De
nombreux chrétiens habitant dans le sud de la province pakistanaise du Pendjab
attendent toujours d’être relogés en dépit d’un plan du gouvernement local qui
prévoit l’attribution de terrain aux victimes des inondations de juillet 2010.
Par
exemple, Ă Kot Addu dans le district de Muzaffargarh, le gouvernement a mis en
place 4 projets selon lesquels 435 parcelles devaient être distribuées aux
personnes qui ont perdu leur propriété dans les inondations. Aucun membre
d’une minorité n’en a reçu à ce jour.
Quotas
non respectés
« Déjà l’année dernière, la distribution de l’aide a été injuste » souligne Hameed Masih, habitant
Kot Addu. « Les chrétiens de la région ne sont pas riches. Ils ont perdu
leur maison et leur terrain dans les inondations et auraient dû bénéficier d’un
quota de 5% dans le projet… mais le système des quotas n’a pas été suivi
». Pourtant, selon la Constitution du Pakistan, les minorités devraient
recevoir un quota de 5% de tous les plans du gouvernement.
En juillet 2010, les inondations qui avaient fait suite aux pluies de la mousson
avaient affecté les régions du Pendjab, du Sindh, de Khyber Pakhtunkhwa et du
BĂ©loutchistan ainsi que le bassin du fleuve Indus, mettant sous les eaux Ă peu
près un cinquième du territoire pakistanais. Près de 2.000 personnes ont
péri, et quelque 20 millions ont perdu leurs moyens d’existence, leurs
propriétés et d’autres infrastructures dans ces inondations.
Les
chrétiens avaient été discriminés dans la distribution de l’aide humanitaire.
Portes Ouvertes avait mis en place une action urgente grâce Ă
laquelle 15 126 chrétiens dans le
besoin ont été nouris. Plus d’un millier de familles a pu
bénéficier de soins médicaux. Des chrétiens ont pu trouver refuge dans des
camps et ont bénéficié d’une aide matérielle.
Sujets de prière
- Remercions Dieu pour l’aide qui a déjà pu être
apportée aux victimes des inondations au Pakistan
- Prions pour les familles chrétiennes qui sont
encore discriminées dans la redistribution des terres afin qu’elles
gardent foi et courage
- Prions pour que les terres soient distribuées
équitablement et que la minorité chrétienne puisse faire entendre sa voix
devant l’Assemblée du Pendjab
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