"Mon oreille avait entendu parler de toi,
mais maintenant, mon œil t’a vu (Job 42/5)"
Quoi de plus sublime que
d’avoir ses yeux spirituels ouverts sur la personne de Jésus-Christ. Passer
d’une connaissance confuse de son œuvre à une connaissance grandissante et
éblouissante. N’avons-nous pas comme Job, bien souvent, une connaissance
singulière du Seigneur Jésus-Christ. Avons-nous l’honnêteté de reconnaître que
nous avons seulement entendu parler de la croix du Seigneur, sans en avoir
puissamment expérimenté ses réalités pour notre propre vie. Quoique présent
dans nos vies, Jésus reste néanmoins un Dieu si souvent « inconnu ». C’était
l’expression de Paul face aux Athéniens dans l’aréopage : "... j’ai même trouvé un autel sur lequel on
avait inscrit : À un Dieu inconnu" (Actes 17:23). "
Soyons vrais, ne
sommes-nous pas souvent confrontés à cet autel dans nos cœurs ? Notamment dans
les choses concernant Ses pensées, Ses voies, Sa volonté, Sa propre personne ?
Tout cela ne reste t’il pas confus ? Dans le désert, Israël connaissait
uniquement la jouissance des dons de Dieu et cela semblait lui convenir, mais
le peuple ne vivait pas la plénitude de la communion qu’avait Moïse.
Avoir seulement entendu
parler de JĂ©sus-Christ ne suffit pas pour faire de nous des vainqueurs, il nous
faut le « discerner » avec notre esprit. C’est pour cela que l’outil le plus
efficace est le même que celui employé pour ouvrir les yeux de Job : L’EPREUVE.
Car l’épreuve nous
pousse à poursuivre un « Sauveur », donc à nous rapprocher de Christ et
permettre à Dieu de nous le révéler. Elle réalise en nous une distinction
marquante entre une connaissance intellectuelle et une connaissance vivante du
Fils de Dieu. Elle nous libère de notre propre justice et nous aide Ă
comprendre que nos actes de sainteté ne sont que poursuite du vent étant nés
dans le péché, et que pratiquer la justice, ce n'est pas cela qui nous rendra
saint devant Dieu ; mais plutĂ´t le fait que nous nous repentions, que
nous nous condamnions, dans la lumière de Dieu qui nous donne la vraie justice
de Dieu, non pas la nĂ´tre, mais celle de Dieu.
Si nous laissons
humblement les épreuves accomplirent leurs tâches, sans laisser notre colère
maudire Celui qui les permet, nous expérimenterons alors l’accomplissement
d’une œuvre qui nous dépasse. Comprenons et acceptons que la plus grande
marque d’amour de notre Père céleste à notre égard soit de permettre l’épreuve
dans nos vies. " Je sais, Ă´
Éternel ! Que tes jugements sont justes; C'est par fidélité que tu m'as humilié
(Psaumes 119:75). " L’humiliation
de l’épreuve est le meilleur remède de Dieu pour la libération de notre esprit,
l’épreuve est vraiment un collyre qui soignera nos yeux et nous délivrera
sûrement de cet autel tant de fois rencontré, « à ce Dieu inconnu ».
Notre prière ! " Fais-toi connaître tel que Tu es, Père Saint
! Au Nom de Jésus-Christ, par le moyen de l’épreuve, libère-moi du mensonge,
montre-moi ton Fils. J’accepte d’être humilié pour un temps afin d’être élevé
dans un autre. "
La révélation de Jésus-Christ nous
sera accordée par Dieu afin qu'une foi inébranlable et authentique puisse
s'implanter dans notre cœur. Ceux qui ont seulement entendu parler du Christ peuvent dire que
désormais ils le voient dans toute Sa splendeur de gloire. " Avant
d'avoir été humilié, je m'égarais (Psaume 119 : 67). "
Frédéric Gabelle
Source : www.bible-foi.org/