par Samuel et Dorothée Hatzakortzian
L’adversaire
de Dieu ne veut pas que l’homme comprenne le simple message de l’Evangile. Son
plan est de séduire le monde. S’il peut aveugler la foule sur le véritable sens
du salut ou la convaincre que ce qu’elle croit est bien l’Evangile, alors qu’il
n’en est rien, son stratagème aura réussi.
Il
est donc urgent de préciser, selon la Parole immuable de Dieu, ce qu’est un
vrai chrétien, en opposition à cette nouvelle définition falsifiée du chrétien
adoptée par de nombreux milieux évangéliques postmodernes comme nous venons de
l’examiner dans le précédent chapitre.
Selon
les Evangiles et l’enseignement de Jésus-Christ, seul le qualificatif de
disciple peut définir ce qu’est un chrétien biblique et authentique. Pour Jésus,
uniquement le disciple a les qualifications du véritable chrétien. Rien,
absolument rien ne doit donc nous faire dévier de cette définition, et par
conséquent de l’objectif qui nous est imposé par notre Maître.
En
effet, l’ordre de Jésus à la fin de l’Evangile de Matthieu est clair et direct
: « Allez donc, faites des disciples dans toutes les nations… » (Mt 28:19).
Toute la construction de cette phrase dans le texte original est concentrée non
sur une option, mais sur un ordre : celui de faire des disciples. Pour JĂ©sus la
prioritĂ© Ă©tait la qualitĂ© et non la quantitĂ©.Â
Le
but de toute évangélisation devait être de faire des disciples de Jésus, et non
des « mystiques », de simples « croyants », des « membres » de telle ou telle
église ou de se contenter de cartes de « décisions ». Les apôtres devaient être
conscients et convaincus de cette exigence fondamentale.
Ce
sont donc des disciples que Jésus recherche et rien d’autre. Il n’existe point
de substitut à cette responsabilité. C’est une tâche solennelle qui demande un
engagement total. Jésus ne veut pas de demi-mesure, de compromis ou d’un
Ă©vangile au rabais qui ne change pas radicalement la personne, mais la laisse
perpĂ©tuellement insatisfaite et dans l’illusion, et pire encore, ouverte Ă
toutes les erreurs et contrefaçons spirituelles.
La
Bible nous avertis d’ailleurs sérieusement des imitations du diable dans le
domaine spirituel et tout particulièrement dans la prédication de l’Evangile.
Le
diable possède en effet dans ses rangs ses faux apôtres (2 Co 11:13), des faux
frères (2 Co 11:26) qui croient un faux évangile (Ga 1:6-9). Il encourage une
fausse spiritualité (Ro 10:1-3) et même dirige une fausse église (Ap 2:9). Et
le comble de tout, dans les derniers temps, il enverra un faux christ (2 Th
2:1-12).
Des multitudes de personnes séduites par un faux
Ă©vangile
D’innombrables
autres personnes sont aujourd’hui séduites par un faux évangile et ont donc une
fausse espérance quant à leur salut. Elles se considèrent chrétiennes parce
qu’elles sont nées de parents chrétiens ou qu’elles appartiennent à une
religion de confession chrétienne. Mais elles n’ont jamais vérifié dans les
Ecritures si ce qui leur a été enseigné concernant le salut était bien conforme
à l’enseignement de Jésus et de ses apôtres.
La
désillusion sera très grande un jour, car après la mort ce sera définitivement
trop tard pour chercher à être sauvé. La Bible déclare catégoriquement : « Il
est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement »
(donc pas de seconde chance, ni de réincarnation, ni de purgatoire) (Hé 9:27).
S’il ne veut pas travailler en vain au sein de la grande confusion et de la
séduction spirituelle des temps de la fin, le disciple de Jésus doit faire des
recherches bibliques personnelles très sérieuses. Il sera alors à même
d’enseigner clairement ce qu’est un vrai chrĂ©tien.Â
Il
ne peut y avoir de quiproquo ou de laisser-aller à ce sujet, car c’est une
question de vie ou de mort, de salut ou de perdition, de ciel ou d’enfer.
L’apôtre
Paul, un fidèle disciple de Jésus-Christ, nous rappelle qu’on ne peut
plaisanter sur cette vérité. Il nous remet en mémoire les conséquences
éternelles d’un tel esprit désinvolte et superficiel : « Je vous rappelle,
frères, l’Evangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous
avez persévéré, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez dans les
termes où je vous l’ai annoncé ; autrement vous auriez cru en vain. Je vous ai
enseigné avant tout, comme je l’avais reçu, que Christ est mort pour nos péchés,
selon les Ecritures ; il a été enseveli, et il est ressuscité le troisième
jour, selon les Ecritures » (1 Co 15:1-4).
D’après l’apôtre Paul nous pouvons donc croire en vain. Quelle tragique réalité
! Jésus a dit : « Allez donc, et faites des disciples… » Pourquoi ? Parce que
selon Jésus, seul un disciple prend au sérieux son enseignement et accepte les
conditions du salut qu’il est venu proclamer aux hommes. Il est par conséquent
le modèle du vrai chrétien.
La puissance se trouve dans la Parole de Dieu et non
dans des méthodes ou des programmes humains
Face
à l’apostasie spirituelle grandissante des derniers temps, il est impérieux de
rappeler les vérités fondamentales du SALUT qui ne sont malheureusement plus
enseignées fidèlement dans beaucoup d’églises, voire même contestées, où l’on
accorde souvent plus d’importance aux caprices de l’auditoire qu’au message
biblique.
Ces
églises, au lieu de transmettre exactement l’Evangile libérateur de notre
Seigneur Jésus-Christ, sont fortement influencées par l’esprit du monde. Elles
cherchent à s’adapter aux désirs de leurs auditeurs en prêchant un faux
évangile égocentrique, dénaturé et frelaté, grandement imprégné par la «
psychologie chrétienne » et des « pratiques mystiques » qui renient le péché,
la repentance et la croix.
Le
grand piège dans ces temps de la fin ne réside pas seulement dans l’absence de
formation de véritables disciples, mais dans la définition complètement faussée
du mot chrétien. Ainsi, des multitudes se croyant sauvées, ne le sont pas. Ces
« chrétiens » de nom auront l’apparence de la piété mais renieront ce qui en
fait la force (2 Ti 3:5).
Il
est donc impératif de ne pas s’égarer dans ce domaine et de prêcher
inlassablement les vérités du salut biblique. Elles seront contestées, voire
même rejetées à la fin des temps (2 Ti 4:1-5).
N’oublions
pas que la puissance dont nous avons besoin pour communiquer la vie spirituelle
se trouve exclusivement dans la Parole de Dieu et non dans des techniques ou
des programmes : « Car la Parole de Dieu est vivante et efficace (énergique),
plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante… ; elle
juge les sentiments et les pensées du cœur. Nulle créature n’est cachée devant
lui, mais tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre
compte (HĂ© 4:12,13).Â
L’Esprit
de Dieu utilise la Parole avant tout pour transformer les vies. Notre tâche est
donc de la prêcher simplement, clairement, sans aucun compromis, car c’est elle
seule qui éclaire et libère.
Prenons
maintenant le temps d’examiner attentivement ce qu’est un vrai chrétien
biblique, ainsi que les vérités de base du salut prêchées par Jésus et ses
apĂ´tres.
1. UN VRAI CHRETIEN est venu à Dieu en réalisant
qu’il est un pécheur perdu
C’est
précisément sur ce point précis que beaucoup trébuchent. Ils ne veulent pas
admettre être pécheur aux yeux du Dieu trois fois saint, et que leurs péchés
les rendent indignes d’être admis en sa présence. Cette attitude n’est pas
surprenante car l’homme, un propre juste invétéré, refuse de reconnaître sa
condition de pécheur. Si nous ne sommes pas pécheurs, pourquoi avoir besoin
d’un Sauveur ?
JĂ©sus
a enseigné : « Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de
médecin, mais les malades… Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des
pécheurs à la repentance » (Mt 9:12,13). La vérité est que nous sommes tous
pécheurs, et « perdus ». Jésus n’a-t-il pas dit qu’il était « venu chercher et
sauver ce qui Ă©tait perdu » (Lu 19:10).Â
Selon
la Bible, nous avons toujours été pécheurs, car « nous sommes pervertis dès le
sein maternel » (Ps 58:4). Puis, peu après notre naissance, « nous étions tous
errants comme des brebis, chacun suivant sa propre voie » (Es 53:6).
EsaĂŻe
le prophète, en présence du Dieu saint, s’est écrié, et nous pouvons le dire
avec lui : « Malheur à moi ! Je suis perdu… » (Es 6:5). Cela signifie
littéralement, « je suis séparé… », car le péché me sépare de Dieu. Et si nous
sommes séparés, nous sommes donc « perdus » aux yeux de Dieu. En raison de
cette réalité, nous avons besoin de nous repentir, c’est-à -dire de nous
détourner une fois pour toutes de notre péché pour revenir à Dieu afin qu’il
règle ce problème.Â
Ce
n’est pas une chose aisée pour des personnes respectables, bien éduquées, voire
même religieuses d’admettre franchement qu’elles sont perdues et qu’elles ont
besoin de se repentir.
Un
jour, un homme est venu à une réunion d’évangélisation. Il était bouleversé, et
avec une voix chargée d’émotion, il s’écria : « Pasteur, je suis perdu !
Pouvez-vous m’aider ? ». Ce fut vraiment un moment merveilleux dans sa vie
parce que de lui-mĂŞme, et par sa propre confession, il est venu Ă Dieu comme un
pécheur perdu et repentant. C’est par cette porte étroite que chacun doit
entrer s’il veut devenir un vrai chrétien. C’est le tout premier pas à franchir
dans une vie chrétienne.
Avant
de pouvoir être sauvé, il faut savoir et admettre que nous sommes perdus.
2. UN VRAI CHRETIEN a compris le véritable sens du
sacrifice de JĂ©sus sur la croix
«
Aux grands maux, les grands remèdes ». Ce dicton populaire est plus que jamais
vrai quant à la compréhension du sacrifice de Jésus sur la croix. A cause de
l’extrême gravité du péché aux yeux de Dieu, il fallait un remède unique,
parfait et exceptionnel pour résoudre ce problème millénaire.
Il
n’existe qu’une seule personne dans toute l’histoire de l’humanité qui a pu
régler définitivement ce problème : JESUS-CHRIST. Jean-Baptiste, tout au début
de son ministère, voyant Jésus venir à lui, s’est écrié : « Voici l’Agneau de
Dieu qui ôte le péché du monde » (Jn 1:29).
JĂ©sus
lui-même a annoncé clairement à ses disciples le but ultime de sa venue sur
terre : « Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour
servir et donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Mc 10:45).
L’apôtre Pierre, inspiré par le Saint-Esprit, nous révèle que Jésus est le
sacrifice expiatoire choisi dès avant la création du monde, et manifesté à la
fin des temps Ă cause de nous (1 Pi 1:19,20).
Il
est aussi écrit de Jésus qu’il était saint, innocent, sans tâche, séparé des
pécheurs, plus haut que les cieux … et parfait pour l’éternité (Hé 7:26-28). Il
a aussi été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre le péché (Hé
4:15). Jésus est le seul être humain parfait qui ait vécu sur la terre.
Il a
même lancé un défi aux hommes religieux de son temps en leur déclarant : « Qui
de vous me convaincra de péché ? » (Jn 8:46). Seul le Fils de Dieu, sans péché,
pouvait faire de telles déclarations. Il était parfait dans toutes ses voies et
sans aucun défaut de caractère. La vérité a toujours été sur ses lèvres. Il n’y
avait aucune contradiction entre ses paroles et ses actes.
C’est
pourquoi, étant sans péché, il a été choisi par Dieu pour être le Sauveur de
tous les hommes. La Bible résume le message de l’Evangile en ces termes : « Car
Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque
croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jn 3:16).
L’apôtre
Pierre nous dévoile la signification de la croix lorsqu’il dit : « Christ a
souffert une fois pour toutes, lui juste pour des injustes, afin de nous amener
à Dieu » (1 Pi 3:18), et « que nous avons été rachetés par le sang précieux de
Christ, comme d’un agneau sans dĂ©faut et sans tache » (1 Pi 1:18,19).Â
Nous
avons été rachetés. Que signifie le mot rédemption (en grec, apolutrosis) ? Il
y a là une vérité biblique extraordinaire que tout chrétien doit connaître.
C’est le rachat, la libération ou la délivrance, par le paiement d’une rançon,
d’un esclave ou d’un prisonnier pour une dette qu’il est totalement incapable
de payer. Il lui est par conséquent impossible de se libérer lui-même.
Le
Nouveau Testament tout entier présente Jésus-Christ comme le rédempteur, et
l’on peut dire que le christianisme est la religion de la rédemption. La
rédemption comporte quatre vérités importantes.
1. Avant notre salut, nous étions esclaves et
prisonniers. Nous étions tous esclaves du péché, de la mort, de la loi, de
Satan sans aucun espoir de pouvoir nous libérer par nous-mêmes. Nous ne
pouvions échapper à la mort spirituelle (la séparation d’avec Dieu) qui en
était la terrible conséquence (Ro 6:23).
2. Jésus-Christ a payé la rançon pour notre libération
parce que nous ne le pouvions pas nous-mêmes. Il l’a fait, mais à un grand
prix, en versant son sang et en donnant sa vie sur la croix Ă notre place, lui
le juste pour nous injustes (Mt 20:28 ; Mc 10:45 ; 1 Co 6:20 ; Ep 1:7 ; Tit
2:14 ; 1 Pi 1:18,19 ; 3:18).
3. Le message de la rédemption est un message de
libération :
• Le
racheté est libéré de la domination de Satan (Ac 26:18 ; Col 1:13)
JĂ©sus
ne nous a pas libérés de l’esclavage du péché pour nous faire errer ensuite
sans but. Il nous a également transportés dans son royaume de lumière et a fait
de nous des vainqueurs sur la puissance des ténèbres. Nous sommes maintenant
dans le royaume de Jésus-Christ, sous son autorité, et cela dès le jour de
notre conversion.
Nous
n’avons pas Ă chercher Ă ĂŞtre libĂ©rĂ©s du pouvoir de Satan, nous le sommes dĂ©jĂ
par la croix. « Nous avons été rachetés… » (1 Pi 1:18). Le temps est au passé.
C’est un fait accompli. Notre part est de le louer et non de prier pour notre
libération.
• Le
racheté est libéré de la condamnation du péché (Ro 8:1)
Le
mot « condamnation » a en grec le même sens que « jugement ». Le chrétien ne
sera pas jugé par rapport à son salut, puisque Christ a déjà été jugé pour ses
pĂ©chĂ©s sur la croix.Â
Toutefois,
en tant qu’enfant de Dieu, il sera un jour jugé en vue de recevoir ou non une
récompense, lors de sa comparution devant le tribunal de Christ (2 Co 5:10).
• Le
rachetĂ© est libĂ©rĂ© du pouvoir du pĂ©chĂ© (Ro 6: 7,12,14,18).Â
Cependant,
cette libération de la domination du péché ne l’autorise en aucun cas à faire
ce qu’il veut, car il est maintenant la propriété de Dieu. La libération du
péché fait de lui un esclave volontaire de Dieu auquel il est maintenant soumis
et obéissant (Ac 26:18 ; Ro 6:18,22 ; 1 Co 7:23).
4. Jésus a non seulement payé la rançon pour le pardon
de nos péchés et la délivrance du pouvoir de Satan, mais il nous a aussi
délivrés pour que désormais nous lui appartenions entièrement. Livrons-nous
donc sans réserve à notre rédempteur, parce que nous avons été rachetés à un
grand prix (1 Co 6:19,20).
3. UN VRAI CHRETIEN s’est repenti sincèrement de
ses péchés
Selon
la Bible, la clé de la délivrance est la repentance. La repentance est un mot
qui tend à disparaître du langage religieux moderne et qui pourtant tient une
place essentielle dans la Parole de Dieu.
Elle
est aussi très mal perçue. Pour beaucoup, elle signifie prendre un air triste
en déclarant : « Je regrette vraiment ce que j’ai fait », sans changer ensuite
de manière de vivre.
Le
regret ne suffit pas. Judas par exemple, après avoir trahi Jésus, en a éprouvé
du remords, mais son regret superficiel le conduisit au suicide plutĂ´t qu’Ă
Dieu. Il ne s’est jamais repenti. La repentance biblique n’est pas le remords.
Il
ne faut pas non plus confondre la repentance avec la pénitence qui est plutôt
une attitude ecclésiastique et rituelle qu’une transformation morale profonde.
Beaucoup
de chrétiens modernes ont complètement perdu de vue ce que la Bible entend par
la repentance. De nombreux prédicateurs évitent d’employer ce mot dans leurs
sermons.Â
C’est
un terme qui est devenu très impopulaire. Et pourtant, le premier sermon que
Jésus prêcha fut : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche » (Mt
4:17).
La
repentance est mentionnée soixante-dix fois dans le Nouveau Testament. Jésus a
déclaré : « Si vous ne vous repentez, vous périrez tous également » (Lu 13:3).
C’était aussi la substance du message de Jean-Baptiste et des apôtres de
JĂ©sus-Christ (Mc 1:4 ; Lu 24:47 ; Ac 2:38 ; 20:21).
La
repentance est une œuvre de Dieu dans l’âme. C’est un changement à l’égard de
soi-même comme à l’égard de Dieu. L’homme prend conscience d’une part, qu’il
est un pécheur, d’autre part, que Dieu ne veut pas la condamnation du pécheur,
mais sa conversion et sa vie.
La
repentance n’est pas du tout un simple changement extérieur de comportement.
C’est le retour complet et décidé du cœur à Dieu.
La
prédication de l’Evangile apporte une conception si nouvelle de Dieu qu’elle
entraîne une profonde tristesse du péché et une volte-face du pécheur se
tournant vers Dieu. La repentance c’est comme l’abcès qui enfin s’ouvre sous le
bistouri du grand Chirurgien.
La
vraie repentance, comme l’exprime le mot grec original metanoĂŻa, correspond Ă
un changement complet. C’est la perception du désordre moral dans lequel nous
sommes par nature ; c’est le réveil de la conscience ; c’est l’acte de se
détourner du mal, pour se tourner vers Dieu.
Quand
le patriarche Job s’est vu à la lumière du Dieu saint, il s’est écrié : « J’ai
horreur de moi, et je me repens dans la poussière et dans la cendre » (Job
42:6).
VoilĂ
la vraie repentance que le Saint-Esprit, par la puissance de la Parole de Dieu,
produit dans le cœur de quelqu’un. La reconnaissance de ses péchés est pour
chacun le premier pas vers la repentance.
La
repentance est un jugement que la conscience du pécheur prononce sur lui-même,
moins pour quelque péché particulièrement grave que pour l’ensemble d’une vie
qui a été un outrage au Dieu si digne d’obéissance et d’amour.
La
repentance envers Dieu est impérative pour le salut (Lu 13:3).
Dans
les Ecritures, la vraie repentance s’exprime par :
• la
tristesse d’avoir offensé Dieu (Ps 51:5 ; 38:1-9)
• la
confession du péché (Ps 32:5 ; 51:3-6 ; Jér 3:12)
• le
dégoût, la haine et l’abandon du péché (Pr 8:13 ; 28:13)
• le
retour Ă Dieu (Ac 26:20).
Aujourd’hui
est le temps favorable Ă la repentance (2 Co 6:2 ; HĂ© 4:7).
JĂ©sus
affirme que dans le ciel il y a plus de joie pour un pécheur qui se repent, que
pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance (Lu 15:7).
La
repentance prépare l’âme à accepter la grâce de Dieu. C’est une première
démarche vers Dieu parce que, par elle, on reconnaît déjà vouloir se soumettre
à lui pour lui obéir.
Il
existe une certaine foi dans la véritable repentance, car on ne confesse
sincèrement ses péchés que lorsqu’on a l’espoir d’en obtenir le pardon.
4. UN VRAI CHRETIEN croit en JĂ©sus-Christ et
l’accepte comme son Sauveur personnel
Se
repentir et croire en Jésus est la double démarche que Dieu attend de l’homme
pour son salut. Les deux vont toujours de pair (Mc 1:15 ; Jn 3:16 ; Ac 16:31).
D’où la nécessité de bien saisir aussi la portée de ce verbe « croire » car il
va bien au-delà de la vague pensée générale que Jésus est venu dans ce monde
pour sauver les pécheurs. Croire, selon la Bible, suppose un fondement correct
et précis de notre foi et implique toujours un changement radical dans notre
vie.
Celui
qui croit doit admettre que Jésus est le Dieu véritable (2ème personne de la
trinité), qu’il est la vie éternelle et le Sauveur du monde (1 Jn 5:20 ; Lu
19:10).
Celui
qui croit confesse de sa bouche le Seigneur Jésus et croit dans son cœur que
Dieu l’a ressuscité des morts (Ro 10:9).
Celui
qui croit reconnaît devant Dieu qu’il est pécheur, car la Bible déclare : « Si
nous disons que nous n’avons pas de péché… la vérité n’est pas en nous » (1 Jn
1:8).
Celui
qui croit reconnaît qu’il a mérité le juste jugement de Dieu, car la Bible dit
: « Le salaire du péché, c’est la mort », et « après la mort vient le jugement
» (Ro 6:23 ; Hé 9:27).
Celui
qui croit est convaincu que « le Christ Jésus est venu dans le monde pour
sauver les pécheurs » (1 Ti 1:15).
Celui
qui croit sait qu’il doit confesser ses péchés et les abandonner pour obtenir
le pardon (Mt 9:13 ; Pr 28:13).
Celui
qui croit possède l’assurance que Jésus a pris sur lui, à la croix, la
culpabilité de ses péchés. « Christ est mort pour nos péchés » (1 Co 15:3), et
« lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pi 2:24).
Celui
qui croit sait que la justice de Dieu a été satisfaite par l’unique sacrifice
de Jésus, et qu’il a la vie éternelle. « Dieu nous a donné la vie éternelle, et
cette vie est dans son Fils : celui qui a le Fils a la vie » (1 Jn 5:11,12). Le
salut est un DON à recevoir et non une œuvre à mériter (Ep 2:8,9).
Celui
qui croit devient une nouvelle créature, les choses anciennes sont passées, et
voici toutes choses sont nouvelles (2 Co 5:17).
Celui
qui croit montre sa foi par sa conduite, s’attache à Christ et se retire du
mal. Il place en Jésus toute sa confiance pour être conduit et gardé dans le
chemin de la foi, de la fidélité et de l’obéissance à sa Parole (1Jn 5:14,15).
Celui
qui croit, c’est celui qui le jour de sa conversion, après une sincère
repentance, reçoit Christ dans sa vie pour devenir un enfant de Dieu, car la
Bible dĂ©clare : « A tous ceux qui l’ont reçue (la Parole faite chair, JĂ©sus) Ă
ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir (le droit) de devenir
enfant de Dieu » (Jn 1:12,14).
Celui
qui croit selon la Bible, ne se limite pas Ă un simple acquiescement mental, il
reçoit aussi Jésus dans sa vie. Tous ceux qui dans leur cœur acceptent Jésus
comme leur Sauveur personnel naissent spirituellement et reçoivent la vie
nouvelle de Dieu, la vie Ă©ternelle.
Par
la foi en Christ, cette nouvelle naissance restaure notre âme. Elle est une
régénération et bouleverse nos attitudes, nos désirs et nos motivations (Jn 3:3
; Tit 3:5).
Celui
qui croit honore JĂ©sus en prenant au mot sa promesse de vie Ă©ternelle. Il a
lui-même déclaré : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma
parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient
point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jn 5:24). Et aussi
: « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle » (Jn 3:36).
La
certitude de la vie éternelle déjà ici-bas est une glorieuse assurance pour
celui qui croit de tout son cœur aux promesses bibliques !
5. Un vrai chrĂ©tien a abandonnĂ© toute sa vie Ă
Jésus en le recevant aussi comme son Seigneur et Maître
Qui
est précisément ce Jésus-Christ qui doit être reçu par le pécheur comme son
Sauveur et auquel il est appelé à se soumettre comme son Seigneur et son Maître
?Â
C’est
celui qui est mort à notre place sur la croix pour nous sauver de nos péchés et
de ses terribles conséquences qui sont les tourments éternels de l’enfer (Lu
16:19-31).
C’est
aussi celui qui est ressuscité des morts, qui est monté à la droite de Dieu, et
qui vit pour régner non seulement au ciel, mais comme Seigneur et Maître dans
la vie de chaque chrétien.
Lorsque
nous venons dans la repentance devant Dieu et recevons JĂ©sus-Christ comme notre
Sauveur personnel, nous recevons en réalité sa vie qui nous est communiquée par
le Saint-Esprit. Dès ce moment-là , nous devenons, comme il est écrit : «
participant de la nature divine » (2 Pi 1:4). Christ, par conséquent, habite
réellement en nous par son Esprit.
L’apôtre
Paul nous dévoile ce mystère en parlant de « Christ en vous » (Col 1:27) et de
« Christ, votre vie » (Col 3:4). Ainsi, celui que j’ai reçu dans mon cœur
lorsque je suis devenu un enfant de Dieu est le Sauveur et Seigneur
JĂ©sus-Christ.Â
ArrĂŞtons-nous
quelques instants sur le mot « Seigneur ». Cela veut dire que lorsque je l’ai
reçu dans ma vie, il me demande une totale capitulation à sa seigneurie. Un
chrétien est donc quelqu’un qui a complètement remis de son plein gré toute sa
vie (et pas seulement ses péchés) entre les mains du Seigneur, afin qu’il ait
le contrĂ´le de son cĹ“ur, de ses pensĂ©es et de sa volontĂ©.Â
Les
résultats d’une telle conversion sont un changement radical de sa vie, car
lorsque Jésus-Christ y est intronisé comme le Seigneur, le moi est forcément
dĂ©trĂ´nĂ©.Â
DĂ©sormais,
dès sa conversion, Christ a été fait Seigneur et Maître de son temps, de ses
amis, de ses plaisirs et de son travail. Il est devenu le Seigneur et Maître de
chaque domaine de son existence.
6.
UN VRAI CHRETIEN confesse ouvertement JĂ©sus-Christ dans le monde
Toute
personne que Jésus appelle à le suivre, il l’appelle à le confesser
publiquement. En déclarant cela, il voulait simplement affirmer un fait
incontournable dans son plan d’évangélisation du monde : celui qui veut le
suivre ne peut ĂŞtre un disciple en secret.
JĂ©sus
a dit : « C’est pourquoi, quiconque se déclarera publiquement pour moi, je me
déclarerai moi aussi pour lui devant mon Père qui est dans les cieux ; mais
quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui
est dans les cieux » (Mt 10:32,33).
Ces
paroles sont extrêmement sérieuses. Comment donc un chrétien devrait-il
confesser son Seigneur ? Relevons quatre références relatives à cette vérité
dans les Ecritures.
a) Le chrétien doit confesser son Seigneur par les
paroles de sa bouche.
La
Parole de Dieu dit : « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu
crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car
c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de
la bouche qu’on parvient au salut » (Ro 10:9,10).
Â
L’Evangile
de Marc nous informe que lorsque Jésus a délivré le démoniaque de Gadara, il
lui a dit : « Va dans ta maison, vers les tiens, et raconte-leur tout ce que le
Seigneur t’a fait, et comment il a eu pitié de toi » (Mc 5:19).
Â
La
confession publique de notre foi est indispensable pour notre propre
affranchissement de la crainte et du joug des hommes. Par contre, si nous le
renions devant les hommes, il nous reniera aussi devant son Père.
b) Le chrétien confesse son Seigneur par une vie
transformée.
Il
est intéressant de noter que dans le passage parallèle de Luc, Jésus donne une
précision supplémentaire au moment de la délivrance du démoniaque : « Retourne
dans ta maison, et raconte (montre) tout ce que Dieu t’a fait » (Lu 8:39).
Ainsi, lorsque nous devenons chrétiens, nous devons dire par nos lèvres et
montrer par notre vie les grandes choses que Dieu a faites.
c) Le chrĂ©tien confesse son Seigneur en se joignant Ă
d’autres chrétiens.
Il
est nécessaire de remarquer qu’immédiatement après sa conversion, Saul de Tarse
« resta quelques jours avec les disciples qui étaient à Damas » (Ac 9:19). Et
plus tard lorsqu’il arriva à Jérusalem, il « chercha à se joindre aux autres
disciples » (Ac 9:26). Des premiers chrétiens, il nous est dit qu’ils «
persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle,
dans la fraction du pain, et dans les prières » (Ac 2:42).
La
réalité vécue de la « communion » fraternelle (en grec, koinonia) était la
force des premiers chrétiens. Elle signifie un lien affectif, une communion
profonde et un partenariat dans l’œuvre de Dieu. Elle implique aussi une
connaissance commune (1 Jn 1:3). En effet, seulement ceux qui sont amis de
Christ et obéissants à sa Parole, peuvent réellement être amis les avec les
autres.
d) Le chrétien confesse son Seigneur en se faisant
baptiser par immersion.
La
Bible enseigne que le baptĂŞme biblique par immersion est une confession
publique du chrétien né de nouveau qui est auparavant venu consciemment et
volontairement à Dieu comme un pécheur perdu et repentant, et qui a ensuite
accepté Jésus-Christ comme son Sauveur pour se soumettre a lui comme son
Seigneur et son Maître.
L’ordre
de Jésus d’aller dans le monde entier pour prêcher l’Evangile inclut le baptême
au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, comme un engagement personnel
et public de notre foi (Mt 28:19,20).
Le
jour de la Pentecôte, devant trois mille personnes convaincues de leurs péchés,
Pierre leur dit : « Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé… » (Ac
2:38). Nous lisons ensuite que « ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés
; et en jour-là le nombre des disciples augmenta d’environ trois mille âmes »
(Ac 2:41).
Il
est important de préciser que le mot baptême (en grec, baptizo), veut dire «
immerger, plonger dans l’eau ». Il n’est donc pas une aspersion mais une
immersion. Jésus lui-même, notre modèle, a été baptisé (Mat 3:13-17).
Une
autre remarque à ce sujet : le chrétien ne se fait pas baptiser pour être
sauvé, mais parce qu’il l’est déjà . Le baptême par immersion selon la Bible ne
sauve pas, mais il est le premier pas d’obéissance indispensable du chrétien
après sa conversion. Le baptême unit le chrétien à Jésus-Christ dans sa mort au
pĂ©chĂ© et sa rĂ©surrection Ă une vie nouvelle. Il symbolise la soumission Ă
Christ, la volonté de vivre dans l’obéissance et l’identification avec tous les
chrétiens nés de nouveau.
7. UN VRAI CHRETIEN se distingue par son esprit
d’obéissance à la seule Parole de Dieu
L’ordre
de Jésus est sans ambiguïté : « Et enseignez-leur à observer tout ce que je
vous ai prescrit » (Mt 28:20). Les disciples devaient obéir à toute la Parole
de Dieu, mais aussi Ă la seule Parole de Dieu. Tout ce que JĂ©sus et ses apĂ´tres
n’ont pas enseigné doit être rejeté catégoriquement. Plus rien ne doit être
ajouté ou retranché aux Ecritures sous peine de jugements extrêmement sévères
(1 Co 4:6 ; Ap 22:18,19).
JĂ©sus
attendait de ses disciples une parfaite obéissance. Il n’était pas exigé d’eux
qu’ils soient astucieux, mais loyaux. C’était là la marque distinctive qui les
différenciait de tous les autres. Ils étaient appelés ses disciples pour bien
montrer qu’ils étaient les « élèves » du Maître.
Ce
fut bien plus tard qu’ils furent appeler « chrétiens » dont le sens original
est « qui appartient à Christ » (Ac 11:26). Ils prouvèrent qu’ils étaient
obéissants parce que celui qui suit fidèlement son Maître finit par lui
ressembler.
Suivre
JĂ©sus semblait au premier abord assez facile. Ceci parce que les disciples ne
l’avaient pas encore suivi très loin. Mais il fut bien vite évident qu’être un
vrai disciple de Jésus signifie beaucoup plus qu’une joyeuse acceptation du
Messie promis.
Il
s’agit d’une capitulation totale de sa vie au Maître et d’une soumission
absolue à sa souveraineté. Il ne pouvait y avoir de compromis. Jésus a dit : «
Nul serviteur ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un et aimera
l’autre ; ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir
Dieu et Mammon » (Lu 16:13).
Il
devait y avoir un abandon total du péché. Les vieux concepts du monde avec ses
habitudes et ses plaisirs devaient céder aux nouvelles exigences du royaume de
Dieu (Mt 5:1-7 ; Lu 6:20-49).L’amour parfait devait maintenant être le seul
standard de leur conduite (Mt 5:48), et cet amour devait se traduire par une
obéissance à la parole de Christ (Jn 14:21,23).
C’était
là un enseignement difficile à admettre. Peu d’entre eux pouvaient vraiment
l’accepter. Certains aimaient plutôt être comptés parmi ses disciples quand il
remplissait leur estomac de pain et de poisson, mais quand JĂ©sus commença Ă
leur parler des vraies exigences spirituelles du royaume, ainsi que des
sacrifices nécessaires pour y parvenir (Jn 6:25-59, beaucoup de ses disciples
se retirèrent et ils n’allèrent plus avec lui (Jn 6:66) sous prétexte que « ses
paroles étaient dures ». Ils déclarèrent : « qui peut l’écouter » (Jn 6:60).
Ce
qui était le plus surprenant, c’est que Jésus n’a jamais couru après eux pour
essayer de les ramener afin qu’ils fassent partie de ses membres. Il était en
train d’éduquer des responsables pour le royaume, et s’ils voulaient devenir
des instruments qualifiés et efficaces pour le ministère, ils devaient en payer
le prix. Il ne peut donc y avoir d’obéissance sans croix. En choisissant
d’obéir à Christ, nous choisissons aussi de porter notre croix. Porter sa croix
signifie :
•
Etre attaché à la personne de Christ
•
Etre soumis Ă la Seigneurie de Christ
•
Etre obéissant à la Parole de Christ
Un
tel chrétien cherchera plutôt à être utile que populaire, à servir qu’à être
servi. Et ceci doit ĂŞtre fait par la puissance du Saint-Esprit, car personne ne
peut devenir un chrétien spirituel ou un disciple par ses propres forces. Mais
ne l’oublions pas, le Saint-Esprit est donné à ceux qui obéissent au Seigneur
et Ă sa Parole (Ac 5:32).
L’obéissance
Ă la parole de Dieu est la plus grande preuve de notre amour pour le Seigneur.
Il existe trois motivations pour obéir :
•
Nous pouvons obéir parce que nous sommes obligés de le faire
•
Nous pouvons obéir parce que nous avons besoin de le faire
•
Nous pouvons obéir parce que nous voulons le faire par amour pour Jésus. C’est
lĂ la seule bonne motivation devant Dieu.
Le
pasteur bien connu A.W. Tozer nous donne quelques pensées pertinentes sur le
sujet essentiel de l’obéissance. Voici ce qu’il déclare : « L’Eglise de nos
jours a minimisé la doctrine de l’obéissance, soit en la négligeant
complètement, soit en la mentionnant mais sans aucune note d’urgence.
Cette
position a eu comme conséquence une confusion fondamentale entre l’obéissance
et les œuvres dans la pensée d’un grand nombre de prédicateurs et de chrétiens.
Pour
ne pas tomber dans l’erreur du salut par les œuvres, nous sommes tombés dans
l’autre extrême, celle du salut sans obéissance. Dans notre impatience de nous
débarrasser de la doctrine légaliste des œuvres, nous avons jeté le bébé avec
l’eau du bain en nous débarrassant également de l’obéissance.
Un
monde de confusion et de déception en est résulté lorsque nous avons voulu
essayer de croire sans obéir. Nous sommes maintenant dans la position d’un
oiseau essayant de voler avec une seule aile. Nous tournons sans cesse en rond
en frappant le sol d’une aile.
Un
abandon superficiel Ă©quivaut finalement Ă aucun abandon. Une vraie soumission Ă
la volonté de Dieu doit inclure une détermination à obéir. Quand le cœur est
irrévocablement décidé à recevoir les ordres du Seigneur et à lui obéir, un
travail considérable a été accompli, mais pas avant.
Nous
ne sommes pas prêts d’observer des transformations radicales au sein de nos
communautés et parmi les chrétiens, tant que les serviteurs de Dieu ne sont pas
décidés à redonner à l’obéissance la place prépondérante qu’elle occupe dans
les Ecritures. »
Les « bébés » chrétiens doivent constamment être contraints ou
récompensés pour obéir. Le disciple, lui, obéit à son Maître pour aucune autre
raison que son grand amour pour lui.
(Extrait
de la brochure N°5 "L'amour de la Vérité", "Faites des
disciples" de Samuel
et Dorothée Hatzakortzian disponible
dans le catalogue du site)
Source : http://www.compassion-france.com
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