Quand les montagnes s'éloigneraient, quand les collines chancelleraient, mon amour ne s'éloignera pas de toi, et mon alliance de paix ne chancellera pas, dit l'Eternel qui a compassion de toi Esaïe 54:10
Vidéo du jour
Matthieu 5. 1-12. Lecture biblique commentée | Résumé
Enseignement du jour
Le livre de Jérémie | RADIO REVEIL | Résumé
Édification du jour
Dieu nous conduit jusqu’à lui
LA BONNE SEMENCE
Voir le Résumé
Maranatha77 en d'autres langues
Pensée du jour
Message du jour
Portes Ouvertes
Torrent d'Amour
Blog
Torrent d'amour
Amour en action
Maranatha 77 "JESUS REVIENT BIENTOT"
MESSAGE TEXTE
Retour
Le problème associé à la foi
de HENRI VIAUD-MURAT
« Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas » (Hébreux 11: 1)... Un enseignement de Henri Viaud-Murat.


Il y a toujours un problème associé à la foi. Nous devons absolument résoudre ce problème, afin de bénéficier de tout ce que la foi peut nous apporter.

Ce problème est simple à définir, mais pas toujours facile à résoudre!

Quel est donc ce problème? C’est que Dieu nous demande de croire à quelque chose qui est hors de portée de nos sens, quelque chose que nous ne pouvons ni voir, ni toucher, ni entendre, ni goûter, ni sentir!

Non seulement cela, mais encore Dieu nous demande souvent de croire à quelque chose qui est carrément contraire à ce que nos sens nous disent.

Il nous faut donc comprendre comment nous allons pouvoir surmonter cet obstacle, et résoudre ce problème.

L’épître aux Hébreux nous donne cette définition bien connue de la foi:

« Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas Â» (Hébreux 11: 1).

Cette phrase mérite quelques explications.

Le mot grec traduit par « ferme assurance Â» peut aussi signifier:

– Ce qui est placé en-dessous pour soutenir.

– Ce qui est la réalité ultime, la substance réelle.

Le mot grec traduit par « démonstration Â» peut aussi signifier:

– La preuve.

– L’évidence.

– Le titre de propriété.

Le verbe grec traduit par « espérer Â» signifie en réalité:

– Avoir une attente joyeuse et confiante.

– Attendre avec confiance ce qui doit venir.

Dans la Bible, quand il est parlé de foi, il est toujours sous-entendu qu’il s’agit de la foi en Dieu et en Sa Parole. Car Dieu et Sa Parole sont Un.

Avoir la foi, c’est donc croire à ce que Dieu nous dit dans Sa Parole.

Autrement dit, la Parole de Dieu constitue la réalité ultime, la substance réelle de toutes choses, la vérité absolue.

Avoir une « ferme assurance Â» des choses qu’on espère, cela signifie que l’on a entendu une Parole de Dieu, qui nous annonce quelque chose que l’on ne voit pas encore, mais qui nous est déclaré ou promis par Dieu. Ensuite, nous devons croire à cette Paroley attacher notre foi. Nous serons alors remplis d’une attente joyeuse et confianteparce que nous savons que nous verrons s’accomplir ce que nous avons saisi par la foi.

Il est clair, dans ce cas, que la preuve unique que nous possédons ce que nous avons saisi par la foi, avant même de le voir se manifester, cette preuve unique ne peut être que la Parole de Dieu elle-même, et rien d’autre.

Ce serait une folie de chercher dans le domaine des sens, ou encore dans le domaine naturel, une confirmation de ce que la Parole de Dieu nous annonce.

En effet, la Parole de Dieu est spirituelle, elle appartient au Royaume de Dieu. Tandis que le monde des sens appartient au monde de notre corps physique mortel, ou au monde naturel qui nous entoure.

Ce monde naturel, comme le monde de nos sens, est un monde déchu, sous le contrôle de la mort et de Satan. Comment pourrions-nous trouver dans ce monde des confirmations pour nous encourager à croire que la Parole de Dieu est vraie?

C’est là que réside le problème de la foi. Dieu nous demande de croire seulement à Sa Parole, sans chercher aucun encouragement dans le domaine naturel ou dans le domaine de nos sens, alors que, bien souvent, tout ce que nos sens et le monde nous disent est contraire à ce que la Parole de Dieu nous dit!

Pour développer une foi forte en la Parole de notre Dieu, nous devons donc apprendre à ne tenir aucun compte de ce que nos sens ou le monde nous disent, quand cela est contraire à ce que la Parole de Dieu nous dit!

Et ce n’est pas facile, au début, de faire cet apprentissage! Car nous avons été tellement conditionnés à ne croire que ce que nous voyons, ou ce que nos sens nous disent, que nous avons du mal à nous en détacher!

Prenons l’exemple d’Abraham, nommé à juste titre le « père de la foi. Â»

A l’âge de 75 ans, Dieu lui apparaît, et lui annonce qu’il aura un fils de sa femme Sara, qui avait 65 ans. Et ce fils, il ne l’a eu qu’à l’âge de 100 ans!

L’attente étant longue, il a flanché à un certain moment, en écoutant les conseils de Sara, qui lui a suggéré d’obtenir ce fils de sa servante Agar. Mais ce n’était pas la volonté du Seigneur. Abraham s’est repris, et à continué à attendre dans la foi le fils que Dieu lui avait promis.

Voici comment l’apôtre Paul décrit l’attitude d’Abraham:

« C’est pourquoi les héritiers le sont par la foi, pour que ce soit par grâce, afin que la promesse soit assurée à toute la postérité, non seulement à celle qui est sous la loi, mais aussi à celle qui a la foi d’Abraham, notre père à tous, selon qu’il est écrit: Je t’ai établi père d’un grand nombre de nations. Il est notre père devant celui auquel il a cru, Dieu, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient. Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu’il devint père d’un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit: Telle sera ta postérité. Et, sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé, puisqu’il avait près de cent ans, et que Sara n’était plus en état d’avoir des enfants. Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice Â» (Romains 4: 16-22).

Remarquons tout d’abord que Dieu est celui « qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient. Â» C’est la définition même de la foi, en tant que ferme assurance des choses qu’on ne voit pas, mais qu’on attend avec confiance.

Bien avant qu’Abraham devienne père, Dieu l’avait déjà établi père d’un grand nombre de nations. Pour Dieu, c’était déjà fait!

Alors qu’il n’avait aucune raison humaine d’espérer devenir père, Abraham crut à la Parole de Dieu. Il n’attacha aucune importance à l’état de son corps, ni à l’état du corps de sa femme. S’il avait attaché de l’importance à l’état de son corps, à ce que lui disaient ses sens, il aurait faibli dans la foi.

Bien au contraire, il fut fortifié par la foi! Comment? En donnant gloire à Dieu (pour ce fils qu’il allait avoir), et en ayant la pleine conviction que ce que Dieu avait promis, Il allait l’accomplir.

Abraham avait résolu son problème! Il avait résolu la contradiction qui existait entre ce que lui disaient se sens, et ce que Dieu lui avait dit.

Qu’est-ce qui a permis à Abraham de résoudre cette contradiction? Il savait que c’était Dieu qui lui avait parlé personnellement, et il savait que Dieu est toujours fidèle à Sa Parole!

C’est ce qui lui a permis de surmonter la tentation constante de considérer l’état de son corps et l’évolution négative de sa situation!

Abraham savait qu’il n’avait aucun encouragement à attendre sur le plan naturel, rien à espérer sur ce plan-là! Il ne pouvait s’appuyer que sur la Parole de Dieu! Mais cela a suffi pour manifester l’enfant de la promesse.

Abraham avait compris qu’il devait simplement continuer à être pleinement d’accord, dans son coeur, avec ce que Dieu lui avait dit, sans douter, par incrédulité. Pourquoi douter de Dieu, quand nous savons qu’Il nous a parlé?

Bien-aimés, nous devons apprendre à faire de même! Nous devons apprendre à ne faire confiance qu’à notre Dieu et à Sa Parole, et à rien d’autre!

Quand nous avons attaché notre foi à une Parole de Dieu, ne soyons plus découragés quand les circonstances visibles semblent se dégrader! Mais apprenons aussi à ne pas être encouragés quand ces circonstances semblent s’améliorer! Car le malin peut jouer sur ces circonstances, afin de nous épuiser par des périodes répétées de découragement et d’encouragement. Notre seul encouragement, nous devons le trouver dans la Parole de Dieu, et dans la connaissance que nous avons de la fidélité de notre Seigneur à Sa Parole!

Dans d’autres passages bien connus, le Seigneur Jésus enseigne le même principe de foi:

« C’est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant (sous-entendu: conformément à la volonté de Dieu), croyez que vous l’avez reçu (mot-à-mot: que vous le recevez, maintenant, au présent), et vous le verrez s’accomplir (mot-à-mot: vous l’aurez, au futur) Â» (Marc 11: 24).

« Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez Â» (Matthieu 21: 22).

Ainsi, nous devons croire que nous avons reçu, ou que nous possédons maintenant, sur le plan invisible, ce que nous avons demandé au Seigneur, ou ce que nous avons saisi par la foi, et nous le verrons se manifester, sur le plan visible.

C’est cela qui est difficile à concevoir pour tous ceux qui n’ont pas compris le principe de la foi: croire que nous possédons dès à présent quelque chose que nous ne voyons pas, mais qui nous a été annoncé ou promis par Dieu.

Beaucoup pensent qu’il s’agit d’un mensonge, s’ils affirment posséder quelque chose qu’ils ne voient pas encore. Et pourtant, ce n’est pas un mensonge, c’est simplement être d’accord avec ce que Dieu dit, c’est appeler les choses qui ne sont pas comme si elles étaient, parce que Dieu nous les a données ou promises.

Il en est de même pour tout ce que nous a annoncé ou promis dans Sa Parole.

Prenons encore l’exemple de la guérison de nos maladies. Qu’est-ce que la Parole de Dieu nous dit à ce sujet?

« Cependant, ce sont nos souffrances (mot-à-mot: nos maladies)qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris Â» (Esaïe 53: 4-5).

« Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète: Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies Â» (Matthieu 8: 16-17).

« Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris Â» (1 Pierre 2: 24).

Que dit donc Dieu à tous ceux qui sont malades et, en priorité, aux malades qui font partie de Son peuple, et qui sont censés connaître Sa Parole?

Dieu leur dit: « Vous êtes (maintenant) guéris par les meurtrissures de Jésus! Il a pris sur Lui, à la croix, vos maladies et vos infirmités! Par Ses meurtrissures, vous avez été guéris il y a 2000 ans, donc vous êtes guéris maintenant même! Â»

Voilà ce que Dieu demande aux malades de croire! Il nous demande de croire quelque chose qui est en contradiction complète avec ce que nous pouvons ressentir dans notre corps, avec ce que les analyses médicales affirment, ou avec ce que les médecins ont diagnostiqué!

Tout ce que nous ressentons, tous les symptômes, tout ce que les médecins ou les analyses ont diagnostiqué, tout cela est bien réel, sur le plan physique et matériel. Mais tout cela est en contradiction complète avec ce qui est la seule vérité pour Dieu, c’est-à-dire ce qu’affirme Sa Parole!

Les symptômes sont matériels, mais la Parole de Dieu est spirituelle! Et ce qui est spirituel est toujours plus fort et plus puissant que ce qui est matériel! Par la foi, ce qui est matériel doit se soumettre à ce qui est spirituel!

Notre corps dit que nous sommes malades, mais la Parole de Dieu dit que nous sommes guéris! Qu’est-ce que nous allons croire?

Nous devons croire exactement ce que la Parole de Dieu affirme, exactement dans les mêmes termes!

Si Dieu affirme que nous sommes guéris dès à présent, nous ne devons pas croire qu’Il va nous guérir un jour!

Si Dieu affirme que nous avons été guéris il y a 2000 ans, parce que Jésus S’est chargé de nos maladies sur la croix, nous devons croire que nous sommes donc guéris maintenant! Pas demain, ni après-demain, ni quand nous n’allons plus ressentir de symptômes, ni quand le médecin finira par constater que la guérison est parfaitement manifestée! Mais nous devons croire que nous sommes guéris maintenant, même si nous ressentons encore les symptômes les plus inquiétants!

C’est cela la foi! C’est le fait de croire à une Parole de Dieu, d’y attacher notre foi, ce qui permet ensuite à Dieu de manifester ce qu’Il nous a promis, ou ce qu’Il nous a déclaré!

Si nous attendons de ne plus voir ni ressentir le moindre symptôme pour croire que nous sommes guéris, ce n’est plus alors de la foi, puisque la foi, c’est justement la certitude que nous possédons ce que nous ne voyons pas, que nous ne ressentons pas! Ce que nous voyons, pouvons-nous l’espérer encore?

Frères et soeurs, Dieu a voulu que les choses soient très simples pour nous! C’est le Seigneur Jésus qui a accompli le plus difficile! Il nous demande, tout simplement, de croire ce qu’Il nous dit, pour que Lui, par la suite, puisse l’accomplir, le manifester dans notre vie!

Notre part, c’est de croire ce que Dieu a dit! Sa part, c’est de manifester ce que nous avons cru!

Il ne nous demande pas de faire toutes sortes de choses, de répondre à toutes sortes de conditions, ou de mettre notre vie entièrement en règle, pour nous exaucer! Il nous demande de croire à Sa Parole, tout simplement! Combien cela est simple, et combien les hommes ont compliqué les choses, avec tous leurs principes religieux, qui ne font que couvrir leur incrédulité!

En effet, c’est bien plus facile, et moins responsabilisant pour nous, de dire que c’est Dieu qui ne veut pas guérir tous les malades, et que nous nous en remettons à Sa prétendue souveraineté, plutôt que de reconnaître que nous sommes incrédules, et que nous avons besoin de nous en repentir!

C’est en revenant à un pur enseignement de la Vérité de la Parole de Dieu, que nous verrons la foi du peuple de Dieu s’attacher à nouveau à cette pure Parole, et que nous reverrons alors s’accomplir les signes, les miracles et les prodiges qui ont toujours accompagné la prédication de la pure Parole!

« Et ils s’en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l’accompagnaient Â» (Marc 16: 20).

Le Seigneur ne confirmera jamais une parole d’homme, ou une tradition humaine! Si les miracles n’accompagnent plus ce qui est prêché, c’est que, le plus souvent, ce qui est prêché n’est pas la Parole du Seigneur, mais une parole humaine ou une tradition religieuse, qui ne font qu’annuler la puissance de la Parole de Dieu.

« Jésus leur répondit: Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu’il est écrit: Ce peuple m’honore des lèvres, mais son coeur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes. Il leur dit encore: Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition Â» (Marc 7: 6-9).

Frères et soeurs, repentons-nousRevenons de tout notre coeur à la pure Parole de Dieu, et Dieu reviendra à nous!

Article de Henri Viaud-Murat

Source : https://bloghvm.wordpress.com




Retour

 

 

 

© 2020 Ministère Maranatha 77 "Jésus revient bientôt" | Page d'accueil | Nous contacter