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la dépression nerveuse
de DIVERS AUTEURS
on ne comprend pas toujours ce que Dieu veut et au lieu de se poser les bonnes questions et de s’humilier, on rentre souvent en résistance en murmurant, en accusant Dieu d’injustice et d’insensibilité à notre égard. Impatience, orgueil, murmures et raisonnements, voilà les ingrédients d’un cocktail explosif qui ouvrent la porte à la dépression chez les chrétiens.... Beaucoup d’enfants de Dieu se méfient instinctivement des pensées ayant un contenu pervers (convoitise, impudicité…) et les refusent aussitôt, mais ils ne réalisent pas que le découragement, le doute, la peur, la culpabilité accablante ou encore le désespoir ne viennent pas de Dieu. En effet, ils acceptent ces raisonnements qui viennent de l’ennemi et qui ont pour objectif de détruire leur foi et de les anéantir psychologiquement, en se disant qu’ils ne font que refléter la réalité de leur misérable vie spirituelle.


1 français sur 12 souffre de dĂ©pression. Cela reprĂ©sente 8% de la population, soit 5,5 millions de personnes concernĂ©es. Selon une Ă©tude de l’INPES datant de 2005, 8% des Français âgĂ©s de 15 Ă  25 ans (soit 3 millions d’individus) ont souffert de dĂ©pression au cours de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dant l’enquĂŞte ; 19% des 15 Ă  75 ans (environ 9 millions de personnes) ont vĂ©cu une dĂ©pression au cours de leur vie. Si l’on Ă©largit l’étude Ă  l’ensemble des pays occidentaux, on Ă©value Ă   6%, soit 17 millions de personnes atteintes de ce mal.  A l’échelle mondiale, l’OMS estimait en 2010 Ă  121 millions le nombre de personnes concernĂ©es. Unanimement reconnue comme une maladie psychique, les Ă©tudes montrent qu’elle touche  plus de femmes que d’hommes. Toutefois, les suicides qui en rĂ©sultent font 2 Ă  3 fois plus de victimes chez les hommes. Toujours selon l’OMS, elle fait partie des trois affections aggravant le plus le niveau de vie des gens. La dĂ©pression nerveuse est devenue ces dernières dĂ©cennies le mal du siècle. Un mal insidieux, invisible, souvent cachĂ© et pas toujours reconnu. Quels sont les symptĂ´mes ? Existe-t-il des solutions pour en guĂ©rir ? Au-delĂ  des rĂ©ponses que nous apporterons Ă  ces questions, nous briserons un tabou : la dĂ©pression nerveuse chez les chrĂ©tiens. Loin d’être un phĂ©nomène marginal, elle sĂ©vit tout aussi durement, et mĂŞme pire, chez les enfants de Dieu. VĂ©ritable piège de l’ennemi visant Ă  Ă©touffer toute progression spirituelle, nous verrons ce que la Parole de Dieu prĂ©conise pour en ĂŞtre dĂ©livrĂ©. 

 

QUAND LA VIE N’A PLUS DE SAVEUR

L’OMS estime que d’ici Ă  2020, après les maladies cardiovasculaires, la dĂ©pression deviendra la deuxième cause d’invaliditĂ© dans le monde ! Nous avons donc Ă  faire Ă  un vĂ©ritable problème de santĂ© publique. Mais de quoi s’agit-il au juste ? Tout un chacun a connu au cours de son existence des moments de dĂ©prime lĂ©gitimes dus Ă  des Ă©vĂ©nements tristes voire tragiques. Que ce soit un deuil, une maladie, un accident, une agression, une rupture amoureuse, des pĂ©riodes d’incertitude et d’insatisfaction liĂ©es aux choix des Ă©tudes ou Ă  la carrière professionnelle, ces phases de dĂ©couragement sont quasiment inĂ©vitables. Dans ce cas prĂ©cis, le coup de blues est normal et finit par se rĂ©sorber de lui-mĂŞme. Il arrive cependant que des personnes ne parviennent pas Ă  faire face Ă  ces bleus Ă  l’âme. La dĂ©prime se transforme alors en dĂ©pression et s’installe dans la durĂ©e Ă  la suite de l’un des Ă©vĂ©nements citĂ©s ou alors pour des motifs inconnus.  Le corps mĂ©dical dĂ©finit la dĂ©pression comme une maladie affectant le fonctionnement d’une partie du cerveau. Elle se caractĂ©rise par les troubles de l’humeur se manifestant premièrement par une grande tristesse, impossible Ă  canaliser, au point de ne plus trouver de plaisir Ă  vivre et de se dĂ©sintĂ©resser de tout. Celle-ci s’accompagne inĂ©vitablement par des pensĂ©es nĂ©gatives, morbides, suicidaires, une culpabilitĂ© excessive et souvent injustifiĂ©e ainsi qu’une perception dĂ©valorisante de soi-mĂŞme : Â« je n’aurais jamais dĂ» exister Â», « je n’y arriverai jamais Â», « je ne suis bon Ă  rien Â»â€¦ A cela s’ajoute l’anxiĂ©tĂ© caractĂ©risĂ©e par une vision pessimiste de l’avenir, une peur qui tĂ©tanise au point de bloquer toute initiative, l’impression que l’on traĂ®nera toute sa vie l’échec avec soi. Cet Ă©tat psychique provoque en consĂ©quence des symptĂ´mes physiques tels que la modification de l’appĂ©tit (anorexie ou boulimie), des problèmes de sommeil (insomnies ou excès de sommeil), l’irritabilitĂ©, l’agressivitĂ©, une grande fatigue, des problèmes de concentration, une baisse de la libido, des maux de tĂŞte, de dos, de ventre et un affaiblissement gĂ©nĂ©ral du système immunitaire (on tombe plus facilement malade).

La dĂ©pression touche toutes les classes sociales, toutes les tranches d’âge et se manifeste partout dans le monde, mĂŞme si l’on observe une prĂ©valence en Occident. S’il est avĂ©rĂ© qu’elle se dĂ©clenche souvent Ă  la suite d’un Ă©vĂ©nement fâcheux de la vie, certaines causes ne demeurent pas moins mystĂ©rieuses. Des Ă©tudes ont dĂ©gagĂ© plusieurs facteurs d’explication possibles comme : l’hĂ©rĂ©ditĂ© (antĂ©cĂ©dents familiaux), la biologie (perturbation hormonale, dĂ©ficit de sĂ©rotonine), les mauvaises habitudes et conditions de vie (prĂ©caritĂ© financière, stress, isolement social, toxicomanie, excès de tĂ©lĂ©vision et de jeux vidĂ©o, manque d’activitĂ© physique). Il est Ă  noter que la dĂ©pression nerveuse passe souvent inaperçue chez les personnes âgĂ©es. On met alors sous le compte du vieillissement des signes qui doivent pourtant alerter : agressivitĂ©, irritabilitĂ©, repli sur soi, troubles de la mĂ©moire, pensĂ©es dĂ©valorisantes et suicidaires. De mĂŞme, l’actualitĂ© rĂ©cente faisant Ă©tat de suicides parmi des enfants de moins de 15 ans, atteste que la dĂ©pression est une rĂ©alitĂ© chez les plus jeunes. Vous devez donc vous montrer particulièrement vigilant si votre enfant :

- ne veut plus jouer, sortir avec ses copains

- est irritable, pleure souvent

- se plaint de maux de ventre ou de maux de tĂŞte

- tient des propos suicidaires

- grandit mais ne prend pas beaucoup de poids

- subit l’exclusion à l’école ou l’échec scolaire.

Du cotĂ© des adolescents, il ne faut pas oublier que la deuxième cause de mortalitĂ© des 15-25 ans, après les accidents de la route, c’est le suicide avec 1000 dĂ©cès par an, soit un dĂ©cès pour 80 tentatives selon une Ă©tude de l’INSERM. De plus, 30 Ă  50% des jeunes ayant fait une tentative de suicide rĂ©cidivent. LĂ  aussi, il convient de se montrer vigilant en cas de constat d’isolement, de dĂ©sinvestissement dans les Ă©tudes, d’automutilation et de propos suicidaires.

Il ne  faut jamais banaliser et minimiser les signes de la dĂ©pression, que vous soyez concernĂ© ou que cela concerne un proche. Cette affection peut durer quelques semaines, quelques mois, quelques annĂ©es mais aussi toute une vie. En France, la dĂ©pression tue 12 000 personnes chaque annĂ©e, sans compter les 160 000 tentatives de suicide ratĂ©es. Ce flĂ©au fait plus de morts que le sida (2200 morts) et les accidents de la route (8000 morts dans les annĂ©es les plus noires). LĂ  encore, malgrĂ© les traitements mĂ©dicamenteux (anxiolytiques, antidĂ©presseurs), les thĂ©rapies et les hospitalisations, le taux de rechute dans la dĂ©pression reste extrĂŞmement Ă©levĂ© puisqu’il est de 50 Ă  70%. Mais au-delĂ  de toutes les explications scientifiques Ă©voquĂ©es, la dĂ©pression n’est-elle pas tout simplement une maladie de l’âme due Ă  l’absence de Dieu dans la vie des gens ?

 

UN VIDE EN FORME DE DIEU

 Â« Il y a dans le cĹ“ur de chaque homme un vide en forme de Dieu, et nul autre que Lui ne peut le combler Â». Ce n’est pas tellement dans nos habitudes de citer des philosophes et des mathĂ©maticiens en matière de foi, mais cette phrase de Blaise Pascal est d’une beautĂ© et d’une vĂ©ritĂ© parfaite. Elle fait Ă©cho aux propos de Salomon qui a dit, il y a dĂ©jĂ  fort longtemps, que Dieu avait mis en nous la pensĂ©e de l’éternitĂ© (EcclĂ©siaste 3 :11). La dĂ©pression nerveuse semble trouver un terrain plus favorable en Occident, lĂ  oĂą les gens, malgrĂ© les alĂ©as inĂ©vitables de la vie, on tout ce qu’il faut pour vivre dans un confort relatif. Certes, on pourrait avancer que la crise Ă©conomique actuelle constitue un facteur aggravant, mais il ne reste pas moins vrai que, mĂŞme en pĂ©riode de stabilitĂ© Ă©conomique, il y a plus de dĂ©pressifs dans les pays riches. En effet, sauf erreur de notre part, on n’a quasiment jamais entendu parler de vagues de suicides dans les pays du tiers monde en pĂ©riode de famine alors que nul ne peut oublier la sĂ©rie de suicides ayant suivi le crash boursier de 1929.Force est de constater que le capitalisme et la sociĂ©tĂ© de consommation basĂ©s sur l’adoration du dieu Mammon, ont un revers de mĂ©daille glaçant. On ne rĂ©pĂ©tera jamais assez, l’argent ne fait pas le bonheur.

La dĂ©gradation des mĹ“urs dans leur ensemble a aussi largement contribuĂ© Ă  dĂ©sagrĂ©ger la cellule familiale et Ă  refroidir les rapports humains. MalgrĂ© les apparences, le libertinage, les divorces et les remariages, n’ont pas aidĂ© Ă  bâtir des vies Ă©quilibrĂ©es et Ă©panouies mais plutĂ´t de la prĂ©caritĂ© sociale, affective et sexuelle. Comment s’étonner que des enfants et des adolescents n’aient plus envie de vivre quand on ne leur propose aucun repère familial stable, quand leur Ă©ducation est confiĂ©e aux Ă©crans de tĂ©lĂ©vision, quand ils sont confrontĂ©s Ă  une violence inouĂŻe mĂŞme dans les cours d’école ? L’égoĂŻsme, l’individualisme, l’égocentrisme Ă©tant promus par la sociĂ©tĂ© de consommation et les mĂ©dias, notamment via les Ă©missions de tĂ©lĂ©rĂ©alitĂ©, ont fait de la solidaritĂ© une valeur rare, en voie de disparition.  Il n’y a plus de respect pour rien ni pour personne, mĂŞme pas pour les personnes âgĂ©es qui ont de plus en plus pour famille de substitution le personnel dĂ©bordĂ© des maisons de retraite. Bien que nous soyons dans l’ère de la mondialisation, les individus n’ont jamais Ă©tĂ© aussi seuls et isolĂ©s. Chacun vit reclus chez soi et pour soi, ayant pour meilleur ami sa tĂ©lĂ©vision, son ordinateur, son tĂ©lĂ©phone portable ou sa console de jeux. Tout ceci n’est que le rĂ©sultat du refus de Dieu dans une sociĂ©tĂ© qui se dit pourtant Ă©clairĂ©e. L’athĂ©isme et la laĂŻcitĂ© ont montrĂ© leurs limites, il est clair qu’ils ne dĂ©tiennent pas la formule du bonheur. Ces vĂ©ritables religions d’état ont certes contribuĂ© Ă  gonfler l’égo des hommes mais en voulant gommer Dieu de leurs vies, elles ont aussi gommĂ© petit Ă  petit l’espĂ©rance en un avenir meilleur. En effet, Ă  qui peut-on s’accrocher quand les hommes nous ont déçus si ce n’est Ă  Dieu ? Or si Dieu n’existe pas, la vie n’a pas de sens. Dieu seul donne la paix et la sĂ©rĂ©nitĂ© mĂŞme quand le monde est secouĂ© par diverses crises et calamitĂ©s. Lui seul nous donne le vĂ©ritable bonheur en nous apprenant Ă  apprĂ©cier les plaisirs simples de la vie. Un coucher de soleil, une Ă©toile qui brille, le souffle du vent, le parfum d’une fleur, la saveur d’un fruit,  la grâce et la majestĂ© d’un animal, le rire d’un enfant, les bras rĂ©confortants d’un conjoint fidèle et aimant. Tout cela, c’est Dieu qui le donne gratuitement et gĂ©nĂ©reusement, mais comme dit la Parole : Â« Dieu a fait les hommes droits ; mais ils ont cherchĂ© beaucoup de dĂ©tours Â» (EcclĂ©siaste 7 :29).

 

UN SYMPTOME D’APOSTASIE

Si la dĂ©pression nerveuse peut ĂŞtre taboue parmi les mondains, elle est bien d’avantage chez les chrĂ©tiens. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce que l’évangile de prospĂ©ritĂ©, qui n’a malheureusement pas fini de faire des Ă©mules, propage le mythe du super-chrĂ©tien. Les prĂ©dicateurs de cet Ă©vangile, toujours bien vĂŞtus, arborant un sourire indĂ©lĂ©bile, un teint frais et halĂ©, donnent l’impression de vivre en dehors des rĂ©alitĂ©s des chrĂ©tiens lambda. A les entendre parler, leur vie est une parfaite rĂ©ussite. Et si une difficultĂ© venait Ă  se trouver sur leur chemin, ils la balaient avec une facilitĂ© Ă  la fois mĂ©thodique et dĂ©concertante. Bref, ils ont tout pour ĂŞtre heureux : l’argent, la gloire, l’amour…Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Du moins en apparence. Et pourtant, tout chrĂ©tien vĂ©ritable a pu faire le constat qu’en devenant enfant de Dieu, les problèmes ont augmentĂ© en nombre et en intensitĂ©. Or lors des appels Ă  la conversion, on entend souvent  quelque chose du genre : Â« Viens au Seigneur et ta vie ne sera que rĂ©ussite et bĂ©nĂ©diction Â». La marche chrĂ©tienne serait-elle semblable Ă  une douce navigation sur un long fleuve tranquille ? Beaucoup ont constatĂ© qu’il y a comme un dĂ©calage entre ce discours et leur vie. Il y a donc quelque chose qui cloche.

Bien aimés, ce n’est pas parce que vous êtes chrétiens que vous êtes à l’abri des tragédies que vivent les païens. Un chrétien peut être touché par le deuil, il peut avoir des problèmes de couple, être confronté à la maladie ou encore passer par des périodes de vache maigre. Si quelqu’un vous a dit le contraire, et bien il vous a menti.

De plus, en devenant enfants de Dieu, on passe des tĂ©nèbres Ă  la lumière et on devient de ce fait l’adversaire dĂ©signĂ© du diable. La Bible le dit sans aucune ambiguĂŻtĂ© : Â« tous ceux qui veulent vivre pieusement en JĂ©sus Christ seront persĂ©cutĂ©s Â» (2 TimothĂ©e 3 :12). PersĂ©cutĂ©s par qui ? Par les hommes de ce monde entier qui est sous la puissance du malin et par les esprits mĂ©chants (Jean 15 :19).

 Â« Car nous n’avons pas Ă  lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autoritĂ©s, contre le prince de ce monde de tĂ©nèbres, contre les esprits mĂ©chants dans les lieux cĂ©lestes Â» EphĂ©siens 6 :12.

Les combats n’ont rien d’anormal quand on est dans le Seigneur, c’est plutĂ´t le contraire qui serait franchement surprenant voire suspect. C’est pourquoi l’apĂ´tre Pierre nous exhorte en ces termes :« Soyez sobres, veillez. Votre adversaire le diable, rĂ´de comme un lion rugissant, cherchant qui il dĂ©vorera Â» (1 Pierre 5 :8). Cela signifie que l’ennemi nous attend constamment au tournant. Un moment de distraction et un peu de relâchement suffisent pour lui donner accès et il viendra nous cribler des ses traits enflammĂ©s. Ne nous voilons pas la face, nous avons tous Ă©tĂ© imprudents un jour ou l’autre en ouvrant des portes plus ou moins larges Ă  l’ennemi. Beaucoup ont aussi succombĂ© Ă  la tentation et le moins que l’on puisse dire c’est que la pente est bien plus difficile Ă  remonter qu’à la dĂ©gringoler. S’en suit alors une pĂ©riode de dĂ©sert oĂą l’on doit faire face et assumer la consĂ©quence de nos pĂ©chĂ©s. Ce temps n’est pas facile car il est fait de honte, de culpabilitĂ©, d’humiliation, de remise en question et malheureusement aussi du rejet de certains frères et sĹ“urs indĂ©licats. Pour sortir de lĂ  indemne, il faut une rĂ©elle repentance et une vĂ©ritable dĂ©termination Ă  retrouver sa communion avec Dieu.

Il y a également les déserts de brisement qui symbolisent les diverses épreuves que Dieu permet dans nos vies pour mettre à mort le vieil homme et forger en nous le caractère de Christ. Ces déserts sont loin d’être plus confortables et pour en sortir victorieux il faut faire preuve de beaucoup de patience, de persévérance, d’humilité et de foi.

« Si vous ĂŞtes outragĂ©s pour le nom de Christ, vous ĂŞtes heureux, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Que nul de vous, en effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme s’ingĂ©rant dans les affaires d’autrui. Mais si quelqu’un souffre comme chrĂ©tien, qu’il n’en ait point honte, et que plutĂ´t il glorifie Dieu Ă  cause de ce nom Â» 1 Pierre 4 :14-16.

Vous l’aurez compris, il vaut mieux ĂŞtre dans le deuxième type de dĂ©sert. Quoiqu’il en soit, un dĂ©sert reste un lieu hostile, truffĂ© de pièges et de dangers. Lorsque l’on se retrouve dans le dĂ©sert du brisement, l’ennemi profitera de notre Ă©tat de faiblesse pour nous tenter tout comme il le fit avec le Seigneur JĂ©sus (Matthieu 4). L’épreuve et la tentation se trouvent alors entremĂŞlĂ©es. Il faut donc se montrer particulièrement vigilant pour ne pas chuter Ă  ce moment-lĂ . Ces temps de dĂ©sert peuvent durer très longtemps, jusqu’à ce que l’on ait parfaitement compris la correction ou la leçon du Seigneur. Or il se trouve que notre cĹ“ur est tortueux, orgueilleux et dur. Les changements que le Père souhaite apporter dans nos vies prennent du temps car bien qu’étant devenus des nouvelles crĂ©atures, notre mĂ©moire, notre mode de vie et notre façon de penser portent encore les stigmates de l’ancienne vie. Alors on ne comprend pas toujours ce que Dieu veut et au lieu de se poser les bonnes questions et de s’humilier, on rentre souvent en rĂ©sistance en murmurant, en accusant Dieu d’injustice et d’insensibilitĂ© Ă  notre Ă©gard. Impatience, orgueil, murmures et raisonnements, voilĂ  les ingrĂ©dients d’un cocktail explosif qui ouvrent la porte Ă  la dĂ©pression chez les chrĂ©tiens.

La patience est un fruit de l’Esprit que nous devons apprendre Ă  cultiver car elle contribue Ă  notre perfectionnement (Jacques 1 :2-4). Vous trouvez que votre Ă©preuve dure depuis trop de temps ? Sachez que ce n’est pas Dieu qui prend plaisir Ă  faire durer vos souffrances mais que c’est vous qui ĂŞtes lents Ă  comprendre son langage. L’impatience est un rejeton de l’orgueil. Qui sommes-nous pour imposer Ă  Dieu notre planning? Bien entendu, lorsqu’on est mĂ©content, que l’on s’estime lĂ©sĂ©, oubliĂ© et abandonnĂ© de Dieu, les murmures ne tardent pas Ă  arriver. Au lieu d’utiliser nos bouches pour louer et prier Dieu, celles-ci servent Ă  vomir ressentiment, amertume et colère, des pĂ©chĂ©s qui ne font qu’aggraver notre situation. Ensuite, on cherche des coupables partout : Dieu, les autres chrĂ©tiens, la famille, le monde entier et enfin soi-mĂŞme. Et c’est lĂ  que les raisonnements interviennent. D’abord de temps en temps et de façon subtile. Puis ils deviennent de plus en plus frĂ©quents, de plus en plus nombreux au point qu’ils occupent jour et nuit incessamment notre esprit. On se pose alors mille et une questions, l’imagination et la spĂ©culation vont bon train. Â« Si Dieu m’aimait vraiment, il ne me laisserait pas dans cette galère Â», Â« La vie chrĂ©tienne est trop dure, je n’y arriverai jamais Â», Â« Je suis tombĂ©, c’est normal que Dieu m’en veuille. Je ne mĂ©rite pas son pardon Â», « Pourquoi Dieu m’a-t-il fait naĂ®tre ? Je n’ai jamais demandĂ© d’exister Â»â€¦

Parvenus Ă  ce stade, nous manifesterons tous les symptĂ´mes dĂ©crits dans la première partie de cet article, Ă  une diffĂ©rence près, le mal-ĂŞtre et le dĂ©sespoir seront bien plus importants chez les enfants de Dieu. En effet, le chrĂ©tien met gĂ©nĂ©ralement la barre d’exigences vis-Ă -vis de lui-mĂŞme bien plus haut car le modèle Ă  suivre est divin et non humain. Aussi, l’impression d’échec et d’impuissance est beaucoup plus forte. Concernant l’anxiĂ©tĂ©, elle est bien plus grave. En effet, le chrĂ©tien se retrouve confrontĂ© Ă  un paradoxe : comme le paĂŻen, il a perdu le gout de vivre et il a envie de mourir. Mais il sait que s’il se suicide, il va en enfer, s’il meurt sans Dieu, il va aussi en enfer. Ainsi, alors que le paĂŻen se console dans l’illusion qu’il trouvera un apaisement dans la mort, le chrĂ©tien lui, se sent prisonnier et se retrouve ainsi dans une impasse. Qu’il vive ou qu’il meure, il a le sentiment d’être dĂ©jĂ  en enfer. Pire encore, ceux qui ont le discernement des esprits (capacitĂ© d’identifier et de voir les dĂ©mons), vivent dans une terreur permanente car ils sont conscients du fait que ce qu’ils voient est bien rĂ©el et qu’ils ne sont plus en mesure de rĂ©sister Ă  leurs assauts.

Que l’on traĂ®ne une dĂ©pression depuis le monde ou qu’on l’ait dĂ©veloppĂ©e en ne sachant pas faire face aux dĂ©serts que l’on traverse dans le Seigneur, il y a un facteur commun dans les deux cas de figure: l’incrĂ©dulitĂ© due Ă  l’acceptation du mensonge de l’ennemi. C’est simple, quand l’abattement et le dĂ©couragement ont eu raison du chrĂ©tien, il a dĂ©jĂ  les deux pieds dans l’apostasie. En clair : il a abandonnĂ© la foi.

 

QUELLES SOLUTIONS ?

« Or sans la foi, il est impossible de lui ĂŞtre agrĂ©able ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rĂ©munĂ©rateur de ceux qui le cherchent Â» HĂ©breux 11 :6.

Avons-nous bien compris ce que dit implicitement ce verset ? Il suggère qu’il y a des personnes qui s’approchent de Dieu sans pour autant croire en lui, en sa capacitĂ© et sa volontĂ© d’agir et d’intervenir en notre faveur. Or la dĂ©pression est l’une des consĂ©quences du manque de foi. Cela est vrai chez les paĂŻens comme chez les chrĂ©tiens. Si l’incrĂ©dulitĂ© est normale pour les inconvertis, elle l’est nettement moins pour les enfants de Dieu. Disons les choses clairement, le chrĂ©tien, du fait qu’il est Ă©clairĂ© sur les choses spirituelles, est pleinement responsable de son Ă©tat spirituel. On peut donc tenter de chasser le dĂ©mon de la dĂ©pression, il finira par revenir. On peut entreprendre des cures d’âmes, la situation restera inchangĂ©e car la cure d’âme n’est qu’une imitation des thĂ©rapies mondaines, et comme nous l’avons vu, ces solutions humaines n’enraient pas la rĂ©cidive. Le problème se situe au niveau du renouvellement de l’intelligence et de la foi. C’est donc ces aspects qu’il faut traiter.

« JĂ©sus rĂ©pondit: Il est Ă©crit: L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu Â» Matthieu 4 :4.

« Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable Ă  un homme insensĂ© qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombĂ©e, les torrents sont venus, les vents ont soufflĂ© et ont battu cette maison: elle est tombĂ©e, et sa ruine a Ă©tĂ© grande Â» Matthieu 7 :26-27.

Pour vivre, nous devons mettre la Parole de Dieu au centre de notre existence, elle doit ĂŞtre le fondement de notre vie. Pour mettre cette Parole en pratique, la première des choses Ă  faire c’est dĂ©jĂ  d’y accorder du crĂ©dit. Or la Bible dĂ©clare que Â« la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ Â» (Romains 10 :17) ; et nous exhorte en ces termes : Â« Ne vous conformez pas au siècle prĂ©sent, mais soyez transformĂ©s par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volontĂ© de Dieu, ce qui est bon, agrĂ©able et parfait Â» (Romains 12 :2).

La pensĂ©e de Christ n’est pas celle du monde or comme nous vivons dans le monde, nous devons faire face Ă  la contradiction constante de la sagesse diabolique de ce siècle (EsaĂŻe 55 :9 ; Jacques 3 :15). C’est pourquoi l’apĂ´tre Paul nous encourage Ă  faire habiter abondamment la Parole de Christ en nous (Colossiens 3 :16). En effet, plus nous mĂ©ditons les Ecritures, plus notre intelligence formatĂ©e par notre vie passĂ©e sera changĂ©e, plus nous aurons la foi. En fait, il s’agit de rĂ©Ă©duquer notre pensĂ©e et de l’assujettir Ă  l’autoritĂ© de JĂ©sus-Christ. N’oublions pas que nous sommes le fruit de nos pensĂ©es, nous pensons et ensuite nous agissons en consĂ©quence.

 Â« Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensĂ©e captive Ă  l’obĂ©issance de Christ Â» 2 Corinthiens 10 :5.

Notre tĂŞte ne doit pas se transformer en fourre-tout, nous devons apprendre Ă  faire le tri dans nos pensĂ©es : accepter ce qui est bon et rejeter ce qui est mauvais : Ă  savoir tout ce qui nous empĂŞche de connaĂ®tre Dieu et de maintenir une communion avec lui. Beaucoup d’enfants de Dieu se mĂ©fient instinctivement des pensĂ©es ayant un contenu pervers (convoitise, impudicité…) et les refusent aussitĂ´t, mais ils ne rĂ©alisent pas que le dĂ©couragement, le doute, la peur, la culpabilitĂ© accablante ou encore le dĂ©sespoir ne viennent pas de Dieu. En effet, ils acceptent ces raisonnements qui viennent de l’ennemi et qui ont pour objectif de dĂ©truire leur foi et de les anĂ©antir psychologiquement, en se disant qu’ils ne font que reflĂ©ter la rĂ©alitĂ© de leur misĂ©rable vie spirituelle.

Or si nous prenons le temps de regarder Ă  la Parole de Dieu, nous nous rendrons compte que tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir (EcclĂ©siaste 9 :4). Si nous sommes tombĂ©s dans le pĂ©chĂ©, le Saint-Esprit placera certes dans nos cĹ“urs de la tristesse mais celle-ci nous amènera Ă  la repentance et donc Ă  la vie, tandis que le diable insufflera une tristesse qui provoquera le dĂ©couragement puis la mort (2 Corinthiens 7 :9-10). Dieu ne veut pas que nous marchions par la vue (ou par nos sensations) mais par la foi (2 Corinthiens 5 :7). Si vous voyez vos problèmes comme des montagnes infranchissables, sachez qu’elles ne sont pas infranchissables pour le Seigneur or votre vie est cachĂ©e en lui (Matthieu 21 :21 ; Colossiens 3 :3). Ne regardez pas Ă  vous-mĂŞmes mais comptez sur la grâce du Seigneur qui peut tout.

« Ce n’est ni par la puissance, ni par la force, mais c’est par mon Esprit, dit l’Eternel des armĂ©es Â» Zacharie 4 :6.

MĂŞme si vous voyez que toutes les circonstances vous sont dĂ©favorables, faites-vous violence et redoublez d’intensitĂ© dans la prière. Croyez contre toute espĂ©rance comme Abraham, cela vous aidera certainement plus que de broyer constamment du noir. C’est bien connu, l’espoir fait vivre. Faisons comme le Seigneur JĂ©sus lors de sa tentation dans le dĂ©sert, rĂ©pondons avec la Parole de Dieu Ă  toute pensĂ©e envoyĂ©e par l’ennemi (Matthieu 4). Opposons la vĂ©ritĂ© de Dieu aux mensonges de Satan. Il veut vous faire croire que Dieu ne vous aime pas ? RĂ©pondez-lui que Dieu vous a tant aimĂ© au point de sacrifier son Fils unique pour vous sauver (Jean 3 :16). Il insinue que Dieu vous a oubliĂ© ? Il est Ă©crit que mĂŞme s’il arrivait qu’une mère abandonne son enfant, l’Eternel, lui, ne vous oubliera jamais (EsaĂŻe 49 :15). Face au dĂ©couragement, mettons le casque du salut en nous rappelant que le Seigneur nous aime et n’a que des bons projets pour nous ; brandissons le bouclier de la foi et ne laissons pas les traits de l’inquiĂ©tude atteindre nos cĹ“urs (JĂ©rĂ©mie 29 :11 ; EphĂ©siens 6 :16-17).

« Et mon juste vivra par la foi ; mais, s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui Â» HĂ©breux 10 :38.

Bien aimĂ©s, si vous acceptez les mensonges de l’ennemi, si vous le laissez vous saper le moral, vous perdrez la foi et vous ne pourrez plus ĂŞtre agrĂ©ables au Seigneur. Ne soyez donc pas passifs face aux assauts du diable. Nous sommes engagĂ©s dans une guerre des nerfs, le but c’est de ne pas craquer.

« A celui qui est ferme dans ses sentiments Tu assures la paix, la paix, Parce qu’il se confie en toi Â» EsaĂŻe 26 :3.

Dès aujourd’hui, il est possible de sortir du gouffre dĂ©pressif. Commencez par demander pardon Ă  Dieu pour avoir accordĂ© du crĂ©dit aux mensonges du diable puis confessez la Parole de Dieu pour votre vie. EnumĂ©rez les promesses de l’Eternel, proclamez ses hauts faits, ne regardez plus Ă  votre situation mais rappelez-vous de toutes ces fois oĂą Dieu vous a secouru par le passĂ©. RĂ©alisez la grâce de Dieu dans votre vie, vous auriez pu ĂŞtre mort et sans espĂ©rance Ă  l’heure qu’il est mais le fait que vous vivez prouve que le Tout-Puissant n’a pas dit son dernier mot vous concernant. Certes, ce ne sera pas facile de modifier des habitudes ancrĂ©es, il vous faudra tenir tĂŞte Ă  l’ennemi et rĂ©futer par la Parole de Dieu toute forme de raisonnement qu’il vous enverra pour vous faire replonger. 

Mais vous verrez qu’avec de la persĂ©vĂ©rance, vous remporterez rapidement la victoire. Certes, l’accusateur reviendra Ă  la charge, mais une fois que vous aurez compris comment il faut rĂ©agir, ce sera facile de balayer d’un revers de main ses mensonges. Lisez la Parole de Dieu rĂ©gulièrement, celle-ci fortifiera votre foi et changera votre mentalitĂ© : si hier vous Ă©tiez pessimiste, aujourd’hui ayez de l’espoir. Entourez-vous de personnes qui craignent Dieu et n’hĂ©sitez pas Ă  leur faire part de vos difficultĂ©s. Leurs prières et leurs conseils vous feront un grand bien. De plus, le fait d’exposer les tĂ©nèbres qui vous assaillent amoindrira considĂ©rablement leur emprise sur vous (Jean 3 :20-21 ; Jacques 5 :16).

Enfin, il faudra Ă©galement apprendre Ă  vous faire une raison, tout le monde souffre sur cette terre, vous n’y Ă©chapperez donc pas. Si vous souffrez du fait de vos pĂ©chĂ©s, laissez-vous corriger Â« Car L’Eternel châtie celui qu’il aime, comme un père l’enfant qu’il chĂ©rit Â» (Proverbes 3 :12). 

De même, si Dieu vous a mis au creuset, soyez patients, le Seigneur est en train de vous purifier comme l’or. Il y a un temps pour chaque chose, si vous pleurez en ce moment sachez que le temps du rire ne tardera pas.

« Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelĂ©s selon son dessein Â» Romains 8 :28.



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