Jésus a dit: « Voici, je
viens bientôt, et ma rétribution est avec Moi, pour rendre à chacun selon ce
qu’est son oeuvre » (Apocalypse 22: 12).
Ce verset est inséré dans le dernier
passage de la Bible:
« Et il me dit: Ne scelle point les paroles de la prophétie
de ce livre. Car le temps est proche. Que celui qui est injuste soit encore
injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique
encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore.
Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec
moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son oeuvre. Je suis
l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin.
Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et
d’entrer par les portes dans la ville! Dehors les chiens, les enchanteurs, les
impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le
mensonge! Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans
les Eglises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du
matin. Et l’Esprit et l’épouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise:
Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut, prenne de l’eau de
la vie, gratuitement. Je le déclare à quiconque entend les paroles de la
prophétie de ce livre: Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera
des fléaux décrits dans ce livre; et si quelqu’un retranche quelque chose des
paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la
vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. Celui qui atteste ces choses
dit: Oui, je viens bientôt. Amen! Viens, Seigneur Jésus! Que la grâce du
Seigneur Jésus soit avec tous! » (Apocalypse 22:
10-21).
C’est
sur ces solennelles paroles que s’achève toute la Bible! Ce sont des paroles
prononcées par le Seigneur Jésus Lui-même.
Le
Seigneur commence par décrire le bonheur suprême de tous ceux qui auront droit
à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville sainte, la Jérusalem
CĂ©leste.
Il
annonce ensuite quel sera la terrible fin de ceux qui auront refusé de se
repentir de leurs péchés et de leurs abominations, « les chiens, les
enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime
et pratique le mensonge ».
Dans
l’au-delà , il n’y aura, après le Jugement final, que deux endroits, et
seulement deux: le Royaume de Dieu, qui comprendra le nouveau ciel, la nouvelle
terre, et la JĂ©rusalem CĂ©leste, ou le lac de feu et de soufre.
Ceux
qui se verront refuser l’entrée dans le Royaume de Dieu seront jetés vivants
dans le lac de feu et de soufre, où ils souffriront pour l’éternité.
Beaucoup
de moqueurs rejettent avec ironie cette perspective qu’ils jugent
« infantile et simpliste ». Mais ces paroles de Jésus sont certaines
et véritables. C’est pour cela qu’Il a envoyé Son ange pour nous attester ces
choses dans les Ă©glises!
Pourquoi
le Seigneur envoie-t-Il Son ange pour attester ces choses dans les Ă©glises, et
pas dans le monde?
Parce
que le Seigneur veut avertir en priorité Ses églises, car le jugement de Dieu
commence toujours par Sa maison. Le Seigneur, qui voit tous les détails de
toutes les vies, sait que beaucoup de Chrétiens ne se soucient pas de marcher
dans la sanctification.
Non
seulement ils ne seront pas enlevés, lorsque le Seigneur viendra chercher Son
Eglise, mais, s’ils refusent de se repentir, et s’ils meurent dans leurs
péchés, ils finiront dans le lac de feu et de soufre.
Dans
Son amour infini, le Seigneur JĂ©sus, avant de clore le dernier Livre de Sa
Parole, tient encore à avertir tous ceux qu’Il désire sauver. Il dit à tous:
« Car
le temps est proche. Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui
qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice,
et que celui qui est saint se sanctifie encore. Voici, je viens bientĂ´t, et ma
rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son
oeuvre ».
Si
Jésus pouvait dire, il y a près de deux mille ans, que « le temps est
proche », nous pouvons comprendre qu’aujourd’hui, le temps est très
proche, imminent!
A
l’échelle de l’histoire de l’humanité, ce ne sont que quelques secondes qui
nous restent avant l’accomplissement final de ces paroles!
Pendant
ces quelques secondes, quelques-uns peuvent encore se repentir et se tourner
vers le Seigneur JĂ©sus, pour accepter Son amour, et passer de la mort Ă la Vie
Ă©ternelle!
« Que
celui qui est saint se sanctifie encore! »
Quelle
parole étrange! Si quelqu’un est déjà saint, comment peut-il se sanctifier
encore?
Le
verbe « sanctifier » est la traduction d’un verbe hébreu (et aussi
grec) qui signifie: « consacrer à Dieu, mettre à part pour Dieu, offrir ou
dédier à l’usage exclusif de Dieu, purifier, considérer comme sacré, pur et
saint ».
Seul
Dieu est Saint, et Lui seul peut sanctifier tout ce qui Lui est consacré.
« Se
sanctifier » signifie donc avant tout « se consacrer totalement Ă
Dieu, se mettre entièrement à part pour Dieu, se dédier à l’usage exclusif du
Seigneur, vouloir se purifier, dans le but de Lui permettre de nous purifier
parfaitement ».
C’est
en se consacrant ainsi entièrement au Seigneur que l’on peut Lui permettre de
nous purifier et de nous perfectionner. Seuls ceux qui se consacrent entièrement
à Dieu peuvent être sanctifiés par le Seigneur.
« Vous
vous sanctifierez et vous serez saints, car je suis l’Eternel, votre
Dieu » (Lévitique 20: 7).
« Mais,
puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute
votre conduite, selon qu’il est écrit: Vous serez saints, car Je suis
saint » (1 Pierre 1: 15-16).
Le
fait de se convertir à Jésus-Christ est avant tout un acte de consécration
totale, définitive et absolue! C’est réaliser que nous sommes tous nés dans la
boue du péché, et que nous avons besoin, dans la repentance et la foi, de nous
tourner résolument vers le Seigneur pour être pardonnés et purifiés.
Le
Seigneur peut alors nous pardonner tous nos péchés. Son sang nous purifie
parfaitement. Il nous fait aussi passer par une nouvelle naissance spirituelle:
notre esprit régénéré devient justice même de Dieu. Il est « créé selon
Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité » (Ephésiens
4: 24).
« C’est
pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit: tu n’as voulu ni sacrifice ni
offrande, mais tu m’as formé un corps; tu n’as agréé ni holocaustes ni
sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit: voici, je viens Dans le rouleau du
livre il est question de moi pour faire, ô Dieu, ta volonté. Après avoir dit
d’abord: tu n’as voulu et tu n’as agréé ni sacrifices ni offrandes, ni
holocaustes ni sacrifices pour le péché ce qu’on offre selon la loi, il dit
ensuite: voici, je viens pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la première
chose pour établir la seconde. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes
sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes. Et
tandis que tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les
mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés, lui, après avoir
offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite
de Dieu, attendant désormais que ses ennemis soient devenus son marchepied. Car, par une seule offrande, il a amené à la
perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés »
(HĂ©breux 10: 5-14).
Le
passage ci-dessus de l’épître aux Hébreux affirme que nous avons été sanctifiés
une fois pour toutes par l’offrande du corps de Jésus.
Par
cette offrande, nous aussi, nous avons bénéficié d’une mise à part complète
pour Dieu, et d’une purification totale. Par cette même offrande de Son corps,
le Seigneur Jésus a aussi « amené à la perfection pour toujours ceux qui
sont sanctifiés ».
Si
notre esprit régénéré est déjà parfaitement saint et pur, il n’en est pas de
même de notre âme et de notre corps. Ils doivent passer par un processus de
purification et de sanctification, qui ne s’achèvera que lors du retour du
Seigneur JĂ©sus, pour enlever Son Eglise, ou lors de notre mort physique.
C’est
la volonté de Dieu que nous passions par ce processus de sanctification. Le
Seigneur attend donc que nous désirions aussi nous-mêmes être sanctifiés. Nous
devons rechercher ardemment la sanctification.
C’est
en apprenant à marcher par l’esprit que nous pouvons assurer et affermir notre
sanctification.
« Recherchez
la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le
Seigneur » (Hébreux 12: 14).
C’est
cette sanctification permanente qui permet au Saint-Esprit de développer en
nous le fruit de l’Esprit, qui est le caractère même du Seigneur Jésus.
« Mais
le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté,
la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5: 22-23).
C’est
uniquement par le fruit de l’Esprit que se feront reconnaître les véritables
Chrétiens, que ce soit sur cette terre, ou devant le trône du jugement!
« Gardez-vous
des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans
ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits.
Cueille-t-on des raisins sur des Ă©pines, ou des figues sur des chardons? Tout
bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits.
Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de
bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au
feu. C’est donc à leurs fruits que
vous les reconnaîtrez » (Matthieu 7: 15-20).
Il
n’y a pas que les faux prophètes que nous reconnaîtrons à leurs fruits, mais
tous les faux Chrétiens!
Le
monde qui nous entoure ne recherche nullement la sanctification. Bien au
contraire, il se vautre dans la boue du péché. Quand nous venons au Seigneur,
notre âme et notre corps sont encore souillés de tout ce qui vient encore de
notre vie passée de péché, dans nos habitudes, nos pensées, nos sentiments, nos
désirs, nos passions, etc… Tout cela doit passer par la sanctification. Si nous
ne le désirons pas, si nous ne le recherchons pas, ne nous y trompons pas: nous
ne verrons pas le Seigneur!
« Ayant
donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la
chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de
Dieu » (2 Cor. 7: 1).
Notre
esprit régénéré est pur. Rien de souillé ne peut provenir de notre esprit. Mais
notre esprit peut être souillé, si nous marchons dans la chair ou si nous
péchons. Par ailleurs, le monde qui nous entoure est la source de nombreuses
souillures, qu’elles proviennent du monde charnel humain, ou du monde spirituel
de Satan.
Nous
devons nous purifier de toutes ces souillures, si nous voulons progresser dans
notre communion avec le Seigneur.
Le
Seigneur a mis Ă notre disposition trois moyens essentiels pour nous purifier
et nous sanctifier: le sang précieux de Jésus, l’eau de la Parole de Dieu, et
l’action du Saint-Esprit.
1. Le
sang que le Seigneur Jésus a versé à la croix est le plus puissant moyen de
purification qui ait jamais existé, et la puissance de ce précieux sang est
toujours disponible aujourd’hui, pour tous ceux qui veulent se purifier de
leurs péchés!
« Mais
si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous
sommes mutuellement en communion, et le sang de JĂ©sus son Fils nous purifie de
tout péché. Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons
nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les
pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité »
(1 Jean 1: 7-9).
« Mais
Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir; il a traversé
le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’est pas construit de main
d’homme, c’est-à -dire, qui n’est pas de cette création; et il est entré une
fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des
veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. Car si
le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d’une vache, répandue sur ceux
qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit
éternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre
conscience des oeuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant! » (Hébreux 9: 11-14).
Le
Seigneur Jésus est aussi la Parole Vivante et Eternelle de Dieu. C’est Lui qui
nous a transmis, par le Saint-Esprit, cette Parole de Dieu qui a ensuite été
mise par Ă©crit dans la Bible.
2. Cette
Bible, qui est la Parole écrite de Dieu, est esprit et vie. Elle représente un
puissant moyen de sanctification et de purification, pour tous les enfants de
Dieu qui demeurent dans cette Parole, qui la lisent et la méditent, pour la
mettre en pratique, dans l’esprit et par l’Esprit.
« Maris,
aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour
elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par l’eau et
la Parole (mot-à -mot, en grec: « après l’avoir purifiée par le lavage de
l’eau par la Parole) », afin de
faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien
de semblable, mais sainte et irrépréhensible »
(Ephésiens 5: 25-27).
« Toute
Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour
corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit
accompli et propre à toute bonne oeuvre » (2 Tim. 3: 16-17).
Enfin,
après être monté dans la gloire et S’être assis à la droite du Père dans les
lieux célestes, le Seigneur Jésus a répandu Son Esprit, pour qu’Il vienne
demeurer en chacun de Ses disciples.
3. Le
Saint-Esprit est avant tout un Esprit de Sainteté, que nous devons accueillir
comme Celui qui va nous conduire dans toute la Vérité et dans la parfaite
sainteté pratique. Vouloir être rempli du Saint-Esprit, c’est d’abord vouloir
être rempli de la sainteté de Dieu.
Disposant
ainsi du sang de l’Agneau, de l’eau de Sa Parole, et du Saint-Esprit de Vérité,
comment ne pourrions-nous pas nous sanctifier? Car le sang, l’eau et l’Esprit
sont d’accord, et témoignent tous les trois du Seigneur Jésus, de Son oeuvre,
et de Sa volonté de nous sanctifier parfaitement.
« C’est
lui, Jésus-Christ, qui est venu avec de l’eau et du sang; non avec l’eau
seulement, mais avec l’eau et avec le sang; et c’est l’Esprit qui rend
témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent
témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces
trois-là sont un. Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre,
l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois sont d’accord. Si nous recevons le
témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand; car le témoignage
de Dieu consiste en ce qu’il a rendu témoignage à son Fils » (1 Jean 5:
6-9).
Le
sang, l’eau et l’Esprit rendent témoignage au Seigneur Jésus, et ces trois
témoignages sont d’accord. Nous savons que Jésus est venu pour nous purifier de
tout péché, et pour nous apprendre à marcher dans la sanctification. C’est pour
cela qu’Il a mis à notre disposition le sang, l’eau et l’Esprit.
C’est
par le sang, l’eau et l’Esprit que les grâces de Dieu nous ont été multipliées!
« Pierre,
apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui sont étrangers et dispersés dans le Pont, la
Galatie, la Cappadoce, l’Asie et la Bithynie, et qui sont élus selon la prescience
de Dieu le Père, par la sanctification de l’Esprit, afin qu’ils deviennent
obéissants, et qu’ils participent à l’aspersion du sang de Jésus-Christ: que la
grâce et la paix vous soient multipliées! » (1 Pierre 1: 1-2).
Si
Dieu nous a sanctifiés par l’Esprit, c’est afin que nous devenions obéissants,
et que nous puissions pleinement participer à l’aspersion du sang de
JĂ©sus-Christ.
En
effet, seule notre obéissance nous permet de bénéficier pleinement de l’effet
purificateur du sang, de l’eau de la Parole, et de l’Esprit Saint. Que peuvent
faire le sang, l’eau et l’Esprit dans la vie d’un Chrétien désobéissant, qui
refuse de se sanctifier? S’il ne se repent pas, il court tout simplement vers sa
destruction!
Il
y a beaucoup de « saints », qui avaient été déclarés
« saints » par les hommes, mais qui ne l’étaient pas devant Dieu, qui
brûlent actuellement dans les flammes du jugement divin! Ils pratiquaient le
péché et ne s’en sont pas repentis!
Bien-aimés,
on ne joue pas avec le péché, quand on recherche la sanctification! Ne
méprisons pas la grâce de Dieu!
« Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu; à ce qu’aucune racine d’amertume,
poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient
infectés; à ce qu’il n’y ait ni impudique, ni profane comme Esaü, qui pour un
mets vendit son droit d’aînesse. Vous savez que, plus tard, voulant obtenir la
bénédiction, il fut rejeté, quoiqu’il la sollicitât avec larmes; car son
repentir ne put avoir aucun effet. Vous ne vous êtes pas approchés d’une
montagne qu’on pouvait toucher et qui était embrasée par le feu, ni de la nuée,
ni des ténèbres, ni de la tempête, ni du retentissement de la trompette, ni du
bruit des paroles, tel que ceux qui l’entendirent demandèrent qu’il ne leur en
fût adressé aucune de plus, car ils ne supportaient pas cette déclaration: Si
même une bête touche la montagne, elle sera lapidée. Et ce spectacle était si
terrible que Moïse dit: Je suis épouvanté et tout tremblant! Mais vous vous
êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem
céleste, des myriades qui forment le choeur des anges, de l’assemblée des
premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des
esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus qui est le médiateur de
la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui
d’Abel. Gardez-vous de refuser d’entendre celui qui parle; car si ceux-là n’ont
pas échappé qui refusèrent d’entendre celui qui publiait les oracles sur la
terre, combien moins échapperons-nous, si nous nous détournons de celui qui
parle du haut des cieux, lui, dont la voix alors Ă©branla la terre, et qui
maintenant a fait cette promesse: Une fois encore j’ébranlerai non seulement la
terre, mais aussi le ciel. Ces mots: Une fois encore, indiquent le changement
des choses ébranlées, comme étant faites pour un temps, afin que les choses
inébranlables subsistent. C’est pourquoi, recevant un royaume inébranlable,
montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable,
avec piété et avec crainte, car notre
Dieu est aussi un feu dévorant » (Hébreux 12:
15-29).
Voyez-vous
ce qui est écrit: « Combien moins échapperons-nous, si nous nous
détournons de Celui qui parle du haut des cieux »!
Car notre Dieu est aussi un feu dévorant! Autant Sa miséricorde et Sa compassion
sont infinies pour ceux qui Le cherchent et qui désirent faire Sa volonté,
autant Son jugement est définitif et radical pour les profanes qui se moquent
de Sa gloire et de Sa majesté!
Ne
nous détournons jamais de Celui qui parle du haut des cieux! Nous devons persévérer jusqu’au bout dans la sanctification, certains que nous pourrons
alors bénéficier de toute la grâce de Dieu!
Tant
que nous vivons sur cette terre, il nous est toujours possible de rétrograder dans notre vie spirituelle. En fait, dès que nous arrêtons de progresser, nous
rétrogradons! Et, quand nous rétrogradons, nous nous affaiblissons
spirituellement, et nous nous engageons alors dans un processus dangereux, oĂą
nous perdons peu à peu tout le bénéfice de notre sanctification antérieure!
Certains
retournent même si profondément à ce qu’ils ont vomi, qu’ils finissent par
renier consciemment, volontairement et définitivement le Seigneur.
« Cette
parole est certaine: Si nous sommes morts avec Lui, nous vivrons aussi avec
lui; si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui; si nous le renions,
lui aussi nous reniera; si nous sommes
infidèles, il demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même » (2 Tim. 2: 11-13).
Ceux
qui renient ainsi le Seigneur, et qui sont donc renié par Lui, ne peuvent plus
se repentir à nouveau. Ils sont perdus pour l’éternité. Triste fin pour ceux
qui avaient pourtant été sanctifiés par le sang de la nouvelle alliance!
« Car
il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don
céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu
et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore
renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le
Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie. Lorsqu’une terre est abreuvée par la
pluie qui tombe souvent sur elle, et qu’elle produit une herbe utile à ceux
pour qui elle est cultivée, elle participe à la bénédiction de Dieu; mais, si
elle produit des épines et des chardons, elle est réprouvée et près d’être
maudite, et on finit par y mettre le feu » (Hébreux 6: 4-8).
« Car,
si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité,
il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du
jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles. Celui qui a violé la
loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois
témoins; de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura
foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de
l’alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la
grâce? Car nous connaissons celui qui a dit: A moi la vengeance, à moi la
rétribution! et encore: Le Seigneur jugera son peuple. C’est une chose terrible que de tomber entre les
mains du Dieu vivant » (Hébreux 10: 26-31).
De
quel péché parle donc l’auteur de l’épître? Il ne s’agit pas de n’importe quel
péché, car nous pouvons toujours nous repentir de nos péchés devant Dieu. Mais
il s’agit du péché qui consiste à renier le Seigneur, après l’avoir connu.
La
« chute » dont il est parlé ici n’est pas n’importe quelle chute.
C’est le fait de finir par « fouler aux pieds le Fils de Dieu », et
de « tenir pour profane le sang de l’alliance », par lequel on a été
sanctifié, c’est « outrager l’Esprit de la grâce »! Il s’agit donc
bien d’un reniement complet du Seigneur Jésus, à l’image de Judas.
Ce
reniement conscient et volontaire concerne aussi le « péché contre le
Saint-Esprit ». C’était le péché des Pharisiens, qui savaient que Jésus
venait de Dieu, mais qui, par orgueil et jalousie, L’accusaient faussement de
chasser les démons par Belzébuth. Ils reniaient ainsi le Seigneur, pleinement
conscients de ce qu’ils faisaient. Il n’y a pas de pardon pour le péché contre
le Saint-Esprit.
L’auteur
de l’Epître aux Hébreux ne veut pas rester sur cette note sinistre. Mais Il
encourage et exhorte ceux qui aiment le Seigneur, et qui veulent Lui rester
attachés:
« Quoique
nous parlions ainsi, bien-aimés, nous attendons, pour ce qui vous concerne, des
choses meilleures et favorables au salut. Car Dieu n’est pas injuste, pour
oublier votre travail et l’amour que vous avez montré pour son nom, ayant rendu
et rendant encore des services aux saints. Nous désirons que chacun de vous
montre le même zèle pour conserver jusqu’à la fin une pleine espérance, en
sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la
foi et la persĂ©vĂ©rance, hĂ©ritent des promesses. Lorsque Dieu fit la promesse Ă
Abraham, ne pouvant jurer par un plus grand que lui, il jura par lui-mĂŞme, et
dit: Certainement je te bénirai et je multiplierai ta postérité. Et c’est ainsi
qu’Abraham, ayant persévéré, obtint l’effet de la promesse. Or les hommes
jurent par celui qui est plus grand qu’eux, et le serment est une garantie qui
met fin à tous leurs différends. C’est pourquoi Dieu, voulant montrer avec plus
d’évidence aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution,
intervint par un serment, afin que, par deux choses immuables, dans lesquelles
il est impossible que Dieu mente, nous trouvions un puissant encouragement,
nous dont le seul refuge a été de saisir l’espérance qui nous était proposée.
Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide;
elle pénètre au delà du voile, là où
Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain
sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek » (Hébreux 6: 9-20).
Il
est donc possible, bien-aimés, parce que nous nous appuyons sur la grâce de
Dieu, de conserver jusqu’à la fin une pleine espérance, de ne pas nous
relâcher, et d’imiter ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des
promesses!
Oui,
nous pouvons nous appuyer sur la fidélité du Seigneur, qui nous a fait de
grandes et précieuses promesses!
Nous pouvons compter sur le ministère de Celui
qui intercède pour nous auprès du Père, Jésus-Christ, Souverain Sacrificateur
pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek!
Nous
sommes donc puissamment encouragés, et nous attendons fermement le retour de
notre Seigneur et Maître, qui vient bientôt enlever Son Epouse et la faire
monter Ă Sa rencontre, pure, sans ride, ni tache, ni rien de semblable!
Article de Henri Viaud-Murat
http://bloghenriviaudmurat.wordpress.com/