Avant
de commencer la parabole des 10 vierges de Mt. 25, j’ai à cœur de vous parler
de la parabole du festin des noces de Mt. 22 qui démontre le fait que la
sanctification est aussi importante que la justification, et que l’une ne va
pas sans l’autre. Je ne vous commenterai pas toute la parabole, mais juste
l’essentiel de ce qui nous intéresse pour notre sujet :
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«
Et la salle des noces fut pleine de convives. Le roi entra pour voir ceux qui
étaient à table, et il aperçut là un homme qui n’avait pas revêtu un habit de
noces. Il lui dit : Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de
noces. Cet homme eut la bouche fermée. Alors le roi dit aux serviteurs :
Liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il
y aura des pleurs et des grincements de dents. Car il y a beaucoup d’appelés,
mais peu d’élus » (Mt. 22 :10-14).
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La
parabole commence ainsi : « Le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit
des noces pour son fils ». Cette scène se passe au ciel, mais ne se déroulera
pas selon cette description donnée, car elle est juste une image pour notre
enseignement par le mot « semblable ». En effet, les Écritures sont claires sur
un point : au moment de l’enlèvement ne seront concernés que les chrétiens qui
seront prêts ; c’est pourquoi il est impossible que pendant les noces de
l’Agneau (verset 12), il puisse y avoir un croyant qui n’ait pas sa place.
Ainsi cette scène est décrite de façon à nous faire connaître quels sont ceux
qui auront part aux noces, par un élément essentiel que chacun de ceux qui sont
conviés doit s’approprier absolument. Au verset 11, il est stipulé que seuls
ceux qui se revêtiront de l’habit de noces seront à leur place (et pourront
assister à ce festin). La question est d’abord de déterminer avec précision de
quel habit il s’agit. Car il y va de notre salut. Et c’est le verset 12 qui
nous le précise par ce détail :
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«
Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces ? Cet homme eut
la bouche fermée ».
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Pour
savoir à qui s’adresse cette parabole, il faut identifier cet homme. Pour la
compréhension de cette phrase, il faut aller dans Ro. 3:19-22 :
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«
Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit Ă ceux qui sont sous la
loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu
coupable devant Dieu ». (v 19)
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Cet
homme est celui qui a vécu sous la loi, et par conséquent il s’est investi de
sa propre justice provenant de ses mérites, de ses œuvres sur lesquels il s’est
reposé pour se justifier, plutôt que de tenir compte de la justification de la
foi :
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«
Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c’est par
la loi que vient la connaissance du
pĂ©chĂ©. Mais maintenant, sans la loi est manifestĂ©e la justice de Dieu, Ă
laquelle rendent témoignage la loi et les prophètes, justice de Dieu par la foi
en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient ». (vs 20-22)
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Je
mets en garde, dans le Seigneur, tous les adventistes qui sont grandement visés
par cette parabole, ainsi que les autres qui sont décrits dans ce verset de
Paul :
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«
Je leur rends le témoignage qu’ils ont du zèle pour Dieu, mais sans
intelligence : ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant Ă Ă©tablir
leur propre justice, ils ne se sont pas soumis Ă la justice de Dieu ; car
Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient »
(Ro. 10:2-4).
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«
Celui qui cherche la volonté de Dieu connaîtra si ma doctrine est de Dieu ou si
je parle de mon propre chef » (Jn. 7:17).
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Je
ne peux évidemment pas développer ici le sujet de la loi pour savoir si un
chrétien doit s’y soumettre ou non, car cela demanderait un livre entier. Pour
les intéressés, sachez qu’en résumé la loi de Moïse a été donnée provisoirement
au peuple d’Israël à cause des transgressions, jusqu’à ce que vienne la
postérité (Christ) à qui les promesses d’Abraham ont été adressées (Ga. 3:19).
L’une des raisons pour lesquelles Christ est venu sur la terre dans un corps de
chair (Ro. 8:3-4), Ă©tant du ciel, est que lui seul pouvait accomplir la loi qui
est spirituelle, car nous, nous sommes charnels issus d’Adam, donc de la terre.
Dès lors, la loi conserve son ministère de condamnation (2 Co. 3:6-11). C’est
pourquoi, en tant que nouvelle créature en Christ, nous devons demeurer en
Christ comme une mĂŞme plante, conforme Ă sa mort (mort au pĂ©chĂ©, au monde et Ă
nous-même) et à sa résurrection (vivant pour Dieu), de sorte à être affranchi
par la loi de l’Esprit de vie en marchant par l’Esprit.
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C’est
pourquoi nous ne sommes plus sous la loi, mais sous la grâce de Dieu.
Désormais, la loi est accomplie en cette seule parole : « Tu aimeras ton
prochain comme toi-même » (Ro. 13:8-13).
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Maintenant
nous sommes dégagés de la loi de Moïse, pour appartenir à Celui qui est
ressuscité des morts pour porter des fruits pour Dieu (Ro. 7:4-6). Par
conséquent, nous ne sommes plus sous la loi de Moïse, mais non pas sans loi,
puisque nous sommes « sous la loi de Christ » (1 Co. 9:19-21) qui est aussi «
la loi de la foi » (Ro. 3:27).
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 Revenons à notre parabole. Maintenant que
l’homme a été démasqué, nous nous concentrerons sur l’habit de noces qui lui a
fait défaut. Il s’agit de ce vêtement blanc immaculé que l’on reçoit du
Seigneur lorsqu’à notre conversion nous mettons notre foi dans le précieux sang
de Christ, par lequel nous avons été rachetés (Ep. 2:12-13 ; 1 Pi. 1:18-19…).
Et c’est ce même vêtement qui sera pris en seule considération par Dieu pour
l’enlèvement d’une Église qu’il fera paraître sans tache, sans défaut devant
lui (Ep. 5:25-26).
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Mais
il est une autre chose que vous ne devez pas ignorer, bien-aimés de Dieu. C’est
que cet habit blanc que avons reçu en Christ doit rester, jusqu’à la fin, de
cette même nature qui est définie comme le critère pour participer au
ravissement au jour de Christ.
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«
Cependant tu as à Sardes quelques hommes qui n’ont pas souillé leurs vêtements
; ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu’ils en sont dignes… »
(Ap. 3:4).
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C’est
ce qui nous conduit à la sanctification, et c’est le Seigneur qui s’en charge
(Ph. 1:6), avec notre accord (Ep. 4:1) par le concours de la discipline du
Saint-Esprit au moyen de la parole de Dieu (1 Th. 5:23 ; 2 Th. 2:13 ; Ep.
5:26-27). Mais sachant que nous sommes déjà sanctifiés quant à notre position
en Christ par l’offrande du corps de Christ une fois pour toutes (Hé. 10:10),
nous pouvons rentrer dans l’expérience de la sanctification dans notre marche
avec le Seigneur.
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C’est
le privilège du croyant en Christ. Nous ne recherchons pas à devenir saints par
les œuvres ou les mérites, mais parce que nous sommes déjà saints en Christ,
puisque justifiés par la foi en lui, nous pouvons marcher de la même manière
par la foi en Christ en sainteté.
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Les
mots « sanctifiés » et « saints » proviennent de l’hébreu qodesch et du grec
hagios. Ils signifient d’une manière générale « mis à part pour Dieu ». Ces
mots peuvent être appliqués à des objets : lieu saint, ville sainte, montagnes
saintes, etc. et Ă des personnes, tels que les croyants Ă©lus.
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Il
vrai que Hébreux 10:10 est notre point de départ dans la vie chrétienne, et
sera en tout état de cause notre point d’arrivée, si nous prenons également en
compte ces autres recommandations qui concernent la période entre notre départ
et notre arrivée, à savoir notre marche avec le Seigneur.
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«
Car Dieu nous a appelé non pas à l’impureté mais à la sanctification » (1 Th.
4:7).
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Considérons
la volonté de Dieu, car l’homme qui fait la volonté de Dieu demeure
Ă©ternellement (1 Jn. 2:17, lire Ă©galement Mt. 7:21), or :
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«
Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification ; c’est que vous vous absteniez de
l’impudicité ; c’est que chacun de vous sache posséder son corps dans la
sainteté et l’honnêteté, sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme
font les païens qui ne connaissent pas Dieu ; » (1 Th. 4:3-5).
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D’une
façon générale et simplifiée, pour être sauvé et participer aux noces de
l’Agneau, il faut revêtir l’habit blanc qui est la justification par la foi
dans le sang de Christ, et pour nous conserver purs nous avons besoin de la
sanctification par la Parole et du Saint-Esprit dans notre vie. Ces deux
éléments ont le même but : nous transformer en la même image que Christ (2 Co.
3:17), pour nous permettre de porter du fruit en quantité (Jn. 15:16-17).
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La
justification de la foi n’est qu’un aspect de la vie chrétienne ; elle précède
obligatoirement la sanctification qui, elle, détermine notre état d’arrivée
pour l’éternité et sans laquelle personne ne verra le Seigneur (He. 12:14), et
toutes deux dépendent de la grâce de Dieu.
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En
conclusion : Revêtons le bon habit, car il est des vêtements qui sont souillés,
telle que la justice de l’homme (Es. 64:5). Premièrement, considérons le sang
de Christ comme Ă©tant le seul habit de noces acceptable aux yeux de Dieu et
notre moyen de justification. Deuxièmement, achevons notre sanctification (2
Co. 7:1) à laquelle nous avons été appelés (1 Th. 4:7).
par Claude Ignerski
Extrait de son livre: Révélations sur la fin des temps
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Source :
www.michelledastier.com
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