L'avortement
est le meurtre légal de ceux que nous aurions pu aimer.
L'homme est la seule
créature qui ait été faite à l'image de Dieu. Nous sommes les seuls à posséder
cette caractéristique unique, parmi toutes les créatures. L'homme est le seul Ã
être l'objet de l'amour rédempteur de Jésus-Christ. Christ a accepté de
souffrir et de mourir pour nos transgressions, mais Il a dû d'abord venir dans
une chair semblable à la nôtre. Il a été conçu dans le sein d'une femme, et il
y est resté neuf mois comme n'importe quel autre bébé. Puis il est né comme un
être humain normal, sauf qu'Il était sans péché. Le Fils de Dieu existait en
tant que Personne divine avant Son incarnation, et Il a continué à être une
Personne dans le sein de Marie.
Dieu a dit Ã
Noé : "Si quelqu'un verse le sang de l'homme, par l'homme son sang
sera versé ; car Dieu a fait l'homme à son image" (Genèse 9 :6).
Dieu insiste sur le fait que l'homme est unique. Il vaut bien plus qu'un
animal.
Etant donné que
j'écris cet article dans une perspective biblique, la Bible est l'autorité dont
je m'inspire. Mais, même indépendamment de ce point de vue, nous devons
répondre à certaines questions logiques. Même si l'on ne croit pas en Dieu, on
doit tout de même répondre à la question suivante : "Est-ce qu'un
fœtus, ou même un embryon, dès le stade de sa conception, est un être humain
aux tout premiers stades de son développement ? Sommes-nous dès le début
en présence d'une vie humaine ?" Même le mot "fœtus" est un
mot latin qui signifie "petit rejeton".
Ceux qui détruisent
un fœtus détruisent une vie humaine. Ils prennent une décision morale que seul
Dieu peut prendre. Dieu accorde la plus haute valeur et la plus grande sainteté
à la vie humaine, et Il ne prend pas à la légère l'effusion du sang innocent.
On utilise
aujourd'hui les termes "embryon" et "fœtus" pour désigner,
en langage scientifique, les premiers stades du développement d'un être humain.
Ces termes n'ont jamais été utilisés pour suggérer qu'il s'agit d'autre chose
qu'une vie humaine, même s'il est vrai que d'autres utilisent ces termes pour
les appliquer à des animaux.
L'avortement prive un
enfant de tout ce que nous possédons déjà . Nous sommes tous passés par le même
processus, sauf que nous sommes parvenus jusqu'Ã la naissance. Devrions-nous
priver les fœtus de ces mêmes droits ?
Voici ce que Thomas
Jefferson a écrit dans notre Déclaration d'Indépendance : "Nous
tenons ces vérités comme évidentes, que tous les hommes ont été créés égaux, et
qu'ils ont reçu de leur Créateur certains droits inaliénables. Parmi ces
droits, il y a la vie, la liberté, et la poursuite du bonheur".
Ces droits dépendent
de la vie. La vie est le premier droit mentionné par la déclaration. La vie est
fondamentale, parce qu'elle est nécessaire pour pouvoir jouir des autres droits
et poursuivre le bonheur. Thomas Jefferson a aussi écrit : "Le
premier et seul objectif légitime d'un bon gouvernement est de préserver la vie
humaine et de veiller à son bonheur, non pas de la détruire". La recherche
de la liberté ne doit donc pas primer sur le droit à la vie.
Dès le moment de sa
conception, un embryon est un être humain. Le fait qu'il ne soit pas encore
conscient n'a rien à voir avec les éléments qui constituent un être humain.
Quelqu'un peut s'évanouir et perdre conscience, mais il n'en reste pas moins un
être humain. Quand nous dormons, cessons-nous d'être des êtres humains ?
Lorsqu'on décide de
réduire un enfant à l'état de tissu cellulaire, on dévalue la vie humaine. Si
nous considérons qu'un fœtus n'est pas un être humain, nous déprécions la
valeur d'une vie humaine. Si nous décidons de mettre à mort un être qui ne peut
pas décider de lui-même, nous pourrions aussi le faire dans d'autres
situations. Si nous n'attachons plus de valeur morale à la vie humaine, nous
devenons comme des animaux qui agissent avec violence. Nous retournons à la loi
de la jungle, où seuls les forts peuvent survivre. Il est plus conforme Ã
l'humanité d'aider ceux qui sont faibles et sans défense. C'est ce qui
distingue les hommes des animaux.
Si vous perdez le
respect de la vie, vous perdez le respect de l'humanité. Tout le genre humain
est fait à l'image de Dieu. Il a le potentiel de refléter et de démontrer la
nature divine. Toutes les crises de société, tous les meurtres, crimes et vols,
sont la conséquence du fait que l'on a perdu le respect pour ce que Dieu a
donné. Dieu a imprimé certaines règles morales dans le cœur humain. Mais notre
conscience a été endurcie par notre égoïsme.
Faye Wattleton,
ancien président de l'Association du Planning Familial, a fait en 1997 cette
déclaration honnête : "Je crois que nous nous séduisons nous-mêmes,
si nous croyons que les gens ne se rendent pas compte que l'avortement est un
meurtre. Toute affirmation que l'avortement n'est pas un meurtre est le signal
de notre ambivalence, le signal que nous ne pouvons pas dire que cela tue un
fœtus. Nous préférons dire que la femme doit décider elle-même de tout ce qui
concerne son corps". Admettre que l'on tue "quelque chose",
c'est admettre que cette "chose" est vivante. Mais les êtres humains
ne conçoivent que d'autres êtres humains, pas des grenouilles ou autre
"chose" ! Nous devons donc considérer l'avortement comme un
meurtre, à partir du moment où nous connaissons les faits et où nous décidons
quand même d'avorter. L'Association du Planning Familial croit toutefois que le
fœtus ne devient un bébé qu'à la naissance. N'est-ce pas un grand miracle, que
de passer du stade "d'espèce humaine" à celui de bébé, du simple fait
que celui-ci quitte le sein de sa mère ?
Qui peut se mettre Ã
la place de Dieu, pour décider qu'avant un certain stade de développement,
l'enfant qui se développe dans le sein de sa mère n'est pas encore un être
humain ? Le petit embryon se développe dès la conception. S'il y a
développement et croissance, c'est donc qu'il y a la vie. La vie est présente
dès l'instant de la conception. C'est un fait. La science a prouvé que la vie
humaine existe dans le fœtus dès le moment de sa conception. Dire qu'un fœtus
peut mourir implique qu'il était d'abord en vie. Les fÅ“tus qui ont survécu Ã
une tentative d'avortement à l'âge de quatre mois prouvent qu'ils n'étaient pas
qu'une "chose" qui s'est développée pour devenir plus tard un être
humain. Ils étaient des êtres humains dès leur conception. Le fait que la mère soit
capable de porter un enfant qui se développe en elle prouve que l'enfant est
vivant dès la conception. Elle ne fait que le nourrir pour le maintenir en vie.
Le fœtus produit une hormone protectrice, qui empêche le corps de sa mère de le
considérer comme un tissu étranger, et de le rejeter. Le fœtus constitue une
vie à part, séparée de celle de sa mère. Elle le porte et le nourrit, tout
comme elle continuera à s'en occuper lorsqu'il sera né. L'enfant ne survivrait
pas s'il était entièrement négligé après sa naissance. De même, le fœtus ne
survivrait pas s'il n'était plus nourri dans le sein de sa mère.
Un bébé a les
réactions d'un être vivant dans le sein de sa mère. Il a faim, il mange, il
fait de l'exercice en se déplaçant et en donnant des coups. Mais il dépend de
celle qui le porte pour protéger sa croissance. Quand quelqu'un frappe une
femme enceinte, si le bébé meurt, on appelle bien cela un meurtre.
Pourquoi ? Est-ce logique, dans ce cas, que nous puissions détruire
volontairement ce bébé par un avortement ? La seule chose qui change,
c'est la permission donnée par la mère. Mais un meurtre est un meurtre. Nous
conseillons aux femmes enceintes de ne pas boire, ni de prendre certains
médicaments, car cela pourrait affecter le développement de l'enfant. Certaines
femmes enceintes alcooliques ou droguées ont été inculpées de maltraitance
d'enfant, en raison des conséquences néfastes sur le bébé, avant et après sa
naissance.
La science a noté le
moment précis où la vie de l'embryon commence. Il s'agit du moment où l'ovule
est fertilisé par un spermatozoïde. C'est alors que démarre le développement
cellulaire, car l'ADN est complet. Dès la conception, toutes les
caractéristiques futures de l'individu sont déjà déterminées, le sexe de
l'enfant, son intelligence, la couleur de ses cheveux et de ses yeux, etc… Tout
est déjà complètement déterminé, dès la fertilisation de l'ovule, par le code
génétique du bébé, contenu dans ses 46 chromosomes humains ! En l'espace
d'une semaine, l'embryon se fixe sur la paroi de l'utérus. Deux semaines après
la conception, le corps de la mère commence à se transformer, et son cycle
menstruel s'arrête. Dès cette période, le bébé commence à émettre des ondes
cérébrales. 17 jours après la conception, l'embryon commence à produire ses
propres cellules sanguines. Le placenta se développe. Il s'agit bien d'une vie
nouvelle, distincte de celle de la mère, mais dépendant d'elle. Les médecins
nous disent qu'à partir du dix-septième jour, le bébé a déjà tout ce qu'il faut
pour croître. Il ne lui faut plus que de la nourriture et du temps pour
grandir ! A trois semaines, le cÅ“ur du bébé a déjà commencé à battre et Ã
faire circuler son sang. Ce n'est pas le cœur de la mère qui le fait, c'est le
cœur du bébé. Le type du sang du bébé est souvent différent de celui de la
mère ! A 20 jours, tout le système nerveux est en place. A 28 jours, il y
a déjà 40 paires de muscles qui se développent le long du tronc, pour devenir
les bras et les jambes. A 30 jours, le sang circule dans tout un système cardio-vasculaire.
Le développement du nez et des oreilles a commencé. A 40 jours, l'énergie
développée par le cœur du bébé est déjà 20 % de celle de l'adulte ! A
42 jours, le squelette est complet et les réflexes fonctionnent. A 43 jours, il
est possible de mesurer les ondes cérébrales du bébé sur un
électroencéphalogramme. Cela prouve qu'il est bien un être humain en train de
penser ! A deux mois, le corps est entièrement formé, jusqu'aux doigts et
aux empreintes digitales, ce qui prouve aussi qu'il est un individu unique.
Tous les systèmes de son corps fonctionnent. Le bébé possède un squelette, des
nerfs, un système circulatoire… Dès la 10e ou 11e
semaine, le bébé peut respirer le liquide amniotique et uriner. Dès la 9e
semaine, le bébé peut émettre et recevoir des messages de douleur. Il peut
avaler, remuer sa langue, sucer son pouce, inhaler et exhaler. Il est bien un
petit être humain parfaitement formé ! C'est une personne unique, qui
n'avait jamais existé auparavant, et qui n'existera plus jamais dans l'histoire
humaine ! Elle a la possibilité de vivre de 70 à 90 ans, et d'apporter sa
contribution à l'humanité. Comme le dit le slogan bien connu : "Si ce
n'est pas un bébé que tu portes, alors tu n'es pas une femme
enceinte !"
"Je crois qu'il
n'y a aucun doute sur le moment où commence une vie humaine. Elle commence dès
la conception ! Dire que l'on devient un être humain à un autre moment que
celui de la conception est une absurdité biologique" (Déclaration d'André
Helleger, médecin au Centre Hospitalier Universitaire de Georgetown).
On nous dit qu'une
femme doit avoir la maîtrise de son corps, et c'est vrai. Mais le petit corps
qui est en train de se former dans son corps n'est pas le sien ! Les
cellules, les chromosomes et les gènes du bébé sont tous différents des siens.
Même le sexe est parfois différent. L'avortement ne concerne pas les droits de
la mère, mais ceux de l'enfant, d'un innocent qui n'a rien à dire ! On
supprime quelqu'un qui est incapable de résister à ceux qui veulent l'éliminer,
pour des mauvais motifs, ou des motifs égoïstes. Je n'ai encore jamais
rencontré quelqu'un qui me dise qu'il aurait préféré qu'on l'avorte, plutôt que
de jouir de sa vie. Qui ose affirmer, à moins d'être complètement irrationnel,
qu'il n'était pas encore un être humain, à un certain stade de son
développement prénatal ?
Voici ce qu'a dit le
grand pianiste Arthur Rubinstein : "Ma mère ne voulait pas d'un 17e
enfant. Elle avait donc décidé de se débarrasser de moi. Mais il s'est alors
passé quelque chose de merveilleux. Ma tante l'a dissuadée d'avorter, ce qui
m'a permis de naître. Pensez-y ! Je suis un miracle vivant !"
Combien de centaines et de milliers d'enfants dont on n'entend plus parler
auraient pu apporter au monde leur talent et leur contribution ! Rien
qu'en Amérique, parmi les 40 millions d'enfants que nous avons mis à mort,
combien auraient pu devenir des dirigeants de valeur ou apporter leur
contribution à la société et à la gloire de Dieu ! Nous sommes en train
d'avorter notre propre peuple ! C'est la même chose que de perdre des
soldats dans une guerre sur un sol lointain. La seule différence est l'endroit
de la mort. Dans le cas d'un avortement, cela se passe sur le sol américain, et
la bataille se déroule dans le ventre de la mère. Si celle-ci peut accepter
l'idée de mettre à mort l'enfant qu'elle porte, c'est l'ennemi de la vie qui a
gagné. Peu importe si l'on choisit une balle, du gaz, ou tout autre moyen pour
mettre fin à une vie. Ce qui compte, c'est la fin que l'on recherche. La mort
reste la mort, qu'elle survienne à 6 jours, à 6 semaines, à 5 mois, à un an ou
à 80 ans. Le sondage Gallup du 28 février 1991 a montré que 82 % des
Américains ignoraient qu'une nouvelle loi avait légalisé l'avortement pendant
toute la durée des neuf mois de la grossesse.
Tout ce problème de
l'avortement a fait l'objet d'une masse d'informations erronées ou de
désinformation, provenant de l'aile libérale de la société.
Le Docteur Bernard
Nathanson a commencé par être l'un des principaux partisans de l'avortement.
Puis il fut le co-fondateur de l'Association Nationale pour la Suppression des
Lois sur L'Avortement. Il a reconnu qu'avec d'autres partisans de l'avortement,
il avait délibérément menti à propos de certains faits concernant l'avortement.
Il a changé complètement sa position et défend à présent le droit à la vie,
désirant rectifier une situation qu'il avait contribué à créer. Voici ce qu'il
a déclaré, après avoir changé de position : "Les études
immunologiques ont démontré avec une certitude absolue que lorsqu'un embryon se
fixe sur la paroi de l'utérus, huit jours après la conception, les mécanismes
de défense de la mère, en particulier les globules blancs, sentent que cette
créature qui s'installe est un intrus qui doit être expulsé. Il se produit
alors une attaque immunologique massive contre l'embryon… Mais, grâce à un
système de défense ingénieux et extraordinairement efficace, l'embryon parvient
à repousser cette attaque… Ainsi, même à l'état de boule microscopique, ce
petit "corps" sait reconnaître le "soi" du "non-soi"."
(Bernard Nathanson, The Abortion Papers : Inside the Abortion Mentality
(Dossier sur l'avortement : Comprendre la mentalité de l'avortement), page
150, 1983).
Ceux qui défendent la
liberté de choisir s'opposent à ceux qui défendent la liberté de vivre. Ces
derniers ne sont pas contre le fait de faire un choix, mais ils s'opposent au
meurtre. Alors que les premiers ne veulent rien d'autre que la liberté de tuer
un bébé innocent. Ils choisissent rarement la vie ! Ils peuvent présenter
le problème de cette manière, mais les faits prouvent quelle est leur position
réelle. Une femme peut avoir le droit de prendre des décisions personnelles.
Elle a choisi d'avoir un rapport sexuel. Ce qu'une femme n'a pas le droit de
faire, c'est de disposer à son gré de la vie de son enfant, parce qu'elle pense
qu'il va ruiner sa vie ou lui apporter toutes sortes de désagréments. Pourquoi
les avocats du libre choix sont-ils tellement dérangés quand une femme change
d'avis, et décide de ne plus avorter, parce qu'on lui a exposé les faits ?
Ne sont-ils pas pour la liberté de choix ? En fait, ils veulent la liberté
de choisir, non pas la vie, mais un avortement. La liberté de choix aboutit le
plus souvent à choisi la mort, et non la vie !
Qu'est-ce qui tue
le plus, la guerre ou les avortements ?
Chaque année, en
Amérique, un million et demi de bébés sont tués par avortement. Ce chiffre
annuel est plus élevé que celui de tous les Américains morts dans toutes les
guerres menées par l'Amérique depuis sa création, c'est-à -dire la guerre
d'indépendance, la guerre civile, les deux premières guerres mondiales, la
guerre de Corée, la guerre du Vietnam, et la guerre du Golfe ! La guerre
d'indépendance a tué 25.234 américains, la guerre civile en a tué 498.332, la
première guerre mondiale 116.708, la seconde guerre mondiale 407.316, la guerre
de Corée 54.246, et la guerre du Vietnam 58.151, soit 1.043.569 morts au total.
Depuis la
légalisation de l'avortement, près de 40 millions de bébés ont été tués !
Nous pouvons dire que
la première cause de mortalité aujourd'hui en Amérique est représentée par les
avortements. Ce n'est pas le cancer (550.000 morts par an), ni les maladies
cardio-vasculaires (700.000 morts), ni le SIDA, bien que cette maladie soit
déjà la sixième cause de mortalité chez les jeunes de 15 à 24 ans. Ce ne sont
pas non plus les accidents (40.000 morts), ni les suicides (30.000 morts), ni
les meurtres (25.000 morts). Chacune de ces morts est une tragédie, car il
s'agit à chaque fois d'un être humain qui meurt. Puisque nous comptons sur
l'éducation ou sur la loi pour empêcher ceux qui veulent tuer des êtres humains
de le faire, nous n'avons pas d'autre choix que de faire de même en ce qui
concerne l'avortement.
Aujourd'hui, on fait
payer une amende de 500 dollars à ceux qui détruisent un œuf d'aigle royal, car
cela revient à supprimer un embryon d'aigle. Des milliers de personnes militent
contre la recherche médicale pratiquée sur des animaux. On veut sauver les
baleines, sauver les arbres, et sauver nos océans. Pourtant, nous sommes en
train de détruire une génération d'êtres humains qui pourrait profiter de
toutes ces choses. Nous punissons ceux qui détruisent l'environnement ou les
espèces en voie de disparition, mais nous pourrions bientôt mettre le genre
humain sur la liste des espèces en voie de disparition, si nous continuons Ã
avorter à ce rythme ! Combien d'espèces animales ont été pratiquement
éliminées, au point d'être inscrites sur la liste des espèces en danger !
Nous avons même fait
des lois qui permettent de recueillir des avortons, pour prélever leurs organes
et les donner à d'autres, et nous continuons à dire que ces avortons ne sont
pas des êtres humains ! Est-ce si difficile de savoir ce qui n'est pas un
être humain ? 63 % des Américains sont opposés à l'octroi de crédits
fédéraux à la recherche sur des tissus prélevés sur des fœtus humains avortés
(Wirthlin, 22 janvier 1992).
Il n'y a actuellement
qu'un seul bébé adoptable pour 40 couples désirant en adopter un. Deux millions
de personnes souhaitent adopter un bébé et lui donner l'amour que sa mère lui
refuse. En fait, il n'existe pas réellement de bébé dont personne ne veut. Il
peut être rejeté par sa propre mère, mais il y a beaucoup de gens qui
voudraient l'adopter et le chérir. Il n'y a que 50.000 bébés adoptables par an,
selon William Pierce, Directeur du Comité National des Adoptions. Aucun bébé ne
devrait être puni de mort sous prétexte que quelqu'un l'a conçu par erreur ou a
été victime d'un viol. Même si la conception s'est faite dans des circonstances
atroces, pourquoi punir un enfant innocent à cause du mal causé à sa mère par
une autre personne ? En fait, 1 % des femmes seulement déclarent être
devenues enceintes à la suite d'un viol ou d'un inceste.
Beaucoup d'enfants
sont nés à la suite d'un viol, et sont devenus par la suite des gens
merveilleux, parce qu'on leur a donné une chance de vivre. La chanteuse de
Gospel Ethel Waters a redonné l'espoir à des millions de personnes par ses
chants. Il en est de même pour James Robinson, qui exerce un ministère en
faveur des pauvres et des affamés en Afrique et dans d'autres pays. Beaucoup
d'autres enfants nés à la suite d'un viol ont été une bénédiction, pour les
Chrétiens comme pour ceux qui ne le sont pas. On ne devrait donc même pas
invoquer l'excuse d'un viol pour justifier un avortement.
La manière dont des
parents aiment leur bébé reflète leur compréhension de l'amour de Dieu pour
eux. Il en est de même pour les relations entre les membres de la famille. Nous
vivons à une époque où l'illettrisme biblique est de règle. Les gens ne savent
plus à quel point la vie est précieuse. Ils ne savent plus ce que Dieu exige en
matière de vie sexuelle. Il fut un temps où les parents aimaient leurs enfants,
et auraient donné leur propre vie pour leur bébé. Aujourd'hui, ils préfèrent
les sacrifier sur l'autel du dieu du plaisir, pour éviter tout problème. Les
statistiques prouvent que de 51 Ã 63Â % des avortements concernent des
bébés portés par des femmes non mariées. Cela prouve qu'il s'agit de personnes
qui ont eu des relations sexuelles en dehors du mariage. Comme ces personnes ne
sont pas engagées dans les liens du mariage, leurs enfants ne sont souvent pas
désirés. Des femmes non mariées avortent six fois plus que des femmes mariées.
La raison est claire : elles sont moins incitées à s'investir dans
l'éducation d'un bébé, et respectent donc moins leur vie.
La Bible s'adresse Ã
ceux qui vivent dans leur nature déchue. Dans Galates 5 :19, Paul décrit
les nombreuses facettes de la vie de péché. L'une de ces facettes s'appelle la
fornication et l'impudicité, ou l'immoralité. Cette description se rencontre
cinq fois dans les écrits de Paul, qui la mentionne chaque fois en premier,
comme dans 1 Cor. 6 :9 et Col. 3 :5. Dans les sociétés grecque et
romaine, la fornication et l'immoralité étaient très répandues, comme
aujourd'hui. Le Christianisme a introduit un nouveau concept, celui de chasteté
ou de pureté. Le corps d'un Chrétien est le temple du Seigneur, le
Saint-Esprit. C'est Lui qui donne aux Chrétiens la puissance de vivre dans la
pureté, et de ne plus vivre comme des païens qui ne croient pas en Dieu, ou qui
ont adopté des pratiques religieuses perverties.
Ceux qui se
retrouvent avec une grossesse non désirée, et qui se sentent incapables
d'affronter ce problème et le stress qu'il leur occasionne, préfèrent ôter la
vie à leur bébé, parce qu'ils sont convaincus qu'il va être une source de
graves problèmes. Ce n'est qu'à l'époque moderne que les gens ont commencé Ã
commettre un tel acte de leur propre initiative. Parce qu'il s'agit tout de
même d'un acte contre nature ! Mais, en raison d'une mauvaise information,
des mères considèrent un avortement comme un choix possible. C'est le bébé qui
subit une punition, alors que la mère n'en souffrira les conséquences que plus tard.
Presque tous les
avortements sont faits pour des raisons non thérapeutiques. Ils sont faits en
général pour des raisons de commodité ou des raisons sociales et économiques.
Presque 1,3 million d'avortements sont faits chaque année parce que les femmes
ne voulaient pas avoir une grossesse à ce moment-là . Voici les raisons les plus
fréquemment invoquées par les mères : le bébé interfère avec leur travail,
avec leurs études ou d'autres responsabilités (77 %). Elles ne peuvent pas
se permettre d'avoir un bébé à ce moment de leur vie (66 %). Elles veulent
éviter de se retrouver mères célibataires (51 %). Elles ne veulent pas
avoir de problèmes avec leur mari ou leur compagnon (50 %). Elles ne sont
pas prêtes à exercer cette responsabilité (31 %). Elles ne veulent pas que
l'on sache qu'elles ont eu des relations sexuelles avant le mariage
(31 %). (D'après une étude de l'Institut Alan Guttmacher).
Près de 30 % des
avortements concernent des adolescentes, dès l'âge de 14 ans, et sans le
consentement de leurs parents. Certaines mères ont parfois à peine dix ans.
Parmi tous les pays
développés, les Etats-Unis sont celui où le taux de grossesse chez les
adolescentes est le plus élevé. Près de 1 million d'adolescentes deviennent
enceintes chaque année. L'âge du consentement parental pour un avortement est
de 16 ans pour la plupart des Etats-Unis. Seuls 4 Etats ont abaissé l'âge du
consentement parental à 14 ans. En revanche, il est stupéfiant de voir qu'il
faut avoir 18 ans pour être libre de se faire tatouer ou percer les oreilles !
L'avortement est une opération sérieuse, et pourtant, on le traite bien moins
sérieusement qu'un tatouage ou un perçage ! Pourtant, il s'agit d'une vie
humaine, et non d'une décoration !
55Â % des
avortements sont opérés sur des femmes de moins de 25 ans. Le taux
d'avortement, c'est-à -dire le nombre d'avortements pour 1.000 femmes en âge
d'avoir des enfants, est le plus élevé pour la tranche d'âge de 18 à 19
ans : 56 pour mille, comparé à 26 pour mille pour toutes les femmes de 15
à 44 ans, en 1992.
En 1991, le nombre
des bébés avortés était supérieur à celui des naissances. Quelle triste
statistique ! Le but même de la médecine est de sauver des vies, pas de
les détruire. Le serment d'Hippocrate a représenté la conscience de la morale
pendant des siècles. 98 % des avortements en Amérique sont opérés pour des
raisons sociales, 2 % seulement pour des raisons médicales, c'est-à -dire
lorsque la vie de la mère ou de l'enfant était en danger.
Pourtant, le Docteur
Everett Koop, Ministre de la Santé, a déclaré qu'en 36 ans de pratique
médicale, il n'avait jamais été confronté à la nécessité de devoir pratiquer un
avortement parce que la vie de la mère était en danger ! Ce cas est donc
très rare. Mais les gens cherchent des excuses pour justifier leurs actions. Le
fait d'invoquer cette excuse a largement ouvert la porte à toutes sortes
d'autres excuses possibles et imaginables !
Rappelez-vous le cas
de cette jeune fille de 17 ans qui avait avorté toute seule et qui avait été
accusée d'avoir commis un crime. Si elle avait eu l'argent nécessaire et si
elle était allée dans une clinique, le résultat aurait été le même. Pourquoi
est-ce elle qui a été accusée d'un crime, et non les médecins qui auraient
pratiqué l'avortement, puisque c'était son choix personnel ? Je connais
plusieurs cas semblables.
Voici ce que
l'Association du Planning Familial pense des bébés : "Les bébés ne
sont pas de gentils petits êtres ! Ils font pipi et se salissent, ils
tombent malades, et ils coûtent très cher !" (The Perils of Puberty -
Les périls de la puberté, Rocky Mountain Planned Parenthood, 1974). Mais
n'est-ce pas aussi le cas de certains vieillards et handicapés ?
Vingt ans plus tard,
ils n'ont pas changé d'avis : "Les bébés sont bruyants, ils sentent
mauvais et ils coûtent cher. Il faut vraiment que vous en vouliez
un !" (Planned Parenthood of Minnesota/South Dakota, newspaper ad,
Burnsville/Lakeville San Current, 16 octobre 1996).
Le point de vue de
Dieu.
Le mot grec traduit
par "enfant" est "breposs". C'est le même mot qui est employé
pour désigner les enfants mis à mort sur l'ordre de Pharaon. Ce mot est aussi
utilisé dans Luc 1 :41, 44 pour désigner le bébé qui est encore dans le
sein de sa mère. Dans d'autres passages, il désigne aussi un embryon, un fœtus,
un bébé, ou un petit enfant (Luc 2 :12, 2 :16, 18 :15 ; 2
Tim. 3Â :15Â ; Actes 7Â :19Â ; 1 Pierre 2Â :2).
La Bible dit que
"la vie est dans le sang". Dieu ne fait aucune différence entre un
enfant qui n'est pas encore né et un nouveau-né ! Pour lui, ce sont tous
des enfants.
"Voici, des fils
sont un héritage de l'Eternel, le fruit des entrailles est une récompense"
(Psaume 127Â :3). Il suffit d'attendre neuf mois pour que ce fruit des
entrailles devienne une bénédiction !
"Ne m'as-tu pas
coulé comme du lait ? Ne m'as-tu pas caillé comme du fromage ? Tu
m'as revêtu de peau et de chair, tu m'as tissé d'os et de nerfs ; tu m'as
accordé ta grâce avec la vie, tu m'as conservé par tes soins et sous ta
garde" (Job 10Â :10-12).
Ces versets nous
montrent que Dieu était activement engagé dans la formation de Job dans le sein
de sa mère ! C'est Dieu qui l'a revêtu de peau et de chair, qui l'a tissé
d'os et de nerfs, et qui a formé toute la complexité de son corps humain. Cela
nous prouve que Dieu est l'auteur de la partie matérielle de notre être, comme
de sa partie immatérielle. Remarquez qu'il dit que Dieu l'a revêtu de peau. Il
y a un esprit humain dans notre corps. Chaque être humain est unique et
précieux aux yeux de Dieu. Il est un don de Dieu. Dieu ne forme pas une
"chose" non-humaine dans le sein maternel, mais un enfant, qui reste
un enfant de la conception à la naissance. Cet enfant ne subit aucun changement
biologique lorsqu'il quitte le sein de sa mère !
"Eternel !
tu me sondes et tu me connais, tu sais quand je m'assieds et quand je me lève,
tu pénètres de loin ma pensée ; tu sais quand je marche et quand je me
couche, et tu pénètres toutes mes voies. Car la parole n'est pas sur ma langue,
que déjà , ô Eternel ! tu la connais entièrement. Tu m'entoures par
derrière et par devant, et tu mets ta main sur moi. Une science aussi
merveilleuse est au-dessus de ma portée, elle est trop élevée pour que je
puisse la saisir" (Psaume 139Â :1-6). Ce passage nous montre que Dieu
connaît chacune de nos paroles, avant même que nous les prononcions. Il connaît
parfaitement l'identité ce cet être vivant que nous appelons un fœtus.
"C'est toi qui
as formé mes reins, qui m'as tissé dans le sein de ma mère. Je te loue de ce
que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, et mon
âme le reconnaît bien. Mon corps n'était point caché devant toi, lorsque j'ai
été fait dans un lieu secret, tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je
n'étais qu'une masse informe, tes yeux me voyaient ; et sur ton livre
étaient tous inscrits les jours qui m'étaient destinés, avant qu'aucun d'eux
existât" (Psaume 139 :13-16). Dieu connaît dès le début quelle sera
notre fin, avant même de créer qui que ce soit. Il connaît tout ce qui nous
concerne avant même de nous donner la vie. La "masse informe" dont
parle ce Psaume fait référence à l'embryon.
"Ainsi parle
l'Eternel, ton rédempteur, celui qui t'a formé dès ta naissance (mot Ã
mot : "dès le sein maternel) : moi, l'Eternel, j'ai fait toutes
choses, seul j'ai déployé les cieux, seul j'ai étendu la terre" (Esaïe
44Â :24).
"L'Eternel lui
dit : Qui a fait la bouche de l'homme ? et qui rend muet ou sourd,
voyant ou aveugle ? N'est-ce pas moi, l'Eternel ?" (Exode
4 :11). Un enfant infirme ou handicapé est considéré par Dieu comme
n'importe quel autre être humain. C'est Dieu qui permet que l'on vive.
Malheureusement, la chute de l'homme et nos propres péchés peuvent affecter le
développement de l'enfant. Mais c'est quand même Dieu qui permet à cet enfant
de vivre et de naître.
"Malheur à qui
conteste avec son créateur ! - Vase parmi des vases de terre ! -
L'argile dit-elle à celui qui la façonne : Que fais-tu ? Et ton
œuvre : Il n'a point de mains ? Malheur à qui dit à son père :
Pourquoi m'as-tu engendré ? Et à sa mère : Pourquoi m'as-tu
enfanté ? Ainsi parle l'Eternel, le Saint d'Israël, et son créateur :
Veut-on me questionner sur l'avenir, me donner des ordres sur mes enfants et
sur l'œuvre de mes mains ?" (Esaïe 45 :9-11).
"Cependant, ô
Eternel, tu es notre père ; nous sommes l'argile, et c'est toi qui nous as
formés, nous sommes tous l'ouvrage de tes mains" (Esaïe 64 :8). Si
c'est Dieu qui donne la vie, qui sommes-nous donc pour décider de l'ôter,
surtout quand cette vie se développe dans un sein maternel qui devrait la
protéger ?
"Tu ne
prononceras point de sentence inique, et tu ne feras point mourir l'innocent et
le juste ; car je n'absoudrai point le coupable" (Exode 23 :7).
Avorter un bébé, c'est faire mourir un innocent.
" Il y a six
choses que hait l'Eternel, et même sept qu'il a en horreur ; les yeux
hautains, la langue menteuse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur
qui médite des projets iniques, les pieds qui se hâtent de courir au mal, le
faux témoin qui dit des mensonges, et celui qui excite des querelles entre
frères" (Prov. 6 :16-19).
"Les yeux de
l'Eternel sont en tout lieu, observant les méchants et les bons" (Prov.
15 :3). Dieu connaît les intentions des cœurs, surtout de ceux qui se
hâtent à verser le sang.
"Malheur à ceux
qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui changent les ténèbres en
lumière, et la lumière en ténèbres, qui changent l'amertume en douceur, et la
douceur en amertume ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux, et qui
se croient intelligents !" (Esaïe 5 :20-21).
Les Israélites sont
tombés dans des pratiques semblables quand ils se sont détournés des voies de
Dieu.
"Leurs pieds
courent au mal, et ils ont hâte de répandre le sang innocent ; leurs
pensées sont des pensées d'iniquité, le ravage et la ruine sont sur leur route.
Ils ne connaissent pas le chemin de la paix, et il n'y a point de justice dans
leurs voies ; ils prennent des sentiers détournés : quiconque y
marche ne connaît point la paix. C'est pourquoi l'arrêt de délivrance est loin
de nous, et le salut ne nous atteint pas ; nous attendons la lumière, et
voici les ténèbres, la clarté, et nous marchons dans l'obscurité" (Esaïe
59Â :7-9). Aujourd'hui, dans de nombreux domaines, il est devenu bon de
faire le mal. Les gens s'efforcent de trouver de bonnes raisons pour
transformer leurs ténèbres en lumière.
Quand Israël est
tombé dans l'idolâtrie, ils ont sacrifié leurs bébés à des faux dieux (en grec,
daimonoi, démons). Mais nous faisons aujourd'hui exactement comme eux, nous
sacrifions nos bébés. Les raisons purement médicales représentent un très
faible pourcentage des avortements. Les païens ont l'habitude superstitieuse de
sacrifier leurs bébés, pour obtenir de meilleures récoltes, pour réussir dans
leurs projets, ou simplement par commodité ou par plaisir. Peut-on obtenir
quelque chose de bon avec des moyens aussi mauvais ? Pas plus aujourd'hui
que dans le passé !
"Si quelqu'un
détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est
saint, et c'est ce que vous êtes" (1 Cor. 3 :17). Dieu peut faire
rendre compte à ceux qui font du mal à autrui. Il est parfaitement juste dans
Ses jugements.
Le fait qu'un être
humain ne soit pas encore né ne fait aucune différence pour Dieu (Exode
21Â :22-25). Il ne fait aucune distinction entre les jeunes et les vieux.
En ce qui concerne les bébés, on ne voit dans la Bible rien qui puisse
justifier qu'on tue un innocent, s'il n'est pas encore né.
Paul écrit dans
Galates 1 :15 : "Mais, lorsqu'il plut à celui qui m'avait mis Ã
part dès le sein de ma mère, et qui m'a appelé par sa grâce…" Paul
reconnaît que c'est Dieu qui a planifié sa vie dès le moment de sa conception,
à la gloire de Son Créateur.
Nous avons été
prédestinés à accomplir des œuvres bonnes (Ephésiens 2 :10). Dieu a pour
chacun de nous un plan, et Il veut que nous l'accomplissions selon Sa volonté.
L'Ecriture est donc
claire, en ce qui concerne la personnalité d'un bébé qui n'est pas encore né.
Une grossesse est une bénédiction, car elle concerne une précieuse vie. Que le
meurtre d'un enfant soit commis dans le sein ou hors du sein maternel, il est
toujours aussi condamnable. Le diable est venu pour tuer, dérober et détruire.
C'est exactement ce qui se passe au cours d'un avortement. Il tue l'innocent,
il dérobe le bonheur que la mère et l'enfant pourraient avoir, et il détruit le
plan que Dieu avait pour cet enfant. Il détruit même souvent les relations
entre la mère et son mari, ainsi qu'avec les enfants qu'elle pourra avoir plus
tard.
Salomon a écrit dans
Ecclésiaste 1 :9-10 : "Ce qui a été, c'est ce qui sera, et ce
qui s'est fait, c'est ce qui se fera, il n'y a rien de nouveau sous le soleil.
S'il est une chose dont on dise : Vois ceci, c'est nouveau ! cette
chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés".
L'avortement n'est
pas nouveau. Il est mentionné dans l'Ancien Testament. Les premiers auteurs
chrétiens étaient confrontés au même problème que nous aujourd'hui, car ils
vivaient sous le gouvernement des Romains. Ils ont employé les mêmes paroles et
les mêmes arguments que l'on retrouve aujourd'hui.
Voici ce qu'écrivait
Marc Félix en 170 après J.C. : "Il y a au milieu de nous certaines
femmes qui boivent des potions spéciales pour ôter la vie d'un être humain
qu'elles portent dans leur sein. Elles commettent donc sur lui un meurtre,
avant même de lui avoir donné le jour. (Marc Félix, avocat chrétien, Octavius,
chapitre 30).
En 177, Athénagoras
écrivait : "Quel homme rempli de bon sens affirmerait donc que nous
pourrions être des meurtriers ? Quand nous disons que les femmes qui
absorbent des drogues pour avorter commettent un meurtre, et qu'elles devront
en rendre compte à Dieu, quels sont les principes qui pourraient nous autoriser
à commettre un meurtre ? Si l'on regarde un fœtus comme un être créé, qui
est donc l'objet des soins de Dieu, nous n'avons pas le droit de le tuer après
lui avoir donné la vie. Nous ne devons pas non plus exposer (abandonner) un
nouveau-né. Car ceux qui exposent un nouveau-né sont coupables d'infanticide.
Quand on a commencé à élever un enfant, on ne l'abandonne pas à la
destruction" (Plaidoyer pour les Chrétiens 35, chapitre 5).
En 210, Tertullien a
écrit : "Parmi les instruments du chirurgien, il y a un couteau
flexible qui permet d'ouvrir l'utérus, et de le maintenir ouvert. Il comprend
aussi une lame annulaire, qui permet de disséquer délicatement les membres de
l'enfant dans le ventre de sa mère. Il comprend enfin un appendice en forme de
crochet, qui permet d'extraire tout le fœtus en une seule fois. Les chirurgiens
ont appelé cet instrument "embruosphaktes", ce qui signifie
"instrument de mise à mort de l'embryon". (Les médecins qui
pratiquent ces avortements) savent tous très bien qu'il s'agit d'un être vivant
qui a été conçu. Ils ont quand même eu pitié de ce malheureux bébé, en
commençant par le mettre à mort, pour ne pas le torturer vivant" (L'âme
25).
Le même auteur a
aussi écrit, la même année : "Dans notre cas, puisque le meurtre nous
est à jamais interdit, il ne nous est pas permis de détruire même le fœtus dans
le sein de sa mère… Mettre fin à une grossesse n'est qu'un moyen plus rapide de
mettre fin à une vie humaine. Il faut mettre sur le même plan la mise à mort
d'un être humain déjà né et celle d'un être humain encore à naître. Cet embryon
est destiné à devenir un homme. Il est comme la semence d'un fruit futur"
(Apologie 9Â :8).
En 228, Hippolyte a
écrit : "Des femmes qui prétendent être Chrétiennes prennent des
drogues qui les rendent stériles, ou se serrent très fort le ventre pour
expulser le bébé qu'elles ont conçu. Car elles refusent, à cause de leur
richesse et de leurs relations, de porter un enfant conçu par un esclave ou par
une personne insignifiante. Voyez-vous, par conséquent, combien est grande
l'impiété de ceux qui enseignent l'adultère en même temps que le
meurtre !" (Réfutation de toutes les hérésies).
De son côté, Flavius
Josèphe, historien Juif, a écrit : "En outre, la loi nous ordonne
d'élever tous nos enfants, et interdit aux femmes d'avorter leur progéniture ou
de la détruire après la naissance. S'il est prouvé qu'une femme a agi de la
sorte, elle sera considérée comme la meurtrière de son enfant, parce qu'elle a
détruit une créature vivante, en amoindrissant l'humanité" (Flavius
Josèphe contre Apion, Livre II).
Les activistes
anti-avortements.
Je voudrais ajouter
autre chose. Ceux qui prétendent s'inspirer de la Bible pour faire le mal ne sont
pas représentatifs de la vérité de Dieu.
Nous ne sommes pas
sous la loi de l'Ancien Testament. Personne ne devrait se faire justice
soi-même. Ceux qui font du mal à ceux qui avortent, ou qui les tuent, sont
devenus exactement semblables à ceux qu'ils voulaient éliminer. Ce n'est que du
terrorisme. Il n'est pas sanctifié sous prétexte qu'il est pratiqué au nom du
Seigneur. On usurpe la place de Dieu.
Nous devons avoir de
l'amour pour les tous hommes, pas pour leurs pratiques. Dieu nous a aimés alors
que nous étions des pécheurs. Le péché concerne tout ce qui est contraire à la
volonté de Dieu. Certes, certains péchés entraînent des conséquences et des
punitions plus graves que d'autres. Mais nous devons laisser Dieu en décider.
Sinon, nous prenons la place du juge, et nous serons jugés nous-mêmes par Dieu.
Il appartient à Dieu
seul de donner la vie et de la reprendre. Si nous supprimons la vie quand nous
ne sommes pas directement menacés, nous devenons nous-mêmes des meurtriers.
S'ils ne se repentent pas, ces meurtriers devront passer l'éternité en
compagnie de ceux qu'ils ont voulu supprimer. Christ nous a enseigné de ne pas
rendre le mal pour le mal, ni l'injure pour l'injure. Laissons Dieu décider.
Jésus a dit qu'il nous sera fait comme nous avons fait. Job lui-même a
écrit : "Si j'ai été joyeux du malheur de mon ennemi, si j'ai sauté
d'allégresse quand les revers l'ont atteint, moi qui n'ai pas permis à ma
langue de pécher, de demander sa mort avec imprécation" (Job
21 :29-30). Job ne s'est pas permis de médire de ceux qui faisaient le
mal.
Ceux qui prétendent
représenter Christ et qui usent de violence sont pires que ceux qui travaillent
dans des cliniques d'avortement. Car ceux-ci ne savent pas ce qu'ils font,
n'étant pas Chrétiens. Si vous êtes Chrétien, vous devez savoir ce que vous
faites. Vous ne devez pas agir comme les membres de l'Inquisition, qui
forçaient les gens à se convertir.
Ceux qui veulent
supprimer les avorteurs font référence en particulier au passage suivant :
"Si un homme tue quelqu'un, on ôtera la vie au meurtrier, sur la
déposition de témoins. Un seul témoin ne suffira pas pour faire condamner une
personne à mort. Vous n'accepterez point de rançon pour la vie d'un meurtrier
qui mérite la mort, car il sera puni de mort" (Nombres 35 :30-31).
C'est une parole Ã
double tranchant. Car si on l'utilise pour tuer un médecin avorteur, elle
s'applique aussi au meurtrier de l'avorteur ! Nous n'avons pas le droit
d'être les exécuteurs de la justice de Dieu ! En outre, la Loi de l'Ancien
Testament a été donnée à Israël, qui était une théocratie. Aujourd'hui, en
Amérique, nous ne sommes pas une théocratie. Vous ne pouvez pas faire votre
propre gouvernement théocratique. Israël avait été choisi par Dieu pour être
Son peuple. Si des Chrétiens (comme les Amish) veulent vivre selon les
préceptes divins, ils sont libres de le faire. Mais ils ne peuvent pas forcer
les autres à faire de même, ni leur appliquer les pénalités de la loi. Nous
devons simplement leur dire ce que Dieu dit à ce sujet.
Le Nouveau Testament
définit quels doivent être nos rapports avec les autres : "Mais moi,
je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites
du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et
qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les
cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et
il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui
vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains aussi
n'agissent-ils pas de même ? Et si vous saluez seulement vos frères, que
faites-vous d'extraordinaire ? Les païens aussi n'agissent-ils pas de
même ? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait"
(Matthieu 5 :44-48). "Parfait" signifie "sans défaut ni
erreur", c'est un état de maturité complète.
Dans Romains
13 :9-10, Paul cite Jésus ainsi que l'Ancien Testament : "En
effet, les commandements : Tu ne commettras point d'adultère, tu ne tueras
point, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu'il peut
encore y avoir, se résument dans cette parole : Tu aimeras ton prochain
comme toi-même. L'amour ne fait point de mal au prochain : l'amour est
donc l'accomplissement de la loi" (Romains 13Â :9-10). Ceux qui
veulent faire appliquer les lois de Dieu en faisant du mal à autrui brisent
eux-mêmes ces lois. Nous devons aimer notre prochain, qu'il soit Chrétien ou
non.
La crainte du
Seigneur est le commencement de la sagesse. C'est l'amour de Dieu qui nous
pousse à la repentance. "L'amour est patient, il est plein de bonté ;
l'amour n'est point envieux ; l'amour ne se vante point, il ne s'enfle
point d'orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son
intérêt, il ne s'irrite point, il ne soupçonne point le mal, il ne se réjouit
point de l'injustice, mais il se réjouit de la vérité ; il excuse tout, il
croit tout, il espère tout, il supporte tout" (1 Cor. 13 :4-7).
Jésus-Christ n'a jamais commandé à Ses disciples de combattre les hommes. Il a
même enseigné le contraire. Cela ne veut pas dire que nous ne devions pas
prendre position pour présenter la vérité de Dieu. Mais cela signifie que nous
ne devons pas employer les moyens du monde pour accomplir la volonté de Dieu de
préserver la vie. La violence ne fait que produire la violence, mais l'amour
véritable ne manque jamais son but.
Les faits
concernant l'avortement.
Les faits parlent
d'eux-mêmes. Un médecin a reconnu que les femmes sont rarement informées des
conséquences possibles d'un avortement : "On induit le public en
erreur en lui faisant croire que l'avortement n'est qu'un incident sans
conséquences, une procédure rapidement expédiée. Il existe presque une
conspiration du silence à propos des risques encourus. Ceci est médicalement
indéfendable, lorsque la patiente doit souffrir à la suite d'un
avortement" ("Law Abortion : A Critical Assessment of Its
Risks" - La loi sur l'avortement : évaluation critique de ses risques
- Stallworthy, pages 1245-1249).
Un médecin, le
docteur Robert D. Crist, a dû subir la mort de trois femmes, peu après avoir
pratiqué leur avortement. Il était pourtant reconnu comme l'un des médecins les
plus compétents en matière d'avortements. Si une telle chose a pu lui arriver,
qu'en est-il des médecins qui sont beaucoup moins compétents que lui ?
Combien de femmes meurent entre ces mains moins expertes ? On explique aux
candidates à l'avortement qu'il s'agit d'une procédure sûre. Mais il s'agit
d'une opération sérieuse, semblable à toute autre opération chirurgicale.
L'Institut National de la Santé déclare un taux de mortalité de 3 pour 10.000
avortements. Mais il existe d'autres risques. Un avortement sur quatre peut par
exemple entraîner une infection, depuis l'infection légère jusqu'à l'infection
fatale.
Une femme sur 24
(4,1 %) a dû subir des complications médicales immédiates (hémorragie
sévère, infection, perforation de l'utérus, ou certaines parties du bébé
demeurées dans l'utérus) (D'après le "Canadian Journal of Public
Health" 1982, pages 396-400). En cas d'urgence, le médecin doit normalement
tenter de sauver la mère et l'enfant, et ne doit pas supprimer le bébé. Les
femmes qui ont subi trois ou quatre avortements ont 200Â % d'augmentation
des risques d'avoir une fausse-couche par la suite (Journal of Medical
Association, 1980, 243Â :2495-9).
Après un premier
avortement, les fausses couches ultérieures au cours du premier trimestre
augmentent de 85 %. Les grossesses extra-utérines augmentent de 400 Ã
800 %. Les problèmes au cours de l'accouchement suivant augmentent de
47 %. Les problèmes au cours de l'accouchement proprement dit augmentent
de 83 %. Le risque d'avoir un enfant prématuré (cause première de
mortalité infantile et de retard mental) augmente de 300 à 500 %.
Tout cela, dans le
cas où la mère n'a subi qu'un seul avortement préalable ! En comparant
deux groupes de 20.000 femmes, le premier groupe composé de femmes ayant subi
un avortement légal, et le second groupe de femmes n'ayant jamais avorté, on a
pu mettre en évidence le fait que les femmes ayant subi un avortement perdent
par la suite un bébé deux fois plus souvent que celles qui n'ont jamais
avorté ! Le taux de stérilité, dans la tranche d'âge de 20 à 24 ans, est
passé de 3,6 % à près de 11 %, au cours des dernières années. D'après
le Centre National de la Santé, il y a deux raisons à cette augmentation de la
stérilité : les maladies sexuellement transmissibles, et les complications
occasionnées par un avortement.
46Â % des femmes
qui subissent un avortement en ont déjà subi au moins un auparavant, et au
moins 15Â % des femmes en ont eu deux ou plus.
Après un avortement,
le risque d'un cancer du sein augmente de 140Â % (British Journal of Cancer
1981, 43 : 72-6). L'extraction du placenta est une cause d'hémorragies
très sévères au cours de grossesses ultérieures. Les risques de telles
hémorragies augmentent de 600 % à la suite d'un avortement (American
Journal of Obstetrics & Gynecology 1981, 141Â :769-72).
C'est aussi un fait
établi que 10 à 30 % des femmes qui ont subi un avortement développent par
la suite des problèmes psychiatriques à long terme. Une étude sur cinq ans a
montré que 25 % des femmes ayant avorté ont eu recours à des soins
psychiatriques. Une étude différente a même mis en évidence un pourcentage bien
plus élevé, de l'ordre de 40 %. Les relations avec le père sont aussi
affectées. 5 à 7 mois après un avortement, seulement 2 femmes sur 11
poursuivaient encore leur relation avec le père de l'enfant avorté. En effet,
un avortement est une décision qui entraîne des conséquences irréversibles, qui
affecte la vie de la mère par la suite, et qui lui fait subir des conséquences
psychologiques et physiques graves.
Voici ce qu'a
constaté un docteur de l'Université du Minnesota, après avoir effectué une
étude à long terme sur les conséquences de l'avortement sur les femmes. Il a découvert
que 10 ans après un avortement, 81 % des femmes étaient encore préoccupées
par leur enfant avorté. 73 % pensaient encore régulièrement à l'avortement
proprement dit. 54 % avaient encore des cauchemars à ce sujet. 35 %
ont même déclaré qu'il leur semblait qu'elles étaient visitées par l'esprit de
cet enfant ! Et 96 % considéraient cet avortement comme un meurtre.
Tout cela, dix ans après l'avortement ! Cela prouve que lorsque les femmes
mûrissent, elles jugent leur action d'une manière différente que sur le moment.
Cela peut signifier qu'elles ont été influencées par des personnes extérieures,
lorsqu'elles étaient jeunes et naïves.
Certains justifient
l'avortement d'enfants déformés ou handicapés. Ce ne sont pas les qualités ou
les capacités qui déterminent la personne humaine. La qualité d'une vie humaine
nous importe-t-elle donc si peu, pour que nous décisions de supprimer un être
qui ne correspond pas à nos exigences ? Statistiquement, seulement
1 % des femmes qui avortent le font parce qu'on leur a révélé que leur
bébé était déformé ou handicapé.
Si nous ne voulons
laisser vivre que les enfants parfaitement formés, où allons-nous placer la
limite ? Comment allons-nous définir le handicap irrémédiable, ou le
retard mental fatal ? Vous ne trouverez jamais d'enfants plus affectueux
que des enfants trisomiques. Mais l'histoire prouve que nous voulons toujours
placer la barre trop haut. Jusqu'où doit donc aller un handicap, pour que nous
empêchions de vivre celui qui le possède ?
En outre, si nous
empêchons de vivre des bébés déformés ou handicapés, n'allons-nous pas finir
par faire de même pour des adultes ? Manifestement, des bébés n'ont pas
les mêmes capacités que des adultes. Mais cela ne nous empêche pas de les
considérer comme des personnes à part entière, tout comme leurs parents !
Que se passera-t-il, s'ils subissent un accident qui les handicape, ou si leurs
fonctions vitales diminuent trop, lorsqu'ils vieillissent ? Le fait de les
supprimer serait à mettre sur le même plan qu'un avortement ! Si nous
disons qu'un être n'est humain que si son organisme fonctionne à 100 %,
ceux qui sont diminués par un accident, une maladie ou la vieillesse ne doivent
donc plus être considérés comme des êtres humains ! Où mettre la limite,
et qui va en décider ? Nous devons à tout prix considérer ce problème dans
une perspective future, et envisager de quelle manière notre attitude actuelle
concernant l'avortement va finir par affecter toute notre vie future et toute
la société.
Que disent les
sondages ?
Il ne faut pas
toujours se fier à des sondages qui ne concernent que certaines régions
géographiques ou certains groupes sociaux. Toutefois, certains sondages
montrent une remarquable régularité dans le temps.
80Â % des
personnes interrogées s'opposent à l'avortement en tant que moyen de contrôle
des naissances (13 % étaient favorables) (sondage du Los Angeles Times du
19 mars 1989).
92Â % pensent que
l'avortement ne devrait pas être autorisé par la loi, s'il est pratiqué parce
que les parents ne désirent plus d'enfants (sondage du Washington Post du 7
octobre 1989).
56Â % pensent que
l'avortement est un meurtre. 80Â % pensent qu'une femme ne devrait pas
pouvoir avorter à n'importe quel moment de sa grossesse. 61 % pensent
qu'un avortement ne devrait pas être permis au cours des trois premiers mois de
la grossesse, et 72Â % au cours des six premiers mois (sondage de Parade
Magazine effectué en 1990).
Un sondage Louis
Harris (Inside America) a montré que 68 % des Américains pensent que le
fait de détruire la vie d'un embryon ou d'un fœtus est contraire à la volonté
de Dieu. 60 % pensent que le fœtus devrait avoir des droits, comme tout
autre être humain.
Les 13, 14 et 15
février 1998, 537 lecteurs de USA Weekend ont participé au premier Forum
National de ce magazine. On leur a posé la question suivante : "Quel
est selon vous le meilleur moyen de réduire le taux des
avortements ?" Ils devaient choisir l'une des 4 réponses
suivantes :
- Voter des lois faisant prendre entièrement en
charge par la Sécurité Sociale toutes les méthodes de contraception.
- Exiger un conseil psychologique et une période
de réflexion avant tout avortement.
- Développer des programmes complets de
formation à l'éducation sexuelle et à la contraception, avant même
l'adolescence.
- Rétablir une interdiction légale complète de
l'avortement, pour que les gens changent de comportement".
Les résultats ont été
les suivants : Réponse 4 : 60 %. Réponse 3 : 25 %.
Réponse 1 : 8 %. Réponse 2 : 7 %. La majorité des réponses
favorisait donc l'interdiction légale de l'avortement, en comptant sur cette
interdiction pour que les comportements changent.
Selon un sondage
Gallup du 28 février 1991, 86 % des personnes interrogées pensaient que
les femmes désirant avorter devaient recevoir une information sur le
développement du fœtus et sur les autres solutions que l'avortement.
Des sondages
post-électoraux Wirthlin effectués entre 1994 et 1996 ont montré que 51 %
des votants étaient en faveur de laisser l'enfant en vie. 43 % préféraient
laisser le choix à la femme. 53 % considéraient que l'avortement devait
être prohibé en toutes circonstances, ou prohibés avec certaines exceptions,
pour sauver la vie de la mère ou en cas de viol ou d'inceste. Ces 53 % se
répartissaient ainsi : 9 % pensaient que l'avortement devait être prohibé
en toutes circonstances, 11Â % ne l'admettaient que pour sauver la vie de
la mère, et 33 % ne l'admettaient qu'en cas de viol, d'inceste, ou pour
sauver la vie de la mère.
En 1990 il y a eu
1.429.577 avortements. En 1995, le nombre des avortements était tombé à 1.210.883.
Cette diminution de 218.694 avortements est due, d'après le "Center of
Disease Control" (Centre de Contrôle des Maladies) à l'abstinence de
rapports sexuels, c'est-Ã -dire au seul moyen qui n'est pas promu par ceux qui
veulent résoudre le problème des naissances non désirées ! Parce que l'on
désire continuer à avoir des rapports sexuels sans risquer d'avoir un
enfant ! L'abstinence sexuelle permettrait aussi de diminuer les risques
de contracter une maladie sexuellement transmissible par ceux qui ont des
rapports sexuels avant le mariage !
Pour qui sonne le
glas ?
En Amérique, plus de
165.000 avortements sont pratiqués chaque année au cours des deuxième et
troisième trimestres de la grossesse. 90.000 sur des embryons âges de 13 à 15
semaines, 60.000 sur des bébés de 16 à 20 semaines, 15.000 sur des bébés de 21
à 25 semaines, et 600 sur des bébés de plus de 26 semaines (c'est-à -dire au
sixième mois de la grossesse).
Dans les pays
développés, 39 femmes sur 1.000 avortent chaque année, contre 34 sur 1.000 dans
les pays en voie de développement.
En Afrique, on estime
que 680 femmes sur 100.000 meurent à la suite d'un avortement.
C'est la Roumanie qui
a le taux d'avortements le plus élevé dans le monde.
Le Canada a l'un des
taux les plus faibles de mortalité post-avortement, avec 1 décès pour 1 million
d'avortements.
38Â % des 210
millions de grossesses qui se produisent chaque année dans le monde ne sont pas
voulues, et 22Â % se terminent par un avortement, soit 42,6 millions
d'avortements annuels !
C'est l'Europe
occidentale qui a le taux le plus élevé de grossesses non désirées et
d'avortements dans le monde : 90 avortements pour 1.000 femmes en état
d'avoir des enfants.
Il s'agit d'une
véritable épidémie mondiale ! Malheureusement, la source principale de cette
influence vient des Etats-Unis.
La recherche sur
les tissus fœtaux.
La tendance actuelle
est de recueillir les restes des bébés avortés pour alimenter la recherche en
faveur des adultes. Nous avons actuellement des lois qui permettent d'avoir
recours à des organes de bébés avortés pour les greffer sur d'autres personnes,
sans que l'on fasse mention de tissus humains ! N'est-ce pas plutôt cette
pratique qui n'est pas humaine ? Il faut rappeler que 63 % des Américains
s'opposent à l'octroi de crédits fédéraux à l'utilisation des tissus de bébés
avortés en faveur de la recherche.
On a pourtant
découvert des bébés avortés qui avaient subi des interventions chirurgicales
pour leur prélever des organes.
Voici le prix actuel
des organes humains extraits de bébés avortés de 8 semaines :
- Spécimen en bon état : 70 dollars US.
- Foie d'un fœtus de 8 semaines : 15
dollars.
- Cerveau : 999 dollars. (30 % de
remise si le cerveau est en mauvais état).
- Moelle osseuse : 250 dollars.
- Oreilles : 75 dollars.
- Yeux : 75 dollars.
- Glande pituitaire : 300 dollars.
- Moelle épinière complète : 325 dollars.
Â
Les organes sont
utilisés par les laboratoires, mais il est illégal de les vendre. Pour
détourner la loi, les laboratoires règlent des "droits d'auteur". Un
tel trafic devrait écœurer tous ceux qui ont une conscience, malgré tous les
prétendus avantages apportés par ces recherches.
L'Amérique était un
pays de liberté, mais nous avons employé cette liberté pour nous rebeller
contre Dieu. Nous n'avons plus la crainte de Dieu. Si les lois continuent
d'évoluer dans ce sens, notre société sera complètement détruite, et il n'y
aura plus aucun respect pour la vie humaine. La descente aux enfers est si
rapide que cela nous donne le vertige !
Dans Deutéronome
30 :19, Le Seigneur S'adresse à Israël : "J'en prends
aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j'ai mis devant toi
la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que
tu vives, toi et ta postérité".
Quand une société en
vient à tirer profit de la mort en vendant des bébés avortés, elle est parvenue
au point de sa propre mort.
Si nous ne modifions
pas notre comportement, notre nation sera bientôt mûre pour le jugement de
Dieu.
Jésus a dit :
"Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés".
Après avoir accepté
un avortement, beaucoup peuvent être chargés de remords, éprouver de l'anxiété,
faire une dépression, avoir un sentiment de perte, devenir agressifs ou
psychotiques, ou même avoir des pensées de suicide. Une femme ayant avorté peut
connaître tout ou partie de ces problèmes. Un tel traumatisme est reconnu
officiellement par l'Association Psychiatrique Américaine comme une maladie
psychologique à part entière.
Pour réconforter
ceux qui sont rongés de remords.
Avoir de la
compassion signifie se soucier et prendre soin de ceux qui sont malades,
faibles, handicapés ou désespérés. Dieu éprouve de la compassion, non seulement
pour ces enfants innocents qui ont été mis à mort, mais aussi pour leurs mères,
qui pensaient qu'elles n'avaient pas d'autre solution, ou qui se sentaient
incapables d'élever leur bébé.
"Béni soit Dieu,
le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de
toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par
la consolation dont nous sommes l'objet de la part de Dieu, nous puissions
consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction !" (2 Cor.
1Â :3-4).
Dieu ne veut pas
punir, mais réconforter tous ceux qui ont été affligés. Il veut guérir tous les
cœurs brisés. Dieu nous a dit que si nous crions à Lui, Il répondra.
"Eternel !
Ne me punis pas dans ta colère, et ne me châtie pas dans ta fureur. Car tes
flèches m'ont atteint, et ta main s'est appesantie sur moi. Il n'y a rien de
sain dans ma chair à cause de ta colère, il n'y a plus de vigueur dans mes os Ã
cause de mon péché. Car mes iniquités s'élèvent au-dessus de ma tête ;
comme un lourd fardeau, elles sont trop pesantes pour moi. Mes plaies sont
infectes et purulentes, par l'effet de ma folie. Je suis courbé, abattu au
dernier point ; tout le jour je marche dans la tristesse. Car un mal
brûlant dévore mes entrailles, et il n'y a rien de sain dans ma chair. Je suis
sans force, entièrement brisé ; le trouble de mon cœur m'arrache des
gémissements" (Psaume 38 :1-8).
Si nous reconnaissons
devant Dieu nos péchés, Il est fidèle pour nous pardonner et pour purifier
notre cœur. "Je t'ai fait connaître mon péché, je n'ai pas caché mon
iniquité ; j'ai dit : j'avouerai mes transgressions Ã
l'Eternel ! Et tu as effacé la peine de mon péché" (Psaume
32Â :5).
Réfléchissez bien Ã
tout cela !Â