« Le serpent m’a trompée et j’en ai mangé. »
Genèse 3 :13.
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Le
mal ne vient pas de Dieu. Il est bon envers ses créatures, et Il ne tente personne, même s’Il permet le mal.
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Le
mal vient-il du diable ? Certainement,
car le diable est le père du mensonge. Il est en quelque sorte l’incarnation du mal.
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Mais
il nous serait trop facile d’accuser toujours le diable. Notre texte nous
montre Adam accusant Eve, qui accuse à son tour le diable que l’Apocalypse
nomme le serpent ancien.
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L’écrivain
britannique Joseph Conrad écrivit en 1911 : « Il n’est pas nécessaire de croire en une source surnaturelle du mal. Les
hommes sont, par eux-mêmes, capables de toutes les méchancetés ».
Il
faut bien reconnaître que l’espèce humaine se caractérise par une méchanceté
qui dépasse la cruauté des animaux les plus féroces.
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Dieu
avait donné un conseil à Caïn, jaloux de son frère : « Si tu agis bien, tu te relèveras. Si en revanche tu agis
mal, le péché est couché à ta porte et ses désirs se portent vers toi, mais c’est
à toi de dominer sur lui. » Genèse 4.7.
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CaĂŻn
n’a pas suivi ce conseil, et il s’est ensuivi le premier meurtre de l’Histoire.
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Mais
nous, que
faisons-nous de ce conseil ? Aujourd’hui, dans nos activités
diverses, dans nos relations avec les autres, nous pouvons choisir.
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Par
la puissance du sang de Christ, qui a vaincu le péché à la Croix, nous pouvons
agir bien et nous relever.
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Tiré
des MĂ©ditations Quotidiennes 2018