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Maranatha 77 "JESUS REVIENT BIENTOT"
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Le Dieu de la Sécurité
de JEROME PREKEL
Le christianisme véritable consiste entièrement à marcher sur le chemin où Dieu DEVIENT notre sécurité, pleine et entière. Là où il devient pour nous «le Véritable» (1 Jean 5/20). Là où Sa grâce nous suffit (2 Cor. 12/9).







par Jérôme Prékel


 

Dieu dĂ©sire ĂŞtre notre sĂ©curitĂ©. Dans les Psaumes, on voit apparaĂ®tre d’une manière Ă©vidente et rĂ©pĂ©titive que David avait saisi cette dimension, et pas seulement Ă  cause de ses annĂ©es d’insĂ©curitĂ© et de dangers. Mais Ă©galement en raison d’une aspiration profonde dans son esprit Ă  une communion avec son Dieu, une communion si Ă©troite que c’est elle qui devient sa sĂ©curitĂ© : Â«j’ai confiance en Dieu car je lui ai demandĂ© une chose que je dĂ©sire ardemment, c’est d’habiter dans la maison de l’Éternel tous les jours de ma vie» (Ps 27). David avait expĂ©rimentĂ© quelque chose de l’amour de Dieu, de la prĂ©sence de Dieu dans sa vie, qui Ă©tait devenu le centre de gravitĂ© de toute son existence.

 

 

Souvent (presque toujours d’ailleurs) David dĂ©veloppe cet aspect de la sĂ©curitĂ© de Dieu, qui est cherchĂ©e, trouvĂ©e, parfois perdue, dĂ©sirĂ©e, retrouvĂ©e, louĂ©e, exaltĂ©e : Â«Mon Dieu : mon abri, ma forteresse, mon rocher, ma caverne, mon lieu fort…», des termes qui font DE DIEU LUI-MĂŠME la sĂ©curitĂ© de David, dans la droite ligne de ce qui avait Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© Ă  Abraham :«Je suis l’Éternel … ton bouclier, et ta très grande rĂ©compense» (Gen. 15). C’est en Dieu que David satisfait le besoin de son âme Ă  la sĂ©curitĂ© parfaite : Â«mĂŞme ma chair repose en assurance» (Ps. 16/9).

 

 

Il y a quelque chose dans l’homme naturel qui fait que nous comptons avant tout sur nous-mĂŞmes pour notre sĂ©curitĂ©. C’est un verrou profond, un mode de fonctionnement qui relève de l’instinctif, un blocage enfoui dans l’inconscient qui remonte sans doute au traumatisme originel : l’homme naturel a Ă©tĂ© coupĂ© du CrĂ©ateur, retranchĂ© du jardin d’Eden, chassĂ© de Sa prĂ©sence. Et comme CaĂŻn s’est littĂ©ralement Â«Ă©loignĂ© de la face de Dieu» pour aller construire une ville — afin de recrĂ©er des conditions de protection et de sĂ©curitĂ© — nous aussi, nous nous inscrivons dans ce fonctionnement-lĂ , qui prĂ©side Ă  l’ensemble de nos choix et de nos dĂ©cisions : nous comptons instinctivement davantage sur nous-mĂŞmes que sur Dieu, parce que, dans le naturel, nous y sommes contraints.

 

 

Mais Dieu a tendu sa main et Il a cherchĂ© sa crĂ©ature. Et David fait partie de ceux qui ont trouvĂ© cette communion, bien avant que l’heure de la RĂ©demption arrive : Â«Mon Dieu, en qui je me confie … En toi j’ai placĂ© ma confiance…» (Ps. 91/2 et PS. 31/1). Celui qui se confie en Dieu ne sera pas déçu, dit-il souvent, mais les angoisses de ceux qui s’y refusent seront multipliĂ©es : Â« Maudit l’homme qui se confie en l’homme, et qui prend la chair pour son appui» â€¦ (Jer. 17/5).


MAUDIT !

 

C’est une pensée importante qui impute aux choix que nous faisons beaucoup d’angoisses et de déceptions, beaucoup d’insécurité.

 

 

Si ce principe (se confier en soi plutĂ´t qu’en Dieu) n’est pas dĂ©voilĂ© en nous, si nous n’entrons pas en contradiction avec lui, en conflit, et s’il n’est pas remis en question fondamentalement jusqu’à l’étape oĂą il sera abandonnĂ©, alors nous ne pourrons entrer (dans cette vie) dans la gloire du plein salut qui nous a Ă©tĂ© rĂ©servĂ©. Parce que cela nous empĂŞchera de sortir de l’auto-protection, rĂ©sultat du système inaugurĂ© en CaĂŻn : l’autonomie (Du grec autos : soi-mĂŞme et nomos : loi, règle : vivre selon ses propres règles). C’est elle qui nous conduit Ă  nous passer de Dieu, Ă  vivre sans Dieu, Ă  ĂŞtre des dieux parce que nous croyons ĂŞtre auto-suffisants.

 

 

Dans le Naturel, nous cherchons à éviter les mauvaises surprises grâce à toutes sortes d’anticipations, au moyen de toutes sortes de boucliers matériels.

 

Mais le cĹ“ur qui a trouvĂ© sa sĂ©curitĂ© en Dieu s’inscrit dans une autre logique, et sa sĂ©curitĂ© provient de son assurance dans la providence divine : Â«â€¦ AU MAUVAIS JOUR, il me gardera, il me protĂ©gera, il m’enveloppera, il me cachera …» (Ps. 27 et Ps. 91). Nos protections terrestres, si nous nous confions en elles, nous protègent “si bien” qu’elles couvrent aussi nos oreilles : elles nous rendent sourds Ă  la voix de Dieu et provoquent l’aveuglement de nos entendements. Elles disent : je n’ai pas besoin de toi, je ne crois pas que tu ferais mieux que moi pour me protĂ©ger, me garder …

 

 

Trouver en l’Éternel sa sĂ©curitĂ© parfaite est probablement la clĂ© la plus importante de la vĂ©ritable sanctification. 

 

 

D’une certaine manière, nous pourrions dire que le christianisme vĂ©ritable consiste entièrement Ă  marcher sur le chemin oĂą Dieu DEVIENT notre sĂ©curitĂ©, pleine et entière. LĂ  oĂą il devient pour nous Â«le VĂ©ritable» (1 Jean 5/20). LĂ  oĂą Sa grâce nous suffit (2 Cor. 12/9). Â«L’Éternel est ma lumière et mon salut : de qui aurais-je peur ? L’Éternel est la force de ma vie : de qui aurais-je frayeur ?» (Ps. 27).

JPrekel®www.lesarment.com


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