Dans des moments difficiles de nos vies, alors que nous aimerions que Dieu intervienne, qu’il manifeste sa grandeur, les choses ne se passent parfois, pas selon nos espérances. Cependant dans ces moments-là Dieu nous construit, il nous transforme.

Pensez à Joseph en prison, à Job qui perd tout et même sa santé. Paul lui-même passera des années privées de liberté. David qui doit pendant des années avoir une vie errante, à cause de Saül qui le pourchasse.

Si vraiment dans ces moments extrêmes nous nous considérons comme perdus, lorsque nous sommes prêts à crier à Dieu « Prend ma vie, je n’en peux plus ». Si nous pensons à ce moment-là que notre seul gain est d’être réuni à Christ. Nous abandonnons tout ce qui semble être « à nous » et abdiquons devant Jésus.

Alors le Seigneur Jésus peut agir non plus comme nous voulons mais comme il le veut Lui.

Pour en arriver là, il faut abandonner tout ce que nous sommes, effacer nos habitudes, retirer nos traditions, nos préjugés qui nous ont si souvent conduit dans des impasses. Il faut que notre cœur abandonne tout. Et soit prêt de le faire pour le gagner lui… Notre vie est considérée comme de la boue afin de gagner Christ.

Il nous faudra passer par l’effacement de nous-même, avant que le Seigneur puisse vraiment faire son œuvre et réécrire en nous sa vie.

Véritablement nous pourrons dire comme Job, « j’avais entendu parler de toi, mais maintenant mon œil t’a vu ». Quelle grâce de pouvoir « le voir », lui notre Sauveur.

Que nous puissions vraiment vivre cette parole de victoire « Ce n’est plus moi qui vit, c’est Christ qui vit en moi » Galates 2.20.

Jean Weber