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Petit manuel pour le perfectionnement des saints
de HENRI VIAUD-MURAT
Christ a donnĂ© Ă  Son Église le Saint-Esprit, afin qu’elle soit conduite dans toute la VĂ©ritĂ©. Mais, dans Sa grĂące, Il a aussi fait don Ă  Son Église des ministĂšres de direction spirituelle.






Article de Henri Viaud-Murat.

 

À l’usage des pasteurs et responsables spirituels, et de ceux qui sont appelĂ©s Ă  l’ĂȘtre.

 

Le perfectionnement des saints, tùche unique confiée aux ministÚres.

 

Christ a donnĂ© Ă  Son Église le Saint-Esprit, afin qu’elle soit conduite dans toute la VĂ©ritĂ©. Mais, dans Sa grĂące, Il a aussi fait don Ă  Son Église des ministĂšres de direction spirituelle.

 

« Et il a donnĂ© les uns comme apĂŽtres, les autres comme prophĂštes, les autres comme Ă©vangĂ©listes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’Ɠuvre du ministĂšre et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus Ă  l’unitĂ© de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, Ă  l’état d’homme fait, Ă  la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportĂ©s Ă  tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de sĂ©duction, mais que, professant la vĂ©ritĂ© dans la charitĂ©, nous croissions Ă  tous Ă©gards en celui qui est le chef, Christ » (EphĂ©siens 4: 11-15).

 

La premiĂšre chose que nous pouvons remarquer, c’est que ces ministĂšres de direction spirituelle seront nĂ©cessaires, tant que l’ensemble du corps de Christ n’aura pas atteint la mesure de la stature parfaite de Christ. Ces ministĂšres doivent donc s’exercer et ĂȘtre reconnus au sein des Ă©glises locales.

 

La seconde chose que nous pouvons aussi remarquer, c’est que Dieu a fixĂ© Ă  tous les ministĂšres de direction spirituelle un seul et mĂȘme objectif: le perfectionnement des saints. MĂȘme les Ă©vangĂ©listes doivent garder en mĂ©moire cet objectif. S’ils travaillent Ă  gagner des Ăąmes Ă  Christ, ils ne doivent jamais oublier qu’ils doivent Ɠuvrer en collaboration avec les autres ministĂšres, afin de conduire ces Ăąmes nouvellement converties Ă  la perfection en Christ. Il n’est donc pas question, dans la pensĂ©e du Seigneur, de laisser ces nouveaux convertis Ă  l’abandon.

 

Pour que les responsables spirituels des Ă©glises locales puissent accomplir correctement leur mission, il est donc nĂ©cessaire qu’ils aient eux-mĂȘmes clairement compris ce que signifie, pour le Seigneur, le « perfectionnement des saints. »


Chacun peut avoir sa propre idĂ©e concernant la maniĂšre de perfectionner les saints. Mais ce ne sont pas nos idĂ©es personnelles qui doivent compter. Ce qui compte rĂ©ellement, c’est la pensĂ©e du Seigneur, telle qu’elle est exprimĂ©e dans Sa Parole.

 

Il s’agit donc, pour tous les ministĂšres, de travailler ensemble pour conduire tous les enfants de Dieu dans l’unitĂ© de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, jusqu’à l’état d’homme fait, Ă  la mesure de la stature parfaite de Christ.

 

L’unitĂ© de la foi est l’unitĂ© de la connaissance de la Parole de Dieu. Cette unitĂ© de la foi va de pair avec l’unitĂ© de la connaissance du Fils de Dieu, car le Seigneur JĂ©sus et Sa Parole sont un. Plus les enfants de Dieu progresseront dans leur perfectionnement pratique, et plus ils seront unis dans leur connaissance de la Bible, comme dans leur connaissance du Seigneur JĂ©sus. Plus leur communion spirituelle sera donc parfaite.

 

Les diffĂ©rents ministĂšres ne pourront parvenir Ă  cet objectif que s’ils ont compris que leur rĂŽle, en fait, consiste Ă  rĂ©vĂ©ler aux disciples de Christ la perfection qu’ils possĂšdent dĂ©jà dans le Seigneur, et Ă  les aider ensuite Ă  marcher concrĂštement dans cette perfection.

 

Seul ce perfectionnement des saints permettra Ă  tous les membres de l’Eglise de parvenir Ă  cet Ă©tat de maturitĂ© spirituelle oĂč nous ne serons plus ballottĂ©s Ă  tout vent de doctrine, mais oĂč nous pourrons exercer pleinement le ministĂšre que Dieu a confiĂ© Ă  chacun.

 

Nous ne pourrons croĂźtre Ă  tous Ă©gards que si nous demeurons en Christ, c’est-Ă -dire dans la VĂ©ritĂ©, et si nous persĂ©vĂ©rons Ă  professer cette VĂ©ritĂ© dans l’amour.

 

Le but que je recherche, dans ce petit manuel pratique, n’est pas de faire Ă©talage d’une quelconque supĂ©rioritĂ© spirituelle, mais d’exposer simplement ce que le Seigneur m’a enseignĂ© concernant le perfectionnement des saints, et de le partager avec tous ceux qui sont confrontĂ©s Ă  cette mĂȘme tĂąche. Je suis donc Ă©galement preneur de tout ce que le Seigneur a rĂ©vĂ©lĂ© Ă  d’autres, et que je n’aurais pas compris.

 

Un fondement indispensable: Christ et Son Ɠuvre.

 

Il va de soi, mais il vaut mieux le dire, que le perfectionnement des saints ne peut concerner que ceux qui sont dĂ©jĂ  saints en JĂ©sus-Christ, c’est-Ă -dire ceux qui sont passĂ©s par une nouvelle naissance en Christ. Il ne sert Ă  rien de vouloir perfectionner ceux qui ne sont pas passĂ©s par la repentance et la foi en JĂ©sus. Notre but n’est pas d’inculquer des principes de morale chrĂ©tienne, mĂȘme si ces principes sont bons en soi. Notre but est de faire passer sur le plan concret de notre vie de tous les jours, la perfection qui nous est dĂ©jĂ  acquise dans notre esprit rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©.


Nous devons donc, dĂšs le dĂ©part, Ă©tablir le solide fondement de l’Ɠuvre de Christ. Le Fils de Dieu S’est incarnĂ© dans une chair semblable Ă  la nĂŽtre, mais sans pĂ©chĂ©, pour expier notre pĂ©chĂ© sur la croix, et accomplir pour nous un salut parfait, pour notre esprit, notre Ăąme et notre corps.


« Cependant, il a portĂ© nos souffrances (nos maladies), il s’est chargĂ© de nos douleurs (de nos infirmitĂ©s), et nous l’avons considĂšre comme puni, frappĂ© de Dieu, et humiliĂ©. Mais il Ă©tait blessĂ© pour nos pĂ©chĂ©s, brisĂ© pour nos iniquitĂ©s; le chĂątiment qui nous donne la paix est tombĂ© sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guĂ©ris » (EsaĂŻe 54: 4-5).


« Lui qui a portĂ© lui-mĂȘme nos pĂ©chĂ©s en son corps sur le bois, afin que morts aux pĂ©chĂ©s nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez Ă©tĂ© guĂ©ris » (1 Pierre 2: 24).

 

« Christ nous a rachetĂ©s de la malĂ©diction de la loi, Ă©tant devenu malĂ©diction pour nous, car il est Ă©crit: maudit est quiconque est pendu au bois, afin que la bĂ©nĂ©diction d’Abraham eĂ»t pour les paĂŻens son accomplissement en JĂ©sus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait Ă©tĂ© promis » (Galates 3:13-14).


Christ, sur le bois de la croix, en Se chargeant de nos péchés, de nos maladies et de la mort, nous a, une fois pour toutes, entiÚrement libérés à la fois du péché, de la malédiction attachée au péché, et de toutes les conséquences du péché.

 

Ce grand salut nous est dĂ©jĂ  parfaitement et entiĂšrement acquis. Mais il ne se manifeste pas d’un seul coup dans notre vie. Il commence par se manifester dans notre esprit, par la nouvelle naissance, dont nous allons parler plus loin. Il se continue par notre libĂ©ration de l’emprise du pĂ©chĂ©, lorsque nous renouvelons nos pensĂ©es et que nous purifions notre Ăąme. Cette Ă©tape se rĂ©alise lorsque nous comprenons le message de la croix, et que nous apprenons Ă  marcher par l’esprit. Et notre salut se prolonge et s’achĂšve par la vivification et la guĂ©rison de notre corps, en attendant sa rĂ©surrection finale.

 

Que faisait l’Eglise primitive?

 

Dans l’Eglise primitive, les nouveaux convertis Ă©taient immĂ©diatement baptisĂ©s d’eau par immersion. Le baptĂȘme reprĂ©sente notre mort, notre ensevelissement et notre rĂ©surrection en Christ. Puis on les exhortait Ă  demander aussitĂŽt le baptĂȘme de l’Esprit, que tous recevaient sans dĂ©lai.


Il faut qu’il en soit de mĂȘme aujourd’hui. Il n’est absolument pas normal de faire attendre les nouveaux convertis, avant de les baptiser, pas mĂȘme une seule journĂ©e! Et Dieu donne Son Esprit immĂ©diatement à tous ceux qui le Lui demandent, et qui Lui obĂ©issent.

 

Ensuite, les disciples persĂ©vĂ©raient dans les quatre activitĂ©s fondamentales de la vie de l’Eglise:

« Ils persĂ©vĂ©raient dans l’enseignement des apĂŽtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les priĂšres » (Actes 3: 42).


Ces quatre activitĂ©s ont pour but l’édification de l’Eglise. Quand on parle d’édification, on parle nĂ©cessairement de perfectionnement. Il s’agit par lĂ , pour tous les disciples de Christ, de devenir de moins en moins charnels, et de plus en plus spirituels!

 

Le rîle primordial de l’enseignement des apîtres.

 

La toute premiĂšre de ces activitĂ©s est l’enseignement des apĂŽtres. Il s’agit de l’enseignement donnĂ© par les apĂŽtres de Christ, notamment dans les Ă©pitres. Ce sont eux qui ont reçu les rĂ©vĂ©lations plus profondes dont le Seigneur JĂ©sus parlait avant Sa crucifixion, lorsqu’Il disait:

« J’ai encore beaucoup de choses Ă  vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de VĂ©ritĂ©, il vous conduira dans toute la vĂ©rité » (Jean 16: 12-13).

 

Parmi ces choses que les disciples ne pouvaient pas encore « porter, » il y avait le message complet de la croix, tel que Paul le prĂ©sente dans Romains 6, et l’apprentissage de la marche par l’esprit.

 

Dans toutes ses Ă©pĂźtres, Paul passe beaucoup de temps Ă  exposer le message de la croix, et Ă  exhorter les disciples Ă  marcher par l’esprit. Il savait que si l’Eglise n’apprenait pas Ă  marcher par l’esprit, elle ne donnerait pas un tĂ©moignage Ă  la gloire de Dieu, et ne permettrait pas au Seigneur JĂ©sus de Se manifester au travers de Son peuple.

 

Une nécessaire explication préalable.

 

Cette remarque nous conduit à insister sur deux points fondamentaux, qui constituent le préalable à tout travail de perfectionnement des saints.


Ces deux points fondamentaux consistent Ă  expliquer aux nouveaux convertis de quoi est constituĂ© tout ĂȘtre humain, dans les trois parties de son ĂȘtre, et en quoi consiste une nouvelle naissance en Christ.

 

En effet, tant que l’on n’a pas compris quels sont les Ă©lĂ©ments qui composent un ĂȘtre humain, on ne comprendra pas non plus clairement ce qu’est la nouvelle naissance en Christ.

 

Notre nature tripartite.

 

Voici ce qu’écrit l’apĂŽtre Paul aux Thessaloniciens:

« Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-mĂȘme tout entiers, et que tout votre ĂȘtre, l’esprit, l’ñme et le corps, soit conservĂ© irrĂ©prĂ©hensible, lors de l’avĂšnement de notre Seigneur JĂ©sus-Christ! Celui qui vous a appelĂ©s est fidĂšle, et c’est lui qui le fera » (1 Thess. 5: 23-24).

 

Ce passage nous montre qu’un ĂȘtre humain est composĂ© de trois parties distinctes: l’esprit, l’ñme et le corps. Toutefois, dans ce passage, la dĂ©finition du mot « ùme » n’est pas la mĂȘme que celle du mĂȘme mot « ùme, » tel qu’il est employĂ© dans le Livre de la GenĂšse:

« L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussiĂšre de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie, et l’homme devint un ĂȘtre vivant (mot Ă  mot: « une Ăąme vivante ») (GenĂšse 2: 7).

 

Selon le contexte, « ùme » signifie donc soit la « personne vivante » tout entiĂšre, soit, comme dans 1 Thessaloniciens 5, seulement la partie psychique de notre ĂȘtre, le centre de notre conscience de soi et du monde.

 

Au dĂ©but de la crĂ©ation, avant la chute, l’homme Ă©tait rĂ©ellement un ĂȘtre spirituel, un esprit pur et parfait incarnĂ© dans un corps immortel, composĂ© de la poussiĂšre de la terre. Adam et Ève Ă©taient pleinement conscients Ă  la fois du monde spirituel et du monde matĂ©riel. Et ce monde spirituel dont ils Ă©taient conscients Ă©tait le monde spirituel de Dieu.

 

Au moment de la chute, Adam et Ève sont morts. Non pas morts physiquement, mais morts spirituellement. Leur esprit a été coupé de Dieu et a été plongé dans les ténÚbres de la mort spirituelle, qui est contrÎlée par Satan.

 

Peu Ă  peu, le domaine de l’esprit s’est trouvĂ© fermĂ© pour l’humanitĂ© dĂ©chue, sauf pour les hommes qui voulaient explorer ce monde spirituel de Satan pour leur profit, comme le font les sorciers et les magiciens.

 

Quand Dieu a donnĂ© la Loi Ă  Son peuple d’IsraĂ«l, il a clairement interdit tout contact avec ce monde spirituel de Satan (DeutĂ©ronome 18: 9-14).

Dans nos sociĂ©tĂ©s occidentales industrielles et matĂ©rialistes, la plupart des hommes ne savent mĂȘme plus qu’il existe un monde spirituel, ni qu’ils possĂšdent un esprit, qui est leur homme intĂ©rieur vĂ©ritable.

 

J’explique toujours que notre esprit est rĂ©ellement un « homme intĂ©rieur » complet, et qu’il a exactement la mĂȘme forme que notre corps physique. Mais notre esprit n’est pas constituĂ© de matiĂšre physique, comme notre corps. Il est constituĂ© d’une substance spirituelle immortelle.

 

Si vous pouviez voir votre esprit, vous verriez un « homme » intĂ©rieur complet, qui possĂšde, comme notre corps physique, une tĂȘte, des membres, des pieds, des mains, etc
 Notre esprit est aussi capable de rĂ©flĂ©chir, de penser, de dĂ©cider et d’éprouver des sentiments.

 

Notre esprit, avant et aprĂšs notre conversion.

 

Avant notre conversion, notre esprit existait, mais dans la mort spirituelle. Il Ă©tait habitĂ© et contrĂŽlĂ© par une puissance de mort et de pĂ©chĂ©, qui Ă©tait entrĂ©e dans Adam et Ève au moment de la chute, et qui s’est ensuite Ă©tendue Ă  tous leurs descendants.


« C’est pourquoi, comme par un seul homme le pĂ©chĂ© est entrĂ© dans le monde, et par le pĂ©chĂ© la mort, et qu’ainsi la mort s’est Ă©tendue Ă  tous les hommes, parce que tous ont pĂ©ché  » (Romains 5: 12).

 

Cette puissance de pĂ©chĂ©, entrĂ©e d’abord dans l’esprit d’Adam et d’Eve, s’est ensuite rĂ©pandue dans tout leur ĂȘtre, jusqu’à ce que leur corps physique passe lui aussi par la mort, bien des annĂ©es plus tard.

 

Aujourd’hui, lorsqu’un pĂ©cheur, Ă  l’écoute de l’Evangile, et sous l’action du Saint-Esprit de Dieu, se repent de ses pĂ©chĂ©s et reçoit JĂ©sus-Christ comme son Sauveur et Seigneur, Dieu, non seulement efface ses pĂ©chĂ©s, mais fait passer son esprit par une nouvelle naissance.

 

Cette nouvelle naissance spirituelle est un acte crĂ©ateur de Dieu, qui re-crĂ©e dans l’homme, comme il l’avait crĂ©Ă© en Adam au commencement, un esprit pur, saint, et parfait, et qui le place dans notre corps mortel.

 

Comme notre esprit est notre « homme intĂ©rieur » vĂ©ritable, c’est Ă  ce moment prĂ©cis que nous devenons une nouvelle crĂ©ation en Christ.

 

Toutefois, contrairement au corps d’Adam avant la chute, notre corps physique actuel reste soumis Ă  la mort physique. Mais il peut ĂȘtre libĂ©rĂ© de l’emprise de la puissance de la mort, pour devenir un instrument de la justice de Dieu, pourvu que nous apprenions a marcher par l’esprit.

 

En revanche, un ChrĂ©tien nĂ© de nouveau possĂšde ce qu’Adam ne possĂ©dait pas: la prĂ©sence bĂ©nie de Dieu Lui-mĂȘme en lui, dans son esprit rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©. Il est devenu le temple vivant du Saint-Esprit.

 

Combien peu de ChrĂ©tiens apprĂ©cient Ă  sa juste valeur cette prĂ©sence divine permanente en eux! N’oublions jamais que Dieu Lui-mĂȘme, PĂšre, Fils et Saint-Esprit, a fait Sa demeure permanente en nous!

 

Nous devenons rĂ©ellement, dans notre esprit rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, un « homme nouveau » en Christ. Notre « homme intĂ©rieur » est recrĂ©Ă© Ă  l’image de celui qui l’a crĂ©Ă©, JĂ©sus-Christ.

 

« Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle crĂ©ature (crĂ©ation). Les choses anciennes sont passĂ©s, voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Cor. 5: 17).

 

« Celui qui n’a point connu le pĂ©chĂ©, il l’a fait devenir pĂ©chĂ© pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu » (2 Cor. 5: 21).

 

« L’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé » (Colossiens 3: 10).

 

« L’homme nouveau, crĂ©Ă© selon Dieu dans une justice et une saintetĂ© que produit la vĂ©rité » (EphĂ©siens 4: 24).

 

Notre ùme et notre corps ne sont pas régénérés à notre nouvelle naissance.

 

La puissance de pĂ©chĂ© ne contrĂŽle donc plus notre esprit, lorsque nous sommes nĂ©s de nouveau. Mais elle contrĂŽle toujours notre Ăąme, qui n’est pas rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e Ă  notre nouvelle naissance. Il faut qu’elle soit renouvelĂ©e par l’action purificatrice de la Parole de Dieu et du Saint-Esprit.

 

Quant Ă  notre corps physique, lui non plus n’est pas rĂ©gĂ©nĂ©rĂ© Ă  notre nouvelle naissance. Mais il devient littĂ©ralement un membre du Corps de Christ. Il peut donc recevoir la Vie de Christ, qui est une vie de rĂ©surrection, et demeurer sain et en bon Ă©tat jusqu’à notre mort, ou jusqu’au retour de JĂ©sus.

 

« Et si l’Esprit de celui qui a ressuscitĂ© JĂ©sus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscite Christ d’entre les morts rendra aussi la vie (mot Ă  mot: vivifiera) Ă  vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous » (Romains 8: 11).

 

MĂȘme si notre corps physique doit encore passer par la mort physique, si le Seigneur JĂ©sus n’est pas revenu avant, il peut donc ĂȘtre, dĂšs Ă  prĂ©sent, libĂ©rĂ© de l’emprise du pĂ©chĂ© et de la chair, pour devenir un instrument de l’esprit. Mais, pour cela, nous devons apprendre Ă  marcher par l’esprit.

 

Notre Ăąme est un intermĂ©diaire entre l’esprit et le corps. Si notre Ăąme est encombrĂ©e par tout ce qui vient de la chair, elle empĂȘchera notre nouvelle nature (notre esprit) de se manifester dans notre vie de tous les jours. 


Tandis que, si notre Ăąme est renouvelĂ©e, si nos pensĂ©es, en particulier, sont conformes Ă  la Parole de Dieu et aux pensĂ©es de Dieu, alors notre esprit sera libre de se manifester, au travers de notre Ăąme renouvelĂ©e, et d’ĂȘtre aussi un pur canal pour la manifestation du Seigneur JĂ©sus au travers de nous.

 

La chair est une puissance de péché qui demeure dans nos membres.

 

C’est cette puissance de pĂ©chĂ© et de mort que Paul appelle « la chair, » parce qu’elle reste fixĂ©e au niveau de notre corps physique, aprĂšs notre nouvelle naissance.

 

La seule maniĂšre de maĂźtriser cette puissance de pĂ©chĂ©, c’est de comprendre que la croix nous en a libĂ©rĂ©s, et que la loi de l’esprit de vie en JĂ©sus-Christ nous a affranchis de son emprise.

 

« La loi de l’esprit de vie en JĂ©sus-Christ m’a affranchi de la loi du pĂ©chĂ© et de la mort. Car, chose impossible Ă  la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamnĂ© le pĂ©chĂ© dans la chair (sous-entendu: la chair de JĂ©sus), en envoyant, Ă  cause du pĂ©chĂ©, son propre Fils dans une chair semblable Ă  celle du pĂ©chĂ©, et cela afin que la justice de la loi fĂ»t accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 8: 2-4).

 

Il est donc clair que, tant que nous marchons selon la chair, nous sommes encore sous l’emprise de cette loi de pĂ©chĂ© qui demeure dans nos membres. Tandis que, si nous marchons selon l’esprit, nous sommes dĂ©livrĂ©s de cette emprise.

 

C’est cela, le perfectionnement des saints: apprendre aux saints à marcher selon l’esprit, et non plus selon la chair.

 

Le problĂšme ne rĂ©side donc pas dans notre corps physique proprement dit, mais il rĂ©side dans la puissance de pĂ©ché qui habite dans notre corps physique. Nous devons apprendre Ă  dĂ©sactiver, Ă  rendre inopĂ©rante, cette puissance de pĂ©chĂ©, afin de pouvoir marcher selon l’esprit, et non plus selon la chair.

 

Cette chair est aussi capable d’avoir des pensĂ©es, des sentiments, des Ă©motions, des dĂ©sirs et des passions. Mais ceux-ci sont Ă  prĂ©sent en opposition complĂšte avec les pensĂ©es, les sentiments, les Ă©motions et les dĂ©sirs qui nous viennent de l’esprit.

 

« Car la chair a des dĂ©sirs contraires Ă  ceux de l’esprit, et l’esprit en a de contraires Ă  ceux de la chair » (Galates 5: 17).

 

Avant notre conversion, notre esprit non rĂ©gĂ©nĂ©rĂ© Ă©tait notre « vieil homme. » AprĂšs notre nouvelle naissance, nous devenons, dans notre esprit rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, un « homme nouveau, » incarnĂ© dans un corps physique oĂč habite encore une loi de pĂ©chĂ©.

 

Nous devrions mĂȘme dire, non pas que nous possĂ©dons un esprit nouveau, mais que nous sommes un esprit nouveau incarnĂ© dans un corps physique.

 

L’ñme et l’esprit.

 

Il nous faut ensuite faire clairement la distinction entre notre Ăąme et notre esprit.

 

Actuellement, au sens psychologique ordinaire, notre Ăąme peut ĂȘtre dĂ©finie comme notre ĂȘtre psychique conscient, notre centre de la conscience de soi et du monde. C’est au niveau de notre Ăąme que nous prenons connaissance des pensĂ©es, des Ă©motions, des sentiments, et des dĂ©sirs qui parviennent Ă  notre conscience.

 

Mais nous devons apprendre Ă  faire le tri entre les pensĂ©es, Ă©motions, sentiments et dĂ©sirs qui proviennent de Dieu et de notre esprit rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, d’une part, et ceux qui proviennent de Satan et de la puissance de pĂ©chĂ© qui continue d’habiter dans nos membres, d’autre part.

 

En effet, tout ce qui provient de Dieu et de notre esprit rĂ©gĂ©nĂ©rĂ© est pur et saint. Notre esprit a Ă©tĂ© re-crĂ©Ă© Ă  l’image de Dieu. Il est un seul esprit avec Christ (1 Cor. 6: 17), il est participant de la nature divine, et il est mĂȘme incapable de pĂ©cher (1 Jean 3: 9).

 

Toutefois, si notre esprit est saint, pur et parfait, notre Ăąme ne l’est pas. Si notre « vieil homme » est mort et enterrĂ© avec Christ, notre Ăąme n’est pas encore entiĂšrement dĂ©barrassĂ©e de tout ce que ce « vieil homme » avait lentement construit comme forteresses de mensonges et de faux raisonnements, depuis le moment de notre naissance physique, jusqu’au moment oĂč nous avons appris Ă  marcher par l’esprit.

 

Le combat du ChrĂ©tien nĂ© de nouveau se situe donc clairement au niveau de son Ăąme. Celle-ci est le siĂšge d’un terrible conflit entre tout ce qui nous vient de Dieu, par notre esprit rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, et tout ce qui nous vient de Satan, par la puissance de pĂ©chĂ© qui habite dans notre corps, c’est-Ă -dire par la chair.

 

Nous ne pouvons mener ce combat, et marcher dans la victoire, que si nous connaissons la Vérité qui nous affranchit! Comment pourrions-nous vaincre le menteur, si nous sommes contrÎlés par ses mensonges?

 

Nous devons littĂ©ralement changer d’identitĂ©.

 

Le problĂšme du ChrĂ©tien, c’est qu’il est encore trop identifiĂ© Ă  son ancienne nature, sans rĂ©aliser que celle-ci est morte, et qu’elle a Ă©tĂ© remplacĂ©e par une nouvelle nature belle et parfaite.

 

La chair profite de l’ignorance ou de l’incrĂ©dulitĂ© du ChrĂ©tien, pour lui faire croire que son ancienne nature est toujours vivante, et qu’il est toujours, de nature, un pauvre pĂ©cheur pourri.

 

Comme la chair est la « sƓur jumelle » de notre ancienne nature, elle peut facilement faire croire au ChrĂ©tien que son ancienne nature est toujours vivante, car il est toujours conscient de mauvaises pensĂ©es et de mauvais sentiments, qui lui viennent « de l’intĂ©rieur, » sans rĂ©aliser que ceux-ci ne proviennent plus de lui-mĂȘme, mais qu’ils proviennent d’une puissance de pĂ©chĂ© qui habite dans ses membres, mais qui n’a plus rien Ă  voir avec sa nouvelle nature.


Nous devons donc considĂ©rer la chair comme une Ă©trangĂšre qui vit dans nos membres, mais qui n’a plus rien de commun avec ce que nous sommes maintenant en Christ.

 

Pour rĂ©sumer tout ce qui vient d’ĂȘtre dit jusqu’ici, nous dirons ceci:

 

- Nous devons commencer par expliquer aux nouveaux convertis la nature tripartite de l’ĂȘtre humain, composĂ© d’un esprit, d’une Ăąme et d’un corps.

 

- Nous devons leur expliquer ce qui se passe au moment de la nouvelle naissance. Notre esprit change alors de nature. Nous devons bien dĂ©finir le « vieil homme, » et « l’homme nouveau. » Nous devons bien dĂ©finir ce qu’est notre esprit rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, et expliquer sa vraie nature, car cet esprit rĂ©gĂ©nĂ©rĂ© est en fait notre nouvelle identitĂ© en Christ.

 

- Nous devons bien leur expliquer la diffĂ©rence entre l’ñme et l’esprit.

 

- Nous devons dĂ©finir la « chair, » et expliquer que la chair est une puissance de pĂ©chĂ© et de mort qui reste prĂ©sente dans notre corps physique, aprĂšs notre nouvelle naissance, mais dont Christ nous a libĂ©rĂ©s, afin que nous puissions marcher selon l’esprit.


A ce sujet, nous devons bien expliquer que la chair n’est plus « nous, » mais qu’elle est complĂštement Ă©trangĂšre Ă  notre nouvelle nature, qui est notre vraie et unique nature.

Tout ce que nous pouvons ressentir de mauvais dans nos pensées et nos sentiments, par exemple, ne vient plus de nous, si nous sommes nés de nouveau, mais vient de la chair qui vit en nous. Il est trÚs libérateur de le savoir!

 

- Nous devons donc faire comprendre au nouveau converti qu’il ne possĂšde pas deux natures, l’ancienne et la nouvelle, une mauvaise et une bonne, mais qu’il ne possĂšde qu’une seule nature, la nouvelle, qui est son esprit rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, crĂ©Ă© Ă  l’image du Seigneur JĂ©sus. Son ancienne nature Ă©tait son esprit avant sa nouvelle naissance. Sa nouvelle nature est son esprit rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©.

 

Renoncement Ă  soi-mĂȘme, et acceptation de notre nouvelle identitĂ©.

 

A partir de ce point, il nous sera facile d’expliquer au nouveau converti que son problĂšme essentiel consiste Ă  prĂ©sent Ă  renoncer entiĂšrement et dĂ©finitivement Ă  la « vieille personne » qu’il Ă©tait avant sa nouvelle naissance, pour s’identifier complĂštement, d’abord par la foi, Ă  la personne entiĂšrement nouvelle qu’il est Ă  prĂ©sent en JĂ©sus-Christ. Car cette « vieille personne » est morte et ensevelie en Christ, et nous sommes devenus une nouvelle personne Ă  l’image de notre CrĂ©ateur.

 

Ce renoncement Ă  soi-mĂȘme Ă©tait ce que le Seigneur JĂ©sus avait dĂ©jĂ  demandĂ© Ă  Ses disciples dans les Évangiles, mais sans pouvoir encore leur expliquer de quelle maniĂšre ils pouvaient obĂ©ir Ă  cette exigence:

« Si quelqu’un veut venir aprĂšs moi, qu’il renonce Ă  lui-mĂȘme, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauvera sa vie la perdra, mais celui qui la perdra Ă  cause de moi la trouvera » (Matthieu 16: 24-25).

 

Nous pouvons Ă  prĂ©sent comprendre que le Seigneur demandait Ă  Ses disciples de renoncer Ă  leur ancienne nature de pĂ©chĂ©, pour pouvoir se revĂȘtir de la nouvelle nature qu’ils allaient recevoir en Lui.

 

C’est souvent ce qui est le plus difficile Ă  faire, car nous sommes, au dĂ©part de notre vie chrĂ©tienne, encore trĂšs attachĂ©s Ă  « nous-mĂȘmes, » sans rĂ©aliser que nous avons changĂ© de « moi »!

 

Nous sommes encore englués dans les « liens de générations, » les « malédictions ancestrales, » les conditionnements passés, sans réaliser que la mort et la résurrection de Jésus nous ont déjà délivrés de tous ces liens, dans notre nouvelle nature.

 

Tant que nous sommes contrĂŽlĂ©s par la chair, nous restons sous l’emprise de ces malĂ©dictions, et de tout notre passĂ© de pĂ©cheurs. Mais dĂšs que nous prenons notre place dans notre nouvelle identitĂ©, en Christ dans les lieux cĂ©lestes, nous sommes, d’un coup et une fois pour toutes, entiĂšrement affranchis de toutes ces malĂ©dictions et de tous ces liens!

 

Inutile donc de perdre notre temps Ă  « briser les liens du passĂ©, » Ă  « couper les malĂ©dictions des ancĂȘtres, » et Ă  dĂ©terrer un cadavre qui est dĂ©jĂ  mort et enterrĂ© en Christ depuis longtemps! Il suffit de nous installer par la foi dans notre nouvelle nature!

 

D’ailleurs, le seul moyen de motiver le nouveau converti Ă  renoncer rapidement Ă  la personne qu’il Ă©tait avant sa nouvelle naissance, c’est de lui exposer en dĂ©tail la beautĂ©, la saintetĂ©, la puretĂ© et la perfection de la nouvelle personne qu’il est dĂ©jĂ  en Christ, dans son esprit nouveau!

C’est parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils gagnent en Ă©change, quand on leur demande de renoncer Ă  leur vieille nature de pĂ©chĂ©, que la plupart des ChrĂ©tiens ont tant de mal Ă  se considĂ©rer comme de nouvelles crĂ©atures! Ils savent ce qu’ils perdent, car ils connaissent bien ce qu’ils Ă©taient, mais ils ne savent pas ce qu’ils gagnent, car ils ne connaissent pas ce qu’ils sont maintenant en Christ!

 

Nécessité de la foi.

 

Il faut que toutes ces notions fondamentales soient non seulement bien comprises, mais aussi bien acceptĂ©es par la foi. Certains comprennent tout de suite, d’autres ont besoin de plus de temps, et c’est pour cela que nous ne devons pas nous lasser de rĂ©pĂ©ter ces mĂȘmes vĂ©ritĂ©s, car elles nous sont indispensables pour apprendre Ă  marcher par la foi.

 

Mais une simple connaissance intellectuelle de ces vĂ©ritĂ©s ne suffit pas. Je connais des gens qui sont capables de vous rĂ©citer tous les principes de la marche par l’esprit, mais qui, manifestement, marchent encore selon la chair. Pourquoi? Parce qu’ils sont d’accord avec ces vĂ©ritĂ©s d’une maniĂšre intellectuelle, mais ils ne les croient pas dans le fond de leur cƓur!

 

Il nous faut donc non seulement mĂ©diter ces vĂ©ritĂ©s, mais aussi les faire descendre dans notre cƓur. Or une vĂ©ritĂ© ne descend dans notre cƓur que si nous y attachons la foi, si nous la croyons.

 

En outre, au dĂ©but de notre apprentissage, nous avons souvent tendance Ă  « essayer » de marcher par l’esprit par nos propres forces. Évidemment, nous n’y parvenons pas, et nous nous dĂ©courageons. Cette fausse marche par l’esprit devient alors un fardeau pesant. Nous nous sommes remis sous une loi. Et aucune loi n’accomplit la justice de Dieu.

 

Nous devons donc comprendre que nous ne pouvons  marcher selon l’esprit que par la foi, si nous croyons en l’Ɠuvre de Christ, et si nous savons qui nous sommes en Christ.

 

Nécessité de bien comprendre notre identification avec Christ.

 

A ce sujet, les chapitres 6, 7 et 8 de l’épĂźtre aux Romains sont fondamentaux, car ils nous expliquent clairement de qu’elle maniĂšre nous sommes morts, ensevelis et ressuscitĂ©s en Christ, comment nous devons nous approprier notre hĂ©ritage spirituel par la foi, comme Abraham, et comment la loi de l’esprit de vie en JĂ©sus-Christ nous a libĂ©rĂ©s de la loi du pĂ©chĂ© et de la mort, qui est dans la chair.

 

Nous devons spécialement insister sur le fait accompli de notre identification absolue avec Christ, dans Sa crucifixion, Sa mort, Son ensevelissement, Sa résurrection, et Son ascension.

 

Quand Christ est mort, nous sommes morts avec Lui. Quand Il est ressuscitĂ©, nous sommes ressuscitĂ©s avec Lui. Et quand Il est montĂ© au Ciel pour s’asseoir Ă  la droite du PĂšre, nous y sommes montĂ©s avec Lui, et nous sommes actuellement, dans notre esprit, « assis dans les lieux cĂ©lestes en Christ, » bien au-dessus de Satan et de toutes ses dominations!

 

D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, ce sont les Ă©pitres de Paul qui nous rĂ©vĂšlent le plus clairement le message de la croix, et qui nous expliquent comment marcher par l’esprit. Car Paul a reçu cette rĂ©vĂ©lation directement du Seigneur JĂ©sus (Galates 1: 12).

 

Nous devons mĂ©diter tout particuliĂšrement les Ă©pitres aux Romains, aux EphĂ©siens, aux Philippiens, aux Galates et aux Colossiens. L’épĂźtre aux HĂ©breux est Ă©galement fondamentale Ă  ce sujet.

 

Plus nous mĂ©diterons ces Ă©pitres, et la Parole de Dieu en gĂ©nĂ©ral, et plus nous comprendrons la VĂ©ritĂ©. Plus notre foi grandira, et cette foi vĂ©ritable sera suivie par les Ɠuvres qui l’accompagnent, celles que Dieu a prĂ©parĂ©s d’avance pour que nous les pratiquions.

 

Notre position en Christ.

 

Pour marcher par l’esprit, nous devons donc d’abord nous « installer » par la foi dans l’esprit, c’est-Ă -dire dans notre nouvelle nature rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e, nous approprier notre nouvelle identitĂ© en Christ, et mĂ©diter constamment tout ce qui se rapporte Ă  notre position cĂ©leste d’enfants de Dieu, « assis en Christ dans les lieux cĂ©lestes. »

 

Dans Sa grĂące, le Seigneur a voulu nous faire participer Ă  Sa nature divine, nous associer Ă  Son trĂŽne, nous Ă©lever Ă  la position spirituelle la plus haute dans l’univers, et faire de nous Ses enfants, dans la saintetĂ© et la vĂ©ritĂ©.

 

Nous devons donc oser nous considĂ©rer comme Dieu nous considĂšre Ă  prĂ©sent en Christ, arrĂȘter de nous considĂ©rer comme de pauvres pĂ©cheurs misĂ©rables, et accepter de recevoir ce don magnifique que notre PĂšre nous a fait, en faisant de nous de nouvelles crĂ©ations en Son Fils JĂ©sus!

 

Nous ne pouvons devenir, concrĂštement, que ce que nous sommes dĂ©jĂ  en Christ, pourvu que nous le croyions! C’est en ce sens que nous pouvons affirmer que nous sommes des saints en voie de sanctification, et des parfaits en voie de perfectionnement!

 

Un apprentissage pratique plus efficace et plus rapide.

 

Nous ne pourrons profiter pleinement de toutes les expĂ©riences que nous faisons dans notre existence, que si nous avons compris ces vĂ©ritĂ©s que nous venons d’exposer. Tout Ă©vĂ©nement que nous pourrons vivre, qu’il soit positif ou nĂ©gatif, sera alors une occasion d’apprentissage. Car c’est Ă  ces occasions que nous pourrons mettre en pratique tout ce que nous avons appris et compris.

 

Nous pourrons alors rĂ©aliser oĂč nous en sommes, spirituellement parlant. Car la maniĂšre dont nous rĂ©agissons aux problĂšmes que nous rencontrons est bien plus importante que ces problĂšmes eux-mĂȘmes!

 

Nous pourrons ainsi voir si nous rĂ©agissons encore dans la chair, ou si c’est l’esprit qui se manifeste dans notre rĂ©action. Et nous pourrons apprendre mĂȘme de nos Ă©checs et de nos chutes.

Nous pourrons de la sorte savoir s’il reste encore de la chair Ă  crucifier en nous. JĂ©sus l’a dĂ©jĂ  entiĂšrement crucifiĂ©e il y a deux mille ans, mais nous devons nous-mĂȘmes appliquer cette crucifixion Ă  la chair qui est dans nos membres.

 

« Crucifier la chair, » ce n’est pas la faire disparaĂźtre, c’est ne plus lui permettre de nous contrĂŽler, ni de se manifester dans notre comportement. Nous ne serons pas encore dĂ©livrĂ©s de la prĂ©sence de la chair dans nos membres, mais nous serons dĂ©livrĂ©s de son emprise.

 

DĂšs que nous sommes installĂ©s par la foi dans notre esprit rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, nous savons que, mĂȘme si la chair continue Ă  demeurer dans nos membres, il existe, entre la chair et notre esprit rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, la barriĂšre infranchissable de la croix, de la mort de JĂ©sus.

 

Nous serons conscients de toutes les tentatives de la chair pour nous contrĂŽler, puisqu’elle habite dans nos membres, mais nous saurons que nous ne sommes plus soumis Ă  sa puissance. La chair n’a plus aucune possibilitĂ© de nous dominer, si nous sommes dans la foi par rapport Ă  l’Ɠuvre de Christ.

 

Pour rester dans cette foi, nous devons en permanence rester conscients de la Parole de Dieu. Nous ne devons jamais oublier que nous sommes de nouvelles créations, que nous sommes morts et ressuscités en Christ, que nous avons été transportés dans le Royaume victorieux de Dieu, et que la chair est restée dans le royaume vaincu de Satan!

 

Nous nous rendrons compte, en progressant, que notre foi grandit de plus en plus. Nous expĂ©rimentons alors un repos de la foi de plus en plus grand. Nous rĂ©alisons que la marche par l’esprit est une marche paisible et naturelle, au cours de laquelle notre vraie nature peut se manifester de plus en plus librement et de plus en plus complĂštement.

 

En fait, comme notre nouvelle nature a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e Ă  l’image du Seigneur JĂ©sus, c’est le Seigneur JĂ©sus Lui-mĂȘme qui peut alors Se manifester de plus en plus au travers de nous, Ă  mesure que notre marche par l’esprit se dĂ©veloppe et s’affermit.

 

C’est le but suprĂȘme de Dieu notre PĂšre: manifester Son Fils JĂ©sus en nous et au travers de nous, que ce soit dans la vie de chaque enfant de Dieu, ou dans toute l’Eglise, qui est le Corps de Christ.

 

Nous vivrons alors, de plus en plus consciemment, sur le plan de l’esprit, car nous penserons sans cesse aux choses d’en haut. Nous aurons appris Ă  amener toute pensĂ©e captive Ă  l’obĂ©issance de Christ. C’est ainsi que notre intelligence sera renouvelĂ©e, pour s’aligner en permanence sur la Parole de Dieu.

 

« Ne vous conformez pas au siĂšcle prĂ©sent, mais soyez transformĂ©s par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez qu’elle est la volontĂ© de Dieu, ce qui est bon, agrĂ©able et parfait » (Romains 12: 2).

 

Tant que notre intelligence n’est pas renouvelĂ©e, nous aurons du mal Ă  discerner la volontĂ© de Dieu!

 

« Si nous marchons dans la chair, nous combattons pas selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser les forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élĂšve contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensĂ©e captive Ă  l’obĂ©issance de Christ » (2 Cor. 10: 3-6).

 

Pour amener toute pensĂ©e captive Ă  l’obĂ©issance de Christ, nous devons capturer toute pensĂ©e de mensonge, tout pensĂ©e contraire Ă  la Parole de Dieu, lorsqu’elle se manifeste Ă  notre conscience, et l’enfermer dans la VĂ©ritĂ©, pour que la VĂ©ritĂ© la dĂ©truise! Cela implique que nous connaissions bien la VĂ©ritĂ© de Dieu, et que nous passions du temps Ă  Ă©tudier Sa Parole.


Le moyen le plus efficace de ne plus recevoir les pensĂ©es de la chair, c’est de penser constamment aux choses de l’esprit! Plus nous nous remplirons des pensĂ©es de Dieu, qui sont dans Sa Parole, et plus nous empĂȘcherons les pensĂ©es de la chair de nous envahir! C’est le vide dans nos pensĂ©es qui attire les dĂ©mons!

 

Une fois que nous aurons assimilĂ© tous ces principes de base et toutes ces notions fondamentales, nous constaterons avec joie que nos progrĂšs dans la marche par l’esprit seront de plus en plus rapides. Pourquoi? Essentiellement, parce que nous aurons pleinement rĂ©alisĂ© qui nous sommes en Christ, et Qui est Celui qui demeure en nous!

 

Nous aurons compris, une fois pour toutes, que nous sommes, en Christ, de nouvelles crĂ©ations saintes, pures et parfaites, justes de la justice mĂȘme de Dieu. Quand nous le savons, d’une maniĂšre aussi certaine que nous savons que le sang de JĂ©sus nous a purifiĂ©s de nos pĂ©chĂ©s, alors, nous n’aurons aucun mal Ă  nous comporter comme les saints que nous savons que nous sommes!

 

De mĂȘme qu’un pĂ©cheur n’a aucun mal Ă  pĂ©cher, et qu’il doit mĂȘme se forcer Ă  bien se comporter, de mĂȘme, un saint n’a aucun mal Ă  se comporter comme le saint qu’il est! Il aura mĂȘme de plus en plus de mal Ă  pĂ©cher, car il sera de plus en plus consciemment identifiĂ© Ă  Celui qui demeure en Lui, le Seigneur JĂ©sus-Christ.

 

Conclusion.

 

Je me suis efforcĂ©, dans ce petit manuel, de prĂ©senter toutes les notions fondamentales qui devraient ĂȘtre expliquĂ©es et enseignĂ©es aux nouveaux convertis dĂšs le dĂ©but de leur vie chrĂ©tienne, afin de les perfectionner et de leur apprendre Ă  marcher par l’esprit.

 

Comme je le disais au dĂ©but de cet article, je souhaite que celui-ci soit l’occasion d’un Ă©change, et que les commentaires que les uns et les autres voudront bien ajouter permettront de complĂ©ter ce qui manque Ă  cet exposĂ©, et de nous Ă©difier ainsi mutuellement dans la pratique du perfectionnement des saints!

 

Que tout se fasse pour la gloire du Seigneur et l’avancement de Son Royaume!

 

Source : http://bloghenriviaudmurat.wordpress.com





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