7 Le riche domine sur les pauvres, Et celui qui emprunte est l’esclave de
celui qui prĂŞte.
Â
Dieu
n'est pas contre le fait d'être riche. Il dénonce l'amour des richesses et il
nous met en garde :
Â
Psaumes
62:10 Quand les richesses s’accroissent,
N’y attachez pas votre cœur.
Â
Proverbes
22:2Â Le riche et le pauvre se
rencontrent; C’est l’Éternel qui les a faits l’un et l’autre.
Â
Je
tire de cette dernière parole la réflexion suivante : Si Dieu vous a fait
riches, c'est afin que vous alliez Ă la rencontre des pauvres pour les
secourir.
Â
Ceux
qui sont riches doivent apprendre Ă aider et secourir ceux qui ne le sont pas.
Â
1
Timothée 6:17 Recommande aux riches du présent siècle de ne pas être
orgueilleux, et de ne pas mettre leur espérance dans des richesses incertaines,
mais de la mettre en Dieu, qui nous donne avec abondance toutes choses pour que
nous en jouissions.
1
Timothée 6:18 Recommande-leur de faire du bien, d’être riches en bonnes
oeuvres, d’avoir de la libéralité, de la générosité,
Â
2
Corinthiens 9.8 Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que,
possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous
ayez encore en abondance pour toute bonne oeuvre, selon qu’il est écrit: Il a
fait des largesses, il a donné aux indigents; sa justice subsiste à jamais.
Celui
qui fournit de la semence au semeur, et du pain pour sa nourriture, vous
fournira et vous multipliera la semence, et il augmentera les fruits de votre
justice.
Vous
serez de la sorte enrichis à tous égards pour toute espèce de libéralités qui,
par notre moyen, feront offrir à Dieu des actions de grâces.
Â
Il
y a un très beau verset qui m'a soutenu bien souvent dans mes besoins et m'a
fait comprendre, mais cela c'est personnel, qu'il valait mieux pour moi que je
ne sois pas riche. C'est souvent ma prière :
Â
Proverbes
30.8/9 Éloigne de moi la fausseté et la parole mensongère; Ne me donne ni
pauvreté, ni richesse,
Â
Accorde-moi
le pain qui m’est nécessaire.
Â
De
peur que, dans l’abondance, je ne te renie Et ne dise: Qui est l’Éternel ?
Â
Ou
que, dans la pauvreté, je ne dérobe, Et ne m’attaque au nom de mon Dieu.
Â
Écoutons
encore ce que Dieu dit :
Â
Ne
te tourmente pas pour t’enrichir, N’y applique pas ton intelligence.
Veux-tu
poursuivre du regard ce qui va disparaître? Car la richesse se fait des ailes,
Et comme l’aigle, elle prend son vol vers les cieux. Proverbes 23.4/5
Â
Ne
vous livrez pas à l’amour de l’argent; contentez-vous de ce que vous avez; car
Dieu lui-même a dit: Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point.
HĂ©breux 13:5
Â
Le besoin d'argent
Il
s'agit de l'argent que nous gagnons par notre travail et qui est nĂ©cessaire Ă
notre vie terrestre, nos besoins quotidiens.
Â
Cet
argent est légitime. Il est utile pour notre nourriture, nos vêtements, notre
logement et ce qui en découle, nos dépenses quotidiennes.
Â
Nous
devons travailler pour le gagner, c'est impératif et sain.
Â
2
Thessaloniciens 3.10/12 Car, lorsque nous
étions chez vous, nous vous disions expressément: Si quelqu’un ne veut pas
travailler, qu’il ne mange pas non plus.
Nous
apprenons, cependant, qu’il y en a parmi vous quelques-uns qui vivent dans le
désordre, qui ne travaillent pas, mais qui s’occupent de futilités.
Nous
invitons ces gens-lĂ , et nous les exhortons par le Seigneur JĂ©sus-Christ, Ă
manger leur propre pain, en travaillant paisiblement.
Â
Le
Seigneur Jésus nous exhorte à ne pas avoir d'inquiétudes au sujet de nos
besoins terrestres, car dit-il notre Père céleste sait de quoi nous avons
besoin.
Â
Cela
ne veut pas dire que nous devons être insouciants et imprévoyants, comme le dit
encore la Parole de Dieu :
Â
Proverbes
6.6/11 Va vers la fourmi, paresseux;
Considère ses voies, et deviens sage.
Elle n’a ni chef, Ni inspecteur, ni
maître;
Elle prépare en été sa nourriture, Elle
amasse pendant la moisson de quoi manger.
Paresseux, jusqu’à quand seras-tu
couché? Quand te lèveras-tu de ton sommeil?
Un peu de sommeil, un peu
d’assoupissement, Un peu croiser les mains pour dormir!…
Et la pauvreté te surprendra, comme
un rĂ´deur, Et la disette, comme un homme en armes.
Â
Je
regarde souvent les oiseaux en pensant Ă cette parole de JĂ©sus : "Votre
Père céleste les nourrit". Je remarque qu'il sont très actifs pour
chercher cette nourriture.
Â
Vous
avez compris qu'il ne s'agit pas d'attendre béatement que ce dont nous avons
besoin nous tombe directement du ciel. Cela c'est de la paresse.
Â
Dieu
veut que nous travaillons pour vivre et il saura nous procurer le travail et la
santé pour le faire.
Â
Il
y a des situations extrêmes où Dieu répond miraculeusement, mais ce sont des
circonstances exceptionnelles. La règle général c'est le travail.
Â
Nous
devons savoir nous confier en Dieu pour nos besoins quotidiens car ses
promesses sont certaines et Ă©ternelles.
Â
Car votre Père sait de quoi vous avez
besoin, avant que vous le lui demandiez. Matthieu 6:8
Â
Ne vous inquiétez de rien; mais en
toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des
supplications, avec des actions de grâces.
Et la paix de Dieu, qui surpasse
toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. Philippiens 4.6/7
Â
DĂ©chargez-vous sur Lui de tous vos
soucis, car lui-mĂŞme prend soin de vous. 1 Pierre 5:7
Â
L'offrande de l'argent
J'aborde
ici un point très sensible : à qui donner, comment donner, combien donner,
pourquoi donner ?
Â
Commençons
par pourquoi donner.
Â
Les
offrandes encore appelĂ©es les sacrificesÂ
ont toujours fait partie des pratiques religieuses.
Â
Je
ne parlerai pas ici des religions païennes, mais des offrandes dont la Bible nous entretient.
Le
premier homme mentionné pour ses offrandes est Caïn :
Â
Genèse
4:3 Au bout de quelque temps, CaĂŻn fit Ă
l’Éternel une offrande des fruits de la terre
et Abel, de son côté, en fit une des
premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. Genèse 4:4
L’Éternel porta un regard favorable
sur Abel et sur son offrande; mais il ne porta pas un regard favorable sur CaĂŻn
et sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu. Genèse 4:5
Â
L'épître
aux HĂ©breux donne la raison pour laquelle Dieu approuva l'offrande d'Abel comme
étant plus excellente que celle de son frère.
Â
C’est par la foi qu’Abel offrit Ă
Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn; c’est par elle qu’il fut
déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes; et c’est par elle qu’il parle
encore, quoique mort. HĂ©breux 11:4
Â
Nous
pourrions penser que la foi est le moyen de recevoir les bénédictions de Dieu,
mais nous remarquons qu'elle est aussi nécessaire afin que ce que nous offrons
à Dieu soit agréé.
Â
En
continuant la lecture, nous trouvons les offrandes de Noé
Â
Noé
bâtit un autel à l’Éternel; il prit de toutes les bêtes pures et de tous les
oiseaux purs, et il offrit des holocaustes sur l’autel. Genèse 8:20
Â
Puis
celles d'Abraham qui bâtissait des autels à l'Éternel, donc qui présentait des
offrandes.
Â
C'est
avec Abraham qu'il est fait mention pour la première fois de "la
dîme".
Â
Genèse
14.17 Après qu’Abram fut revenu vainqueur de Kedorlaomer et des rois qui
étaient avec lui, le roi de Sodome sortit à sa rencontre dans la vallée de
Schavé, qui est la vallée du roi.
Melchisédek, roi de Salem, fit
apporter du pain et du vin: il était sacrificateur du Dieu Très-Haut.
Il bénit Abram, et dit: Béni soit
Abram par le Dieu Très-Haut, maître du ciel et de la terre!
Béni soit le Dieu Très-Haut, qui a
livré tes ennemis entre tes mains! Et Abram lui donna la dîme de tout.
Â
A
partir de ce moment nous retrouvons la dîme comme mesure d'offrande à Dieu,
avant qu'elle devienne une loi pour Israël.
Â
Genèse
28.20/22 Jacob fit un vœu, en disant: Si
Dieu est avec moi et me garde pendant ce voyage que je fais, s’il me donne du
pain Ă manger et des habits pour me vĂŞtir, et si je retourne en paix Ă la
maison de mon père, alors l’Éternel sera mon Dieu; cette pierre, que j’ai
dressée pour monument, sera la maison de Dieu; et je te donnerai la dîme de
tout ce que tu me donneras.
Â
Cette
dîme qui était volontaire, comprenait des offrandes des troupeaux et des
produits de la terre. Plus tard Dieu l'érigea en loi pour Israël.
Â
Elle
Ă©tait, comme les offrandes qui la prĂ©cĂ©dèrent,Â
un acte d'adoration Ă Dieu, offerte par reconnaissance.
Â
Voici
une note du dictionnaire biblique :Â
Â
Dîme
: La 10e partie du revenu ou du butin que l’on consacrait à Dieu. Les Lydiens
(Hérodote 1.89), les Phéniciens, les Carthaginois et d’autres peuples de
l’antiquité prélevaient aussi des dîmes pour leurs dieux. Les Égyptiens durent
mĂŞme donner 1/5 des leurs rĂ©coltes au PharaonÂ
(Ge 47.24 ) Abraham revenant de sa victoire sur les rois, donna la dîme
de tout le butin à Melchisédek, roi de Salem et prêtre du vrai Dieu (14.20).
Jacob promit à Dieu de lui donner le 1/10 de ce qu’il lui accorderait (28.22).
La Loi de Moïse soumettait à la dîme les produits de la terre et le
bétail. (Lévitique 27.30-32) Le donateur pouvait racheter la partie de sa
dîme consistant en récoltes ou en fruits, à condition d’y ajouter en argent 1/5
de la valeur (v. 31). Par contre, la dîme du gros et du petit bétail ne pouvait
être rachetée. On consacrait à l’Éternel chaque 10e animal, sans défaut ou
défectueux, qui passait sous la houlette; on avait laissé le choix à Dieu (v.
32-33) et l’animal ne pouvait être racheté ni échangé. Quant aux produits
agricoles, la dîme se prélevait sur le blé battu, le vin, l’huile d’olive.
(Nombres 18.27) Toutes ces dîmes présentées à l’Éternel par élévation étaient
données aux Lévites (v. 21, 24) en compensation de leur service dans le
sanctuaire, et parce qu’ils ne possédaient pas de territoire. A leur tour, les
Lévites devaient prélever pour l’Éternel la dîme de ce qu’ils avaient reçu (la
dîme de la dîme), et la donner aux sacrificateurs (v. 26-27).
Â
La
dĂ®me est donc devenue une loi pour IsraĂ«l,Â
mais à côté de cette dîme, le peuple faisait aussi de nombreuses
offrandes volontaires.
Â
Â
Exode
35:29 Tous les enfants d’IsraĂ«l, hommes et femmes, dont le cĹ“ur Ă©tait disposĂ© Ă
contribuer pour l’œuvre que l’Éternel avait ordonnée par Moïse, apportèrent des
offrandes volontaires à l’Éternel.
Â
Deutéronome
12:6 C’est là que vous présenterez vos holocaustes, vos sacrifices, vos dîmes,
vos prémices, vos offrandes en accomplissement d’un vœu, vos offrandes
volontaires, et les premiers-nés de votre gros et de votre menu bétail.
Â
La
destination des dîmes et des offrandes était précisée :
Â
Elles
devaient être présentées à Dieu, dans le sanctuaire, par l'intermédiaire des
sacrificateurs et elles servaient Ă l'entretien des sacrificateurs, des LĂ©vites
et du sanctuaire.
Â
Nous
arrivons maintenant Ă ce qui nous concerne dans la Nouvelle Alliance de
l'Église de Jésus Christ.
Â
JĂ©sus
a dû à plusieurs reprises reprendre les pharisiens au sujet de la façon dont
ils pratiquaient les dîmes et les offrandes. Nous pouvons le lire dans les
Évangiles.
Â
Nous
voyons aussi comment il a rendu hommage à une veuve pauvre qui a donné de son
nécessaire, quoique la somme semble bien mince. Puis il a aussi louer la
pécheresse (Luc 7.37 à 48) et plus tard Marie la sœur de Lazare (Marc
14.3)Â pour leur offrande.
Â
Luc
21.1/4 Jésus, ayant levé les yeux, vit
les riches qui mettaient leurs offrandes dans le tronc.
Il
vit aussi une pauvre veuve, qui y mettait deux petites pièces.
Et
il dit: Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a mis plus que tous les
autres; car c’est de leur superflu que tous ceux-là ont mis des offrandes dans
le tronc, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle avait pour vivre.
Â
Nous
voyons ici que l'offrande prend une autre dimension : celle de l'amour.
Â
Luc
7:47 C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés: car
elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu.
Â
C'est
la règle de l'offrande dans la Nouvelle Alliance faire les choses par amour,
par reconnaissance envers Dieu, par amour pour ceux Ă qui l'on donne, par amour
et par compassion envers ceux que l'on secours.
Â
Dans
les enseignements des apôtres aux églises, il n'est plus question de dîmes,
mais d'offrandes.
Â
Si
l'on peut observer quelques règles quand à ces offrandes, nous remarquons que
la motivation de ceux qui donnent vient toujours du cœur.
Â
Actes
2:45 Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils en partageaient le
produit entre tous, selon les besoins de chacun.
Â
Actes
4.32/35 La multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme.
Nul ne disait que ses biens lui appartinssent en propre, mais tout Ă©tait commun
entre eux.
Les
apôtres rendaient avec beaucoup de force témoignage de la résurrection du
Seigneur Jésus. Et une grande grâce reposait sur eux tous.
Car
il n’y avait parmi eux aucun indigent: tous ceux qui possédaient des champs ou
des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu, et
le déposaient aux pieds des apôtres; et l’on faisait des distributions à chacun
selon qu’il en avait besoin.
Â
Dieu
peut réprimer instantanément les esprits calculateurs. Actes 5
Â
Â
L'apĂ´tre
Paul Ă©crit au sujet des offrandes concernant les disciples de Christ :
Â
Que
chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte; car
Dieu aime celui qui donne avec joie. 2 Corinthiens 9:7
Â
Voici
l'Ă©tat d'esprit dans lequel nous faisons nos offrandes Ă Dieu :
Â
Une
bonne disposition et une décision venant du cœur, sans contrainte et avec
joie.Â
Â
Combien donner ?
Â
1
Corinthiens 16:2 Que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette Ă
part chez lui ce qu’il pourra, selon sa prospérité, afin qu’on n’attende pas
mon arrivée pour recueillir les dons.
Â
Il
ne faut pas que nos offrandes soient des actes d'avarice, calculés au minimum
par cupidité.
Â
Un
bon exemple nous est donnĂ© avec les frères et sĹ“urs de MacĂ©doine :Â
Â
2
Corinthiens 8.2/5 Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées,
leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de
riches libéralités de leur part.
Ils
ont, je l’atteste, donné volontairement selon leurs moyens, et même au delà de
leurs moyens, nous demandant avec de grandes instances la grâce de prendre part
à l’assistance destinée aux saints.
Et
non seulement ils ont contribué comme nous l’espérions, mais ils se sont
d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu.
Â
Joie
débordante malgré leur pauvreté profonde !
Â
libéralité.
Â
Volontairement
selon leurs moyens et mĂŞme au delĂ
Â
zèle
fervent. C'était pour eux une grâce à laquelle ils désiraient ardemment prendre
part.
Â
Premièrement,
don de soi. Ils s'étaient d'abord donnés eux-mêmes au Seigneur.
Â
Nous
trouvons dans cet exemple les éléments qui font une offrande agréable au
Seigneur.
Â
A qui donner ?
Â
Les
chrétiens de Jérusalem apportaient leurs offrandes aux apôtres, puis plus tard
à ceux qui avaient été établis pour les recevoir et les distribuer. Actes 4.35
- 6.1
Â
L'apĂ´tre
Paul prenait soin d'organiser la
collecte des offrandes.
Â
2
Corinthiens 9:5 J’ai donc jugé nécessaire d’inviter les frères à se rendre
auparavant chez vous, et à s’occuper de votre libéralité déjà promise, afin
qu’elle soit prête, de manière à être une libéralité, et non un acte d’avarice.
Â
Tout
devait se faire correctement, dans la transparence, afin de ne pas donner lieu
à des soupçons et des conflits.
Â
Il
est bon, et mĂŞme instammentÂ
recommandé, que ce ne soient pas
les pasteurs et autres prédicateurs qui gèrent l'argent dans les églises mais
des personnes crédibles établies par l'église, afin que tout soit dans la
transparence et et que les offrandes soientÂ
affectées à des besoins véritables.
Â
Je
précise un point important : ceux qui donnent doivent donner à Dieu.
Â
SUITE
http://www.pasteurweb.org
Â