«
Ils ont des yeux et ne voient point, Ils
ont des oreilles et n’entendent point. » (Matthieu
13.13)
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Atteinte
de commotion cérébrale à l’âge de deux ans, la
petite Helen Keller a perdu la vue et l’ouïe. Elle était donc sourde et
muette, et pendant quelques années, elle a grandi comme un animal sauvage, sans
communiquer avec son entourage, sous les yeux désolés de ses parents.
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Et
puis un jour, une institutrice est venue. Elle s’appelait Ann Sullivan et était
elle-même restée aveugle pendant plusieurs années. Patiemment, elle a entrepris
de tapoter la langue des signes dans la menotte d’Helen. Un jour inoubliable,
la petite fille a compris le mot « e-a-u ». Dès lors, avec une soif insatiable,
elle s’est mise à apprendre la langue des signes et le braille. Elle a fini par
faire des études et par être admise à l’université, puis elle a parcouru le
monde pour défendre la cause des sourds et des aveugles, toujours suivie de sa
fidèle Ann qui lui « traduisait » tout ce qui se passait en langue des signes.
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Son
histoire est célèbre dans le monde entier, et nous admirons à juste titre la
persévérance inlassable de cette modeste institutrice.
Un
cantique nous dit : « Quand Jésus vint un
beau jour dans ma vie, j’étais seul, oui perdu dans la nuit. » Nous ne
réalisons sans doute pas tout ce que le péché nous a fait perdre. D’une
certaine façon, nous sommes, nous aussi, aveugles et sourds tant que le
Seigneur ne vient pas tapoter dans notre main pour nous dire tendrement : « Je t’aime, viens
à moi. »
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Il
a fait tellement plus pour nous qu’Ann Sullivan pour Helen ! Il nous a rendu la
vue et l’ouïe. Il nous a ouvert l’intelligence pour que nous comprenions les
Écritures : « La prédication de la Croix
est une folie pour ceux qui périssent, mais pour nous qui sommes sauvés, elle
est une puissance de Dieu » (1 Corinthiens 1.18).
Il a subi le pire des châtiments pour nous offrir la plus belle
des perspectives, celle d’aller un jour au ciel avec lui !
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Ma prière de ce jour
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« Seigneur, si l’histoire d’Helen Keller me
bouleverse, je suis encore bien plus touché(e) par celle de ta venue sur la
terre pour me tirer des ténèbres éternelles. Je réalise que par ta
mort, tu m’as donné une vie qui vaut la peine d’être vécue et tu m’as sauvé(e)
d’un sort horrible. Je veux avoir un cœur rempli de
reconnaissance et te louer chaque jour de ma vie. »
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Aline Neuhauser
Source : www.lueursdumatin.frÂ
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