«
Vous tous qui avez été baptisés en
Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus
ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous, vous êtes un
en Jésus-Christ. » (Galates 3.27/28)
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On
pourrait conclure, de manière hâtive, que le baptême annule toutes les
différences qui distinguent les hommes entre eux, et les hommes des femmes. Or,
l’ensemble des Écritures est là pour nous rappeler que la
diversité reste l’essence même de nos existences. L’abolition absolue de
l’altérité n’existe pas ! Il y aura toujours des hommes et des femmes, des
grands et des petits, des jeunes et des vieux, des asiatiques et des européens,
des riches et des pauvres, des créatifs et des contemplatifs, des visionnaires
et des réalistes… et chacun aura sa place dans le
Corps de Christ, qu’il soit « œil
ou oreille, jambe ou bras ». Le baptême n’abolira jamais ces différences,
lesquelles sont une richesse pour l’Église.
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Ce
que veut souligner l’apôtre dans ce verset, c’est l’importance de laisser
Christ nous revêtir. Le baptême est l’engagement à suivre Christ, à accepter de
nous identifier à lui dans sa mort et dans sa résurrection. L’union intime avec
Christ dans le baptême est symbole d’une régénération. Revêtir
Christ, c’est laisser son identité nous transformer à son image. Le
baptême n’abolit pas les différences qui nous distinguent les uns des autres,
mais il nous communique un nouveau génome spirituel comme le dit l’apôtre
Pierre : « Vous avez été régénérés… par
la résurrection de Jésus-Christ… » (1 Pierre 1.3). En d’autres termes,
Pierre dit : « Vous avez reçu un nouveau génome spirituel ».
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Alors
que tous les ĂŞtres humains (pauvres ou riches, blancs ou noirs, hommes ou
femmes …), possèdent le même génome, et sont cependant différents ; de même
tous ceux qui ont revêtu Christ, possèdent le même « génome spirituel », sans
que cela abolisse leurs différences. Alors qu’en Christ nous possédons le même
patrimoine spirituel, ce qui fait de nous la communauté des croyants, nous
gardons chacun nos spécificités. Nous vivons l’unité dans l’altérité. Un homme reste un homme, une femme reste une femme, mais
nous avons une chose en commun : notre appartenance Ă Christ. Au niveau
de cette appartenance à Christ, il n’y a pas de différence. En lui nous sommes
un. Il y a égalité de valeur, car le prix payé par
Christ pour sauver un homme ou une femme, un riche ou un pauvre, est le mĂŞme.
Il y a égalité de service en fonction des dons que Christ distribue à chacun
comme il veut : « Il y a diversité de ministères, mais le même Seigneur » (1
Corinthiens 12.5).
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A
l’heure où certains veulent abolir la notion d’altérité, il est essentiel de
redire avec force que la vraie unité est appelée à se vivre dans le respect de
l’altérité.
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Ma prière en ce jour :
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Que
tous les ministères qui travaillent à faire grandir Christ dans la vie de
chaque croyant soient bénis. Amen !
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Paul Calzada
Source : www.lueursdumatin.fr
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