Par sa grâce seule.
Trouver la liberté et bannir le
légalisme de votre vie
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Les
deux chemins vers la justice (extrait du nouveau livre de Derek Prince ‘Par sa grâce seule. Trouver la liberté et
bannir le légalisme de votre vie.‘
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Avez-vous
des problèmes qui ne semblent pas avoir de solution logique ? Luttez-vous sans
succès pour progresser dans votre marche dans la foi ? Vous demandez-vous
parfois ce qui est bon ou mauvais aux yeux de Dieu ?
Ce
que je vais vous dire va peut-être vous surprendre, mais je suis à peu près
certain qu’il y a une réponse pour vous et que cela a un rapport avec l’un des
enseignements les plus importants de la Bible. Au cours des années, j’ai reçu
la conviction que les chrétiens n’arrivaient pas à vivre la vie que Dieu
voulait pour eux ni à profiter du salut qu’il avait prévu parce qu’ils
n’étaient pas au clair dans leur compréhension de cet enseignement essentiel.
De
quoi s’agit-il ? Il s’agit de la relation entre la loi et la grâce. Beaucoup
des problèmes des chrétiens ont un rapport direct avec la compréhension ou
l’incompréhension de ces deux chemins vers la justice. Considérons combien la
Bible le souligne. Une épître entière – l’épître aux Galates – est consacrée Ã
ce sujet. Dans ses 6 chapitres, l’expression la loi apparaît 28 fois. Mis Ã
part Galates, il y a au moins 27 autres chapitres dans le Nouveau Testament qui
parlent de la relation entre la loi et la grâce. Autrement dit, la loi opposée
à la grâce est l’un des thèmes majeurs de l’enseignement du Nouveau Testament.
Pourtant,
peu de chrétiens le comprennent. Ils essaient un chemin, puis l’autre et
peut-être essaient d’être à cheval entre les deux, sans comprendre vraiment la
différence entre les deux.
Commençons
notre étude par une définition de base. Nous regarderons ensuite rapidement les
premières et les dernières pages de la Bible et nous verrons comment la loi et
la grâce traverseront le millenium. Mais ce n’est pas simplement un exercice
d’enseignement biblique. Le thème de la loi opposée à la grâce a un impact
indescriptible sur nos vies, en particulier quand nous allons affronter la fin
des temps.
Ce
que vous allez lire dans ce livre, s’il est bien compris, a la puissance de
changer votre vie dans le bon sens dès maintenant. Simplement, cela peut vous
permettre de trouver la véritable liberté et dé vous débarrasser de la
puissance mortelle du légalisme dans votre vie.
Qu’est-ce que la loi ?
Dans
notre étude, le mot loi se réfère à une loi religieuse. Notre enseignement ne
s’applique pas à la loi séculière ou civile qui sert à préserver l’ordre
social. Les lois civiles et séculières sont nécessaires ; elles sont voulues
par Dieu. Tous les chrétiens doivent se soumettre à la loi du pays et aux
autres formes de lois civiles ou séculières qui les concerne. Nous allons pour
notre part étudier la loi comme un moyen d’accomplir la justice de Dieu.
Nous
prendrons comme texte d’introduction Romains 10:4 dans lequel Paul fait une
affirmation profonde et d’une grande portée : « Car Christ est la fin de la
loi, pour la justification de tous ceux qui croient. »
Je
m’émerveille de la pertinence de l’Ecriture quand je considère que ces
différents livres n’étaient pas des traités de philosophie mais des lettres
écrites dans d’étranges circonstances dans une maison ou en prison. Il semble
évident que le Saint-Esprit guidait chaque mot écrit malgré les conditions
difficiles et les épreuves.
Dans
ce passage Paul dit que dès l’instant où une personne croit en Jésus-Christ,
selon la définition du Nouveau Testament, c’est pour elle la fin de la loi
comme moyen de justification. Cet événement n’est pas la fin de la loi
religieuse qui fait partie de la parole de Dieu, car la loi durera
éternellement. Ce n’est pas non plus la fin de la loi qui raconte l’histoire
d’Israël. C’est la fin de la loi comme moyen d’accomplir la justice de Dieu. Il
n’y a pas d’exception qu’on soit Juif ou Gentil, c’est pour « tous ceux qui
croient. »
Souvenez-vous,
à partir du moment où vous avez exercé votre foi pour être sauvé en
Jésus-Christ, cela a mis fin à la loi en tant que moyen pour parvenir à la
justification. Cette simple affirmation, amenée à sa conclusion logique,
produirait des changements à grande échelle dans pratiquement tous les groupes
d’Eglises chrétiennes si elle était comprise et mise en pratique.
La loi de Moïse
Quand
nous utilisons l’expression ‘la loi’ dans ces études, nous l’utiliserons comme
l’entend le Nouveau Testament : elle désigne spécifiquement la loi de Moïse. Il
est très important de comprendre cela. La loi (avec l’article ‘la’ devant),
dans tout le Nouveau Testament, signifie toujours ‘la loi de Moïse’.
Dans
Ephésiens 2: 15 Paul utilise cette expression : « la loi des commandements qui
consiste en ordonnances. » (Darby) Les commandements sont des exigences
directes de prohibitions –les dix commandements : « Tu ne commettras point
d’adultère, tu ne tueras point, tu ne voleras point… » Les ordonnances, c’est
la façon de vivre qui découle de la mise en œuvre des commandements : certaines
bonnes actions que vous devez faire, et certaines règles que vous devez suivre,
telles que rendre des objets trouvés ou apporter l’offrande qui convient à la
maison de Dieu.
La
loi toute entière est donc résumée dans cette expression : « la loi des
commandements qui consiste en ordonnances. » (Darby)
Peut-être
vous dites vous : « Mais je suis un Gentil. Je n’ai pas été élevé sous la loi
de Moïse, ces études ne me concernent donc pas. » Vous êtes pourtant concerné Ã
cause de ce que Paul dit dans Romains 2. Dans ce passage, Paul explique la
fonction de la loi. Il dit que même les Gentils, qui, pour la plupart, n’ont
jamais été élevés sous la loi de Moïse, sont d’une certaine façon devenus une
loi pour eux-mêmes.
«
Quand les païens, qui n’ont pas la loi, font naturellement ce que prescrit la
loi, ils sont, eux qui n’ont pas la loi, une loi pour eux-mêmes. Ils montrent
que l’œuvre de la loi est écrite dans leurs cœurs, leur conscience en rendant
témoignage, et leurs pensées s’accusant ou se défendant tout à tour. » Romains
2:14-15
Remarquez
que ce n’est pas la loi qui est écrite dans le coeur des Gentils. C’est l’œuvre
de la loi. Autrement dit, il y a dans le cœur d’un Gentil quelque chose qui
agit de la même façon que la loi de Moïse pour les Juifs. Que fait la loi pour
les Juifs ? La loi met en évidence la question de la responsabilité personnelle
et de la culpabilité. Ainsi, chez le Gentil il y a quelque chose comme un
tribunal. Dans ce tribunal, les pensées des Gentils les accusent ou les
excusent et leur conscience joue le rôle de juge.
Le tribunal des ‘pensées’
J’ai
par exemple observé en voyageant dans de nombreux pays que pour beaucoup de
peuples mentir est un péché ; cependant ce n’est pas vrai pour tous les
peuples. Certains tolèrent le mensonge ; pour certains, c’est selon la personne
à qui vous mentez. Pour un musulman il est mal de mentir à un autre musulman.
Mais dans certaines circonstances, on peut très bien mentir à quelqu’un qui
n’est pas musulman. Même ainsi, la plupart des cultures ont des règles sur le
mensonge.
Considérons
un Gentil dont la morale lui dit qu’il est mal de mentir. Pour une raison
quelconque, il dit un mensonge. En mentant, le ‘tribunal’ qui est en lui se met
en route. Une pensée lui dit : « Tu viens de dire un mensonge. »
Une
deuxième pensée lui répond : « Ce n’était vraiment un mensonge. C’était une
autre façon de dire la vérité. »
Ce
à quoi la première pensée répond : « Non tu as menti. Tu sais que ce n’était
pas vrai. » Cette conscience des Gentils est le juge. Nous voyons donc chez une
telle personne l’action de la loi. Ce n’est pas la loi de Moïse mais la mise en
œuvre de la loi dans l’esprit et le cœur de cette personne. Ainsi, l’œuvre de
la loi fera pour un Gentil ce que la loi de Moïse devait faire pour un Juif.
Paul
explique cela à ses lecteurs afin qu’ils comprennent que son enseignement sur
la loi ne s’applique pas seulement au peuple juif. Il s’applique à tous les
peuples parce que tous ont une sorte de code moral qui agit en eux. Je ne crois
pas qu’il y ait une seule exception à ce principe. Nous pouvons donc dire, de
façon forte et efficace ou faible et inefficace que nous savons ce que signifie
être une loi pour nous-mêmes. Quelque chose agit en nous qui fonctionne comme
une loi. Si nous regardons en arrière dans nos vies, nous pourrons probablement
nous souvenir de moments où ce tribunal est entré en action dans notre cœur et
notre esprit. Nous avons essayé de nous trouver des excuses, et en même temps
nous étions nos propres accusateurs. Notre conscience était là pour donner le
verdict. C’est l’œuvre de la loi écrite dans nos cœurs.
Une diversité de lois
Si
nous regardons la chrétienté (toute l’étendue de tous les chrétiens
pratiquants) nous trouvons différentes formes de lois religieuses
particulières. Ces lois ne font pas partie des lois de Moïse mais sont considérées
comme solennelles et nécessaires par ceux qui font partie de ce groupe. Qu’il
soit protestant, catholique, orthodoxe, pentecôtiste ou sans dénomination,
chaque groupe a une série de règles ou de principes que les fidèles doivent
respecter.
Prenons
les catholiques romains qui, jusqu’à il y a peu vivaient sous une loi
religieuse rigide. Cette série de lois n’était pas celle de Moïse, on ne la
trouvait pas non plus dans le Nouveau Testament, pourtant ils les considéraient
comme essentielles pour atteindre la justice. Par exemple à une époque on
considérait que c’était un péché de manger de la viande le vendredi ou de ne
pas aller à la messe le dimanche. C’est encore un péché pour un catholique
d’épouser un non catholique. Aucune de ces règles ne se trouve dans le Nouveau
Testament ; elles ne font pas non plus partie de la Loi de Moïse. Mais ce sont
de vraies règles religieuses pour ceux qui sont concernés. L’effet de ces lois
est le même que les lois de Moïse pour les Juifs dans la façon dont elles agissent
sur leur cœur.
Dans
les différents courants pentecôtistes, groupes qui me sont familiers, il y a de
nombreuses règles ou lois qui sont considérées comme extrêmement importantes
pour la justification. Par exemple, vous ne devez pas consommer d’alcool, vous
ne devez pas fumer, ni aller au cinéma. Aucune de ces lois n’est exprimée dans
le Nouveau Testament. (Cela m’a toujours surpris que ces personnes qui avaient
pour règle de ne pas aller au cinéma ni au théâtre ne voient rien de mal Ã
regarder le même film à la télévision chez eux parce que cette activité n’est
pas interdite par leur loi.) Dans certains groupes on ne permet pas aux femmes
de se maquiller ni de porter des bijoux et on exigeait que leurs robes aient
une certaine longueur. Si leurs enfants allaient dans des camps de jeunes, la
baignade mixte était parfois interdite. On trouve toutes sortes d’autres règles
concernant les vêtements appropriés.
Si
vous n’avez jamais été dans un tel groupe, vous pouvez trouver cela étrange et
amusant. Mais pour ceux qui ont été élevés dans ces groupes, ce sont des
affaires sérieuses et les gens se sentent condamnés et coupables s’ils violent
ces lois.
Cela
me rappelle un ami juif qui avait été élevé dans une famille juive orthodoxe
assez stricte. Il me dit que la première fois qu’il avait mangé du jambon, il
avait sérieusement cru qu’il allait mourir ; il n’était vraiment pas sûr de
survivre à l’expérience. Une fois le premier choc passé, cependant, il a trouvé
ça plutôt agréable ! J’ai connu des chrétiens qui étaient persuadés que s’ils
se trouvaient au cinéma lors du retour de Jésus, ils manqueraient l’enlèvement.
Mais quand ils ont compris ce qui importait vraiment pour Dieu, ils se sont
rendus compte qu’ils pouvaient profiter du cinéma.
J’espère
que vous comprenez à partir de ces exemples que nous ne parlons pas de choses
lointaines. Les lois religieuses s’appliquent dans une certaine mesure à tous
ceux qui lisent ce livre. Je dirais que 90 pour cent des personnes qui se
disent chrétiennes ne sont pas au clair avec ce qui est important aux yeux de
Dieu en matière de justice. Le but de ce livre est de découvrir ce qui importe
ou pas dans votre marche chrétienne. Je crois que pour chacun d’entre nous
c’est un sujet d’une importance capitale.
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Qu’est-ce que la grâce ?
Considérons
la définition de la grâce. Essayer de définir la grâce est un peu présomptueux
mais je donnerai la définition suivante : ce qui est donné gratuitement par Dieu et reçu par la
foi, sans être ni gagné ni mérité.
Cette
définition de la grâce nous montre deux éléments importants. Le premier et le
plus important c’est que nous ne pouvons pas la gagner et nous ne la méritons
jamais. Tout ce que nous pouvons gagner ou mériter n’est pas grâce. Le deuxième
élément c’est que la grâce se reçoit normalement par la foi. Ephésiens 2:8-9 le
dit clairement : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de
la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est pas par
les œuvres afin que personne ne se glorifie. »
Quelqu’un
pourrait se croire très spiritual et dire : « Je suis sauvé par grâce mais
après tout au moins j’ai eu la foi pour recevoir la grâce. » Selon ce passage,
Dieu pourrait répondre : « Oui mais n’oublie pas que je t’ai donné la foi. Tu
n’avais même pas cela par toi-même. »
On
ne peut pas se glorifier de la grâce. Je crois que l’une des choses les plus
difficiles à recevoir c’est la grâce gratuite de Dieu parce que nous avons
toujours tendance à penser qu’il faut que nous fassions un petit quelque chose
pour la gagner ou la mériter. Vous préférez peut-être croire qu’il y avait une
raison particulière pour laquelle Dieu vous a choisi, mais ce n’est pas ce que
la Bible enseigne.
Deux chemins vers la justice
Dans
toute histoire humaine et dans toute la révélation de l’Ecriture il n’y a que
deux chemins possibles pour accomplir la justice. Celui qui cherche à accomplir
la justice choisira l’un ou l’autre. De plus un chemin exclut l’autre. Si vous
passez par un chemin, vous ne pourrez pas emprunter l’autre, vous ne pouvez pas
les mélanger. Un chemin est par les Å“uvres de la loi et l’autre par la grâce Ã
travers la foi.
Je
ne sais pas comment insister suffisamment sur ce point mais la confusion sur ce
sujet est la racine de la plupart de nos problèmes. Les gens veulent mélanger
un peu de loi et un peu de grâce, mais Dieu ne le permet pas. Si quelque chose
est de la loi alors ce n’est pas la grâce. Et si quelque chose a trait à la
grâce, alors ce n’est pas la loi.
Considérons
ces versets de l’Ecriture. Le premier est Jean 1:17 qui dit : « Car la loi (la
loi de Moïse) a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par
Jésus-Christ. » Notez s’il vous plaît le mot mais dans ce passage. Comment est
venue la loi ? Par Moïse. Comment la grâce et la vérité sont-elles venues ? Par
Jésus-Christ. Elles sont absolument distinctes.
Romains
6:14 dit : « Car le péché n’aura pas de pouvoir sur vous, puisque vous êtes,
non sous la loi, mais sous la grâce. » Remarquez les mots dans la dernière
partie du verset : « non… mais ; Non sous la loi mais sous la grâce. » Si vous
êtes sous la grâce, vous n’êtes pas sous la loi. Si vous êtes sous la loi, vous
n’êtes pas sous la grâce. Vous ne pouvez pas avoir les deux.
Remarquez
aussi cette affirmation étonnante : le péché ne dominera plus sur vous.
Pourquoi ? Parce que vous n’êtes pas sous la loi mais sous la grâce. Et le
contraire est également vrai : tant que vous serez sous la loi, le péché
dominera sur vous.
Tout
au long de ce livre, je soulignerai sans cesse ce point parce que c’est la racine
de nombreux problèmes. La plupart des chrétiens sont convaincus que la grâce
est la seule façon valable de vivre pour un chrétien. Mais s’ils trouvent la
grâce trop difficile, alors ils pensent que c’est bien aussi de vivre sous la
loi. La loi ne marchera peut-être pas aussi bien mais ils espèrent en obtenir Ã
peu près les mêmes résultats.
Si
je comprends bien la révélation de l’Ecriture, c’est totalement faux. La grâce
et la loi ne sont pas deux alternatives pour obtenir la même chose. Ce sont
deux choses opposées qui produisent des résultats diamétralement opposés.
Dans
Romains 10:5-6, Paul écrit à propos de la loi et de la grâce :
“En
effet, Moïse définit ainsi la justice qui vient de la loi : l’homme qui mettra
ces choses en pratique, vivra par elles. Mais voici comment parle la justice
qui vient de la foi : Ne dis pas en ton cœur : qui montera au ciel ? c’est en
faire descendre Christ. »
La
loi est claire. Si vous voulez être justifié par la loi, vous devez donc faire
tout ce que la loi dit en toutes circonstances. Si vous arrivez à accomplir
cette prouesse, alors vous n’avez pas besoin de la grâce. Mais si vous ne
pouvez pas être justifié par la loi, alors vous devez accepter la grâce ou ne
pas être justifié du tout.
La loi dit : « Voici ce que tu dois
faire et tu dois le faire tout le temps. »
La grâce dit : « Quelqu’un d’autre
l’a fait pour toi. »
(Extrait
du nouveau livre de Derek Prince ‘Par sa grâce seule. Trouver la liberté et
bannir le légalisme de votre vie’. Disponible en octobre 2013.)
Source :
http://derekprince.frÂ