Abordons à présent la dernière condition pour être enlevé à la
rencontre du Seigneur dans les airs:Â la marche dans la sanctification.
Marcher dans la sanctification ne signifie pas que nous n’allons
plus pécher! Après notre conversion à Christ, il peut nous arriver encore de
pĂ©cher et de chuter, mais nous sommes alors appelĂ©s Ă nous repentir, et Ă
reprendre notre marche avec le Seigneur.
Marcher dans la sanctification, cela signifie que nous allons progresser dans le perfectionnement spirituel, et
passer peu à peu de l’état de chrétien charnel, qui est celui de tous les
nouveaux convertis, à celui de chrétien spirituel, c’est-à -dire mûr, et de plus
en plus spirituel.
Le but final est la perfection absolue dans tout notre ĂŞtre.
Rappelons ce que nous a dit l’apôtre Paul:
« Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et
s’est livré lui-même pour elle, afin
de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par l’eau, par la parole
(traduction littérale), afin de faire paraître devant lui
cette Eglise glorieuse, sans
tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible »
(Ephésiens 5: 25-27).
Dans un autre passage, l’apôtre Paul nous révèle une vérité
extrĂŞmement importante:
« Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers,
et que tout votre être,
l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de
l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ! Celui
qui vous a appelés est fidèle, et c’est lui qui le fera » (1 Thes. 5:
23-24).
Ce passage nous révèle:
– Que c’est le Dieu de paix Lui-même qui nous sanctifiera tout
entiers. « Sanctifier » signifie « mettre à part pour être
saint. » Et Dieu veut que nous soyons saints comme Lui-même est Saint! Il
n’y a donc que Lui qui peut le faire, et nous permettre d’atteindre cet objectif
glorieux!
– Que nous sommes composés de trois parties, l’esprit, l’âme et le
corps, et que ces trois parties doivent atteindre un Ă©tat de perfection
absolue, un état « irréprochable »!
– Que notre être entier sera conservé
irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ. Pour l’Epouse de Christ, l’avènement
de notre Seigneur est le moment où nous serons enlevés et réunis à Lui.
– Que si notre être entier est conservé irrépréhensible au moment
de l’enlèvement, c’est que nous aurons atteint cet état de perfection à ce
moment-là ! Nous atteindrons d’abord la perfection absolue dans tout notre être,
puis nous serons conservés dans cet état, au moment de l’enlèvement.
– Que c’est le Seigneur Lui-même qui, dans Sa fidélité à Sa
Parole, accomplira tout cela en nous! Mais il doit ĂŞtre clair pour tous que le
Seigneur n’accomplira cela que dans la vie de tous ceux qui le veulent, et qui
croient qu’Il l’accomplira! Ce but ne sera pas atteint par nos propres efforts,
mais par la foi, une foi agissante, qui nous fera mettre en pratique tout ce
que nous aurons progressivement appris du Seigneur et de Sa volonté.
Pour que nous puissions atteindre le but que le Seigneur nous
fixe, nous devons donc, dès le début de notre conversion, nous engager dans un processus de perfectionnement,
qui nous permettra de parvenir Ă la perfection finale absolue.
Ce processus implique de notre part une persévérance à vouloir
poursuivre notre course jusqu’au bout. Nous ne devons jamais faire partie de
ceux qui se retirent!
« N’abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une
grande rémunération. Car vous
avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu,
vous obteniez ce qui vous est promis. Encore un peu, un peu de temps: celui qui
doit venir viendra, et il ne tardera pas. Et mon juste vivra par la foi; mais,
s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Nous, nous ne sommes pas de ceux qui
se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme » (Hébreux 10: 35-39).
Ce processus n’est pas une course de vitesse, mais un marathon!
Et nous devons aborder ce marathon avec l’état d’esprit qui animait l’apôtre
Paul, quand il Ă©crivait:
« Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai
regardées comme une perte, à cause de Christ. Et
même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la
connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et
je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, et d’être trouvé en
lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui
s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi, Afin
de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses
souffrances, en devenant conforme Ă lui dans sa mort, pour parvenir, si je
puis, à la résurrection d’entre les morts. Ce
n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la
perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai
été saisi par Jésus-Christ. Frères, je ne pense pas l’avoir saisi; mais je fais
une chose:Â oubliant ce qui est
en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour
remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous
donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée; et si vous êtes en quelque
point d’un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là -dessus. Seulement, au point où nous sommes parvenus, marchons d’un même pas » (Philippiens 3: 7-16).
« Marcher d’un même pas, » c’est courir ensemble vers le
but, ayant les yeux fixés sur Jésus!
« Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si
grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe
si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est
ouverte, ayant les regards sur JĂ©sus, le chef et le consommateur de la foi,
qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé
l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Considérez, en effet,
celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des
pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée. Vous n’avez pas encore résisté
jusqu’au sang, en luttant contre le péché » (Hébreux 12: 1-4).
Dans le passage de Philippiens cité plus haut, l’apôtre Paul
reconnaît ceci:
– Il avoue qu’il n’a pas encore atteint la perfection pratique dans tous les domaines de sa vie. Mais
il court, pour tâcher de saisir ce prix de la perfection en Christ.
– Pour remporter ce prix, il lui faut oublier ce qui est en
arrière, c’est-à -dire sa vie passée menée dans les convoitises de la chair, et
se porter vers l’avant, c’est-à -dire devenir conforme à Christ dans Sa mort,
afin de parvenir à la résurrection d’entre les morts.
« Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en
Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés? Nous
avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme
Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.
En effet, si nous sommes devenus une mĂŞme plante avec lui par la conformitĂ© Ă
sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant quenotre
vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit,
pour que nous ne soyons plus esclaves du péché; car celui qui est mort est
libre du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous
vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus;
la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car il est mort, et c’est pour le péché
qu’il est mort une fois pour toutes; il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu
qu’il vit. Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme
morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ » (Romains 6: 3-11).
La victoire sur le péché et la chair nous est donnée par notre
mort et notre résurrection en Christ. Nous ne pourrons marcher dans la vie de
rĂ©surrection que lorsque nous aurons compris que nous sommes, en Christ, dĂ©jĂ
morts au péché, au monde, à la chair et à Satan.
Paul ne doute pas qu’il connaîtra un jour la résurrection
physique, s’il devait mourir avant l’enlèvement. Mais il parle ici de la vie de résurrection manifestée dans son corps mortel, qui
est une vie sainte, et qui doit remplacer progressivement la vie de la chair,
qui est impure, à mesure que l’on progresse dans la sanctification et le
perfectionnement.
Pour cela, il faut que la justice de Christ remplace notre propre
justice, celle qui vient de la loi ou de nos propres oeuvres. La justice de
Christ ne peut être reçue que par la foi! Or la foi, c’est obéir à la Parole de
Dieu et la mettre en pratique, en sachant que Dieu nous a rendus capables, en
Christ, de la mettre en pratique!
Paul, qui vient d’avouer qu’il n’avait pas encore atteint la
perfection, ajoute une affirmation Ă©trange:
« Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même
pensée. »
Comment peut-il dire qu’il n’a pas atteint la perfection, et
ajouter que nous sommes parfaits?
C’est là que nous devons revenir à ce qu’il dit dans 1
Thessaloniciens 5: 23, lorsqu’il parle de « tout
notre être, l’esprit, l’âme et le corps. »
Nous devons comprendre que le processus de perfectionnement
commence dans notre esprit, se continue dans notre âme, et s’achèvera dans
notre corps!
En effet, quand nous nous repentons et que nous recevons Christ
comme notre Sauveur et Seigneur, c’est notre esprit, et lui seul, qui passe par
une nouvelle naissance. A ce moment précis, notre esprit, qui était coupé de
Dieu et plongé dans la mort spirituelle, est re-créé à neuf par le Seigneur,
dans un état de sainteté, de justice et de perfection absolues!
Notre esprit est notre « homme intérieur » véritable,
dont nous ne sommes en général pas même conscients. Nous vivons consciemment au
niveau de notre âme, qui est notre être conscient ordinaire, et nous possédons
un corps physique.
C’est au niveau de notre âme que nous sommes conscients de
nous-mêmes et du monde qui nous entoure. Notre âme a été façonnée par le péché,
par notre hérédité, par notre éducation, notre culture et toutes nos
expériences passées. Notre âme constitue notre personnalité apparente, en ce
sens qu’elle est complètement différente de notre véritable personnalité, qui
est notre esprit régénéré, lorsque nous sommes nés de nouveau.
Notre esprit régénéré n’a pas besoin d’être sanctifié et
perfectionné. Dieu l’a re-créé pur et saint à Son image!
« L’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une
sainteté que produit la vérité » (Ephésiens 4: 24).
« Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature.
Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues
nouvelles… Celui qui n’a point connu le péché,
il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de
Dieu » (2 Cor. 5: 17, 21).
Réalisons-nous que l’homme nouveau que nous sommes à l’intérieur,
dans notre esprit, est une nouvelle création selon Dieu (à l’image de Dieu),
dans une justice et une sainteté parfaites?
Plus nous nous identifierons par la foi à la nouvelle création que
nous sommes en Christ, et plus nous marcherons sans effort dans la justice et
la sainteté de Dieu!
Pour cela, il faut que notre âme soit purifiée de tout ce que le
« vieil homme, » mort et enseveli en Christ, avait réussi à y
construire!
La sanctification de notre âme, de notre être conscient ordinaire,
passe par le fait de renoncer Ă nous-mĂŞmes, et de nous charger chaque jour de
notre croix, afin que la vie de JĂ©sus passe en permanence dans notre corps
mortel.
JĂ©sus avait dit Ă Ses disciples:
« Puis il dit à tous: Si quelqu’un veut venir après moi,
qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me
suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra Ă
cause de moi la sauvera » (Luc 9: 23-24).
Quand JĂ©sus nous demande de renoncer Ă nous-mĂŞmes, il parle de
notre ancienne personnalité, qui peut encore survivre dans notre âme, nos
pensées, nos habitudes, notre mémoire, nos systèmes de valeurs, et dans la
perception que nous avons encore de « nous-mêmes. »
Pour pouvoir nous identifier Ă la nouvelle personne que JĂ©sus a
re-créée à Son image, et qu’Il nous affirme que nous sommes dès maintenant dans
notre esprit régénéré, il nous faut absolument, impérativement,
« oublier » et renoncer à l’ancienne personne que nous avons été dans
le passé! Et nous devons mettre à mort tout ce qui peut subsister de notre
ancien « moi, » afin que notre nouveau « moi » puisse
prendre toute sa place!
En effet, à quoi nous sert-il d’être, dans notre esprit, une
nouvelle personne entièrement à l’image de Jésus, si, dans notre vie de tous
les jours, nous continuons à nous comporter comme l’ancienne personne que nous
Ă©tions auparavant, alors que le Seigneur nous affirme que cette ancienne
personne a été mise à mort avec Lui?
Par exemple, si nous étions colériques avant notre conversion,
c’est que, à la fois, notre vieil homme (notre esprit non régénéré) et la chair
qui habite dans nos membres étaient colériques.
Lorsque nous naissons de nouveau, notre homme nouveau (notre
esprit régénéré) n’est plus colérique, puisqu’il a été créé à l’image du
Seigneur Jésus, qui n’est pas colérique!
Mais la chair, puissance de péché qui habite dans nos membres, n’a
pas changé, et elle est toujours aussi colérique!
Si nous laissons toujours la colère se manifester, ce n’est pas
parce que le vieil homme est toujours vivant, mais c’est parce que nous sommes
encore dominés par la chair. C’est elle qui nous trompe en nous faisant croire
que cette colère vient de nous,
et que le vieil homme n’est pas mort!
Nous aurons la victoire sur cette colère en nous identifiant Ă
l’homme nouveau que nous sommes en Christ, et en réalisant que cette colère,
que nous sentons monter « à l’intérieur de nous, » ne vient pas en
réalité de nous, mais vient de la chair, qui n’est pas notre vraie nature.
Si nous savons que cette colère ne peut pas entrer dans notre
vraie nature pour nous dominer, nous aurons une pleine victoire sur elle, et
nous saurons que nous avons le pouvoir de ne pas livrer notre corps Ă cette
colère, même si nous pouvons encore la ressentir « à l’intérieur. »
Il en est de mĂŞme pour tout ce qui provient de la chair! Si vous
étiez dominés par le besoin de boire de l’alcool, pour prendre un autre
exemple, vous serez libérés de l’emprise de ce besoin de boire, dès que vous
aurez compris que ce besoin de boire ne vient pas de vous, de votre vraie
nature, mais qu’il provient d’une puissance de péché qui habite dans vos
membres, mais qui est étrangère à votre vraie nature.
C’est pour cela que le Seigneur nous demande de nous charger chaque
jour de notre croix!
La croix est un instrument de mise Ă mort. Nous charger chaque
jour de notre croix, cela ne signifie pas du tout « supporter toutes
sortes d’épreuves ou de personnes pénibles »!
Cela signifie que nous devons CROIRE que, sur la croix, le Seigneur, par Sa
mort, a déjà mis à mort tout ce que nous étions dans notre vie passée de
pécheurs! Et que nous devons donc, nous aussi, mettre concrètement à mort,
faire disparaître, tout ce qui provient du péché et de la chair, ou de notre
ancienne nature, et qui peut encore nous influencer ou nous dominer.
« Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les
choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous
(litt.: pensez constamment) aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur
la terre. Car vous êtes morts,
et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Quand Christ, votre vie, paraîtra,
alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire. Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre,
l’impudicité, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui
est une idolâtrie. C’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur
les fils de la rébellion, parmi lesquels vous marchiez autrefois, lorsque vous
viviez dans ces pĂ©chĂ©s. Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses, Ă la colère, Ă
l’animosité, à la méchanceté, à la calomnie, aux paroles déshonnêtes qui
pourraient sortir de votre bouche. Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant dépouillés du vieil
homme et de ses oeuvres, et ayant revêtu l’homme nouveau, qui
se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé » (Colossiens 3: 1-10).
Vous avez, dans ce passage, une complète description de tout le
processus de sanctification par lequel nous devons passer!
Nous ne pouvons « faire mourir » les passions et les
mauvais dĂ©sirs de la chair que lorsque nous avons cru que Christ nous a dĂ©jĂ
fait mourir Ă eux!
A mesure que nous nous dépouillons ainsi du « vieil
homme, » ou plutôt de tout ce qui subsiste de lui dans notre âme, nous
pourrons nous revêtir de la nouvelle personne que nous sommes déjà dans notre
être intérieur.
Notre homme nouveau, notre esprit régénéré, est déjà entièrement
libéré du péché. Le péché ne peut subsister que dans notre âme et notre corps.
Il se manifeste au niveau de notre âme, par des pensées et des désirs
contraires à ceux de l’esprit. Le péché se manifeste aussi dans notre corps par
toutes sortes d’habitudes impures, mais aussi par les conséquences du péché,
c’est-à -dire par toutes sortes de maladies et d’infirmités. Mais la source de
tout ce péché se trouve dans la chair.
Nous devons comprendre que la chair n’est pas, comme on l’enseigne
à tort, « notre nature propre. » Notre « nature propre »
est à présent notre esprit régénéré.
La chair est une loi, ou une puissance de péché, qui demeure dans
nos membres, dans notre corps physique mortel. Cette puissance de péché
« infecte » notre âme par des pensées et des désirs impurs, lesquels
peuvent entraîner dans notre corps toutes sortes de conséquences négatives.
« Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’esprit, et
l’esprit en a de contraires à ceux de la chair » (Galates 5: 17).
« Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans
lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince
de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la
rébellion. Nous
tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées,
et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres »
(Ephésiens 2: 1-3).
Cette loi de péché et de mort qui reste fixée dans nos membres,
même après notre nouvelle naissance, résulte de la chute de nos premiers
parents, et a été transmise à tous leurs descendants.
La conséquence du péché, c’est la mort, et tout ce qui se trouve
inclus dans la chair de péché:
« Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont
l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés,
les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les
sectes,l’envie,
l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables » (Galates 5: 19-21).
Parmi les conséquences de cette loi de péché et de mort, nous pouvons
ajouter toutes les maladies et les infirmités.
Ainsi, la sanctification de notre âme et de notre corps doit
concerner non seulement notre purification de tout péché, mais aussi notre
guérison de toute maladie et de toute infirmité, qu’elles soient physiques ou
mentales.
En effet, puisque le péché a entraîné une double malédiction, la
mort spirituelle et la maladie, l’oeuvre rédemptrice de Christ nous apporte une
double bénédiction: le pardon de nos péchés, associé à une nouvelle naissance
spirituelle, ET la guérison de toutes nos maladies et
de nos infirmités.
Nous ne devons donc pas considérer la guérison de nos maladies et
infirmités comme une bénédiction qui serait séparée, dissociée, de l’oeuvre de
la croix et du pardon de nos péchés. Mais cette bénédiction nous a été acquise
par le sacrifice de notre Seigneur Jésus à la croix, et elle va de pair
avec le pardon de nos péchés.
« Cependant, ce sont nos souffrances (maladies) qu’il a portées, C’est de
nos douleurs qu’il s’est chargé; et nous l’avons
considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui
nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous
sommes guéris »
(EsaĂŻe 53: 4-5).
« Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il
chassa les esprits par sa parole, et ilguérit tous les malades, afin que
s’accomplît ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète: Il a pris nos infirmités,
et il s’est chargé de nos maladies »
(Matthieu 8: 16-17).
« Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que
morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel
vous avez été guéris »
(1 Pierre 2: 24).
N’oublions donc que le Seigneur, dans ce processus de purification
et de sanctification dans lequel Il nous a engagés, veut nous libérer de tout
ce qui est impur Ă Ses yeux, et contraire Ă Sa volontĂ©. Et ce qui est impur Ă
Ses yeux, ce n’est pas seulement le péché, mais aussi la maladie.
La seule manière d’échapper au contrôle tyrannique et mortel de
cette loi de péché, c’est de réaliser, et de croire, que Christ nous a fait
mourir à la chair par Sa mort. Dans la mesure où nous marchons par l’esprit,
nous sommes complètement libérés de cette loi de péché qui subsiste dans nos
membres.
« Je trouve donc en moi cette loi: quand je veux faire le
bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur; mais
je voisdans mes membres une
autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de
la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable que je suis! Qui me
délivrera du corps de cette mort?… Grâces soient rendues à Dieu par
Jésus-Christ notre Seigneur!… Ainsi donc, moi-même, je suis par l’entendement esclave
de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché. Il n’y a
donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair,
mais selon l’esprit. En effet, la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ m’a
affranchi de la loi du péché et de la mort. Car chose impossible à la loi, parce
que la chair la rendait sans force, -Dieu a condamné le péché dans la chair, en
envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du
péché, et cela afin
que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la
chair, mais selon l’esprit » (Romains 7: 21-25, 8: 1-4).
« Marcher par l’esprit, » c’est d’abord marcher par la
foi en Christ et en Son oeuvre. C’est nous approprier par la foi ce qu’Il a
accompli pour nous. C’est marcher concrètement dans cette réalité spirituelle.
Si nous voulons progresser rapidement dans la sanctification et le
perfectionnement, nous devons donc savoir:
– Que notre esprit est notre être véritable, et qu’il est re-créé
pur, saint et parfait à l’image de Christ.
– Que notre âme, siège de notre personnalité consciente, est
encore impure, à cause de notre hérédité et de tout notre passé de péché. Notre
âme est ainsi soumise à deux influences contraires: celle de l’esprit, qui est
pure, et celle de la chair, qui est impure. Plus l’influence de la chair
décroît, et plus notre âme se purifie.
– Que notre corps physique abrite une loi de péché et de mort, qui
s’appelle la chair. Nous serons sous son influence, tant que nous n’aurons pas
compris que nous sommes morts au péché et à la chair.
– Qu’entre notre esprit régénéré et la chair qui subsiste dans nos
membres, il y a la croix de Christ, c’est-à -dire Sa mort (qui a été suivie de
Sa résurrection). La croix représente un obstacle infranchissable pour la
chair! Mais, pour qu’elle ne puisse plus nous contrôler, nous devons nous
installer dans l’esprit, « de l’autre côté » de la croix, dans le
Royaume de Dieu, où rien de ce qui vient de la chair et de Satan n’a accès!
Quelle est donc notre part à faire, après notre nouvelle naissance
en Christ, pour Lui permettre de nous sanctifier?
Christ a fait Sa part, en faisant passer notre esprit par une
nouvelle naissance. Mais nous devons ensuite faire notre part, tout en sachant
que c’est Lui qui dirige tout le processus de notre sanctification.
Quelle est donc notre part? C’est encore Paul qui nous le révèle:
« Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu,
à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui
sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle
présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin
que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et
parfait » (Romains 12: 1-2).
Nous devons donc:
– Offrir nos corps comme un sacrifice vivant, saint, agrĂ©able Ă
Dieu.
– Etre transformés par le renouvellement de notre intelligence.
Pour offrir notre corps comme un sacrifice saint, nous devons
« déconnecter, rendre impuissante, » la loi de péché qui habite
encore dans notre corps. Si nous savons que nous sommes morts Ă cette loi de
péché, elle n’aura plus de puissance sur nous. Nous pouvons alors offrir à Dieu
notre corps, afin qu’il devienne à présent un instrument au service de la
justice de Dieu.
« Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et
comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ. Que le péché ne règne donc point dans
votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises. Ne livrez pas vos
membres au péché, comme des instruments d’iniquité; mais donnez-vous vous-mêmes
Ă Dieu, comme Ă©tant vivants de morts que vous Ă©tiez, et offrez Ă Dieu vos
membres, comme des instruments de justice. Car le péché n’aura point de pouvoir
sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce »
(Romains 6: 11-14).
Si le péché ne règne plus dans notre corps mortel, non seulement
notre corps ne doit plus être un instrument du péché, mais il doit aussi être
libéré des conséquences du péché, que sont les maladies et les infirmités.
Nous devons donc considérer la guérison de notre corps comme
faisant partie de sa sanctification. Dans le ciel, oĂą tout est conforme Ă la
volonté de Dieu, il n’y a non seulement aucun pécheur, mais aussi aucun malade
ni aucun infirme! Or le Seigneur Jésus nous a demandé de prier notre Père
Céleste pour que Sa volonté
soit faite sur la terre comme au Ciel!
Quant au renouvellement de notre intelligence, qui transformera
notre âme, elle s’accomplira quand nous remplacerons toutes les pensées
charnelles qui peuvent encore subsister dans notre âme, par les pures pensées
de Dieu, qui nous sont révélées par Sa Parole.
Notre âme sera transformée quand nous avancerons dans la
connaissance de la Parole de Dieu, afin de la mettre en pratique.
« Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas
selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas
charnelles; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser
des forteresses. Nous renversons les raisonnements et
toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute
pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Cor 10: 3-5).
Ces « forteresses » que l’ennemi veut conserver dans
notre âme, ce sont tous les faux raisonnements, les fausses valeurs, les faux
principes, les fausses convictions, mais aussi les mauvais sentiments,
l’orgueil, la haine, le manque de pardon et l’égoïsme.
Nous devons abattre ces forteresses de mensonges par la Vérité de
la Parole de Dieu! Nous serons ainsi libérés de l’emprise de l’ennemi, et nous
pourrons progresser dans la sanctification et le perfectionnement!
« Comme Jésus parlait ainsi, plusieurs crurent en lui. Et il
dit aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans ma parole, vous
êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la
vérité vous affranchira » (Jean 8: 30-32).
« Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la vérité »
(Jean 17: 17).
Autant la nouvelle naissance est instantanée, autant la
sanctification est un processus. Mais nous devons nous engager dans ce
processus avec la foi ferme que le Seigneur nous fera atteindre le but, qui est
la perfection de tout notre ĂŞtre!
Cette perfection absolue sera achevée juste avant l’enlèvement de
l’Epouse! Voici en effet ce que déclare Paul:
« Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans
l’ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas
comme les autres qui n’ont point d’espérance. Car, si nous croyons que Jésus
est mort et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et
avec lui ceux qui sont morts. Voici, en effet, ce que nous vous déclarons
d’après la parole du Seigneur: nous les vivants, restés pour l’avènement du
Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. Car le Seigneur lui-mĂŞme,
à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu,
descendra du ciel, et les
morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons
restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la
rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur »
(1 Thes. 4: 13-17).
Toutefois, avant de monter Ă la rencontre du Seigneur dans les
airs, les vivants verront leur corps physique mortel passer par une transformation
complète! Ce corps mortel deviendra immortel!
Il sera libéré définitivement de la présence de la chair!
« Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous,
mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’oeil, à la dernière
trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et
nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible
revête l’incorruptibilité, et que ce
corps mortel revête l’immortalité. Lorsque ce corps corruptible aura revêtu
l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors
s’accomplira la parole qui est écrite: La
mort a été engloutie dans la victoire » (1 Cor. 15: 51-54).
La mort, c’est-à -dire la loi de péché et de mort qui subsistait
encore dans notre corps physique, sera engloutie dans la victoire! Le Seigneur,
par Sa puissance, arrachera de notre corps mortel la loi de péché et de mort
qui y subsistait, et notre corps mortel deviendra alors immortel, parfait et
pur!
En outre, toutes les influences provenant de la chair, de Satan ou
des démons, et qui pouvaient encore subsister dans notre âme, seront
automatiquement ôtées avec la disparition de la chair, et notre âme sera, elle
aussi, parfaitement purifiée et sanctifiée.
De même que la mort physique d’un chrétien né de nouveau le libère
de toute influence de la chair et du péché, ainsi, lors de l’enlèvement, la
résurrection ou la glorification de notre corps physique nous libère de toute
influence de la chair ou du péché dans notre être entier!
L’Epouse atteindra alors son état final de perfection, qui lui
permet d’être présentée au Seigneur pure, sans ride, ni tache, mais sainte et
irréprochable!
Et le Seigneur nous conservera ensuite Ă©ternellement dans cet Ă©tat
de sainteté et de pureté incorruptible, selon la promesse de 1 Thessaloniciens
5: 23!
Faut-il avoir appris à marcher par l’esprit pour être enlevé?
Non, fort heureusement! Il nous suffit, pour être enlevés, de
rechercher constamment la sanctification, et de ne pas pratiquer consciemment
un péché dont nous ne voudrions pas nous repentir! Mais il nous sera bien plus
aisé de marcher dans la sanctification, si nous avons compris comment marcher
par l’esprit!
Le chrétien encore charnel, qui ne sait pas encore marcher par
l’esprit, mais qui veut marcher humblement devant son Dieu, aura constamment Ă
coeur de reconnaître devant Dieu ses manquements et ses chutes. Et le sang du
Seigneur Jésus sera toujours disponible pour le purifier de toute iniquité!
Et s’il persévère, comme le faisaient les premiers disciples, « dans l’enseignement des
apĂ´tres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les
prières » (Actes 2: 42), il ne pourra manquer de grandir dans la foi
et de mûrir spirituellement, jusqu’au point où le Seigneur lui révélera de quelle
manière il pourra affermir sa marche chrétienne en marchant par l’esprit.
Comme c’est la Vérité qui nous sanctifie, nous devons être animés
d’un désir ardent de connaître la Vérité, et de la mettre en pratique!
La Parole de Dieu contient toute la Vérité dont nous avons besoin
pour nous sanctifier. Nous y trouvons un enseignement complet, donné par le
Seigneur, pour nous permettre de marcher dans la Vérité dans tous les domaines
de notre vie!
C’est donc la Parole de Dieu qui nous révèle tout ce que nous
devons progressivement mettre en ordre dans notre vie pour nous sanctifier, que
ce soit dans nos relations avec nos parents, nos enfants, ou tous ceux qui nous
entourent, que ce soit dans le domaine du mariage, du divorce et du remariage
(où tant de choses doivent être réglées dans les églises!), que ce soit aussi
dans le domaine de la libération de tout lien, de la guérison de toute maladie
et infirmité, ou encore dans l’organisation et le fonctionnement pratique de
l’église locale, dans l’exercice des dons et des ministères, TOUT nous est
révélé et expliqué dans la Parole de Dieu!
Dieu nous a déjà donné, en Christ et dans Sa Parole, TOUT ce qui
contribue à la vie et à la piété!
« Sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété,
au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et
par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus
précieuses promesses, afin que par elles vous
deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe
dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1: 3-4).
Notez que c’est bien la foi en la Parole de Dieu qui nous permet,
concrètement, de devenir participants de la nature divine, et de fuir la
corruption qui existe dans le monde par la convoitise de la chair et des yeux,
et par l’orgueil de la vie!
« N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le
monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui; car tout ce qui est dans le monde,
la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne
vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise
aussi; mais celui qui fait la
volonté de Dieu demeure éternellement » (1 Jean 2: 15-17).
Celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement! Nous
revenons ainsi à l’ordre initial du Seigneur Jésus:
« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant
au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit »
(Matthieu 28: 19-20).
La bonne, l’excellente nouvelle, c’est que Christ, par notre
nouvelle naissance, nous a rendus capables d’obéir à toute Sa volonté!
« Ce n’est pas à dire que nous soyons par nous-mêmes capables de concevoir quelque chose comme venant
de nous-mêmes. Notre capacité,
au contraire, vient de Dieu. Il nous a aussi rendus capables d’être ministres d’une nouvelle
alliance, non de la lettre, mais de l’esprit; car la lettre tue, mais l’esprit
vivifie » (2 Cor. 3: 5-6).
« Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part Ă
l’héritage des saints dans la lumière » (Colossiens 1: 12).
Croyons-le, bien-aimés en Christ! Il nous a rendus capables de croire en Lui et en Sa Parole, de
manière à donner à notre Seigneur toute latitude pour nous sanctifier, nous
perfectionner, et nous conduire au but, jusque dans Sa gloire céleste!
C’est ainsi qu’Il sera pleinement glorifié, et que nous pourrons
bénéficier de la plus grande grâce qu’Il puisse offrir à l’humanité: faire
partie de l’Epouse que le Père a destinée à Son Fils Bien-Aimé!
Source :
https://bloghvm.wordpress.com/
Â