Elle
ne connaissait ni l'orgueil ni la haine ; elle aimait ; elle Ă©tait pauvre,
simple et sereine ; souvent le pain qui manque abrégeait son repas.
Elle
avait trois enfants, ce qui n'empêchait pas qu'elle se sentît mère de ceux qui
souffrent.
Les
noirs évènements qui dans la nuit s'engouffrent, les flux et les reflux, les
abîmes béants, les nains, sapant sans bruit l'ouvrage des géants,
Et
tous nos malfaiteurs inconnus ou célèbres, ne l'épouvantaient point.
Derrière ces ténèbres elle apercevait Dieu construisant l'avenir, elle
sentait sa foi sans cesse rajeunir.
De
la liberté sainte elle attisait les flammes ; elle s'inquiétait des enfants et
des femmes,
Elle
disait tendant la main aux travailleurs : La vie est dure ici, mais sera bonne
ailleurs....
Source :
http://joie.over-blog.fr
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