Un chrétien peut parfois, et même sans le savoir, donner accès au diable dans sa vie. Or celui-ci ne cherche qu’à dérober, égorger et détruire (Jean 10: 10). Comment empêcher le malin de nous toucher?

Après sa résurrection, le Seigneur Jésus a dit à Ses disciples:

« Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28: 18).

Le mot grec traduit ici par « pouvoir » peut aussi être traduit par « autorité. »

Cela signifie que le Seigneur Jésus dispose actuellement d’une autorité et d’un pouvoir absolus sur toute la création. Dieu Son Père Lui a aussi donné le Nom qui est au-dessus de tout nom, « afin qu’au Nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2: 10-11).

Nous voyons aussi que le Seigneur Jésus a immédiatement délégué à Son Eglise l’autorité dont Il a été investi, et le pouvoir d’utiliser la toute-puissance de Son Nom.

« Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris » (Marc 16: 17-18).

Si l’Eglise du Seigneur dispose d’une aussi grande puissance, au Nom de Jésus-Christ, comment se fait-il que tant de chrétiens soient encore autant sous l’emprise du malin, alors qu’il a été vaincu par le Seigneur à la croix?

Puisque tout pouvoir a été donné à Jésus, cela signifie que le malin a été dépouillé de toute sa puissance.

« Il (Jésus) a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a détruit en le clouant à la croix; il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix » (Colossiens 2: 14-15).

Malgré sa défaite, Satan reste encore présent sur cette terre. Il est toujours le « dieu de ce monde. » Mais il ne peut avoir aucun pouvoir sur ceux qui font partie de l’Eglise de Christ, pourvu que ceux-ci connaissent l’autorité dont ils disposent, et pourvu aussi qu’ils ne donnent pas accès au diable dans leur vie.

En effet, pour que le malin puisse attaquer et vaincre un chrétien membre de l’Eglise de Christ, il faut que celui-ci lui en donne la permission, ou lui donne la possibilité de le faire.

En fait, même si Satan n’a plus aucune autorité, c’est nous-mêmes qui lui donnons notre propre autorité, pour qu’il l’utilise contre nous!

Comment un chrétien peut-il faire cela? Tout simplement, en faisant entrer dans son âme (ou dans son corps) quelque chose qui est sous le contrôle de Satan, quelque chose qui appartient à son royaume.

Ce « quelque chose » qui appartient à Satan agit dans la vie du chrétien comme une semence de mort, qui va s’enraciner en lui, produire la destruction, et freiner ou étouffer l’action du Saint-Esprit et de la Parole de Dieu.

D’une manière générale, le chrétien doit éviter de laisser entrer en lui, et aussi éliminer progressivement de sa vie, tout ce qui vient de la chair, du monde et de Satan.

C’est le but de la sanctification: être de plus en plus purifié de tout ce qui vient du royaume de Satan, et être de plus en plus rempli de tout ce qui vient du Royaume de Dieu.

Quelles sont les principales « semences de mort » que l’ennemi s’efforce de nous faire accepter dans notre vie, afin de pouvoir nous placer sous son autorité et nous détruire?

 

La colère.

Il s’agit d’une arme extrêmement efficace entre les mains de Satan, parce que la plupart des chrétiens ne réalisent pas quel est l’esprit qui se cache derrière la colère, et ils négligent donc de s’en débarrasser.

Voici ce qu’a dit le Seigneur:

« Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens: Tu ne tueras point; celui qui tuera mérite d’être puni par les juges. Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d’être puni par les juges; que celui qui dira à son frère: Raca! mérite d’être puni par le sanhédrin; et que celui qui lui dira: Insensé! mérite d’être puni par le feu de la géhenne » (Matthieu 5: 21-22).

Dans ce passage, le Seigneur associe clairement la colère à un esprit de meurtre. Combien de meurtres ont été commis sous l’emprise d’une violente crise de colère! Mais, même si la colère n’aboutit pas à un meurtre physique, elle représente une attaque spirituelle meurtrière contre la personne qui est l’objet de cette colère, au point que le Seigneur ira jusqu’à dire que celui qui se mettra en colère contre son frère mérite d’être puni par les juges, ou que celui qui l’injuriera avec colère mérite d’être puni par le feu de la géhenne!

Il est donc essentiel, pour chacun de nous, d’apprendre à maîtriser toute colère charnelle. Mettons-nous plutôt en colère contre Satan et le péché!

De son côté, l’apôtre Paul écrit aux Ephésiens:

« Si vous vous mettez en colère, ne péchez point; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne donnez pas accès au diable » (Ephésiens 4: 26-27).

Cela signifie que si nous nous mettons en colère, nous ne devons pas tarder à nous repentir. Sinon, en nous couchant sur notre colère, nous ne manquerons pas de donner accès au diable, qui ne se privera pas de nous faire tout le mal qu’il pourra nous faire!

 

Le manque de pardon.

Le Seigneur, qui nous a pardonné tous nos péchés, au prix du sacrifice de Son Fils bien-aimé, attache la plus haute importance à ce que nous aussi, nous pardonnions à tous ceux qui nous ont offensés.

« Et, lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses. Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses » (Marc 11: 25-26).

Dans la prière que Jésus a enseignée à Ses disciples, Il le dit Lui-même:

« Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » (Matthieu 6: 12).

Si Dieu décidait de ne pas nous pardonner nos offenses, parce que nous aurions refusé de pardonner à quiconque nous aurait offensé, qu’adviendrait-il de nous? Jésus nous le dit:

« Méchant serviteur, je t’avais remis en entier ta dette, parce que tu m’en avais supplié; ne devais-tu pas aussi avoir pitié de ton compagnon, comme j’ai eu pitié de toi? Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu’à ce qu’il eût payé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son coeur » (Matthieu 18: 32-35).

Le pardon n’est donc pas un sentiment, c’est une décision claire de notre volonté.

Si Dieu nous remettait sur le dos le fardeau de tous nos péchés, comment pourrions-nous Lui payer cette dette? Ce serait impossible. Notre salut est donc en jeu, si nous refusons de pardonner.

Non seulement le manque de pardon nous empêche d’être pardonnés par Dieu, mais cela ouvre directement une porte au malin. Les bourreaux auxquels le Seigneur nous livrerait alors ne sont que les démons de Satan!

« Or, à qui vous pardonnez, je pardonne aussi; et ce que j’ai pardonné, si j’ai pardonné quelque chose, c’est à cause de vous, en présence de Christ, afin de ne pas laisser à Satan l’avantage sur nous, car nous n’ignorons pas ses desseins » (2 Corinthiens 2: 10-11).

Ensuite, dans la parabole du semeur, le Seigneur Jésus parle des mauvaises semences, qui vont étouffer la Parole de Dieu dans le coeur des chrétiens qui négligent de se débarrasser de ces semences plantées par l’ennemi.

 

Quelle sont ces mauvaises semences?

Les soucis du siècle (Matthieu 13: 22).

Les soucis! C’est-à-dire les inquiétudes, les craintes, les peurs de toutes sortes, le stress, les angoisses… Les médecins et les psychiatres savent que tous ces soucis constituent l’une des principales causes de maladies psychiques ou physiques.

Les soucis et les inquiétudes du monde sont incompatibles avec la foi en Dieu, car ils traduisent un manque de confiance envers le Seigneur et Sa Parole.

Quand la foi et la confiance en Dieu remplissent le coeur du chrétien, il est en paix, et rien ne peut le troubler. Tandis que quand la peur et la crainte remplissent son coeur, il perd tous ses moyens et devient une proie facile pour le malin.

Nous devons bien comprendre que toute crainte trouve sa racine dans la crainte de la mort, et d’un jugement après la mort.

« Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable, et qu’il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude » (Hébreux 2: 14-15).

Tous ceux qui se sont repentis de leurs péchés et qui ont reçu le Seigneur Jésus comme leur Sauveur et Maître doivent avoir compris qu’ils sont libérés de toute crainte de la mort et de tout jugement.

Mais ils doivent aussi comprendre que le Seigneur veut les libérer de tout souci et de toute inquiétude, parce qu’Il veut Se charger de tous leurs problèmes! C’est la raison pour laquelle Il nous demande de nous en décharger complètement sur Lui!

« C’est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement? Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux? Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie? Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement? Considérez comment croissent les lis des champs: ils ne travaillent ni ne filent; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui existe aujourd’hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi? Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous? que boirons-nous? de quoi serons-nous vêtus? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6: 25-34).

« Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4: 6-7).

« Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève au temps convenable; et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde » (1 Pierre 5: 6-9).

Un chrétien qui se fait du souci et qui s’inquiète des choses du monde, c’est un chrétien qui désobéit à son Seigneur, et qui ouvre sa vie à l’action du malin! Si nous mettons Dieu en premier dans notre vie, et si nous Lui faisons entièrement confiance pour toutes choses, nous resterons en paix, et nous permettrons au Seigneur de faire Sa volonté parfaite pour nous.

 

La séduction des richesses (Matthieu 13: 22).

Jésus nous a libérés de l’esclavage de la pauvreté et de la misère. Même si nous pouvons parfois passer par des temps de disette, afin que notre foi soit mise à l’épreuve, le Seigneur nous veut dans l’abondance. Et Il veut aussi que nous faisions profiter les autres de cette abondance.

« Que chacun donne comme il l’a résolu en son coeur, sans tristesse ni contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne oeuvre, selon qu’il est écrit: Il a fait des largesses, il a donné aux indigents; Sa justice subsiste à jamais. Celui qui Fournit de la semence au semeur, Et du pain pour sa nourriture, vous fournira et vous multipliera la semence, et il augmentera les fruits de votre justice. Vous serez de la sorte enrichis à tous égards pour toute espèce de libéralités qui, par notre moyen, feront offrir à Dieu des actions de grâces » (2 Corinthiens 9: 7-11).

Dieu n’a donc aucun problème à nous voir riches. Mais ce qu’Il ne veut pas, c’est que nous ayons l’amour de l’argent. Car c’est une idolâtrie, et une racine de tous les maux.

« C’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement; car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter; si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments » (1 Timothée 6: 6-10).

« Ne vous livrez pas à l’amour de l’argent; contentez-vous de ce que vous avez; car Dieu lui-même a dit: Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point. C’est donc avec assurance que nous pouvons dire: Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien; Que peut me faire un homme? » (Hébreux 13: 5-6).

Ne laissons donc jamais l’amour de l’argent et des richesses nous séduire, et nous éviterons bien des pièges de Satan!

 

L’invasion des autres convoitises (Marc 4: 19).

Voici une définition de la convoitise, selon la Bible: La convoitise comprend tous les sentiments et désirs qui amènent à se concentrer en priorité sur les biens terrestres ou sur des pratiques égoïstes, tels les intérêts personnels, les désirs, les passions et les appétits, plutôt que sur le respect de la volonté de Dieu.

La convoitise vient de Satan, du monde perdu qui nous entoure, mais aussi de la chair de péché qui habite dans nos membres.

L’ordre du Seigneur est clair:

« Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises » (Romains 13: 14).

« N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement » (1 Jean 2: 15-17).

Nous devons être attentifs aux désirs et aux volontés qui se manifestent au niveau de notre âme, afin de discerner s’ils viennent de la chair ou de l’esprit. Et nous devons apprendre à ne pas nous livrer à tout ce qui provient de Satan et de son royaume, afin de ne pas lui donner d’occasion de dominer sur nous!

 

Les plaisirs de la vie (Luc 8: 14).

Là encore, nous devons faire la différence entre les plaisirs qui nous viennent de Dieu et de l’esprit, et ceux qui nous viennent de Satan et de la chair.

Les plaisirs qui viennent de Satan et de la chair sont ceux qui procurent de la satisfaction à la chair et à notre ennemi, et que Paul décrit ainsi:

« Les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu » (Galates 5: 19-21).

Dieu prend plaisir à nous faire du bien et à nous donner du bonheur. Mais Il attend que nous mettions notre plaisir et notre joie en Lui d’abord, car Lui seul est la source de toute joie véritable. C’est à cela que le Seigneur prend Lui-même plaisir!

« Mais que celui qui veut se glorifier se glorifie d’avoir de l’intelligence et de me connaître, de savoir que je suis l’Eternel, qui exerce la bonté, le droit et la justice sur la terre; car c’est à cela que je prends plaisir, dit l’Eternel » (Jérémie 9: 24).

Si nous recherchons Dieu et Son Royaume en priorité dans notre vie, le Seigneur a promis de nous donner toutes choses en plus, afin que nous en jouissions sainement et saintement.

 

Comment éviter de donner à Satan l’avantage sur nous?

Notre bon Père du Ciel veut nous aider à ne plus ouvrir de porte à Satan! Et comment le fait-Il?

Tout d’abord, en Se révélant à nous tel qu’Il est dans Son amour parfait, afin de nous motiver à nous approcher de Lui avec confiance, afin qu’Il puisse nous secourir dans tous nos besoins.

Trop de chrétiens limitent leur relation au Seigneur Jésus, sans réaliser que celui qui a vu Jésus a vu le Père, et donc sans avoir avec Dieu le Père la communion et l’intimité que Lui-même recherche avec nous!

Jésus a dit: « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. » Mais Il a ajouté aussitôt: « Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14: 6).

Le Seigneur Jésus est le Chemin qui nous conduit au Père! C’est le désir ardent du Seigneur Jésus de nous révéler Son Père et de nous conduire à Lui, dès à présent, afin que notre communion soit avec le Père, et avec le Fils. Car c’est là que notre joie sera complète!

« Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie, car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée, ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ. Et nous écrivons ces choses, afin que notre joie soit parfaite » (1 Jean 1: 1-4).

Ensuite, Dieu notre Père veut nous révéler qu’Il est parfaitement fidèle à Sa Parole, et qu’Il veille sur elle afin de l’accomplir dans la vie de ceux qui Lui font entièrement confiance.

Si notre coeur reste fermement attaché à la Parole de Dieu, qui est le Nom même du Seigneur Jésus, nous resterons en paix au milieu des pires tempêtes provoquées par l’ennemi, et la solution de Dieu nous sera toujours révélée!

Rappelons-nous cette circonstance de l’Evangile:

« Ce même jour, sur le soir, Jésus leur dit: Passons à l’autre bord. Après avoir renvoyé la foule, ils l’emmenèrent dans la barque où il se trouvait; il y avait aussi d’autres barques avec lui. Il s’éleva un grand tourbillon, et les flots se jetaient dans la barque, au point qu’elle se remplissait déjà. Et lui, il dormait à la poupe sur le coussin. Ils le réveillèrent, et lui dirent: Maître, ne t’inquiètes-tu pas de ce que nous périssons? S’étant réveillé, il menaça le vent, et dit à la mer: Silence! tais-toi! Et le vent cessa, et il y eut un grand calme. Puis il leur dit: Pourquoi avez-vous ainsi peur? Comment n’avez-vous point de foi? Ils furent saisis d’une grande frayeur, et ils se dirent les uns aux autres: Quel est donc celui-ci, à qui obéissent même le vent et la mer? » (Marc 4: 35-41).

Les disciples avaient une parole de Jésus: « Passons à l’autre bord. » C’était la volonté de Dieu, et ils auraient dû rester confiants qu’il en serait ainsi. D’ailleurs, Jésus était si parfaitement confiant qu’il en serait ainsi, qu’Il dormait tranquillement au milieu de la tempête! Il ne craignait nullement de périr noyé!

Mais les disciples ont eu peur, et se sont laissés impressionner par les circonstances négatives. Ils sont même allés jusqu’à reprocher au Seigneur de ne pas s’inquiéter de leur sort!

Le fait que Jésus ait pu calmer le vent et les vagues par un ordre ferme nous prouve que c’est Satan qui devait avoir causé cette tempête. Et le Seigneur a simplement exercé Son autorité pour anéantir les projets du diable, qui voulait les faire couler et les noyer.

Méditez ce que Jésus a dit ensuite aux disciples: « Pourquoi avez-vous ainsi peur? Comment n’avez-vous point de foi? »

Les disciples auraient dû se souvenir de l’ordre que Jésus leur avait adressé au début, de passer à l’autre bord. Ils auraient dû garder leur foi attachée à cette parole. Mais ils ne l’ont pas fait, et ils ont ouvert leur coeur à la peur que Satan voulait qu’ils reçoivent.

Voyez-vous de quelle manière les disciples ont donné leur autorité à Satan, pour qu’il l’utilise contre eux? C’est exactement ce qu’il essayera toujours de faire avec les enfants de Dieu.

Satan sait très bien qu’il ne peut exercer contre nous que le pouvoir que nous lui donnons nous-mêmes! Tandis que si nous gardons la foi au Seigneur et à Sa Parole, nous ferons comme Jésus a fait dans cette circonstance, et nous utiliserons l’autorité qu’Il nous a donnée pour calmer les tempêtes, et anéantir les projets de l’ennemi!

Commençons par être fermement décidés à ne plus laisser aucune prise à Satan dans notre vie, et laissons-nous guider par le Seigneur, pour qu’Il nous apprenne à utiliser l’autorité qu’Il nous a déléguée, afin de ne laisser à Satan aucune occasion de nous oppresser et de nous dominer.

C’est en apprenant du Seigneur à marcher par l’esprit, et à être guidés par Son Esprit en toutes choses, que nous serons progressivement purifiés de tout ce que Satan avait réussi à nous faire accepter de sa part pour nous contrôler, et que nous pourrons déjouer tous les mauvais desseins de l’ennemi.

A notre Dieu soit toute la gloire, en Christ Jésus notre Sauveur et Seigneur!

Article de Henri Viaud-Murat.

Source : https://bloghvm.wordpress.com