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Maranatha 77 "JESUS REVIENT BIENTOT"
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Je suis le Dieu de Sarah, de Rebecca et de Rachel
de JEROME PREKEL
Dieu veut consoler ceux et celles qui souffrent à cause de la stérilité, de leur stérilité, mais aussi de la stérilité de l’Église. Ceux qui sont abattus à cause de la gloire perdue, affligés à cause de la légèreté du peuple de Dieu. Ceux et celles qui pleurent et qui désirent travailler au rétablissement de la maison de l’Eternel, partout où elle est en ruine.


La formule biblique est plus exactement celle-ci : Â«Je suis le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob[1]». C’est ainsi que Dieu se prĂ©sente Ă  MoĂŻse lors de la rencontre du buisson ardent. Ces noms sont Ă©voquĂ©s parce que l’Éternel a choisi de se rĂ©vĂ©ler Ă  des hommes, qui sont des chefs de familles. Car Dieu a pour objectif de  faire alliance avec une famille, entre toutes les familles de la terre. D’abord celle d’Abraham, puis celles de sa postĂ©ritĂ©.

Il veut y rĂ©vĂ©ler sa fidĂ©litĂ©, au-delĂ  des hommes qu’il a choisis, et visiter leurs enfants, et les enfants de leurs enfants. Ce principe est valable pour chacun de nous : lorsque nous rĂ©pondons Ă  son appel, Ă  son alliance, lorsque nous le prenons pour notre Dieu, cela entraĂ®ne une cascade de bĂ©nĂ©dictions qui vont dĂ©passer très largement le cadre de notre vie personnelle. Parce que Dieu «voit» la famille, il vise la famille.

Lorsqu’Il dit Ă  Abraham Â« Je te rendrai fĂ©cond Ă  l’infini» (Gen. 17/6), ce dernier a 99 ans, mais il n’a pas encore d’enfants … Dieu lui parle, mais il s’adresse dĂ©jĂ  Ă  sa postĂ©ritĂ© au travers de lui.

Trois femmes stĂ©riles 

«Je suis le Dieu de Sarah, de Rebecca et de Rachel» : trois femmes de prophètes, trois femmes stĂ©riles. Elles ont fait l’expĂ©rience de la grâce de Dieu, dans leur humiliation, leur dĂ©tresse, leur frustration.

La stĂ©rilitĂ© naturelle a empĂŞchĂ© Sarah, Rebecca et Rachel d’entrer dans leur vocation spirituelle : elles Ă©taient les « femmes de Â», d’Abraham, Isaac et Jacob, et Ă  ce titre elles DEVAIENT d’une certaine manière engendrer une postĂ©ritĂ©, pour jouer leur rĂ´le d’épouse. Mais elles ont Ă©tĂ© placĂ©es dans l’impossibilitĂ© de jouer leur rĂ´le essentiel, qui consistait Ă  donner la vie.

Elles ne l’ont pas toutes vĂ©cu de la mĂŞme manière — et il y a une intĂ©ressante Ă©tude Ă  faire Ă  ce propos. Leur stĂ©rilitĂ© Ă©tait une frustration destructrice pour leur couple, surtout avec les enjeux que ces femmes-lĂ  ont connu. Elles ont vĂ©cu l’abaissement, l’humiliation, le doute, la peur du rejet, l’insĂ©curitĂ©, le chagrin, la souffrance, le dĂ©sespoir … Et il est important de signaler ici un fait notable, qui n’est pas du tout Ă  classer dans la catĂ©gorie des dĂ©tails : ces hommes, leurs maris, chacun d’entre eux, aimaient leurs femmes, en dĂ©pit de leur infirmitĂ©. Ce n’est pas quelque chose de logique dans cette situation-lĂ  et Ă  cette Ă©poque-lĂ , mais ils les aimaient, ils Ă©taient attachĂ©s Ă  leurs Ă©pouses. Ils auraient pu les dĂ©laisser, les mĂ©priser, les abandonner, mais ils n’en ont rien fait.

Nous pouvons dire que l’Éternel a Ă©tĂ© le Dieu de Sarah, de Rebecca et de Rachel parce qu’Il est venu Ă  leur secours lorsque ces femmes ont pleurĂ© et souffert dans leur condition, et que c’est Lui qui les a fait entrer, par pure grâce, par SA volontĂ©, dans leur bonheur et dans leur destinĂ©e, alors qu’elles Ă©taient privĂ©es de paix et de joie. Dieu ne laisse pas la stĂ©rile de cĂ´tĂ© pour aller chercher une autre personne qui est fertile, il n’est pas ce Dieu-lĂ . Il veut que la bĂ©nĂ©diction passe par le lieu impossible, il veut la postĂ©ritĂ© avec celle qui est stĂ©rile.

La vision prophétique d’Israël et de l’Église

Par Ses prophètes, Dieu parle Ă  Son peuple qui traverse un temps d’abaissement et d’humiliation (Ă  cause de sa dĂ©sobĂ©issance), qui va le conduire jusque dans la ruine, comme il l’en avait averti dans le livre du DeutĂ©ronome (28). Et en mĂŞme temps qu’il leur annonce des temps terribles, qui vont effectivement mettre un terme Ă  l’existence politique et militaire d’IsraĂ«l, Dieu communique un message d’espoir et de bontĂ©, qui s’inspire de la vie de Sarah, de Rebecca et de Rachel :

EsaĂŻe 54/1 : Â« Exulte, stĂ©rile, qui n’enfantais pas; Ă©clate en chants de triomphe, et pousse des cris de joie, toi qui n’as pas Ă©tĂ© en travail ! car les fils de la dĂ©solĂ©e sont plus nombreux que les fils de la femme mariĂ©e, dit l’Eternel»

Au milieu de ces générations indifférentes à l’appel de Dieu, ou qui méprisaient sa sainteté, Il a trouvé néanmoins des personnes qui souffraient et pleuraient à cause de la gloire perdue, de la paix perdue, et qui comprenaient son cœur. C’est à eux que l’Éternel parle dans Esaïe 54, et aussi dans Esaïe 66 :

EsaĂŻe 66/2 : Â« Voici sur qui je porterai mes regards: Sur celui qui souffre et qui a l’esprit abattu, brisĂ©, Sur celui qui craint ma parole, qui tremble Ă  ma Parole»

C’est Ă  IsraĂ«l que cette parole a Ă©tĂ© adressĂ©e, mais aussi d’une manière universelle Ă  tous ceux qui souffrent, qui aiment Dieu et Sa Parole, et qui font partie de l’IsraĂ«l spirituel :

«Si vous ĂŞtes du Christ, vous ĂŞtes donc la semence d’Abraham, hĂ©ritiers selon la promesse» (Gal. 3/ 29)

« Mais le Juif, c’est celui qui l’est intĂ©rieurement; et la circoncision, c’est celle du coeur, selon l’esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu» (Rom 2/29)

Dieu veut consoler ceux et celles qui souffrent à cause de la stérilité, de leur stérilité, mais aussi de la stérilité de l’Église. Ceux qui sont abattus à cause de la gloire perdue, affligés à cause de la légèreté du peuple de Dieu. Ceux et celles qui pleurent et qui désirent travailler au rétablissement de la maison de l’Eternel, partout où elle est en ruine.

C’est pourquoi nous pouvons affirmer que ceux et celles qui ne sont pas dans la frustration, qui n’ont pas Ă  cĹ“ur le relèvement de ce qui est tombĂ©, qui ne souffrent pas de leur stĂ©rilitĂ©  et qui ne pleurent pas face aux murailles abandonnĂ©es … sont en danger spirituel.

Parce qu’ils sont davantage proches des symptĂ´mes de la maladie de l’église de LaodicĂ©e qui dit : Â«je suis riche, je n’ai besoin de rien …» (Apoc. 3). Le christianisme qui ne cherche pas Ă  enfanter, qui n’a pas soif de voir des conversions basĂ©es sur une repentance qui change et qui transforme les vies, mais qui se contente d’entretenir un fonctionnement religieux, d’organiser des Ă©vènements, d’enregistrer des engagements sans suites … se rapproche davantage de LaodicĂ©e que des hĂ©ritiers de la promesse.

Il ne s’agit pas de catégoriser les personnes, ou de stigmatiser les tièdes : nous sommes tous plus ou moins charnels, nous sommes tous plus ou moins tièdes, plus ou moins légalistes, à un moment ou à un autre de notre vie. Mais ce qui fait une différence, c’est notre conception de la VIE, notre attente, notre aspiration : notre capacité de reconnaître le vrai du faux, l’original de la copie. Et que nous soyons des porteurs de la vraie vie, chacun d’entre nous. Voilà ce qu’est l’église. Elle n’enfante pas pour elle-même. Elle est l’épouse de Christ, elle enfante pour Lui.

Lorsque la vie vĂ©ritable est manquante, il devrait alors apparaĂ®tre une frustration, une (des)espĂ©rance, une recherche ardente, une vive attente, une prière angoissĂ©e, une supplication : Seigneur, ne me laisse pas mourir dans cet Ă©tat ! Père, je te supplie : je crois que tu veux que je porte la vie, et je veux moi aussi porter la vie ! Fais passer cette stĂ©rilitĂ©. GuĂ©ris-moi et je serai guĂ©ri ! Conduis-moi en face de la rĂ©alitĂ© et si quelque chose m’incombe, montre-le moi. Si je retiens quelque chose, montre-le moi. Mieux vaudrait pour moi tout perdre et entrer dans Ta Vie, que de tout conserver et d’être privĂ© de cette Vie abondante. Hâte l’heure.

Mais une église (ou un enfant de Dieu) qui s’est résigné(e) préférera investir dans une stratégie aux résultats faciles et aux fruits plutôt visibles. C’est exactement ce que Sarah a pensé faire en offrant sa servante égyptienne Agar à son mari Abraham. Sursoir à la stérilité par des moyens humains, dans le but d’enfanter la promesse.

Les enfants de la délaissée

Galates 4/22 : Â« il est Ă©crit qu’Abraham a eu deux fils, l’un de la servante, et l’autre de la femme libre. 23Mais celui qui naquit de la servante naquit selon la chair, et celui qui naquit de la femme libre naquit par la promesse. 24Ces choses doivent etre prises dans un sens allĂ©gorique: car ce sont deux alliances, l’une du mont Sinai, enfantant pour la servitude, et c’est Agar (La justification par la loi). 25Agar est le mont Sina, en Arabie, et correspond Ă  la JĂ©rusalem de maintenant, car elle est dans la servitude avec ses enfants. 26Mais la JĂ©rusalem d’en haut est la femme libre qui est notre mère. 27Car il est Ă©crit: RĂ©jouis-toi, sterile qui n’enfantes point; Ă©clate de joie et pousse des cris, toi qui n’es point en travail d’enfant; car les enfants de la dĂ©laissĂ©e sont plus nombreux que les enfants de celle qui a un mari. 28Or vous, frères, comme Isaac, vous ĂŞtes enfants de promesse. 29Mais, comme alors celui qui Ă©tait nĂ© selon la chair persĂ©cutait celui qui Ă©tait nĂ© selon l’Esprit, il en est de mĂŞme aussi maintenant. 30Mais que dit l’Ecriture? Chasse la servante et son fils, car le fils de la servante n’hĂ©ritera point avec le fils de la femme libre.

31Ainsi, frères, nous ne sommes pas enfants de la servante, mais de la femme libre.»

Toute forme de christianisme enfantĂ© en dehors du moyen de Christ (de la vie vĂ©ritable, avec toutes ses exigences) existera pour le malheur des enfants de Dieu. Aujourd’hui, on engendre une multitude de croyants qui prennent leur place dans l’Église, nĂ©s d’une culture chrĂ©tienne qui est notre Agar moderne. Dans l’ADN de leur conversion, si la croix n’a pas Ă©tĂ© plantĂ©e, il y a la recherche du bonheur terrestre, du plaisir et l’intĂ©rĂŞt personnel. Et ces choses sont infusĂ©es dans le Corps. On leur a demandĂ© d’accepter JĂ©sus-Christ, sans leur expliquer que c’est Lui qui les acceptera s’ils se repentent.

Ces croyants-lĂ  participeront davantage Ă  un humanisme chrĂ©tien — une religion en mal de lĂ©gitimitĂ© au sein du monde dans lequel elle vit — qu’à une vision et un message qui condamne le monde et toutes ses Ĺ“uvres depuis l’origine. Mais on ne peut pas mordre la main qui nous nourrit, on ne peut pas condamner ce dont nous faisons partie. Pour condamner le monde et entrer dans le corps de ceux qui jugeront de toutes choses, il faut accepter d’en sortir. Le propre du vrai christianisme a toujours Ă©tĂ© d’être Ă  part. Mais il est de plus en plus difficile de comprendre cette notion, comme si «à part» n’existait plus.

Ce christianisme laissera le monde lui dicter ce en quoi il peut encore croire, et ce qu’il doit abandonner de l’ancienne foi. Déjà nous constatons que la Vérité absolue n’existe plus. Et cela doit se produire afin que le visage humain et terrestre prenne la place du visage céleste. Et lorsque cette image remplacera l’image du Véritable, et que la Vérité sera administrée par l’Homme, ôtant et ajoutant parmi les articles inspirés, alors la marque de la Bête viendra. C’est le temps du veau d’or, un Dieu terrestre qui continue de porter le nom du céleste, mais qu’on dépouille de ses attributs pour le revêtir de l’équipement humaniste.

C’est la raison pour laquelle le psalmiste Ă©crivait : Â« Tes adversaires ont rugi au milieu de ton temple; Ils ont Ă©tabli pour signes leurs signes… Ils ont mis le feu Ă  ton sanctuaire; Ils ont abattu, profanĂ© la demeure de ton nom. Ils disaient en leur coeur: Traitons-les tous avec violence! Ils ont brĂ»lĂ© dans le pays tous les lieux saints.

Nous ne voyons plus nos signes; Il n’y a plus de prophète, Et personne parmi nous qui sache jusqu’à quand… » (Psaume 74/4 et 7 Ă  9)

Le Dieu de Sarah, de Rebecca et de Rachel veut  encore donner la vie, la vie vĂ©ritable, Ă  des enfants qui sont encore Ă  naĂ®tre, Â«non par la volontĂ© de la chair, ni de la volontĂ© de l’homme, mais de celle de Dieu … Ă  ceux-lĂ , qui croient en son nom, il a donnĂ© le pouvoir de devenir enfants de Dieu» (Jean 1/12, 13).

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[1] Exode 3/6 : « Et il ajouta: Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Moïse se cacha le visage, car il craignait de regarder Dieu».


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