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Maranatha 77 "JESUS REVIENT BIENTOT"
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Le Dieu de Nina
de DIVERS AUTEURS
« Dieu a tous les noms : Il est le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob (Ex. 3/6), le Dieu d’Élie, de tous les personnages de la Bible. Il est aussi mon Dieu, le Dieu de Sabine ect. Il veut être ton Dieu.



Les premiers chrĂ©tiens avaient un proverbe que je vous cite en prĂ©ambule de mon message Â« qui voit un frère voit Dieu ».

Je vous invite à lire dans l’évangile de Jean, ch. 19 v. 17
« Et il sortit portant sa croix, [et s'en alla] au lieu appelé [lieu] du crâne, qui est appelé en hébreu Golgotha, où ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu. Et Pilate fit aussi un écriteau, et le plaça sur la croix; et il y était écrit: Jésus le Nazaréen, le roi des Juifs.

Plusieurs des Juifs donc lurent cet écriteau, parce que le lieu où Jésus fut crucifié était près de la ville; et il était écrit en hébreu, en grec, en latin. Les principaux sacrificateurs des Juifs donc dirent à Pilate: N’écris pas: Le roi des Juifs; mais que lui a dit: Je suis le roi des Juifs. Pilate répondit: Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit ».

 

Quel est le nom de Dieu ?

J’ai Ă©tĂ© en prison, ma femme aussi a Ă©tĂ© en prison, en mĂŞme temps que moi, mais dans une autre prison, et je ne l’ai pas vue pendant 14 ans. Elle raconte dans son livre Â« la femme du pasteur » qu’elle a rĂ©ussi Ă  amener au Sauveur une de ses gardiennes. Les gardiens et les gardiennes n’avaient pas le droit de parler beaucoup avec nous. Mais quelquefois, la curiositĂ© les poussait Ă  demander aux prisonniers diverses choses. Et profitant de ce fait, ma femme a parlĂ© du Seigneur Ă  une gardienne et l’a amenĂ©e Ă  la foi, mais elle n’a pu lui enseigner qu’un très petit nombre de choses. On n’avait pas le temps, on Ă©tait très surveillĂ©s et les gardiens Ă©taient Ă©galement surveillĂ©s par leurs supĂ©rieurs ; mais ma femme a pu lui dire quelques-uns des versets de la Bible les plus importants, et entre autres choses, elle lui a enseignĂ© le Notre Père.

Un certain temps est passĂ©, et cette gardienne a cherchĂ© Ă  interroger ma femme, en lui disant : Â« moi, je ne suis pas un perroquet et si je dis quelque chose, je dois le comprendre. Vous m’avez enseignĂ© une prière dans laquelle les mots sont « Notre Père qui est au cieux, que votre nom soit sanctifiĂ© » : eh bien, j’aimerais savoir quel est le nom de Dieu ? Quel est le nom de ce Père ? Moi je dois dire que Son nom soit sanctifiĂ©, mais je ne connais pas Son nom … quel est Son nom ? »

Ma femme n’a pas Ă©tudiĂ© la thĂ©ologie, mais si on est vraiment croyant, on a le Saint-Esprit avec nous, et le Saint-Esprit, Lui, connaĂ®t toute la thĂ©ologie ; alors le Saint-Esprit t’enseigne quoi rĂ©pondre. Alors elle rĂ©pondit Ă  cette gardienne : Â« Dieu a tous les noms : Il est le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob (Ex. 3/6), le Dieu d’Élie, de tous les personnages de la Bible. Il est aussi mon Dieu, le Dieu de Sabine, le Dieu de mon mari – le Dieu de Richard – et il est aussi le Dieu de Nina (le nom de la gardienne Ă©tait Nina).

Et ma femme raconte qu’après cette conversation, Ă  chaque fois qu’elle rencontrait cette jeune gardienne, cette dernière disait d’un visage Ă©clairĂ© : Â« Mon Dieu se nomme « le Dieu de Nina » ; et quand je dis la prière « Notre Père qui est au ciel, que votre nom soit sanctifiĂ© », je comprend aussi que cela veut signifier « que le nom du Dieu de Nina soit sanctifiĂ© », c’est-Ă -dire que moi je dois devenir sainte ».

Dans l’original de la Bible, les choses vont encore plus loin : dans notre Bible française, nous lisons que Dieu est Â« le Dieu de Abraham, le Dieu de Isaac, le Dieu de Jacob » mais en hĂ©breu, ça n’existe pas. Pour Dieu, il y a le mot ElohĂ©, et il est Ă©crit « ElohĂ© Abraham ». Pas le Dieu de Abraham, mais « le Dieu Abraham », « le Dieu Isaac », « le Dieu Jacob ». Et de mĂŞme, dans le Nouveau Testament, en grec, il n’est pas Ă©crit « le Dieu de Abraham », mais « ThĂ©os Abraham » (Mat. 22/32), le Dieu Abraham, le Dieu Isaac, le Dieu Jacob. Parce que Dieu s’identifie avec le croyant, avec le fidèle*. Quand Dieu parle du fidèle, il ne dit pas « lui » ou « elle », mais Il dit Â« MOI » !

Nous le voyons très bien dans la rencontre entre le Seigneur JĂ©sus et SaĂĽl de Tarse, qui Ă©tait un grand persĂ©cuteur. JĂ©sus le rencontre sur le chemin de Damas, et Il lui dit Â« SaĂĽl, SaĂĽl, pourquoi ME persĂ©cutes-tu ? ». SaĂĽl aurait très bien pu rĂ©pondre Â« ça doit ĂŞtre un malentendu. VOUS JĂ©sus, je ne vous ai jamais persĂ©cutĂ©. J’ai persĂ©cutĂ© vos disciples, alors pourquoi me demandez-vous : pourquoi ME persĂ©cutes-tu ? Vous devriez me demander « Pourquoi persĂ©cutes-tu mes disciples ? ».

Or, nous savons que Jésus est Dieu, et Il sait toutes les choses en dehors de Lui … Mais Il ne saurait pas qu’Il y a une différence entre Lui et Ses disciples !
Quand ses disciples sont persécutés, Il ne dit pas « eux sont persécutés », mais Il dit « MOI je suis persécuté ».

Au jugement dernier, Il dira Ă  ceux qui seront jugĂ©s : Â« MOI j’étais affamĂ©, MOI j’ai eu soif, MOI j’étais en prison, et tu m’as aidĂ©, ou : tu ne m’as pas aidĂ© ».(Matthieu 25/35 Ă  3)Alors les mĂ©chants rĂ©pondront « encore une fois, ça doit ĂŞtre un malentendu : moi j’ai vĂ©cu en Suisse, en 1981 ; en Suisse, en ce temps-lĂ , toi Seigneur tu n’étais pas en prison, toi tu Ă©tais au ciel ! toi tu n’étais pas affamĂ©, toi tu n’étais pas persĂ©cutĂ© … comment me demande-tu pourquoi je ne t’ai pas aidĂ© ? ». Et JĂ©sus leur rĂ©pondra : Â« MOI j’étais persĂ©cutĂ©, car en 1981, le frère NicolaĂŻ Frappof Ă©tait dĂ©jĂ  en prison depuis 26 ans, en Russie ; et le frère PaolaĂŻtis Ă©tait en prison depuis 34 ans. Et le frère Michel Herschöff Ă©tait en prison depuis quarante-trois ans ». Et JĂ©sus dira Â« MOI j’étais en prison, MOI j’étais affamĂ© »…

Aujourd’hui Il ne fait pas de différence entre Lui et ses disciples. Il dit « Je suis le Dieu Abraham ; je partage toutes ses joies, je partage toutes ses souffrances, je partage toute sa vie, je m’identifie à lui ». Et ce Dieu était aussi le Dieu de l’ancienne gardienne communiste Nina, Il était le « Dieu Nina ».

* Parce que Dieu les considère comme Ses enfants :
« Mais Ă  tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donnĂ© le droit d’être enfants de Dieu Â» (Jean 1:12) et les rend participants de la nature divine : Â« par lesquelles il nous a donnĂ© les très-grandes et prĂ©cieuses promesses, afin que par elles vous participiez de la nature divine ( 2 Pierre 1:4); c’est ainsi que le Seigneur JĂ©sus-Christ invoque pour lui-mĂŞme la justification scripturaire de sa divinitĂ©, mĂŞme en tant que fils de l’Homme : Â« Moi j’ai dit: Vous ĂŞtes des dieux, et vous ĂŞtes tous fils du Très-haut Â» (Jean (10/34, citation du Psaume 82 v.6).

Par Richard Wurmbrand

Extrait d’un message audio retranscrit par le SARMENT (www.lesarment.com) du pasteur LuthĂ©rien Richard Wurmbrand, donnĂ© en Suisse en 1981. L’article est scindĂ© en trois parties : « LE DIEU DE NINA Â», « LA CHOSE RÉELLE Â», et « IL A TENU SA PROMESSE Â».

Source : www.lesarment.com

 


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