La Manne du Shabbat
Par Jean Weber
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«…Un chef interrogea Jésus, et dit: Bon
maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle…». Luc 18.18
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Notre
environnement, notre enseignement, nos lectures, nos divertissements, parfois
même notre éducation, font que nous n’avons pas trouvé la vie de la foi
authentique avec ses victoires et «ses risques»… Car l’homme veut non seulement
gagner le monde mais même gagner aussi l’univers entier.
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L’homme
cherche instinctivement à s’élever, avec le risque de s’avilir dans la science
contemporaine, la philosophie, l’art et la morale.
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En
premier sous la forme d’un accroissement de la technologie, des communications,
ensuite par la perte de la vérité elle-même, soit dans un but de convenance,
par l’idéologie ou le rationalisme, et pour finir en considérant que nos sens
sont le principal et souvent le seul critère de la vérité. Mais au final il n’y
a plus de différence entre le vrai et le faux…
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Sorokin
(est un sociologue américain issu de l'immigration russe) fait cette remarque
«La tendance pathologique en littérature, en peinture et en sculpture est des
plus frappante. Dans ces domaines, les héros sont… des personnages pervertis et
morbides, que l’on retrouve chez Hemingway, Steinbeck, Chekhov et leurs
semblables, qui sont typiquement des insensés, des criminels, des hypocrites,
des gens déloyaux, c’est à dire des déchets de l’humanité».
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«Ne
laissons pas le dieu de ce monde obscurcir nos esprits» 2 Corinthiens 4.4, comme
le conseille l’apôtre Paul et qui s’applique à l’Eglise d’aujourd’hui. On ne
trouve pas étrange qu’on appelle maintenant moral, ce qui autrefois était
appelé immoralité. Tout cela n’a rien de nouveau puisqu’Esaïe déjà dénonçait
«…Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal…» Esaïe, 5.20.