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La consécration totale au Seigneur
de HENRI VIAUD-MURAT
Le Père veut que nous soyons comme Jésus sur cette terre. Que nous soyons à la mesure de sa stature parfaite, pour faire ses oeuvres, et bien d’autres encore plus puissantes.



La consécration totale au Seigneur, corps, âme et Esprit

 


Ce soir, je vais vous donner un message sur la consécration. Si vous avez une Bible, ouvrez-la à Luc 3, je vous prie. Ouvrez vos oreilles. Ce soir, je voudrais nous exhorter à une réelle consécration au Seigneur. Dans tous les cas, à ne jamais abandonner une attitude de consécration totale au Seigneur. Parce qu’il y a une grande rémunération attachée à cette consécration. Quand on est consacré au Seigneur, corps, âme et esprit, le Seigneur peut travailler librement en nous. Il n’y a rien qui arrête son travail, le travail de son Esprit. Quand nous sommes consacrés, nous sommes ouverts à 100 % à l’action du Seigneur et nous disons : « Seigneur, tu fais ce que tu veux en moi, je te laisse toute liberté d’agir en moi ». Le Seigneur a besoin que nous lui donnions la permission d’agir dans notre vie parce qu’Il ne va rien faire contre notre volonté. Si je lui dis : « Seigneur, je me consacre entièrement à toi, fais une oeuvre puissante en moi, comme tu veux », à ce moment-là, le Seigneur va faire une oeuvre merveilleuse.

 

Dans Luc 3, au verset 15, Jean-Baptiste prépare la venue du Seigneur, il prépare les coeurs par un appel à la repentance. La vraie consécration commence comme cela. C’est un appel du Saint-Esprit à la repentance. Il commence par nous appeler en mettant le doigt sur notre péché et en disant : « Ôte cela, enlève cela de ta vie, parce que je veux y entrer et je veux m’y installer à la place de tout ce que tu avais mis avant ».

 

Luc 3:15 : « Comme le peuple était dans l’attente et que tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ, il leur dit à tous : Moi, je vous baptise d’eau, mais il vient celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. Il a son van à la main, il nettoiera son aire, il amassera le blé dans son grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint pas ».

 

Il y a deux sens possibles pour ce qu’il vient de dire. Il y a l’action du feu du Saint-Esprit en nous qui nous purifie, c’est l’action de sanctification, et puis il y a le feu du Saint-Esprit qui juge et qui détruit la paille. La paille c’est l’impie qui ne veut pas se repentir. Quand on veut se repentir, le feu du Saint-Esprit ne fait pas mal, il ne détruit pas, il purifie. Il fait mal, au sens où il purifie, donc il nettoie, mais le feu du Saint-Esprit ne va pas détruire. Quand on a un esprit de repentance et de consécration, le feu du Saint-Esprit descend et il purifie, comme l’or est purifié des souillures par le feu. Mais quand nous ne sommes pas dans la repentance et quand nous résistons au Seigneur, le feu du Saint-Esprit est un feu destructeur qui détruit et qui envoie en enfer. Il sépare le bon grain, et il brûle la paille dans le feu. C’est ainsi que Jean annonçait la bonne nouvelle au peuple en lui adressant encore beaucoup d’autres exhortations.

 

Au verset 21 : « Tout le peuple se faisait baptiser ». Le baptême de Jean est un baptême de repentance. Cela veut dire qu’ils se faisaient plonger dans l’eau en symbole non pas de mort et de résurrection, mais en symbole de purification pour se laver de leurs péchés.

 

« Jésus fut aussi baptisé, et pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit et le Saint-Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe ».

 

Vous voyez, nous savons que Jésus était consacré à son Père dès le sein de sa mère, même avant, puisqu’il s’était consacré bien avant de venir sur terre. Il s’était déjà consacré à son Père, mais il a commencé son ministère vers l’âge de 30 ans. Le Saint-Esprit a conduit Jésus à se lancer dans le ministère à ce moment-là, et Jésus a dû commencer son ministère par un acte de consécration. Il s’est fait baptiser par Jean-le-Baptiste, Lui qui n’avait pas besoin de repentance puisqu’il n’avait connu aucun péché. Il est né sans péché et il n’a connu, ni fait aucun péché. Mais il a voulu faire ce qui est bien et passer par le baptême de repentance pour donner l’exemple à tous ceux qui étaient là, et accepter le baptême. Pour Jésus, c’était une confession publique de sa consécration totale au Père. Il s’était, là, devant tous, consacré au Père pour commencer son ministère. Il se consacre par un baptême de repentance dont il n’avait pas besoin, mais pour nous montrer ce que nous devons faire quand nous commençons une vraie consécration avec le Seigneur. Je ne peux pas dire : « Seigneur, ma vie t’appartient tout entière », si je garde le péché dans ma vie, le sachant. Le résultat de la consécration dans ma vie, va être d’ouvrir mon coeur au Seigneur, qui va me sonder par le Saint-Esprit, et me montrer tout ce que je dois enlever et mettre sous le feu du Saint-Esprit sur l’autel de Dieu.

 

« Et le ciel s’ouvrit pendant qu’il priait, le Saint-Esprit descendit sur lui sous la forme d’une colombe. Et une voix fit entendre du ciel ces paroles : Tu es mon Fils Bien-aimé. En toi j’ai mis toute mon affection ».

 

Vous savez ce que Jésus dit dans Jean 17, quand il prie son Père avant d’aller à la Croix ? Il dit : « Je voudrais que tu leur montres, qu’ils sachent, que tu les as aimés comme tu m’as aimé ». Quand le Père s’adresse à Jésus, son fils, pour dire : « Tu es mon Fils Bien-aimé », il s’adresse à lui comme étant le premier né de tous ceux qui allaient naître de nouveau, pour être aussi les fils et les filles bienaimés du Père, en Jésus-Christ. N’oublions jamais que Dieu le Père nous aime du même amour qu’il aime Jésus. La différence entre nous et Jésus, c’est que nous n’avons pas toujours la même consécration que celle que Jésus avait vis à vis du Père. Mais du côté du Père, Il a exactement le même amour pour chacun de nous, que pour le Seigneur Jésus. Alors répondons à cet amour, comme Jésus a répondu à l’amour du Père, en nous consacrant à lui, comme Jésus s’est consacré au Père, et en disant : « Seigneur, tu me dis que tu as fait de moi ton fils bien-aimé, ta fille bien-aimée, me voici Seigneur pour te servir ». Exactement comme Jésus l’a fait. A ce moment-là, le Seigneur fait descendre son Esprit sur nous, pour nous sceller de son sceau et pour nous remplir de son Esprit.

 

Regardez dans Jean 3, il est dit au verset 33, (c’est toujours Jean-Baptiste qui parle), « celui qui a reçu son témoignage… », il parle de lui-même, « …a certifié que Dieu est vrai ». Alors écoutez bien le verset 34 : « Car celui que Dieu a envoyé, dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit avec mesure ». « Car celui que Dieu a envoyé, dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit avec mesure ».

 

Cela veut dire que Dieu donne l’Esprit sans mesure à celui qu’il envoie et qui se consacre à son service. Il l’a fait pour Jésus, il l’a fait pour Jean, il l’a fait pour tous ceux qui se sont consacrés à son service. On l’a vu le jour de la pentecôte. C’étaient des hommes et des femmes qui étaient consacrés au Seigneur, qui s’attendaient à lui avec persévérance et qui disaient : « Seigneur, envoie ce que tu as promis ». Parce qu’ils étaient consacrés au Seigneur et qu’ils attendaient sa promesse, Dieu leur a donné l’Esprit avec une telle abondance, qu’ils ont été remplis à déborder. Dieu ne donne pas son Esprit avec mesure à celui qu’il envoie et qui annonce ses paroles. Parce qu’il est bien dit : « car celui que Dieu a envoyé, dit les paroles de Dieu ». Tu ne dois pas dire tes propres paroles, ou les paroles d’un autre, mais tu dis les paroles du Seigneur et Dieu te donne son Esprit sans mesure. Alléluia !

 

Je reviens à Luc 4 et au verset 1 : « Jésus, rempli du Saint-Esprit … ». Jésus s’était consacré entièrement au Seigneur, esprit, âme et corps. Il est rempli du Saint-Esprit, et la première chose que le Seigneur fait dans sa vie, c’est de l’envoyer dans le désert pour être tenté par le diable. Là, je voudrais dire aussi que si tu t’es consacré au Seigneur, c’est exactement le chemin que tu vas suivre. Le Saint- Esprit, qui t’a rempli, va te conduire dans un désert aride et brûlant où tu vas être tenté par le diable dans tous les domaines. Jésus s’était consacré dans son corps, son âme et son esprit, il a été tenté dans son corps, dans son âme et dans son esprit. Aucune des parties de son être n’a échappé à la tentation.

 

C’est pour cela qu’il est compatissant pour nous aider parce qu’il a été tenté comme nous en toutes choses sans commettre de péché. Il est capable, donc, de nous aider quand nous sommes tentés après notre consécration. Tu ne seras pas tenté d’une manière profonde et réelle si tu n’es pas consacré au Seigneur. Il ne s’agit pas d’éviter la tentation en évitant de se consacrer. Il s’agit au contraire de se consacrer à 100 % et d’être vainqueur dans la tentation avec l’aide de Jésus, qui a vaincu dans la tentation, et l’aide du Saint-Esprit. Nous subirons le même sort que notre Maître. Nous allons être tentés. C’est au moment où tu dis : « Seigneur, prends mon corps, tu es mon médecin », c’est à ce moment-là que Satan vient t’attaquer dans ton corps pour voir si ta consécration est réelle, et combien de temps tu vas tenir sans médecins, sans pilules, après avoir consacré ton corps au Seigneur. Tu seras tenté dans ton âme, C’est-à-dire dans la convoitise du coeur et des yeux, tu seras tenté dans ton esprit, dans l’orgueil, etc.

 

Je voudrais juste voir quelles étaient les tentations de Jésus parce que ce sont les mêmes pour nous. Il faut voir aussi que dans sa consécration, Jésus a obtenu une victoire totale. Et nous aussi.

 

Le diable lui dit, première tentation : « Si tu es le Fils de Dieu, ordonne à cette pierre qu’elle devienne du pain ». Jésus est tenté dans son corps. Il a consacré son corps et il est tenté dans son corps.

 

Il avait jeuné pendant 40 jours, le corps avait ses besoins, Satan le tente dans son corps. Donc nous serons tentés au niveau de notre corps, au niveau des appétits sensuels du corps, au niveau sexuel, au niveau de la nourriture, au niveau du sommeil. Au niveau de toutes ces choses, nous allons être tentés.

 

Nous ne pourrons pas résister à la tentation si nous n’avons pas consacré notre corps au Seigneur.

 

Jésus avait consacré son corps au Seigneur, il a répliqué au diable en citant la Parole de Dieu : « il est écrit ». Il était rempli du Saint-Esprit. Il aurait pu se permettre de ne pas citer la Parole écrite, lui qui est la Parole vivante. Mais il a voulu s’incliner devant la Parole écrite. Inspiré par le Saint-Esprit, il a cité ce verset de la Parole : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ». C’était dit avec un coeur consacré. Essaie de résister au diable en lui assenant des versets bibliques. Si ton coeur n’est pas consacré, il le sait, il se moquera de toi, et il mettra devant tes pieds un piège béant dans lequel tu vas tomber parce qu’il sait que tu n’es pas consacré. Et le Seigneur ne va pas te repêcher si ton coeur ne lui est pas consacré. Dans sa compassion, il nous évitera bien souvent de chuter, mais il va permettre qu’un jour où l’autre, nous soyons au pied du mur. Donc, nous avons intérêt à nous consacrer avant. Parce que si on n’est pas consacré avant, on ne pourra pas tenir dans l’épreuve. Impossible. Le coeur ne sera pas ferme dans le Seigneur. On n’aura pas coupé tous les ponts. On aura gardé une petite passerelle vers le monde. A ce moment-là, dès que le diable se fera un peu pressant, on n’aura qu’une idée, c’est sauter sur la passerelle et retourner en arrière. Mais quand on a une consécration totale, à 100 %, on a coupé tous les ponts. Seul le Seigneur est notre appui, seul le Seigneur est notre secours, on compte sur lui seul.

 

Là, Jésus a vaincu au niveau de son corps. Je lis le verset 9. J’aurais pu placer l’esprit avant l’âme, mais je préfère placer le corps, l’âme et l’esprit. Au chapitre 4 et au verset 9 : « Le diable le conduisit encore à Jérusalem et le plaça sur le haut du temple et lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi d’ici en bas car il est écrit… », il cite la parole, « …il donnera des ordres à ses anges à ton sujet afin qu’ils te gardent et ils te porteront sur les mains de peur que ton pied ne heurte contre une pierre ».

 

Là, il était tenté au niveau de son âme. C’est-à-dire que le diable l’a placé sur le haut du temple en lui disant : « fais une démonstration de ta puissance sans objet particulier, sans qu’il y ait un ordre de ton Père pour le faire, sans besoin spirituel réel. Fais une démonstration de ta puissance, jette-toi d’en haut et tu verras, tout marchera bien. Simplement pour montrer que tu es le Fils de Dieu, fais un acte gratuit de puissance ». Là, le Seigneur était tenté dans les désirs de son coeur. Il était tenté dans le désir de faire une démonstration de puissance pour prouver qu’il était le Fils de Dieu. Mais Jésus a résisté à cette tentation de son âme en citant à nouveau la parole du Seigneur pour remporter la victoire sur la convoitise du coeur qui était là pour le tenter, puisqu’il était tenté au niveau de ses désirs. C’était le désir de faire, comme on dirait aujourd’hui en langage moderne, un show, de faire un show pour montrer sa puissance. Combien de chrétiens, combien de serviteurs de Dieu font des shows, simplement pour montrer la puissance, ou la puissance qu’ils ont reçue du Seigneur ! Ce sont des choses à ne jamais faire, même en temps que chrétien individuel. Même si on n’a pas un grand ministère où on est capable de faire des choses puissantes au nom du Seigneur, on peut être tenté de manifester des choses simplement pour le désir de montrer qu’on est quelqu’un, ou qu’on est différent, ou qu’on est supérieur, ou qu’on a quelque chose que les autres n’ont pas. On ne doit pas faire cela avec cet esprit-là, on doit tout faire avec un esprit de serviteur comme Jésus l’a fait, un esprit humble et soumis. On fait du bien aux autres et on manifeste la puissance de Dieu pour la gloire du Seigneur et parce qu’on est conduit par le Saint-Esprit à le faire et non pour faire une démonstration de puissance.

 

Ensuite, au verset 5, c’est la tentation dans l’esprit : « le diable, l’ayant élevé, lui montra en un instant tous les royaumes de la terre ». Vous vous rendez compte de la puissance du diable ? En un instant, il est capable de lui montrer, (ce n’est pas de manière imaginaire), tous les royaumes de la terre avec toute leur gloire, toutes leurs richesses, tous leurs attraits. « Le diable, l’ayant élevé, lui montre en un instant tous les royaumes de la terre et il lui dit : je te donnerai toute cette puissance et la gloire de ces royaumes car elle m’a été donnée et je la donne à qui je veux ». Jésus a bien dit : « Le monde entier est sous la puissance du malin ». Le diable lui dit : « Si donc, tu te prosternes devant moi, elle sera toute à toi ». Jésus lui répondit : « Retire-toi de moi, Satan, car il est écrit : tu adoreras le Seigneur ton Dieu et tu le serviras lui seul ».

 

A chaque fois, le Seigneur cite la Parole pour détruire l’action du malin et pour vaincre dans la tentation. A chacune de ces trois tentations, dans son corps, dans son âme, et dans son esprit, il a cité un verset approprié de la Parole qui a fait reculer Satan et qui l’a vaincu. Mais pourquoi Jésus a pu faire reculer Satan et le vaincre ? Parce qu’au départ, il y avait dans son coeur une consécration totale à son Père. La Parole de Dieu était efficace dans sa bouche parce que son coeur était entièrement tourné vers son Père pour faire sa volonté. Ici, la tentation spirituelle était l’orgueil de posséder tous les royaumes de cette terre en se prosternant devant Satan. Jésus ne pouvait pas faire cela. Satan le savait très bien, mais il a essayé. Il essayera tout.

 

Donc, s’il a essayé avec Jésus, tu ne crois pas qu’il va essayer avec toi ? Il va te tenter spirituellement par l’orgueil, ou te tenter dans ton âme par la convoitise du coeur, te tenter dans ta chair. Tu ne crois pas qu’il va te tenter comme il a tenté Jésus ? La différence, c’est que Jésus était consacré, il a vaincu le diable. Maintenant Jésus habite en toi. Si tu es consacré, Jésus est en toi, et va te donner la victoire dans la tentation, dans le désert que tu traverses maintenant, dans ton désert brûlant et aride, où il n’y a que le diable et toi, avec le Saint-Esprit, bien-sûr, qui habite dans ton coeur.

 

A l’extérieur, il n’y a que le diable, et le désert où il n’y a personne. Cela veut dire que tu vas être quelquefois dans des situations où tu as l’impression d’être tout seul, ou toute seule, il n’y a que Dieu, le diable et toi. Et c’est un combat terrible, personne ne peut t’aider. Personne ne va t’aider si ce n’est le Seigneur. Parce que ton coeur est consacré, pour répondre au diable, il va te donner la parole qui convient, l’assistance de l’Esprit, et de ton Seigneur Jésus qui a vaincu le diable. Mais sois consacré dans ton coeur d’abord, sinon le diable ne reculera pas. Quand tu as assené au diable cette puissante Parole qui est plus tranchante qu’une épée à double tranchant, qui a transpercé le coeur du diable et qui le fait horriblement souffrir, il se retire. Jésus, par trois fois, lui a envoyé ce coup d’épée-là, et à la troisième fois, le diable, voyant que dans les trois domaines du corps, de l’âme et de l’esprit, il ne pouvait pas avoir la victoire, il s’est retiré, jusqu’à un moment favorable. Il savait qu’il allait revenir au moment des ténèbres de la Croix et de Gethsémané pour attaquer à nouveau Jésus, mais là, c’est à ce moment précis qu’il a été définitivement vaincu. Le diable fait toujours une oeuvre qui le trompe. Il espérait avoir la victoire sur Jésus à la Croix, et c’est lui qui a été détruit à la Croix par le Seigneur.

 

Ensuite, au verset 14 : « Jésus, revêtu de la puissance de l’Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se répandit dans le pays d’alentour. Il enseignait dans les synagogues. Il était glorifié par tous ».

 

Voyez la différence entre le verset premier et le verset 14. Au verset premier, il est dit : « Jésus, rempli du Saint-Esprit », et ici, il est dit : « Jésus, revêtu de la puissance du Saint-Esprit ». 


Il y a une grande différence entre le fait que tu sois rempli du Saint-Esprit et le fait que tu sois revêtu de la puissance du Saint-Esprit. 


Entre les deux, il y a eu le désert et la victoire dans la tentation. Cela veut dire que si tu as l’attitude d’un coeur consacré dès le départ au Seigneur, la tentation viendra certainement. Il faut t’y préparer parce que c’est dans le plan de Dieu. Et le diable ne va pas rater l’occasion de te tenter. Mais parce que tu as reçu du Seigneur le Saint-Esprit qui te remplit et que tu lui es consacré, cette victoire, que tu vas remporter dans la tentation, va faire reposer sur toi la puissance du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit va demeurer sur toi avec puissance et à ce moment-là, tu vas vraiment commencer ton ministère pour le Seigneur. Cela ne veut pas dire qu’auparavant tu ne peux rien faire pour lui. Dès le premier jour de ta conversion tu peux faire de grandes choses pour Dieu. Mais le vrai ministère sous la puissance du Saint-Esprit ne pourra commencer dans ta vie que si tu as fait d’abord une consécration complète, totale, au Seigneur pour être vraiment rempli de son Esprit. Si tu n’es pas consacré entièrement, tu ne peux pas être rempli entièrement. Il y aura des coins de ta vie qui t’appartiendront. Le Saint-Esprit ne va occuper que la place que tu lui donnes. Si tu lui donnes tout, il va remplir tout. C’est ce qu’il veut faire. Si tu lui donnes 90 %, il remplira 90 %. Les 10 % que tu ne lui as pas consacrés, il ne va pas y toucher, mais c’est autant de victoires en moins, et autant de puissance du Saint-Esprit en moins sur ta vie. Si tu consacres tout, tu peux être sûr que tu vas être étrillé. Vous savez ce que cela veut dire, étrillé ? Cela veut dire secoué, brutalisé, malmené par le diable, pas par le Seigneur, par le diable qui va te tenter pour voir si ta consécration est forte. Le Seigneur permettra à Satan de venir te tenter de cette manière seulement si tu es consacré. Tu as bien compris ? Si tu n’es pas consacré, le Seigneur sait qu’une tentation pareille te détruirait complètement.

 

Donc cela veut dire que tu n’auras pas de vie de victoire si tu n’es pas consacré. Mais tu ne passeras pas non plus par les épreuves du désert où tu peux avoir une victoire complète sur Satan et avoir le revêtement de puissance après.

 

Alors tu choisis, bien-aimé. Tu peux choisir une vie banale, terne et calme, sans consécration réelle au Seigneur, sans grosse défaite parce qu’il n’y aura pas de tentation puisqu’il y aura une bonne partie de ta vie qui appartiendra déjà à Satan. Ce que tu ne consacres pas au Seigneur, tu le consacres au diable, parce que tu ne peux pas rester au milieu.

 

Si tu consacres tout au Seigneur, il va commencer par te remplir. « Mon fils, ma fille bienaimée en qui j’ai mis toute mon affection, tu m’as consacré toute ta vie, maintenant, tu es toute à moi (ou tout à moi), et moi, je suis tout à toi », dit le Seigneur, « Je te remplis de mon Esprit, je t’amène au désert pour que tu aies une victoire sur le diable et que tu connaisses la puissance que j’ai placée sur toi, la puissance du sang de Jésus, la puissance de ma Parole, la puissance de l’onction que je fais reposer sur toi ». Tu vas en ressortir vainqueur, plus que vainqueur. Et dans le ministère que tu vas commencer pour le Seigneur, là tu vas voir de grandes choses.

 

« Jésus, revêtu de la puissance de l’Esprit, retourna en Galilée, il se rendit à Nazareth, il entra dans la synagogue ». Là, il dit ce passage merveilleux : « l’Esprit du Seigneur est sur moi, car il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres, il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur ».

 

Combien je languis pour ma part d’avoir pleinement ce revêtement de puissance sur ma vie! Je sais qu’il viendra avec la plénitude du Seigneur parce que je lui ai consacré toute ma vie. Je lui ai dit :

 

« Seigneur tu fais ce que tu veux ». Il me fait passer par des déserts épouvantables, et sur certains plans, cela dure encore. Mais je dis : « Alléluia, Seigneur, c’est merveilleux parce que tu es en train de me former à apporter ta délivrance, ta guérison et ta compassion à ceux qui en ont besoin ». Pour cela, il faut être revêtu de la puissance du Saint-Esprit. Pas seulement être rempli du Saint-Esprit, mais être revêtu de la puissance du Saint-Esprit. Vous voyez, dans le ministère de Jésus, ce qui s’est passé par la suite.

 

Immédiatement, dès qu’il commence à prêcher sous la puissance de l’Esprit, au verset 28, il est écrit qu’ils furent tous remplis de colère. Tous ! Vous vous rendez compte ! Le Seigneur, rempli d’amour, rempli du Saint-Esprit, revêtu de la puissance de l’Esprit pour venir leur faire du bien, guérir les malades, soulager les opprimés ! Il leur annonce la Parole, (il leur reproche leur incrédulité, il faut dire).

 

« Mais tous, remplis de colère, s’étant levés, le chassèrent de la ville et le menèrent jusqu’au sommet de la montagne pour le précipiter en bas. Mais Jésus passa au milieu d’eux, s’en alla ».

 

Ce n’était pas son heure. Tant que ce n’est pas ton heure, tu peux y aller à fond, prêcher la Parole de Dieu avec toute la puissance, l’autorité et l’amour que Dieu te donne, la sagesse de son Esprit, personne ne touchera à un cheveu de ta tête. Si c’est l’heure d’être martyrisé, ou d’être tué, ce sera l’heure. Mais avant, le Seigneur veut démontrer sa puissance sur toi. De toute manière, il n’y a pas d’autre choix pour quelqu’un qui aime le Seigneur que de faire pleinement le ministère que le Seigneur lui donne sans craindre les hommes, sans craindre Satan. Mais il faut que tu saches que dès le premier jour où Jésus, revêtu de la puissance du Seigneur, est allé prêcher aux siens, ils ont tous été en colère et ont voulu le tuer. Tu ne seras pas mieux traité par les tiens, mais persévère, alléluia! Persévère, sois rempli de l’amour du Seigneur, manifeste les oeuvres du Seigneur au milieu d’eux, tu glorifieras ton Dieu.

 

Quand nous consacrons notre vie au Seigneur, il fait dans notre vie exactement ce que je viens de décrire. Dans cette attitude de consécration, nous devons faire une chose que Jésus n’a pas eu besoin de faire pour lui-même, mais qui, pour nous, est indispensable. Il faut que nous nous placions devant le Seigneur en lui disant : « Seigneur, sonde-moi, et montre-moi l’état de mon coeur, montre moi ce que je dois redresser dans ma vie pour que ma consécration soit complète et totale. Je veux me consacrer, mais toi tu connais le fond de mon coeur. Tu sais exactement ce qu’il y a. Je te demande de me sonder, Seigneur. Il y a peut-être des choses qui n’ont pas été réglées dans ma vie. Il y a peut-être des choses que je dois faire encore pour être vraiment rempli de toi. Montre-les-moi, Seigneur. Je veux que tu m’éclaires ». Et le Seigneur le fera.

 

En matière de se laisser sonder par le Seigneur, je voudrais insister sur deux aspects. Il y en a tellement, mais il y en a deux qui me semblent importants. Le premier, c’est le pardon que nous devons donner sans réserve, de tout coeur, absolument, et éternellement, à tous ceux qui nous ont offensés et tous ceux qui nous ont fait du mal. J’insiste fortement là-dessus, parce que c’est une pierre d’achoppement pour beaucoup de chrétiens qui croient avoir pardonné, mais qui n’ont pas pardonné de tout leur coeur à ceux qui leur ont fait du mal. La preuve, c’est qu’ils y reviennent, ils en reparlent, ils le remettent sur le tapis. On sent qu’il y a encore un fond d’amertume qui ressort, qui suinte, comme du pus qui suinte d’une plaie qui est fermée en apparence parce qu’il y a une croûte. Mais dessous, cela travaille encore, il y a encore du pus qui n’a pas été évacué. Le Seigneur veut que l’on fasse sortir toute l’amertume, l’animosité, la rancune, et que l’on dise : « Seigneur, sonde-moi pour me montrer s’il y a encore quoi que ce soit dans mon coeur comme amertume, animosité ou manque de pardon envers quelqu’un qui m’a fait du mal, ou dont j’ai entendu vraiment des choses épouvantables qui m’ont blessé dans le passé et dont j’avais gardé de la rancune. Seigneur, montre-moi ». Il faut, bien-aimés, que cela soit réglé profondément devant Dieu. Est-ce que vous comptez commencer un ministère de puissance devant le Seigneur en ayant de la rancune contre quiconque dans le fond du coeur ? Vous croyez que le diable ne va pas sentir cela ? Il sent très bien tout ce qui est mauvais, c’est sa nature. Il va sentir ce qui a une mauvaise odeur.

 

Il faut que de notre coeur vienne ce qui a une bonne odeur pour le Seigneur : l’amour, la compassion, la joie, la paix. « Seigneur, sonde-moi. Si tu me montres maintenant quelque chose qui monte et qui ressemble à de l’amertume ou un manque de pardon, Seigneur, je t’en demande vraiment pardon. Nettoie-moi, Seigneur, nettoie-moi ». Vous n’avez pas besoin de chercher très loin. En général, ce sont les personnes les plus proches qui sont concernées : le mari, la femme, les parents, les enfants, les proches, les très proches amis. Ce sont ceux-là qui sont le plus concernés par notre manque de pardon parce que ce sont ceux-là qui nous font le plus mal quand ils blessent. Ce sont ceux-là à qui nous devons pardonner en priorité de tout notre coeur pour que le Seigneur fasse une oeuvre profonde qui nous remplisse vraiment quand nous nous consacrons à lui. Si tu t’es consacré au Seigneur, le Seigneur va te montrer cela. Tu vas accepter de pardonner de tout ton coeur, de ne plus jamais y revenir « pour que tes prières soient exaucées » dit le Seigneur.

 

Le deuxième point, je le lirai dans Luc 19, verset premier : « Jésus, étant rentré dans Jéricho traversait la ville, et voici un homme riche appelé Zachée, chef des publicains, cherchait à voir qui était Jésus mais il ne pouvait y parvenir à cause de la foule car il était de petite taille ».

 

Un petit bout d’homme, mais qui était chef des publicains. Il était chef de ceux qui faisaient payer l’impôt. C’étaient des gens qui étaient haïs par le peuple parce qu’ils s’en mettaient plein les poches. Et, ils étaient haïs, les percepteurs d’impôts ! Zachée était de ceux-là. Mais Zachée, quand même, malgré tous les défauts qu’il avait, avait envie de voir le Seigneur. Voilà, c’est ce qui compte, il avait envie de voir le Seigneur. Vous savez, il y a des prostituées, des gens qui sont dans le péché jusqu’au cou, et quelque chose dans leur coeur leur donne envie de voir le Seigneur. C’était un grand pécheur, Zachée. Les publicains, ce sont les pires. Zachée avait envie de voir le Seigneur. « Il courut en avant, monta sur un sycomore pour le voir parce qu’il devait passer par là ». Si Dieu voit un pécheur qui a envie de voir Jésus, alors là, c’est bon pour lui. Jésus va le rencontrer. Jésus va passer sous son arbre, là où il se tient, et Jésus va s’arrêter pour lui parler. Nous devons donner envie aux gens de voir Jésus. Vous savez, la prédication du début était toute simple. Au début, le discours de la pentecôte n’était pas : « Repentez-vous de vos péchés », c’était : « Jésus-Christ est ressuscité » ! Voilà le début du message. C’est seulement après, quand ils ont dit : « Que devons-nous faire ? », qu’il a répondu :

 

« Repentez-vous, que chacun de vous soit baptisé ».

 

Le premier message, c’est de témoigner de Jésus vivant et ressuscité. Si tu parles d’un Jésus vivant et ressuscité en disant qui il est, à ces grands pécheurs comme Zachée, il y en aura beaucoup qui auront envie de le voir, qui vont courir pour se mettre sous un arbre, à l’endroit où Jésus passe. Et là, Jésus va s’arrêter. Il va leur dire : « Viens, je veux rentrer dans ta maison ». C’est ce qu’il a dit à Zachée.

 

« Lorsque Jésus fut arrivé à cet endroit, il leva les yeux et lui dit… », il n’a pas commencé par lui dire : « Zachée, le Seigneur me montre que tu es un grand pécheur devant l’Eternel, repens-toi, sinon, je ne pourrai pas rentrer dans ta maison ». Jésus n’a pas parlé comme cela. S’il avait parlé ainsi, Zachée serait peut-être reparti chez lui, honteux d’avoir été ainsi dénoncé en public. Il aurait fermé sa porte et on ne l’aurait plus vu. Jésus lui a dit une parole simple : « hâte-toi de descendre car il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison ». La renommée du Seigneur était grande. Vous vous rendez compte, Zachée veut voir cet homme dont tout le monde parle, il monte, et Jésus lui dit : mais, je veux habiter chez toi ! Alors que les juifs religieux n’auraient jamais levé le petit doigt, ou n’auraient jamais fait la moindre chose pour manger, pour parler, pour serrer la main même à un pécheur comme Zachée. Ils lui auraient craché au visage : le chef des publicains ! Alors à plus forte raison, rentrer chez lui ! Quel sacrilège ! Jésus ne s’embarrasse pas. Il connait les coeurs, il savait que cet homme voulait le voir, et il lui dit : « Il faut que moi, j’habite dans ta maison aujourd’hui ». C’est cela qui l’a touché. « Zachée se hâta de descendre et le reçut avec joie ».

 

Aucune condamnation dans le coeur de Jésus. Cet amour de Jésus pour Zachée a donné à Zachée une pleine repentance.

 

Regardez la suite : « Voyant cela, tous murmuraient et disaient : il est allé loger chez un homme pécheur ». Là, vous voyez les Pharisiens. C’est comme cela que tu vas être traité la plupart du temps lorsque tu vas parler à une prostituée ou à un grand pécheur, sans commencer à le pointer du doigt tout de suite.

 

« Zachée, se tenant devant le Seigneur lui dit : voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens ».

 

Sa foi allait jusque là. C’était toujours ça, le prix, pour lui. « Seigneur, je veux faire quelque chose pour toi, je donne aux pauvres la moitié ! » C’est sûr qu’il lui en restait encore pas mal. Mais, vous vous rendez compte, faire cela ! Il devait être très riche, percepteur d’impôts, il devait être certainement multimillionnaire. Vous en connaissez beaucoup des multimillionnaires qui dès qu’ils rencontrent Jésus, décident du premier instant de donner la moitié de leur fortune aux pauvres ? Et en plus, il dit : « Et si j’ai fait du tort (le si est un peu de trop, il le savait !), à quelqu’un, je lui rends le quadruple ». Jésus lui dit : « Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison, parce que celui-ci aussi est un fils d’Abraham, car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui est perdu ».

 

Il y a un point sur lequel je veux insister, ici, c’est la restitution de ce que l’on a volé, la restitution de ce que l’on a pris ou gardé injustement. Afin que tu sois rempli du Saint-Esprit, que tu aies vraiment un plein exaucement, que tu aies la puissance du Saint-Esprit qui repose sur toi. Zachée l’a compris. Dès le début, il a dit : « Si j’ai pris, ou si j’ai fait du tort à quelqu’un ». Il le savait très bien, en temps que percepteur d’impôts, qu’il avait fait du tort à beaucoup de personnes. Il s’en était mis plein les poches. Cela veut dire que Zachée a dû reprendre ses livres de comptes. Il a dit : « J’ai fait une promesse au Seigneur : si j’ai fait du tort à quelqu’un ». Il a dû en voir, des gens, sur son livre de comptes, à qui il avait fait du tort! Il a dit : « Bon, je vais voir. Celui-là, je lui ai pris mille francs, je lui rendrai quatre mille. Celui-là, je lui ai pris cent, je lui rendrai quatre cent ». Cela ne veut pas dire que nous devions suivre cet exemple. Il avait décidé de rendre le quadruple. Dans la loi, il est dit : tu rendras ce que tu as pris avec un intérêt. L’intérêt correspondait aux pratiques de l’époque.

 

Je sais que lorsque je me suis converti, immédiatement, dans les jours et les semaines qui ont suivi, le Seigneur a mis le doigt sur quelque chose que je devais à quelqu’un. Quand nous étions aux Etats-Unis, deux ou trois ans avant ma conversion, nous avions fait un contrat de location d’une villa avec un homme qui était professeur d’université, qui allait en France, et qui me laissait sa maison pendant un an. J’avais conclu un contrat de location pendant 12 mois pleins. J’ai eu la possibilité de partir de la maison le onzième mois, je lui ai donc laissé la maison vide pendant un mois. Nous n’avions pas beaucoup de sous, nous étions étudiants là-bas, et je lui avais demandé : « Puisque nous partons avant, est-ce que vous ne pourriez pas accepter de ne pas me faire payer le loyer le dernier mois ? » Et lui qui était un homme pingre et dur a dit : « Non, vous avez conclu avec moi un contrat de 12 mois, vous payerez 12 mois ». C’était juste, après tout, nous avions signé le contrat. Il n’a donc pas accepté. Mais j’avais vraiment été blessé dans mon coeur et je me disais : « Comment! Ce pingre, ce richard-là, en plus, à un pauvre petit étudiant comme moi, aller lui réclamer ça, alors que je lui suppliais de me faire grâce, eh bien, il ne l’aura pas, son mois ». Et je suis parti des Etats-Unis sans payer le dernier mois. J’étais bien content, dans mon coeur, du bon tour que je lui avais fait. « C’est comme ça, eh bien, il va voir un peu! ». Quand je me suis converti, une des premières choses que le Seigneur m’a dites, c’est : « Et ton loyer ? Et ton loyer ? » Alors j’ai dit : « Seigneur, pardonne ». J’ai pris ma plus belle plume, je lui ai écrit : « Je vous demande pardon. Entre temps, je me suis converti ». Il était juif, le Monsieur en question. J’ai témoigné de Jésus. J’ai dit : « Voilà, je me suis converti, et le Seigneur m’a parlé. Je vous rembourse la somme que je vous dois depuis un an, avec 10 % d’intérêts ».

 

J’ai envoyé la somme là-bas et il l’a encaissée. Il m’a envoyé une lettre (il était quand même touché) disant : « Merci, oui, cela m’a touché, on a été touché ».

 

Entre temps ma propre fille était morte. Tout cela s’est passé après que je me sois converti et que j’aie été profondément travaillé. Elle n’est pas morte parce que je n’avais pas payé mon loyer. Elle était morte à cause des péchés que j’avais laissé entrer dans ma vie et de la malédiction qui travaillait dans ma famille. Le fait qu’elle meure avait profondément touché mon coeur pour que je me donne vraiment entièrement au Seigneur, et que je lui dise : « Seigneur, j’ai compris que la vie sur cette terre n’a pas d’autre intérêt, pas d’autre but que de te servir entièrement et d’être entièrement rempli de ton Esprit. Il n’y a que cela qui m’intéresse. Qu’est-ce que je peux tirer de cette vie ? Qu’est-ce que je peux tirer de cette vie comme argent, pouvoir, puissance, succès, si je ne t’ai pas donné ma vie à 100 % Seigneur ? Alors, je me consacre entièrement à toi ». Et je lui ai remboursé entièrement.

 

Je voudrais vous dire, à  vous tous qui écoutez, que ce soit dans cette pièce, ou que ce soit par la cassette, il faut absolument que vous régliez cela devant le Seigneur. Si vous avez lésé quelqu’un, si vous avez pris ou volé quoi que ce soit, que ce soit de l’argent, un objet, un crayon, un stylo, n’importe quoi, réglez cela devant le Seigneur. Placez-vous devant lui avec une feuille de papier et un crayon, en disant : « Seigneur, tu vas me montrer ce que je dois faire ».

 

J’ai relu aujourd’hui un témoignage intéressant, c’était un chrétien qui avait le diabète depuis 7 ans, qui empirait tout le temps. Il est allé voir un serviteur de Dieu pour prier pour sa guérison. Au moment où il a commencé à prier, le serviteur de Dieu avait constamment un chiffre à l’esprit : 5000 dollars, 5000 dollars, 5000. Cela résonnait dans sa tête, il a dû s’arrêter et lui a dit : « Mais, qu’est-ce qu’il se passe avec ces 5000 dollars ? Vous avez fait quelque chose avec 5000 dollars ? Vous avez volé ces 5000 dollars ? » L’autre a dit : « Oui, je dois reconnaître que quand mon frère est mort, j’ai pris sur l’héritage 5000 dollars à ma belle-soeur, sans qu’elle le sache ». Alors il a répondu : « Et bien voilà, c’est ça » !

 

Vous savez, il y a beaucoup de problèmes qui viennent des questions d’héritage entre frères et soeurs ! Il avait réussi à prendre au passage 5000 dollars. Alors le pasteur lui a dit : « Eh bien, c’est cela, mon frère. Tu ne peux pas espérer être guéri tant que tu n’auras pas remboursé cela, puisque le Seigneur est en train de le montrer ». Il lui a dit : « Est-ce que tu as cette somme sur ton compte bancaire ? » L’autre a répondu : « Oui, je l’ai, oui ». « Tu as ton chéquier » ? « Oui ». « Alors, sors-le, fais un chèque immédiatement, avec les intérêts, depuis 7 ans ». Parce qu’il faut mettre les intérêts. Il a fait le chèque. Il lui a demandé d’aller le poster immédiatement, avant de prier. Il est allé le poster. Il est revenu. Ils ont prié. Il a été instantanément guéri de son diabète. Instantanément !

 

Si tu es pauvre comme Job et que tu ne peux rien rembourser, tu peux toujours contacter la personne, lui confesser ton péché, et lui dire : « Je paierai tout quand je pourrai. Maintenant, faites-moi grâce, pour le moment, je ne peux pas. Mais j’ai compris, et je vous demande pardon ». Soyez des hommes et des femmes courageux ! Allez trouver les personnes que vous avez lésées, et s’il est possible de réparer, faites-le immédiatement. Si vous avez en banque de quoi rembourser ce qui a été volé ou pris, faites-le immédiatement. Et la puissance de Dieu va reposer sur vous. L’autorité du Seigneur viendra sur votre vie. L’exaucement se fera rapidement parce que Dieu ne laissera pas passer des choses comme cela.

 

On ne peut pas dire : Seigneur, maintenant que je suis une nouvelle créature, toutes les choses anciennes sont passées, dans le sens où toutes les dettes que j’ai contractées dans le passé sont annulées. Alors, les emprunts bancaires que j’ai faits avant, Seigneur, avant ma conversion, c’est terminé, maintenant, ils peuvent s’en passer, toutes les choses anciennes sont passées, maintenant, on n’en parle plus.

 

 

Cela ne tient pas devant le Seigneur. Au contraire, il va te rendre attentif à respecter scrupuleusement les engagements que tu as pris devant le Seigneur. Je le dis, parce que je suis sûr que pour certains, c’est une pierre d’achoppement pesante dans l’exaucement de leurs prières. Le Seigneur va t’aider. Si tu as besoin de l’aide du Seigneur, quelle que soit sa forme : financière ou autre, ou la puissance de l’Esprit, ou le courage qu’il te faut pour le confesser, le Seigneur va te donner tout. Mais il faut absolument que tu règles cela dans les moindres détails, dans tout ce que tu peux faire. Il y a des choses impossibles à faire. Je veux dire si la personne est morte, ou bien si on ne sait plus où elle est, on l’a perdue de vue complètement, on peut faire toutes les recherches que l’on veut, mais elle a disparu dans la nature. Même dans cette situation-là, le Seigneur peut montrer qu’il y a des choses à faire. Ne crois pas que parce que tu es converti, parce que tu as accepté le Seigneur, tu vas être dispensé de restituer ce que tu as volé. C’est un aspect fondamental de la consécration.

 

Et j’insiste ce soir sur ces deux points : le pardon à tous ceux qui m’ont fait du mal, et la restitution de tout ce qui a été volé et pris dans tout ce que j’ai pu vivre dans mon passé. C’est très important pour l’exaucement. Il ne suffit pas de demander pardon au Seigneur, il faut aussi restituer.

 

Zachée l’avait compris par l’action du Saint-Esprit, parce que quand le Saint-Esprit parle, les cœurs s’ouvrent. Zachée a ouvert son coeur au Seigneur, et immédiatement, sans que Jésus ait besoin de lui dire quoi que ce soit, le Saint-Esprit qui était en lui a dit : « Voilà, voilà ce que tu vas faire, tu vas rendre ». Et Zachée en a rajouté parce qu’il avait une fortune colossale. Il a dit : « Eh bien, je les rembourserai quatre fois plus ». Alléluia !

 

« Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus ». Alors, toi qui as accepté maintenant cette vie de consécration, tu as accepté de mettre ta vie en règle devant le

 

Seigneur. Et c’est important de la mettre en règle, notre vie! L’apôtre Jean dit : « Que ton coeur ne t’accuse pas ». Tu es en paix avec Dieu, quand tu as vraiment demandé, à Dieu de sonder ton coeur en disant : « Seigneur, montre-moi si j’ai encore de la haine envers quiconque, si j’ai encore des choses que je n’ai pas restituées, si j’ai encore des objets abominables, d’abomination dans ma maison ». Vous savez, un objet d’abomination dans la maison, ce n’est pas forcément une statue de Bouddha ou une statue de la Vierge. Ce peut être un meuble que tu as volé, un objet, un livre rare, ou quelque chose, un bibelot que tu as volé à quelqu’un, et qui est là comme une abomination dans ta maison, et qui empêche la bénédiction de se manifester dans ta vie. Si ce n’est pas réglé, jamais l’exaucement ne viendra sur toi. Il faut rendre, confesser, rendre ces choses, et aller avouer aux gens concernés ce que tu as fait vis à vis d’eux. Il faut absolument avoir le courage de le faire. Et j’insiste parce que je sens dans mon coeur qu’il y a des personnes qui ont besoin d’entendre ces choses pour pouvoir mettre leur vie en règle devant Dieu. Ce n’est pas que Dieu veuille les priver de sa bénédiction. Si on connait le coeur de Dieu, Dieu veut absolument que la bénédiction, qu’il a en réserve pour nous, descende avec abondance. Il dit dans Deutéronome 28 : « Si tu observes mes lois et mes commandements, j’ordonnerai à la bénédiction de venir sur toi ». Il ordonnera à la bénédiction de venir comme une vague qui tombera sur toi, tu n’auras même pas à courir derrière, c’est elle qui va courir derrière toi.

 

Amen ? Alléluia !

 

Alors, si tu veux que le Saint-Esprit se saisisse de toi, qui t’es consacré à lui, pour te faire entrer dans un ministère puissant, sache que le Seigneur a besoin de toi. Le Seigneur a besoin d’ouvriers puissants dans sa moisson. Des ouvriers qui ont tout consacré au Seigneur, des ouvriers qui ont tout mis en règle devant Dieu dans leur vie, dans la mesure où Dieu leur a donné la lumière. Dieu va nous montrer au fur et à mesure des choses à régler. Si tu te places devant lui en disant : « Seigneur, tu me montres ces choses, avec ton aide, je vais tout régler ». Ne t’inquiète pas, ne t’inquiète pas ! Si tu n’as pas de quoi rembourser, tu vas aller trouver les personnes et elles vont te remettre tes dettes, ou bien Dieu va te fournir de quoi payer. Tu auras la solution du Seigneur. Cela va être une cascade de miracles qui vont se précipiter sur toi. Tu le crois, cela ? Alléluia ! Amen ! Alors consacre-toi, bien-aimé, au Seigneur, à 100 %. Fais-le, et tu ne le regretteras jamais. Tu vas glorifier le Seigneur, tu verras des captifs délivrés et tu verras des malades guéris. Tu verras beaucoup de coeurs brisés restaurés, parce que Dieu se servira de toi pour être entre ses mains un instrument de sa compassion, de sa grâce et de sa puissance. Tu verras de plus en plus de miracles puissants se passer dans ta vie parce que tu as accepté de faire du Seigneur ton tout et que tu lui as tout donné. Amen ! Alléluia !


 

« Mon Père, je te supplie que tu acceptes l’offrande de nos vies toutes entières, esprit, âme et corps. Seigneur, quand nous te la donnons, quand nous te donnons notre vie tout entière, c’est pour toujours, Seigneur; sans espoir, ni désir de revenir en arrière. Je te prie que tu fasses de nous tous des ouvriers puissants dans ta moisson. Il y a tellement d’âmes à sauver encore, Seigneur, tellement de chrétiens à fortifier, tellement de corps à guérir, tellement de démoniaques à délivrer. Seigneur, nous te supplions d’agir avec puissance dans nos vies pour faire la lumière, pour nous montrer, pour mettre le doigt sur des choses que tu veux régler. Seigneur, nous voulons pouvoir te dire, ce soir, que, quel que soit le prix que tu nous demanderas, nous voulons le payer. Quels que soient les sacrifices que tu nous demanderas, Seigneur, nous voulons les faire. Parce que ton joug est léger, ton fardeau est doux.

 

Tu es doux et humble de coeur, Seigneur, et tu es avec nous. Dans ce combat, nous voulons sortir purifiés comme l’or. Nous voulons sortir de ce désert, Seigneur, revêtus de la puissance de ton Esprit.

 

Quand nous voyons le peu de temps qu’a duré le ministère de Jésus, Père, trois ans et demi ! Mais quelle puissance, quelle gloire ! Et tu nous montres que tu veux que nous soyons comme Jésus sur cette terre. Que nous soyons à la mesure de sa stature parfaite, pour faire tes oeuvres, et bien d’autres encore plus puissantes. Seigneur, c’est cela que je veux pour ma part, c’est cela que je te demande pour tous ceux qui le désirent. Seigneur, fais de nous des ouvriers puissants. Fais ton oeuvre, sonde-nous, remplis-nous, revêts-nous de ce manteau de puissance, Seigneur. Et glorifie-toi dans nos vies, pour que des âmes soient sauvées, pour que des malades soient guéris, et pour que ton Nom soit glorifié. Au Nom de Jésus, mon Père. Amen. »

 

Source : www.sourcedevie.com


 

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