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Les conditions à remplir pour être enlevés (5)
de HENRI VIAUD-MURAT
La Parole de Dieu contient toute la Vérité dont nous avons besoin pour nous sanctifier. Nous y trouvons un enseignement complet, donné par le Seigneur, pour nous permettre de marcher dans la Vérité dans tous les domaines de notre vie!



Le Seigneur Jésus-Christ reviendra enlever Son Epouse à Sa rencontre. Quelles sont les conditions à remplir pour avoir l’assurance d’être enlevés?

Abordons à présent la dernière condition pour être enlevé à la rencontre du Seigneur dans les airs: la marche dans la sanctification.

Marcher dans la sanctification ne signifie pas que nous n’allons plus pécher! Après notre conversion à Christ, il peut nous arriver encore de pécher et de chuter, mais nous sommes alors appelés à nous repentir, et à reprendre notre marche avec le Seigneur.

Marcher dans la sanctification, cela signifie que nous allons progresser dans le perfectionnement spirituel, et passer peu à peu de l’état de chrétien charnel, qui est celui de tous les nouveaux convertis, à celui de chrétien spirituel, c’est-à-dire mûr, et de plus en plus spirituel.

Le but final est la perfection absolue dans tout notre ĂŞtre.

Rappelons ce que nous a dit l’apôtre Paul:

« Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par l’eau, par la parole (traduction littérale), afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Ephésiens 5: 25-27).

Dans un autre passage, l’apôtre Paul nous révèle une vérité extrêmement importante:

« Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ! Celui qui vous a appelés est fidèle, et c’est lui qui le fera » (1 Thes. 5: 23-24).

Ce passage nous révèle:

– Que c’est le Dieu de paix Lui-même qui nous sanctifiera tout entiers. « Sanctifier » signifie « mettre à part pour être saint. » Et Dieu veut que nous soyons saints comme Lui-même est Saint! Il n’y a donc que Lui qui peut le faire, et nous permettre d’atteindre cet objectif glorieux!

– Que nous sommes composés de trois parties, l’esprit, l’âme et le corps, et que ces trois parties doivent atteindre un état de perfection absolue, un état « irréprochable »!

– Que notre être entier sera conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ. Pour l’Epouse de Christ, l’avènement de notre Seigneur est le moment où nous serons enlevés et réunis à Lui.

– Que si notre être entier est conservé irrépréhensible au moment de l’enlèvement, c’est que nous aurons atteint cet état de perfection à ce moment-là! Nous atteindrons d’abord la perfection absolue dans tout notre être, puis nous serons conservés dans cet état, au moment de l’enlèvement.

– Que c’est le Seigneur Lui-même qui, dans Sa fidélité à Sa Parole, accomplira tout cela en nous! Mais il doit être clair pour tous que le Seigneur n’accomplira cela que dans la vie de tous ceux qui le veulent, et qui croient qu’Il l’accomplira! Ce but ne sera pas atteint par nos propres efforts, mais par la foi, une foi agissante, qui nous fera mettre en pratique tout ce que nous aurons progressivement appris du Seigneur et de Sa volonté.

Pour que nous puissions atteindre le but que le Seigneur nous fixe, nous devons donc, dès le début de notre conversion, nous engager dans un processus de perfectionnement, qui nous permettra de parvenir à la perfection finale absolue.

Ce processus implique de notre part une persévérance à vouloir poursuivre notre course jusqu’au bout. Nous ne devons jamais faire partie de ceux qui se retirent!

« N’abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération. Car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. Encore un peu, un peu de temps: celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas. Et mon juste vivra par la foi; mais, s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme » (Hébreux 10: 35-39).

Ce processus n’est pas une course de vitesse, mais un marathon! Et nous devons aborder ce marathon avec l’état d’esprit qui animait l’apôtre Paul, quand il écrivait:

« Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, et d’être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi, Afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort, pour parvenir, si je puis, à la résurrection d’entre les morts. Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ. Frères, je ne pense pas l’avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée; et si vous êtes en quelque point d’un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus. Seulement, au point où nous sommes parvenus, marchons d’un même pas » (Philippiens 3: 7-16).

« Marcher d’un même pas, » c’est courir ensemble vers le but, ayant les yeux fixés sur Jésus!

« Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en luttant contre le péché » (Hébreux 12: 1-4).

Dans le passage de Philippiens cité plus haut, l’apôtre Paul reconnaît ceci:

– Il avoue qu’il n’a pas encore atteint la perfection pratique dans tous les domaines de sa vie. Mais il court, pour tâcher de saisir ce prix de la perfection en Christ.

– Pour remporter ce prix, il lui faut oublier ce qui est en arrière, c’est-à-dire sa vie passée menée dans les convoitises de la chair, et se porter vers l’avant, c’est-à-dire devenir conforme à Christ dans Sa mort, afin de parvenir à la résurrection d’entre les morts.

« Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant quenotre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché; car celui qui est mort est libre du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes; il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit. Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ » (Romains 6: 3-11).

La victoire sur le péché et la chair nous est donnée par notre mort et notre résurrection en Christ. Nous ne pourrons marcher dans la vie de résurrection que lorsque nous aurons compris que nous sommes, en Christ, déjà morts au péché, au monde, à la chair et à Satan.

Paul ne doute pas qu’il connaîtra un jour la résurrection physique, s’il devait mourir avant l’enlèvement. Mais il parle ici de la vie de résurrection manifestée dans son corps mortel, qui est une vie sainte, et qui doit remplacer progressivement la vie de la chair, qui est impure, à mesure que l’on progresse dans la sanctification et le perfectionnement.

Pour cela, il faut que la justice de Christ remplace notre propre justice, celle qui vient de la loi ou de nos propres oeuvres. La justice de Christ ne peut être reçue que par la foi! Or la foi, c’est obéir à la Parole de Dieu et la mettre en pratique, en sachant que Dieu nous a rendus capables, en Christ, de la mettre en pratique!

Paul, qui vient d’avouer qu’il n’avait pas encore atteint la perfection, ajoute une affirmation étrange:

« Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée. »

Comment peut-il dire qu’il n’a pas atteint la perfection, et ajouter que nous sommes parfaits?

C’est là que nous devons revenir à ce qu’il dit dans 1 Thessaloniciens 5: 23, lorsqu’il parle de « tout notre être, l’esprit, l’âme et le corps. »

Nous devons comprendre que le processus de perfectionnement commence dans notre esprit, se continue dans notre âme, et s’achèvera dans notre corps!

En effet, quand nous nous repentons et que nous recevons Christ comme notre Sauveur et Seigneur, c’est notre esprit, et lui seul, qui passe par une nouvelle naissance. A ce moment précis, notre esprit, qui était coupé de Dieu et plongé dans la mort spirituelle, est re-créé à neuf par le Seigneur, dans un état de sainteté, de justice et de perfection absolues!

Notre esprit est notre « homme intérieur » véritable, dont nous ne sommes en général pas même conscients. Nous vivons consciemment au niveau de notre âme, qui est notre être conscient ordinaire, et nous possédons un corps physique.

C’est au niveau de notre âme que nous sommes conscients de nous-mêmes et du monde qui nous entoure. Notre âme a été façonnée par le péché, par notre hérédité, par notre éducation, notre culture et toutes nos expériences passées. Notre âme constitue notre personnalité apparente, en ce sens qu’elle est complètement différente de notre véritable personnalité, qui est notre esprit régénéré, lorsque nous sommes nés de nouveau.

Notre esprit régénéré n’a pas besoin d’être sanctifié et perfectionné. Dieu l’a re-créé pur et saint à Son image!

« L’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité » (Ephésiens 4: 24).

« Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles… Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu » (2 Cor. 5: 17, 21).

Réalisons-nous que l’homme nouveau que nous sommes à l’intérieur, dans notre esprit, est une nouvelle création selon Dieu (à l’image de Dieu), dans une justice et une sainteté parfaites?

Plus nous nous identifierons par la foi à la nouvelle création que nous sommes en Christ, et plus nous marcherons sans effort dans la justice et la sainteté de Dieu!

Pour cela, il faut que notre âme soit purifiée de tout ce que le « vieil homme, » mort et enseveli en Christ, avait réussi à y construire!

La sanctification de notre âme, de notre être conscient ordinaire, passe par le fait de renoncer à nous-mêmes, et de nous charger chaque jour de notre croix, afin que la vie de Jésus passe en permanence dans notre corps mortel.

JĂ©sus avait dit Ă  Ses disciples:

« Puis il dit à tous: Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la sauvera » (Luc 9: 23-24).

Quand Jésus nous demande de renoncer à nous-mêmes, il parle de notre ancienne personnalité, qui peut encore survivre dans notre âme, nos pensées, nos habitudes, notre mémoire, nos systèmes de valeurs, et dans la perception que nous avons encore de « nous-mêmes. »

Pour pouvoir nous identifier à la nouvelle personne que Jésus a re-créée à Son image, et qu’Il nous affirme que nous sommes dès maintenant dans notre esprit régénéré, il nous faut absolument, impérativement, « oublier » et renoncer à l’ancienne personne que nous avons été dans le passé! Et nous devons mettre à mort tout ce qui peut subsister de notre ancien « moi, » afin que notre nouveau « moi » puisse prendre toute sa place!

En effet, à quoi nous sert-il d’être, dans notre esprit, une nouvelle personne entièrement à l’image de Jésus, si, dans notre vie de tous les jours, nous continuons à nous comporter comme l’ancienne personne que nous étions auparavant, alors que le Seigneur nous affirme que cette ancienne personne a été mise à mort avec Lui?

Par exemple, si nous étions colériques avant notre conversion, c’est que, à la fois, notre vieil homme (notre esprit non régénéré) et la chair qui habite dans nos membres étaient colériques.

Lorsque nous naissons de nouveau, notre homme nouveau (notre esprit régénéré) n’est plus colérique, puisqu’il a été créé à l’image du Seigneur Jésus, qui n’est pas colérique!

Mais la chair, puissance de péché qui habite dans nos membres, n’a pas changé, et elle est toujours aussi colérique!

Si nous laissons toujours la colère se manifester, ce n’est pas parce que le vieil homme est toujours vivant, mais c’est parce que nous sommes encore dominés par la chair. C’est elle qui nous trompe en nous faisant croire que cette colère vient de nous, et que le vieil homme n’est pas mort!

Nous aurons la victoire sur cette colère en nous identifiant à l’homme nouveau que nous sommes en Christ, et en réalisant que cette colère, que nous sentons monter « à l’intérieur de nous, » ne vient pas en réalité de nous, mais vient de la chair, qui n’est pas notre vraie nature.

Si nous savons que cette colère ne peut pas entrer dans notre vraie nature pour nous dominer, nous aurons une pleine victoire sur elle, et nous saurons que nous avons le pouvoir de ne pas livrer notre corps à cette colère, même si nous pouvons encore la ressentir « à l’intérieur. »

Il en est de même pour tout ce qui provient de la chair! Si vous étiez dominés par le besoin de boire de l’alcool, pour prendre un autre exemple, vous serez libérés de l’emprise de ce besoin de boire, dès que vous aurez compris que ce besoin de boire ne vient pas de vous, de votre vraie nature, mais qu’il provient d’une puissance de péché qui habite dans vos membres, mais qui est étrangère à votre vraie nature.

C’est pour cela que le Seigneur nous demande de nous charger chaque jour de notre croix!

La croix est un instrument de mise à mort. Nous charger chaque jour de notre croix, cela ne signifie pas du tout « supporter toutes sortes d’épreuves ou de personnes pénibles »!

Cela signifie que nous devons CROIRE que, sur la croix, le Seigneur, par Sa mort, a déjà mis à mort tout ce que nous étions dans notre vie passée de pécheurs! Et que nous devons donc, nous aussi, mettre concrètement à mort, faire disparaître, tout ce qui provient du péché et de la chair, ou de notre ancienne nature, et qui peut encore nous influencer ou nous dominer.

« Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous (litt.: pensez constamment) aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Quand Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire. Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l’impudicité, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. C’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion, parmi lesquels vous marchiez autrefois, lorsque vous viviez dans ces péchés. Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses, à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la calomnie, aux paroles déshonnêtes qui pourraient sortir de votre bouche. Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses oeuvres, et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé » (Colossiens 3: 1-10).

Vous avez, dans ce passage, une complète description de tout le processus de sanctification par lequel nous devons passer!

Nous ne pouvons « faire mourir » les passions et les mauvais désirs de la chair que lorsque nous avons cru que Christ nous a déjà fait mourir à eux!

A mesure que nous nous dépouillons ainsi du « vieil homme, » ou plutôt de tout ce qui subsiste de lui dans notre âme, nous pourrons nous revêtir de la nouvelle personne que nous sommes déjà dans notre être intérieur.

Notre homme nouveau, notre esprit régénéré, est déjà entièrement libéré du péché. Le péché ne peut subsister que dans notre âme et notre corps. Il se manifeste au niveau de notre âme, par des pensées et des désirs contraires à ceux de l’esprit. Le péché se manifeste aussi dans notre corps par toutes sortes d’habitudes impures, mais aussi par les conséquences du péché, c’est-à-dire par toutes sortes de maladies et d’infirmités. Mais la source de tout ce péché se trouve dans la chair.

Nous devons comprendre que la chair n’est pas, comme on l’enseigne à tort, « notre nature propre. » Notre « nature propre » est à présent notre esprit régénéré.

La chair est une loi, ou une puissance de péché, qui demeure dans nos membres, dans notre corps physique mortel. Cette puissance de péché « infecte » notre âme par des pensées et des désirs impurs, lesquels peuvent entraîner dans notre corps toutes sortes de conséquences négatives.

« Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’esprit, et l’esprit en a de contraires à ceux de la chair » (Galates 5: 17).

« Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Ephésiens 2: 1-3).

Cette loi de péché et de mort qui reste fixée dans nos membres, même après notre nouvelle naissance, résulte de la chute de nos premiers parents, et a été transmise à tous leurs descendants.

La conséquence du péché, c’est la mort, et tout ce qui se trouve inclus dans la chair de péché:

« Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes,l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables » (Galates 5: 19-21).

Parmi les conséquences de cette loi de péché et de mort, nous pouvons ajouter toutes les maladies et les infirmités.

Ainsi, la sanctification de notre âme et de notre corps doit concerner non seulement notre purification de tout péché, mais aussi notre guérison de toute maladie et de toute infirmité, qu’elles soient physiques ou mentales.

En effet, puisque le péché a entraîné une double malédiction, la mort spirituelle et la maladie, l’oeuvre rédemptrice de Christ nous apporte une double bénédiction: le pardon de nos péchés, associé à une nouvelle naissance spirituelle, ET la guérison de toutes nos maladies et de nos infirmités.

Nous ne devons donc pas considérer la guérison de nos maladies et infirmités comme une bénédiction qui serait séparée, dissociée, de l’oeuvre de la croix et du pardon de nos péchés. Mais cette bénédiction nous a été acquise par le sacrifice de notre Seigneur Jésus à la croix, et elle va de pair avec le pardon de nos péchés.

« Cependant, ce sont nos souffrances (maladies) qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Esaïe 53: 4-5).

« Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et ilguérit tous les malades, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète: Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies » (Matthieu 8: 16-17).

« Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris » (1 Pierre 2: 24).

N’oublions donc que le Seigneur, dans ce processus de purification et de sanctification dans lequel Il nous a engagés, veut nous libérer de tout ce qui est impur à Ses yeux, et contraire à Sa volonté. Et ce qui est impur à Ses yeux, ce n’est pas seulement le péché, mais aussi la maladie.

La seule manière d’échapper au contrôle tyrannique et mortel de cette loi de péché, c’est de réaliser, et de croire, que Christ nous a fait mourir à la chair par Sa mort. Dans la mesure où nous marchons par l’esprit, nous sommes complètement libérés de cette loi de péché qui subsiste dans nos membres.

« Je trouve donc en moi cette loi: quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur; mais je voisdans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?… Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur!… Ainsi donc, moi-même, je suis par l’entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché. Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit. En effet, la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, -Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 7: 21-25, 8: 1-4).

« Marcher par l’esprit, » c’est d’abord marcher par la foi en Christ et en Son oeuvre. C’est nous approprier par la foi ce qu’Il a accompli pour nous. C’est marcher concrètement dans cette réalité spirituelle.

Si nous voulons progresser rapidement dans la sanctification et le perfectionnement, nous devons donc savoir:

– Que notre esprit est notre être véritable, et qu’il est re-créé pur, saint et parfait à l’image de Christ.

– Que notre âme, siège de notre personnalité consciente, est encore impure, à cause de notre hérédité et de tout notre passé de péché. Notre âme est ainsi soumise à deux influences contraires: celle de l’esprit, qui est pure, et celle de la chair, qui est impure. Plus l’influence de la chair décroît, et plus notre âme se purifie.

– Que notre corps physique abrite une loi de péché et de mort, qui s’appelle la chair. Nous serons sous son influence, tant que nous n’aurons pas compris que nous sommes morts au péché et à la chair.

– Qu’entre notre esprit régénéré et la chair qui subsiste dans nos membres, il y a la croix de Christ, c’est-à-dire Sa mort (qui a été suivie de Sa résurrection). La croix représente un obstacle infranchissable pour la chair! Mais, pour qu’elle ne puisse plus nous contrôler, nous devons nous installer dans l’esprit, « de l’autre côté » de la croix, dans le Royaume de Dieu, où rien de ce qui vient de la chair et de Satan n’a accès!

Quelle est donc notre part à faire, après notre nouvelle naissance en Christ, pour Lui permettre de nous sanctifier?

Christ a fait Sa part, en faisant passer notre esprit par une nouvelle naissance. Mais nous devons ensuite faire notre part, tout en sachant que c’est Lui qui dirige tout le processus de notre sanctification.

Quelle est donc notre part? C’est encore Paul qui nous le révèle:

« Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait » (Romains 12: 1-2).

Nous devons donc:

– Offrir nos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu.

– Etre transformés par le renouvellement de notre intelligence.

Pour offrir notre corps comme un sacrifice saint, nous devons « déconnecter, rendre impuissante, » la loi de péché qui habite encore dans notre corps. Si nous savons que nous sommes morts à cette loi de péché, elle n’aura plus de puissance sur nous. Nous pouvons alors offrir à Dieu notre corps, afin qu’il devienne à présent un instrument au service de la justice de Dieu.

« Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ. Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice. Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce » (Romains 6: 11-14).

Si le péché ne règne plus dans notre corps mortel, non seulement notre corps ne doit plus être un instrument du péché, mais il doit aussi être libéré des conséquences du péché, que sont les maladies et les infirmités.

Nous devons donc considérer la guérison de notre corps comme faisant partie de sa sanctification. Dans le ciel, où tout est conforme à la volonté de Dieu, il n’y a non seulement aucun pécheur, mais aussi aucun malade ni aucun infirme! Or le Seigneur Jésus nous a demandé de prier notre Père Céleste pour que Sa volonté soit faite sur la terre comme au Ciel!

Quant au renouvellement de notre intelligence, qui transformera notre âme, elle s’accomplira quand nous remplacerons toutes les pensées charnelles qui peuvent encore subsister dans notre âme, par les pures pensées de Dieu, qui nous sont révélées par Sa Parole.

Notre âme sera transformée quand nous avancerons dans la connaissance de la Parole de Dieu, afin de la mettre en pratique.

« Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Cor 10: 3-5).

Ces « forteresses » que l’ennemi veut conserver dans notre âme, ce sont tous les faux raisonnements, les fausses valeurs, les faux principes, les fausses convictions, mais aussi les mauvais sentiments, l’orgueil, la haine, le manque de pardon et l’égoïsme.

Nous devons abattre ces forteresses de mensonges par la Vérité de la Parole de Dieu! Nous serons ainsi libérés de l’emprise de l’ennemi, et nous pourrons progresser dans la sanctification et le perfectionnement!

« Comme Jésus parlait ainsi, plusieurs crurent en lui. Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8: 30-32).

« Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la vérité » (Jean 17: 17).

Autant la nouvelle naissance est instantanée, autant la sanctification est un processus. Mais nous devons nous engager dans ce processus avec la foi ferme que le Seigneur nous fera atteindre le but, qui est la perfection de tout notre être!

Cette perfection absolue sera achevée juste avant l’enlèvement de l’Epouse! Voici en effet ce que déclare Paul:

« Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n’ont point d’espérance. Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts. Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d’après la parole du Seigneur: nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thes. 4: 13-17).

Toutefois, avant de monter à la rencontre du Seigneur dans les airs, les vivants verront leur corps physique mortel passer par une transformation complète! Ce corps mortel deviendra immortel!

Il sera libéré définitivement de la présence de la chair!

« Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la parole qui est écrite: La mort a été engloutie dans la victoire » (1 Cor. 15: 51-54).

La mort, c’est-à-dire la loi de péché et de mort qui subsistait encore dans notre corps physique, sera engloutie dans la victoire! Le Seigneur, par Sa puissance, arrachera de notre corps mortel la loi de péché et de mort qui y subsistait, et notre corps mortel deviendra alors immortel, parfait et pur!

En outre, toutes les influences provenant de la chair, de Satan ou des démons, et qui pouvaient encore subsister dans notre âme, seront automatiquement ôtées avec la disparition de la chair, et notre âme sera, elle aussi, parfaitement purifiée et sanctifiée.

De même que la mort physique d’un chrétien né de nouveau le libère de toute influence de la chair et du péché, ainsi, lors de l’enlèvement, la résurrection ou la glorification de notre corps physique nous libère de toute influence de la chair ou du péché dans notre être entier!

L’Epouse atteindra alors son état final de perfection, qui lui permet d’être présentée au Seigneur pure, sans ride, ni tache, mais sainte et irréprochable!

Et le Seigneur nous conservera ensuite éternellement dans cet état de sainteté et de pureté incorruptible, selon la promesse de 1 Thessaloniciens 5: 23!

Faut-il avoir appris à marcher par l’esprit pour être enlevé?

Non, fort heureusement! Il nous suffit, pour être enlevés, de rechercher constamment la sanctification, et de ne pas pratiquer consciemment un péché dont nous ne voudrions pas nous repentir! Mais il nous sera bien plus aisé de marcher dans la sanctification, si nous avons compris comment marcher par l’esprit!

Le chrétien encore charnel, qui ne sait pas encore marcher par l’esprit, mais qui veut marcher humblement devant son Dieu, aura constamment à coeur de reconnaître devant Dieu ses manquements et ses chutes. Et le sang du Seigneur Jésus sera toujours disponible pour le purifier de toute iniquité!

Et s’il persévère, comme le faisaient les premiers disciples, « dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières » (Actes 2: 42), il ne pourra manquer de grandir dans la foi et de mûrir spirituellement, jusqu’au point où le Seigneur lui révélera de quelle manière il pourra affermir sa marche chrétienne en marchant par l’esprit.

Comme c’est la Vérité qui nous sanctifie, nous devons être animés d’un désir ardent de connaître la Vérité, et de la mettre en pratique!

La Parole de Dieu contient toute la Vérité dont nous avons besoin pour nous sanctifier. Nous y trouvons un enseignement complet, donné par le Seigneur, pour nous permettre de marcher dans la Vérité dans tous les domaines de notre vie!

C’est donc la Parole de Dieu qui nous révèle tout ce que nous devons progressivement mettre en ordre dans notre vie pour nous sanctifier, que ce soit dans nos relations avec nos parents, nos enfants, ou tous ceux qui nous entourent, que ce soit dans le domaine du mariage, du divorce et du remariage (où tant de choses doivent être réglées dans les églises!), que ce soit aussi dans le domaine de la libération de tout lien, de la guérison de toute maladie et infirmité, ou encore dans l’organisation et le fonctionnement pratique de l’église locale, dans l’exercice des dons et des ministères, TOUT nous est révélé et expliqué dans la Parole de Dieu!

Dieu nous a déjà donné, en Christ et dans Sa Parole, TOUT ce qui contribue à la vie et à la piété!

« Sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1: 3-4).

Notez que c’est bien la foi en la Parole de Dieu qui nous permet, concrètement, de devenir participants de la nature divine, et de fuir la corruption qui existe dans le monde par la convoitise de la chair et des yeux, et par l’orgueil de la vie!

« N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement » (1 Jean 2: 15-17).

Celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement! Nous revenons ainsi à l’ordre initial du Seigneur Jésus:

« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit » (Matthieu 28: 19-20).

La bonne, l’excellente nouvelle, c’est que Christ, par notre nouvelle naissance, nous a rendus capables d’obéir à toute Sa volonté!

« Ce n’est pas à dire que nous soyons par nous-mêmes capables de concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes. Notre capacité, au contraire, vient de Dieu. Il nous a aussi rendus capables d’être ministres d’une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’esprit; car la lettre tue, mais l’esprit vivifie » (2 Cor. 3: 5-6).

« Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière » (Colossiens 1: 12).

Croyons-le, bien-aimés en Christ! Il nous a rendus capables de croire en Lui et en Sa Parole, de manière à donner à notre Seigneur toute latitude pour nous sanctifier, nous perfectionner, et nous conduire au but, jusque dans Sa gloire céleste!

C’est ainsi qu’Il sera pleinement glorifié, et que nous pourrons bénéficier de la plus grande grâce qu’Il puisse offrir à l’humanité: faire partie de l’Epouse que le Père a destinée à Son Fils Bien-Aimé!

Source : https://bloghvm.wordpress.com/

 

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