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Maranatha 77 "JESUS REVIENT BIENTOT"
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Vision de la Perdition
de DIVERS AUTEURS
Amy Carmichael était une missionnaire qui a servi en Inde pendant plus de 55 ans sans interruption... Dans cet article, elle a eu une vision qui nous interpelle tous. Que la compassion pour les âmes perdues et le feu de leur annoncer l'évangile brûle dans ton coeur pour les arracher des griffes de l'ennemi par la puissance de l'Esprit Saint. Amen!


"Le son des tams-tams a duré toute la nuit, tandis que l'obscurité frissonnait autour de moi comme un être palpable et vivant. Incapable de trouver le sommeil, je restais couchée les yeux ouverts.

C'est alors que j'eus la vision que voici: Je me trouvais dans une verte prairie, debout au bord d'un prĂ©cipice sans fond.

Je me penchais mais ne vis en bas que des nuages noirs qui s'agitaient furieusement, de grands creux voilĂ©s d'ombre et des profondeurs insondables. Je reculais, saisie de vertige. Puis j'aperçus des silhouettes humaines qui s'avançaient dans le prĂ© en file indienne. Elles se dirigeaient vers l'abĂ®me. Une femme tenait un bĂ©bĂ© dans ses bras, un petit enfant la suivait en s'agrippant Ă  sa robe. Elle Ă©tait maintenant tout au bord. Je remarquais alors qu'elle Ă©tait aveugle. Au pas suivant, elle bascula dans le vide, et ses deux enfants avec elle. Quels cris dĂ©chirants ils poussèrent en tombant !

Puis je vis d'autres flots de gens venant de toutes les directions. Ils Ă©taient tous aveuglescomplètement aveuglesTous marchaient droit vers l'abĂ®me. On entendait des cris lorsqu'ils se sentaient soudain tomber, on voyait leurs bras s'agiter dĂ©sespĂ©rĂ©ment, tenter de se raccrocher, mais ne saisir que l'air. D'autres basculaient sans un mot et tombaient en silence. Je me demandais, dans une angoisse atroce, pourquoi il n'y avait personne pour les retenir avant qu'il ne soit trop tard. Je ne le pouvais pas moi-mĂŞme: j'Ă©tais comme clouĂ©e au sol, et ne pouvais pas crier non plus. MalgrĂ© tous mes efforts, seul un murmure s'Ă©chappa de mes lèvres. Je vis ensuite qu'il y avait bien des sentinelles le long du bord. Mais elles Ă©taient trop espacĂ©es: il restait entre elles de vastes intervalles non gardĂ©s, oĂą les gens tombaient sans que personne les avertisse du danger.

Puis je vis un tableau idyllique: quelques personnes Ă©taient groupĂ©es sous des arbres, tournant le dos Ă  l'abĂ®me. Ces gens Ă©taient occupĂ©s Ă  tresser des pâquerettes pour en faire des couronnes. Parfois, lorsqu'un cri plus perçant que les autres traversait le silence jusqu'Ă  eux, ils Ă©taient contrariĂ©s. Et si l'un d'eux se levait pour tenter d'apporter son aide, les autres le retenaient: "Pourquoi te tracasser ainsi? Attends d'avoir une vocation Ă©vidente. D'ailleurs, tu n'as pas terminĂ© ta couronne de fleurs: ce serait Ă©goĂŻste de nous laisser finir seuls."

Un autre groupe Ă©tait très dĂ©sireux d'envoyer davantage de sentinelles, mais ne trouvait pas assez de volontaires, de sorte qu'il y avait souvent des espaces de plusieurs kilomètres entre deux gardiens. Une fille faisait du bon travail, retenait les gens et leur faisait faire demi-tour. Mais sa famille l'appela, lui disant que la date de son congĂ© Ă©tait venue et qu'elle devait respecter le règlement. Un enfant tomba dans le vide en criant. La jeune fille qui avait quittĂ© son poste entendit faiblement ce cri; elle se leva d'un bond pour repartir. Mais ses proches la rĂ©primandèrent, lui rappelant que personne n'est indispensable, l'assurant qu'il y avait sans doute eu quelqu'un pour prendre la relève.

Et ils entonnèrent un cantique. Puis le son du cantique fut couvert par un autre son, celui de la douleur d'un million de cœurs brisés exprimée en un unique sanglot. Alors l'horreur la plus noire m'oppressa, car je savais ce que c'était: le cri du sang. Une voix retentit comme le tonnerre. C'était celle du Seigneur qui disait: "Qu'as-tu fait? La voix du sang de ton frère crie du sol jusqu'à Moi."

Le battement des tam-tams n'avait pas cessĂ©, les tĂ©nèbres continuaient Ă  frissonner autour de moi; j'entendais les cris des danseurs paĂŻens, et juste derrière le portail le hurlement surnaturel de l'homme possĂ©dĂ© du dĂ©mon. Mais quelle importance, après tout ? Cela dure ainsi depuis des siècles, cela peut continuer encore des siècles... Pourquoi se tracasser ?"

Par Amy Carmichael

Source : http://sentinellenehemie.free.fr/


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