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Les fondements de la marche par l’esprit
de HENRI VIAUD-MURAT
Quand on parle de « marche par l’esprit, » on parle nécessairement de la marche pratique des Chrétiens. Nous ne parlons pas ici des Chrétiens de nom, mais de ceux qui sont nés de nouveau en Christ.


Article de Henri Viaud-Murat.

La marche par l’esprit ne doit pas être quelque chose de théorique. C’est au contraire quelque chose qui doit être très pratique! Voici quelques explications qui vous aideront à mieux comprendre les fondements de la marche par l’esprit.

Quand on parle de « marche par l’esprit, Â» on parle nĂ©cessairement de la marche pratique des ChrĂ©tiens. Nous ne parlons pas ici des ChrĂ©tiens de nom, mais de ceux qui sont nĂ©s de nouveau en Christ. Nous ne voulons pas nous limiter Ă  des principes de bonne morale chrĂ©tienne. MĂŞme ceux qui ne sont pas ChrĂ©tiens peuvent appliquer des principes de morale chrĂ©tienne. Mais nous voulons expliquer comment, après ĂŞtre nĂ©s de nouveau en Christ, nous pouvons concrètement marcher, vivre et agir conformĂ©ment Ă  la nouvelle personne que nous sommes dans le Seigneur.

Pour marcher par l’esprit, il faut d’abord « ĂŞtre dans l’esprit Â»! Et l’esprit dont nous parlons ici est notre esprit rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, la nouvelle nature que nous sommes devenus lorsque nous sommes passĂ©s par une nouvelle naissance. « Etre dans l’esprit Â» signifie « connaĂ®tre la vraie nature de notre esprit rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, et occuper par la foi notre position cĂ©leste en Christ. Â»

Rappelons que c’est Dieu qui nous fait passer par cette nouvelle naissance, lorsque nous nous repentons de nos pĂ©chĂ©s, et que nous recevons JĂ©sus-Christ comme notre Sauveur et Seigneur. Nous recevons un esprit nouveau. L’esprit est notre « homme intĂ©rieur, Â» et c’est cet « homme intĂ©rieur Â» qui passe par une nouvelle naissance. Notre esprit ancien, qui est notre « vieil homme, Â» meurt, et nous recevons un nouvel esprit, une nouvelle nature spirituelle. Nous devenons un « homme nouveau Â» en Christ.

Notre ancienne nature de pĂ©chĂ© est donc remplacĂ©e par une nouvelle nature semblable Ă  celle de Christ, crĂ©Ă©e dans une justice et une saintetĂ© que produit la vĂ©ritĂ© (EphĂ©siens 4: 24). C’est seulement Ă  partir de ce moment-lĂ  que nous devons apprendre Ă  « marcher Â» selon cette nouvelle nature.

« Marcher Â» fait rĂ©fĂ©rence Ă  notre vie pratique, Ă  tout ce qui peut se passer dans le cours de notre existence quotidienne. Pour « marcher dans la joie, Â» il faut d’abord « ĂŞtre dans la joie Â»! On « marche dans la joie Â» tant que la joie remplit notre coeur. Si, Ă  un moment donnĂ©, on cesse d’être dans la joie, pour ĂŞtre dans la tristesse, on va cesser de « marcher dans la joie, Â» pour commencer Ă  « marcher dans la tristesse. Â»

« Marcher par l’esprit Â» signifie donc « vivre concrètement en Ă©tant conduit par l’Esprit de Christ, qui demeure dans notre esprit rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©. Â»

Toutes les actions que nous entreprenons seront « influencĂ©es Â» par l’état « intĂ©rieur Â» dans lequel nous nous trouvons. Nous ne sommes pas des automates, qui agissent de manière mĂ©canique, sans aucune rĂ©fĂ©rence Ă  nos Ă©motions ou Ă  nos pensĂ©es.

Tout ce que nous faisons et tout ce que nous disons est contrĂ´lĂ© par le système de pensĂ©es que nous avons construit, par les sentiments qui se manifestent au niveau de notre âme, et aussi par une foule de « choses Â» plus ou moins cachĂ©es dans notre « subconscient Â» et notre « inconscient. Â» Ce sont tous ces Ă©lĂ©ments qui forment notre personnalitĂ©.

Pour aborder la pratique de la marche par l’esprit, il nous faut d’abord bien comprendre ce que sont l’âme et de l’esprit. Nous devons avoir clairement compris la différence entre l’âme et l’esprit.

Nous devons aussi savoir qu’un être humain comprend des éléments dont il est conscient, et des éléments dont il est inconscient. Dieu nous rend pleinement responsables de tout ce que nous accomplissons de manière consciente.

Dans la pratique de notre vie chrétienne, on peut admettre que ce qui compte le plus pour nous, c’est ce qui se passe au niveau de notre être conscient. Ce qui se passe au niveau de l’inconscient est important, mais nous ne pouvons agir réellement que sur ce dont nous sommes conscients.

La nature humaine est très complexe, et ne peut pas être réduite à quelques définitions simplistes. Toutefois, il nous est nécessaire de simplifier les choses, dans le but de mieux les comprendre.

Un ĂŞtre humain ne forme qu’une seule « personne, Â» un seul individu. Cet individu est composĂ© de trois parties: un esprit, une âme et un corps physique. L’esprit est notre ĂŞtre intĂ©rieur profond. L’âme est notre ĂŞtre psychologique conscient. Quant au corps, tout le monde sait ce qu’il est.

Notre corps physique est le temple du Saint-Esprit. Mais une puissance de péché, la chair, habite aussi dans notre corps. A cause de la présence de cette puissance de péché, notre corps est encore soumis à des influences mauvaises et destructrices, sous la forme de maladies, d’infirmités, et même de mort physique.

Le « salut Â» de notre corps, c’est la guĂ©rison de nos maladies. Notre corps physique, s’il a Ă©tĂ© rachetĂ© par le Seigneur, n’est pas encore passĂ© par la rĂ©surrection. Mais il peut ĂŞtre guĂ©ri, renouvelĂ© et vivifiĂ© par l’Esprit de rĂ©surrection qui demeure en nous, pourvu que nous ayons la foi.

Notre personnalité humaine comprend de multiples facettes, dont les plus connues sont: l’intellect (pensées, raisonnements), les sentiments (désirs et émotions), la volonté, l’éducation, la mémoire de notre passé, et les systèmes de valeurs auxquels nous sommes attachés.

Ce sont tous ces aspects de notre personnalité, conscients et inconscients, qui façonnent et inspirent tout ce que nous faisons et tout ce que nous disons.

L’esprit.

La plupart des ChrĂ©tiens n’ont pas compris quelle est la rĂ©alitĂ© de leur esprit rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©. Ils ont donc du mal Ă  « marcher Â» selon une rĂ©alitĂ© qu’ils ne connaissent pas, et dont ils ne sont pas vraiment conscients. Ils se rendent bien compte que « quelque chose a changĂ© Ă  l’intĂ©rieur, Â» et qu’ils ne sont plus les mĂŞmes qu’avant, mais cela reste trop vague pour alimenter une foi solide. Ils se rendent Ă©galement compte qu’il y a encore beaucoup de choses dans leur vie qui restent « comme avant Â»! Et ils ont du mal Ă  sortir de leurs contradictions.

La nouvelle naissance par laquelle nous passons au moment de notre conversion nous a été acquise par la mort et la résurrection de Jésus! La mort de Jésus était nécessaire pour expier nos péchés et mettre à mort notre vieille nature de péché. Mais la résurrection de Jésus était nécessaire pour la création de notre nouvelle nature.

Notre esprit est un « homme intĂ©rieur complet, Â» qui peut rĂ©flĂ©chir, penser, dĂ©cider et Ă©prouver des sentiments. Il possède toutes les caractĂ©ristiques d’une personne complète. Notre esprit possède une forme semblable Ă  la forme de notre corps physique, sauf que cette forme est parfaite, sans toutes les imperfections de notre corps physique, qui reste encore soumis Ă  la corruption et Ă  la mort.

Mais le pĂ©chĂ© n’habite pas dans notre esprit. Nous sommes, dans notre esprit, « justice de Dieu en Christ. Â» Dans notre esprit, nous sommes enfants de Dieu, participants de la nature divine, hĂ©ritiers de Dieu. Nous sommes de nouvelles crĂ©ations. C’est dans notre esprit que « toutes choses anciennes sont passĂ©es, et que toutes choses sont devenues nouvelles Â»! Notre esprit rĂ©gĂ©nĂ©rĂ© est une glorieuse crĂ©ation de Dieu! C’est un pur don de la grâce de Dieu en Christ! Notre esprit est dĂ©jĂ  pur et saint. Il n’a pas besoin d’être sanctifiĂ©. Il est parfait, parce que tout ce que Dieu crĂ©e est parfait.

Nous ne sommes pas normalement conscients de notre esprit. Presque toute son activité se passe de manière inconsciente pour nous, exactement comme l’activité de notre corps physique qui échappe à notre volonté.

Nous pouvons contrĂ´ler les mouvements et le fonctionnement d’une partie de notre corps physique, mais une grande partie des activitĂ©s de ce corps s’effectue de manière inconsciente. Tout se passe comme si notre corps possĂ©dait une « intelligence Â» intĂ©rieure, qui règle merveilleusement tout son fonctionnement interne, pourvu qu’il soit en bonne santĂ©. Nous ne pouvons pas dire que l’intelligence inconsciente de notre corps appartienne Ă  une autre « personne Â» que nous! Elle nous appartient bien, mais nous ne la contrĂ´lons pas consciemment.

Il se peut d’ailleurs très bien que cette « intelligence Â» de notre corps physique, que nous ne contrĂ´lons pas consciemment, soit l’intelligence de notre esprit. Car c’est l’esprit qui donne la vie au corps. « Un corps sans son esprit est mort. Â» Et comme notre esprit Ă©pouse exactement notre corps physique, et que la vie se rĂ©pand dans chaque cellule, tout ce qui fait fonctionner notre corps peut ĂŞtre contrĂ´lĂ© par « l’intelligence Â» de notre esprit.

Notre relation avec notre esprit peut donc se comparer Ă  notre relation avec la partie de notre corps qui fonctionne indĂ©pendamment de notre volontĂ©. Notre esprit possède une intelligence spirituelle supĂ©rieure, qui nous appartient, qui fait partie de notre ĂŞtre, mais cette intelligence s’exerce de manière inconsciente. Nous ne pouvons pas « pĂ©nĂ©trer Â» consciemment dans notre esprit, pour l’utiliser et le faire fonctionner Ă  volontĂ©.

« L’intelligence Â» de notre esprit surpasse de beaucoup celle de notre âme. L’intelligence de notre âme se limite Ă  notre intellect. Mais c’est par l’esprit que nous sommes en communion avec Dieu, et en communion les uns avec les autres. C’est de l’esprit que nous recevons des rĂ©vĂ©lations et des intuitions, que notre intellect ordinaire ne pourrait pas nous donner. C’est par l’esprit que nous pouvons adorer Dieu « en esprit et en vĂ©ritĂ©. Â» Quand nous parlons en langues, « notre esprit est en prière. Â» Les dons de l’Esprit sont des manifestations surnaturelles du Saint-Esprit, qui passent par notre esprit. Notre esprit dispose donc de facultĂ©s puissantes. Mais, pour la plupart, nous ne les exerçons pas de manière consciente.

Certains hommes peuvent, par le pouvoir de Satan et des dĂ©mons, « sortir de leur corps Â» en esprit, et utiliser consciemment la puissance de leur esprit. Mais cela nous est interdit par le Seigneur. C’est de l’occultisme. Depuis la chute, Dieu nous a interdit d’entrer consciemment dans le domaine de l’esprit. Pour une raison simple: Adam et Eve, Ă©tant « morts Â» Ă  cause du pĂ©chĂ©, Ă©taient coupĂ©s de Dieu. Leur esprit n’était plus en contact avec Dieu, mais il Ă©tait Ă  prĂ©sent en contact avec Satan! Le domaine spirituel de ceux qui ne sont pas nĂ©s de nouveau est le domaine spirituel de Satan et des dĂ©mons.

Dieu ne voulait donc pas que les hommes utilisent consciemment la puissance de leur esprit, dès lors que celui-ci était tombé sous la domination de Satan. Les seuls qui utilisent consciemment la puissance de leur esprit sont les sorciers et les magiciens. C’est pour cela que le Seigneur a interdit aux hommes les pratiques de l’occultisme, de la magie et de la sorcellerie.

Tant que nous sommes dans notre corps, vivants sur cette terre, le Seigneur nous interdit de pĂ©nĂ©trer volontairement et consciemment dans le domaine de l’esprit. Toute « sortie consciente Â» de l’esprit d’un ChrĂ©tien dans le monde spirituel ne peut ĂŞtre que par la volontĂ© expresse de Dieu, et sous la direction du Saint-Esprit.

Lorsqu’un homme se convertit, son esprit est recrĂ©Ă© Ă  l’image de Christ. Il Ă©chappe au royaume de Satan, et il est introduit dans le Royaume de Dieu. Il est « assis en Christ dans les lieux cĂ©lestes. Â» Le domaine spirituel du ChrĂ©tien redevient le domaine spirituel de Dieu. Mais ce n’est pas pour cela que nous sommes autorisĂ©s Ă  entrer consciemment dans le domaine de l’esprit. Dieu seul peut nous « transporter en esprit Â» dans le domaine spirituel.

C’est ainsi que Paul a Ă©tĂ© transportĂ© « au troisième ciel, Â» sans savoir s’il se trouvait dans son corps ou hors de son corps. Le prophète EzĂ©chiel a aussi Ă©tĂ© transportĂ© plusieurs fois en esprit par le Seigneur en divers lieux (EzĂ©chiel 8: 3; 37: 1). L’apĂ´tre Jean fut aussi transportĂ© en esprit dans les cieux (Apoc. 4: 2). Ce sont des actes souverains de Dieu, et nous ne sommes pas maĂ®tres de ces « transports en esprit. Â»

Ceux qui sont ainsi « transportĂ©s en esprit Â» perdent conscience de leur environnement physique ordinaire, tant que leur esprit ne revient pas dans leur corps.

Il en est de même pour les Chrétiens qui meurent. Leur esprit sort de leur corps physique, et va au Paradis rejoindre le Seigneur. Nous avons personnellement connu certains Chrétiens qui sont passés par la mort et la résurrection. Ils ont vu leur corps physique étendu sur leur lit, au moment où leur esprit est sorti de leur corps. D’autres Chrétiens ont été conduits en esprit par le Seigneur dans les cieux. Ils étaient pleinement conscients du domaine spirituel où ils se trouvaient, mais ils n’étaient plus conscients de leur environnement terrestre.

Notre esprit rĂ©gĂ©nĂ©rĂ© est semblable Ă  celui que Dieu avait crĂ©Ă© Ă  Adam et Eve, lorsqu’Il a « soufflĂ© Â» un esprit dans le corps de chair et d’os qu’Il leur avait formĂ©. Contrairement Ă  nous, Adam et Eve vivaient dans une pleine conscience de leur esprit. Depuis la chute, nous avons perdu cette conscience de notre esprit, au point que la plupart des hommes ne savent mĂŞme pas qu’ils ont un esprit.

Mais en Christ, nous possédons quelque chose qu’Adam et Eve n’avaient pas! Nous possédons en nous, dans notre esprit régénéré, la présence même de Dieu Père, Fils et Saint-Esprit!

Il n’est nulle part Ă©crit dans la Genèse que Dieu est venu Lui-mĂŞme habiter dans Adam et Eve. Au contraire, on nous montre Dieu venant parfois les visiter dans le Jardin d’Eden. Adam et Eve avaient une parfaite communion avec leur Dieu, mais le Seigneur ne demeurait pas en eux. Tandis que les ChrĂ©tiens de la Nouvelle Alliance possèdent cette immense grâce: ils peuvent non seulement avoir en eux la prĂ©sence permanente de leur Dieu, pour ĂŞtre guidĂ©s et conduits de l’intĂ©rieur, mais ils peuvent aussi ĂŞtre « remplis Â» du Saint-Esprit Ă  dĂ©border, afin de pouvoir accomplir les oeuvres de Christ.

Lorsque nous quittons ce corps, au moment de la mort, notre « centre de conscience Â» est immĂ©diatement transfĂ©rĂ© au niveau de notre esprit. Nous ne sommes plus conscients de ce qui se passe sur la terre, mais nous devenons pleinement conscients de ce qui se passe dans notre esprit!

Les « morts en Christ Â» vont au Paradis, dans la claire conscience qu’ils sont des esprits ayant la pleine possession de tous leurs moyens. Les esprits n’ont pas de corps physique, ils n’ont ni os ni chair, mais, dans le domaine spirituel, ils peuvent toujours penser, Ă©prouver des sentiments, vouloir, communiquer, etc…

Un Chrétien qui passe par la mort continue donc, dans son esprit, à exercer toutes les activités qu’il exerçait au niveau de son âme, lorsqu’il était dans son corps. Mais il réalise aussitôt que ses pensées, ses sentiments et ses désirs sont tous purs et parfaits, parce qu’ils proviennent uniquement de son esprit!

Par dĂ©finition, la mort physique dĂ©livre le ChrĂ©tien de la prĂ©sence de la chair et du pĂ©chĂ© qui Ă©tait dans ses membres, puisqu’il quitte son corps! La chair ne nous suit pas lorsque nous passons par la mort! La chair ne peut pas entrer au Ciel avec nous! Mais nous devons bien comprendre que la mort de Christ, dès notre conversion, libère complètement notre esprit de la prĂ©sence de la mort, de la chair et du pĂ©chĂ©!

Il n’y a donc plus de « sĂ©paration Â» entre l’âme et l’esprit d’un ChrĂ©tien qui passe par la mort physique! Quand il Ă©tait dans son corps, son « Ă˘me Â» Ă©tait son « ĂŞtre intĂ©rieur conscient. Â» Tandis qu’après sa mort, notre « ĂŞtre intĂ©rieur conscient Â» devient uniquement notre esprit. Notre centre de conscience, qui Ă©tait au niveau de notre âme, tant que nous Ă©tions dans notre corps, se dĂ©place, aussitĂ´t après la mort, au niveau de notre esprit.

On ne peut donc pas dire que ces esprits « possèdent Â» une âme. Ils « sont Â» des âmes, c’est-Ă -dire des ĂŞtres vivants, qui vivent dans le domaine de l’esprit.

C’est pour cela que les mots « Ă˘me Â» et « esprit, Â» dans le Royaume de Dieu, peuvent ĂŞtre employĂ©s indiffĂ©remment, car il n’y a plus aucune influence charnelle qui puisse troubler l’être conscient de tous les Ă©lus qui sont au Ciel, en attente de la rĂ©surrection de leur corps.

Tandis que, sur la terre, il est essentiel de bien faire la différence entre l’âme et l’esprit, car ces deux domaines ne se recouvrent pas entièrement. Sur la terre, au niveau de notre âme, nous ne sommes pas uniquement conscients de ce qui provient de l’esprit et du Royaume de Dieu. Mais, à cause de la présence de la chair de péché dans notre corps, nous sommes aussi conscients de ce qui peut provenir du royaume de Satan.

En HĂ©breu comme en Grec, le mot traduit le plus souvent par « esprit Â» peut aussi se traduire par « Ă˘me, Â» selon le contexte, et inversement, le mot traduit en gĂ©nĂ©ral par « Ă˘me Â» peut aussi parfois concerner l’esprit.

Par exemple, dans le Livre de l’Apocalypse, Jean voit sous l’autel « les âmes de ceux qui avaient Ă©tĂ© immolĂ©s Ă  cause de la parole de Dieu et Ă  cause du tĂ©moignage qu’ils avaient rendu Â» (Apoc. 6: 9). Ces « Ă˘mes Â» sont en fait les esprits de tous ces martyrs de tous les temps, qui attendent leur rĂ©surrection. Dans Apoc. 20: 4, Jean voit encore les « Ă˘mes Â» de tous les martyrs de la Tribulation, qui ressuscitent avant le MillĂ©nium. Ce sont en fait leurs esprits.

Dans le Ciel, il n’y a aucune diffĂ©rence entre les âmes et les esprits de ceux qui sont morts. Nous devons toujours nous rappeler qu’en HĂ©breu et en Grec, « Ă˘me Â» signifie en rĂ©alitĂ© « personne vivante. Â» Et les esprits de ceux qui sont morts continuent, dans l’au-delĂ , Ă  ĂŞtre des « personnes vivantes. Â»

Le ChrĂ©tien nĂ© de nouveau ne possède qu’une seule nature, sa nouvelle nature, qui est son esprit rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©. L’enseignement qui consiste Ă  dire que le ChrĂ©tien possède deux natures, l’ancienne nature, qui est mauvaise, et la nouvelle nature, qui est bonne, est un non-sens! Mais la chair, qui a les mĂŞmes caractĂ©ristiques que notre vieille nature, va continuer Ă  essayer de nous tromper, pour nous faire croire qu’elle est notre « vieille nature, Â» afin de continuer Ă  nous contrĂ´ler.

Notre vieille nature, c’était notre esprit, avant qu’il soit régénéré. Lorsque notre esprit passe par une nouvelle naissance, notre ancienne nature disparaît, pour être remplacée par notre nouvelle nature. Mais la chair ne disparaît pas de notre corps physique. Pour continuer à nous contrôler, elle nous fait croire qu’elle est notre ancienne nature.

Comment pourrions-nous nous dĂ©barrasser de la chair, si nous croyons qu’elle est notre « vieille nature Â»! Tandis que nous pouvons très bien nous dĂ©barrasser de la chair, si nous savons qu’elle est une « Ă©trangère Â» qui habite dans nos membres, mais qu’elle n’a plus rien Ă  voir avec notre nouvelle nature!

Nous entendons parfois des ChrĂ©tiens dire: « Oui, je sais que ma vieille nature est morte. Mais elle a trop tendance Ă  ressusciter! Â» C’est faux! Notre vieille nature est morte et ensevelie en Christ! Mais c’est la chair qui « se dĂ©guise Â» en notre vieille nature, pour nous tromper! Et cela lui est d’autant plus facile que la chair a les mĂŞmes caractĂ©ristiques que notre veille nature. Et elle profite de notre ignorance pour nous sĂ©duire.

C’est l’Evangile de la croix qui va nous éclairer, et nous faire comprendre qu’en Christ nous avons la victoire sur toute la puissance du péché.

L’âme.

A présent que nous avons mieux compris ce qu’est notre esprit, il est nécessaire d’étudier la nature réelle de l’âme d’une manière un peu plus profonde.

L’âme n’est pas une entitĂ© absolument indĂ©pendante de l’esprit, comme certains peuvent tenter de l’expliquer. Ils disent que notre esprit doit « ĂŞtre rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, Â» et que notre âme doit ĂŞtre « sauvĂ©e. Â» Ils disent que, lors de notre mort, notre esprit rĂ©gĂ©nĂ©rĂ© va dans un certain endroit, et notre âme dans un autre. Ce sont encore des non-sens! Notre âme est sauvĂ©e quand notre esprit est rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©! Nous sommes sauvĂ©s tout entiers quand nous passons par la nouvelle naissance.

Dieu a fait de nous des êtres moraux libres et responsables de nos choix. Ces choix s’exercent de manière consciente, au niveau de notre âme. Et nous devons supporter les conséquences de nos choix. Toutefois, le Seigneur Jésus est venu porter sur la croix nos péchés et toutes leurs conséquences, en particulier la mort, afin de nous libérer de la condamnation divine.

Nous pouvons dĂ©finir l’âme comme notre « ĂŞtre psychologique conscient. Â» C’est la partie de notre ĂŞtre intĂ©rieur oĂą nous sommes conscients de nos pensĂ©es, de nos sentiments, et de nos dĂ©sirs. Notre âme est donc capable d’exercer des facultĂ©s intellectuelles, Ă©motionnelles et volitives. Notre âme est le siège de notre personnalitĂ©, de la conscience de soi.

Dans notre âme, nous pouvons manier des pensĂ©es, faire des comparaisons, des inductions, des dĂ©ductions, prendre des dĂ©cisions, Ă©prouver des Ă©motions. Mais beaucoup de pensĂ©es et de sentiments nous « viennent Â» d’une source profonde qui nous est bien souvent inconnue. Nous recevons des « inspirations Â» des « prĂ©monitions, Â» des « intuitions, Â» dont nous ignorons la provenance.

Au niveau de notre âme, nous sommes donc Ă  la frontière de deux « mondes Â» opposĂ©s, qui s’affrontent Ă  l’intĂ©rieur mĂŞme de notre corps physique. Il y a le monde de Satan, auquel appartient la chair de pĂ©chĂ© qui habite dans nos membres. Et il y a le domaine de Dieu, auquel nous appartenons par notre nouvelle naissance. Ces deux mondes exercent leur influence au niveau de notre âme.

Seul notre esprit appartient pleinement au Royaume de Dieu. Notre esprit, qui appartient à Dieu, est la seule partie de notre être à avoir complètement échappé à l’influence et au contrôle de Satan. Mais il n’en est pas de même pour notre âme et notre corps physique. Ils appartiennent bien à Dieu, qui nous a rachetés tout entiers. Mais l’influence de Satan peut encore se faire sentir au niveau de notre âme et de notre corps. Le combat entre la chair et l’esprit se déroule entièrement au niveau de notre âme et de notre corps. Et c’est aussi à ce niveau que nous devons remporter la victoire.

Au moment de notre nouvelle naissance, nous commençons Ă  recevoir, au niveau de notre âme, c’est-Ă -dire de notre ĂŞtre intĂ©rieur conscient, des pensĂ©es, des dĂ©sirs et des sentiments qui proviennent de l’esprit, et qui sont donc purs et « cĂ©lestes. Â» Mais nous continuons aussi Ă  recevoir des pensĂ©es, des dĂ©sirs et des sentiments qui proviennent de la chair, et qui sont donc impurs et « terrestres. Â»

Notre âme peut donc « capter Â» des influences qui proviennent de deux sources complètement opposĂ©es: l’esprit ou la chair. L’une de ces sources est branchĂ©e sur le Royaume de Dieu, sur l’esprit, tandis que l’autre source est branchĂ©e sur le Royaume de Satan, sur la chair. En effet, la chair de pĂ©chĂ© peut « injecter Â» dans notre âme des pensĂ©es, des passions et des dĂ©sirs impurs, qui souillent tout notre ĂŞtre si nous les acceptons.

L’apĂ´tre Jacques nous dit que de l’eau pure et de l’eau amère ne peuvent pas jaillir de la mĂŞme source. Il a raison. Mais, dans notre cas, nous sommes branchĂ©s sur deux sources diffĂ©rentes en mĂŞme temps! Les deux sources dĂ©bouchent au niveau de notre âme. Nous devons « boucher Â» la source qui est « branchĂ©e Â» sur la chair, et « ouvrir pleinement Â» celle qui est « branchĂ©e Â» sur l’esprit!

Lorsque nous disons que notre « Ă˘me Â» est notre « ĂŞtre psychologique conscient, Â» il s’agit d’une simplification. Mais la rĂ©alitĂ© est plus complexe. Car, en fait, si l’on y rĂ©flĂ©chit bien, c’est notre esprit, notre ĂŞtre intĂ©rieur profond, qui est notre vĂ©ritable « ĂŞtre psychologique. Â» C’est notre esprit qui est la vraie source de nos « bonnes pensĂ©es, Â» de nos « bons sentiments, Â» et de nos « bons dĂ©sirs Â»!

La chair est aussi une source de pensées, de sentiments et de désirs, mais ceux-ci sont mauvais. Toutefois, sous prétexte que la chair peut envoyer dans notre âme des pensées et des sentiments, on ne peut pas dire pour cela que la chair fasse partie de notre âme! Elle l’influence simplement.

C’est pour cela que notre âme, étant à la fois soumise à ce qui provient de l’esprit et à ce qui provient de la chair, a besoin d’être sanctifiée.

A mesure que nous nous purifions, au niveau de notre âme, de tout ce qui provient de la chair, notre âme reçoit de moins en moins d’influences impures provenant de la chair, et se remplit de plus en plus de ce qui est contenu dans notre esprit.

A mesure qu’elle se purifie des influences de la chair, notre âme s’identifie donc de plus en plus Ă  notre esprit. Notre zone de conscience s’élargit de plus en plus au domaine de l’esprit. Nous devenons de plus en plus conscients de la nature de notre esprit et de tout ce qui provient de notre esprit. Nous comprenons que notre « Ă˘me Â» vĂ©ritable, notre ĂŞtre intĂ©rieur vĂ©ritable, c’est en fait notre esprit.

Nous nous « installons Â» de manière de plus en plus consciente dans la rĂ©alitĂ© de notre esprit. Sous la direction et le contrĂ´le du Saint-Esprit, nous nous ouvrons de plus en plus au Royaume de Dieu. Notre ĂŞtre intĂ©rieur conscient reçoit de plus en plus clairement les influences du Saint-Esprit.

Nous serions parfaitement sanctifiés si notre âme pouvait être parfaitement fermée à tout ce qui provient de la chair, et parfaitement ouverte à ce qui provient de l’esprit. C’est ce qui se passera au moment de notre notre mort physique, ou au moment du retour du Seigneur, quand Il ôtera de notre corps physique cette puissance de péché et de mort, et que la mort sera engloutie dans l’immortalité!

Ce n’est donc pas notre âme qui est mauvaise en soi, comme certains l’enseignent à tort. C’est le CONTENU de notre âme qui peut être bon ou mauvais, selon qu’il provient de l’esprit ou de la chair.

Au début de notre conversion, nous sommes très peu conscients de notre esprit. Et notre âme est encore complètement encombrée de tout ce qui avait été façonné et conditionné par notre ancienne nature de péché.

Nous allons donc commencer notre vie chrétienne en marchant par la chair. Mais, très vite, si nous sommes bien nourris, et si notre désir d’avancer est fort, nous connaîtrons la Vérité, et cette Vérité nous affranchira concrètement.

A mesure que nous nous sanctifions, par l’action du Saint-Esprit et de la Parole de Dieu, nous sommes de plus en plus conscients de tout ce qui provient de la chair, afin de le rejeter, pour ne laisser pĂ©nĂ©trer dans notre âme que ce qui provient de notre esprit. Notre marche chrĂ©tienne devient donc de moins en moins une marche par la chair, et de plus en plus une « marche par l’esprit. Â»

La chair.

La Bible nous révèle que la chair est une puissance de péché qui, chez le Chrétien né de nouveau, reste fixée dans son corps physique, dans ses membres.

Cette puissance de pĂ©chĂ© est Ă©galement capable d’avoir des pensĂ©es, des Ă©motions, des passions et des dĂ©sirs, qui sont tous d’origine mauvaise et satanique. C’est comme si la chair possĂ©dait aussi une sorte de « d’intelligence Â» propre. Mais, Ă  la diffĂ©rence de l’intelligence inconsciente de notre corps physique, ou de l’intelligence inconsciente de notre esprit, qui nous appartiennent et qui font partie de notre ĂŞtre, « l’intelligence Â» de la chair ne nous appartient pas. Elle ne fait pas partie de notre nouvelle nature. Cette « intelligence mauvaise Â» de la chair appartient Ă  Satan.

Le « salut Â» de notre âme consiste Ă  Ă©liminer de nos pensĂ©es, de nos sentiments et de notre volontĂ© tout ce qui provient de la chair. Notre âme doit ĂŞtre purifiĂ©e de toute pensĂ©e, de tout sentiment, de tout dĂ©sir, de toute volontĂ© qui viennent de la chair. Dieu nous a rendus capables d’amener « toute pensĂ©e captive Ă  l’obĂ©issance de Christ Â»! Il doit en ĂŞtre de mĂŞme pour nos sentiments et notre volontĂ©: ils doivent ĂŞtre amenĂ©s captifs Ă  l’obĂ©issance de Christ.

C’est la croix qui, seule, peut nous dĂ©livrer de la domination de la chair. La croix nous parle de la mort de JĂ©sus. Notre esprit est dĂ©jĂ  pleinement Ă©tabli dans les lieux cĂ©lestes, de « l’autre cĂ´tĂ© Â» de la croix, dans la vie de rĂ©surrection. Mais la croix nous permet aussi de vaincre toutes les oeuvres de la chair au niveau de notre âme et de notre corps.

Le message de la croix nous permet de comprendre ce qui s’est passĂ© lorsque JĂ©sus est mort et ressuscitĂ©. En effet, le Seigneur ne S’est pas contentĂ© d’expier sur la croix nos pĂ©chĂ©s, ni de mourir « pour nous. Â» Il nous a entraĂ®nĂ©s dans Sa mort, pour nous entraĂ®ner ensuite dans Sa rĂ©surrection. Quand Il est mort, nous sommes morts en Lui et avec Lui. Et quand Il est ressuscitĂ©, nous sommes ressuscitĂ©s en Lui et avec Lui!

Marcher par l’esprit.

Le Seigneur veut nous faire marcher dans Sa lumière. Il veut nous éclairer sur les motivations profondes de notre comportement, pour que nous sachions s’il est inspiré par la chair ou par l’esprit. Il veut nous montrer si tout ce que nous faisons, tout ce que nous disons, et tout ce que nous pensons, est bien en accord avec Sa volonté.

Il va donc nous demander de « travailler Â» sur les aspects de notre personnalitĂ© dont nous sommes conscients, pour nous apprendre Ă  discerner s’ils sont contrĂ´lĂ©s par la chair ou par l’esprit.

« Etre dans l’esprit Â» consiste donc Ă  prendre conscience de la rĂ©alitĂ© de notre esprit, et Ă  nous y « installer Â» par la foi. Nous en prenons conscience par les rĂ©vĂ©lations que nous donnent la Parole de Dieu et le Saint-Esprit. Nous devons prendre conscience de la nature rĂ©elle de notre esprit, et de la nature rĂ©elle de la chair. Sans cette prise de conscience, nous ne pourrons pas marcher par l’esprit de manière satisfaisante pour le Seigneur.

Il veut que nous marchions par la foi. Or la foi vient de ce que l’on entend, et ce que l’on entend vient de la Parole de Christ. Ce que l’on « entend Â» signifie non seulement ce que l’on entend de nos oreilles, mais surtout ce que l’on comprend dans notre intelligence et dans notre coeur. On ne peut pas croire en quelque chose que l’on n’a pas compris.

Nous ne parlons pas simplement d’une simple compréhension intellectuelle. Mais nous parlons d’une révélation que le Saint-Esprit communique à notre intelligence, et qui nous permet de voir les réalités spirituelles telles qu’elles sont.

L’épĂ®tre aux HĂ©breux nous parle du rĂ´le de la Parole de Dieu, comparĂ©e Ă  une Ă©pĂ©e Ă  double tranchant, qui sĂ©pare entre « Ă˘me et esprit. Â» Cette « sĂ©paration Â» doit s’effectuer tant que nous sommes sur la terre. Mis elle n’aura plus lieu d’être quand nous serons dans le Ciel.

« Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une Ă©pĂ©e quelconque Ă  deux tranchants, pĂ©nĂ©trante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensĂ©es du coeur Â» (HĂ©breux 4: 12).

Comment comprendre correctement ce verset?

Sur la terre, notre âme peut ĂŞtre comparĂ©e aux « jointures, Â» et notre esprit aux « moelles. Â» Les jointures et les moelles doivent ĂŞtre « sĂ©parĂ©es, Â» ce qui signifie que la Parole de Dieu, telle une Ă©pĂ©e tranchante, « dissèque Â» jointures et moelles, pour mettre Ă  nu et nous faire comprendre le fonctionnement de l’âme et de l’esprit, et pour nous permettre de trancher et d’écarter tout ce qui vient de la chair.

La Parole de Dieu exerce son ministère purificateur au niveau de notre âme. C’est elle qui « juge les sentiments et les pensĂ©es du coeur. Â» C’est donc elle qui, par le Saint-Esprit, nous permet de discerner, au niveau de notre âme, les sentiments et les pensĂ©es qui proviennent de l’esprit, et ceux qui proviennent de la chair.

La Parole de Dieu ne « coupe Â» pas notre âme de notre esprit de manière absolue, sinon nous ne pourrions pas recevoir dans notre âme tout ce qui provient de l’esprit. Mais notre âme doit ĂŞtre purifiĂ©e de tout ce qui provient de la chair, afin de ne pas souiller notre esprit par des pensĂ©es, des sentiments ou des dĂ©sirs charnels, que nous laisserions pĂ©nĂ©trer dans notre ĂŞtre intĂ©rieur conscient.

Notre esprit est pur dans sa nature propre. Mais il peut être souillé de l’extérieur, par tout ce que nous acceptons en provenance de la chair, au niveau de notre être conscient. Quand la Parole de Dieu nous a éclairés, nous devons alors nous repentir de tout ce que nous avons laissé venir de la chair, et le sang de Jésus peut alors nous laver cette souillure.

« Etre dans l’esprit Â» devient donc une rĂ©alitĂ© de plus en plus consciente pour nous. Nous connaissons alors la nature exacte de notre esprit rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©. Nous connaissons la nature de la chair. Et nous savons ce que Christ a accompli par Sa mort et Sa rĂ©surrection. Nous nous identifions de plus en plus clairement Ă  ce que nous sommes dĂ©jĂ  dans notre esprit.

Tout cela se fait encore par la foi. Nous ne « voyons Â» pas notre esprit comme nous le verrons dans l’au-delĂ , ou comme nous pouvons voir notre corps. Mais nous croyons tout ce que la Parole de Dieu nous rĂ©vèle sur notre esprit et sur le monde spirituel. Et, en croyant, nous faisons « descendre Â» la rĂ©alitĂ© de notre esprit au niveau de notre vie de tous les jours. « Crois, et tu verras…! Â»

Nous apprenons Ă  ne plus nous voir comme nous Ă©tions auparavant. Nous savons que nous ne sommes plus des pĂ©cheurs par nature. Nous apprenons Ă  dĂ©couvrir la qualitĂ© de notre nouvelle nature. Cette nouvelle nature n’a hĂ©ritĂ© d’aucune « hĂ©rĂ©ditĂ© de nos ancĂŞtres Â» ! Son unique hĂ©rĂ©ditĂ© est divine!

A mesure que cette réalité spirituelle se fait de plus en plus claire dans notre conscience, et à mesure que nous nous l’approprions par la foi, nous verrons nécessairement notre comportement pratique changer aussi. Nous agirons de plus en plus conformément à ce que nous sommes en Christ.

« Etre dans l’esprit Â» n’est pas quelque chose que nous devons rĂ©server Ă  certains moment de la journĂ©e, par exemple quand nous lisons la Bible ou quand nous passons un moment Ă  prier! Mais nous devons « ĂŞtre dans l’esprit Â» 24 heures sur 24!

Cela signifie que nous devons en permanence garder dans notre conscience les réalités de l’esprit. Nos yeux doivent être constamment fixés sur Jésus et sur Son oeuvre. Nous ne devons jamais oublier ce que le Seigneur a fait, ni ce que nous sommes réellement en Lui, dans notre esprit.

Il faut que notre nouvelle identité spirituelle en Christ soit incrustée dans notre conscience! Sur le plan naturel, nous n’avons aucun effort à faire pour nous souvenir de notre identité humaine: quel est notre nom, notre sexe, notre lieu de naissance, notre âge, etc… Cette identité humaine est constamment présente à notre conscience, sans que nous ayons besoin d’y penser en permanence pour ne pas l’oublier!

De mĂŞme, nous ne devons pas ĂŞtre des « amnĂ©siques spirituels Â»! Nous ne devons jamais oublier notre identitĂ© spirituelle. Nous devons toujours garder Ă  notre conscience le fait que nous sommes un fils ou une fille de Dieu, une nouvelle crĂ©ature semblable Ă  Christ, que nous sommes « justice de Dieu en Christ, Â» dĂ©livrĂ©s de toute la puissance de Satan, des dĂ©mons, du pĂ©chĂ©, de la chair et du monde, que nous sommes appelĂ©s Ă  manifester les mĂŞmes oeuvres que JĂ©sus, et que nous avons Ă©tĂ© rendus parfaitement capables de marcher comme le Seigneur!

Le cadeau que Christ nous a fait est si grand, que beaucoup de ChrĂ©tiens n’osent pas croire que cet hĂ©ritage leur appartient vraiment. Ils sont encore trop conditionnĂ©s par ce qu’ils Ă©taient dans leur « ancienne vie Â» de pĂ©chĂ©! Ils se voient toujours comme ils Ă©taient avant, avec leurs faiblesses, leurs Ă©checs et leurs incapacitĂ©s!

Bien-aimĂ©s, il faut arrĂŞter de croire des mensonges! Il faut connaĂ®tre et croire en la VĂ©ritĂ©! Nous devons « oublier Â» ce que nous Ă©tions, et dĂ©couvrir ce que nous sommes en Christ, dans notre nouvelle nature! Et c’est cette connaissance et cette foi qui vont nous permettre de commencer Ă  marcher par l’esprit!

Quand nous nous « installons Â» par la foi dans la rĂ©alitĂ© spirituelle du Royaume de Dieu, nous sommes dans la lumière de Dieu. Nous sommes dans la lumière de l’Esprit. Et, dans cette lumière, nous pouvons « voir Â» la chair de loin, avant mĂŞme qu’elle puisse se manifester et nous contrĂ´ler. Dans cette lumière de l’esprit, nous savons que nous avons une pleine dĂ©livrance de la chair, et une pleine autoritĂ© pour la maintenir en dehors de notre vie. Nous laissons alors simplement notre nouvelle nature s’exprimer, dans la conscience de notre position et de notre autoritĂ©, sans nous forcer!

Croyez-vous qu’il nous soit possible de connaître la Vérité? Croyez-vous que Dieu veuille nous la révéler? Croyez-vous que le Seigneur veuille nous donner le discernement pour savoir si ce que disent ou font les Chrétiens qui nous entourent est inspiré par l’esprit ou par la chair? Croyez-vous qu’il nous soit possible de marcher comme Jésus a marché sur cette terre?

Pour ma part, ma rĂ©ponse est « oui Â» Ă  toutes ces questions! Il suffit de croire que c’est le Seigneur qui le fera en nous. Mais je sais qu’il y a des ChrĂ©tiens qui ont Ă©tĂ© tellement déçus par les « ChrĂ©tiens Â» et les « Ă©glises, Â» qu’ils n’ont plus confiance en rien ni en personne. Ils sont complètement dĂ©moralisĂ©s et dĂ©couragĂ©s.

Mais ils ne rĂ©alisent pas qu’ils font le jeu de l’ennemi et qu’ils sont tombĂ©s dans son piège. Satan veut toujours nous dĂ©truire et nous perdre. Mais s’il n’y parvient pas, il va s’efforcer de nous rendre complètement inefficaces pour le Royaume de Dieu. Il veut nous maintenir paralysĂ©s dans notre coin, solitaires et incapables de rĂ©pandre la Vie de Christ autour de nous. Il veut nous aveugler au fait que notre amertume et notre dĂ©couragement ne viennent pas de notre nouvelle nature, mais viennent de la chair. Il a rĂ©ussi Ă  nous faire accepter de « bonnes raisons Â» pour nous isoler et rester passifs.

Je veux dire à tous ceux-là que le Seigneur est toujours le même, que la Parole de Dieu n’a pas changé non plus, et que c’est Dieu qui aura toujours le dernier mot! Je veux leur rappeler que le Seigneur est toujours aussi riche envers ceux qui L’invoquent, et qu’Il a la volonté de faire de nous des vainqueurs.

Etre un vainqueur ne dépend pas uniquement du Seigneur, sinon tous les Chrétiens seraient automatiquement des vainqueurs! Etre un vainqueur, c’est décider de nous saisir de la victoire de Christ! C’est vaincre au Nom de Jésus! Non par nos propres oeuvres, mais par notre foi dans le Seigneur, et par notre détermination à ne rien laisser tomber de ce que Sa grâce nous présente.

Relisons quels sont les derniers avertissements du Seigneur à Ses sept églises. Nous qui sommes parvenus à la fin des temps, nous qui sommes très proches de l’enlèvement de l’Eglise, nous avons intérêt à méditer ces avertissements:

·                            « A celui qui vaincra je donnerai Ă  manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu Â» (Apoc. 2: 7).

·                            « Celui qui vaincra n’aura pas Ă  souffrir la seconde mort Â» (Apoc. 2: 11).

·                            « A celui qui vaincra je donnerai de la manne cachĂ©e, et je lui donnerai un caillou blanc; et sur ce caillou est Ă©crit un nom nouveau, que personne ne connaĂ®t, si ce n’est celui qui le reçoit Â» (Apoc. 2: 17).

·                            « A celui qui vaincra, et qui gardera jusqu’à la fin mes oeuvres, je donnerai autoritĂ© sur les nations. Il les paĂ®tra avec une verge de fer, comme on brise les vases d’argile, ainsi que moi-mĂŞme j’en ai reçu le pouvoir de mon Père. Et je lui donnerai l’étoile du matin Â» (Apoc. 2: 26-28).

·                            « Celui qui vaincra sera revĂŞtu ainsi de vĂŞtements blancs; je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges Â» (Apoc. 3: 5).

·                            « Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus; j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle JĂ©rusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau Â» (Apoc. 3: 12).

·                            « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trĂ´ne, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trĂ´ne Â» (Apoc. 3: 21).

« Celui qui vaincra, Â» c’est celui qui a compris que Christ nous a rendus capables de marcher par l’esprit, uniquement par la foi, pour que ce soit par grâce.

La marche par l’esprit est le chemin où Dieu veut que s’engagent tous Ses enfants, car c’est le seul chemin qui permette de glorifier réellement le Seigneur Jésus sur cette terre, et d’être prêts quand Il reviendra chercher Son Epouse.

Source : http://bloghenriviaudmurat.wordpress.com

 


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