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Les conditions à remplir pour être enlevés (3)
de HENRI VIAUD-MURAT
Le Seigneur Jésus vient enlever une Epouse obéissante. C’est Lui qui la conduit sur le chemin qui mène à la vie éternelle, mais c’est à elle de Le suivre!



Le Seigneur Jésus-Christ reviendra enlever Son Epouse à Sa rencontre. Quelles sont les conditions à remplir pour avoir l’assurance d’être enlevés?

Nous avons parlé dans notre message précédent de ce que nous devons faire pour être sauvés, et cela peut se résumer ainsi: nous devons nous reconnaître pécheurs devant Dieu, nous repentir de nos péchés, et recevoir le Seigneur Jésus comme notre Sauveur et Maître. Etre sauvé est la première condition pour être enlevé.

Nous avons aussi affirmé que le Seigneur Jésus vient enlever une Epouse obéissante. C’est Lui qui la conduit sur le chemin qui mène à la vie éternelle, mais c’est à elle de Le suivre!

Nous parlerons dans cet article de la seconde condition à remplir pour être enlevés: passer par un baptême d’eau par immersion, au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

Le salut est un don de Dieu. C’est Lui aussi qui nous donne la repentance et la foi pour être sauvés.

Certains théologiens affirment que l’homme pécheur est, de nature, absolument incapable de faire quoi que ce soit de bon, pas même de choisir lui-même d’être sauvé.

Une telle affirmation est contredite par la Parole de Dieu, qui nous révèle que le Seigneur laisse toujours l’homme libre de ses choix. Certes, c’est Dieu qui convainc tous les hommes de péché, de justice et de jugement, par Son Saint-Esprit. Mais un pécheur convaincu de péché est parfaitement capable de s’ouvrir ensuite à la grâce de Dieu, et de recevoir le salut qui lui est offert en Jésus-Christ.

Il est en effet Ă©crit:

« Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2: 3-4).

« Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance » (2 Pierre 3: 9).

« Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3: 14-18).

Puisque Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité, et puisqu’Il veut que le monde entier soit sauvé par Jésus-Christ, si le salut ne dépendait que de la décision souveraine de Dieu, il aurait été très facile pour le Seigneur de décider que tous soient sauvés.

Si Dieu ne laissait aucune liberté de choix aux hommes, cela signifierait que c’est Dieu Lui-même qui devrait décider qui doit être sauvé et qui ne doit pas l’être.

Puisqu’il est écrit que Dieu veut sauver le monde entier, il est impossible donc qu’Il puisse prédestiner d’avance certains à être perdus, et d’autres à être sauvés! Il agirait alors à l’encontre de Sa volonté clairement manifestée dans les Ecritures, qui est de sauver tous les hommes.

C’est d’ailleurs en vertu de cette volonté que le Seigneur Jésus, sur la croix, a porté les péchés de tous les hommes, et pas seulement de ceux qui devaient être sauvés.

« Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2: 2).

Un homme pécheur doit donc nécessairement avoir la liberté de choisir ou de refuser la grâce que Dieu lui tend.

Le fait de choisir de recevoir la grâce de Dieu ne diminue en rien la gloire de Dieu, puisque le salut vient de Lui par Christ, et que, sans Christ, personne ne pourrait être sauvé. Cela augmente au contraire la gloire de Dieu, qui a bien voulu laisser à l’homme la liberté de choisir ou de refuser Son salut.

De cette manière, Il pourra un jour justement juger et condamner le rebelle qui aura refusé jusqu’au bout Sa grâce. Et tous ceux qui l’ont reçue ne pourront que remercier et glorifier le Seigneur pour cette grâce.

Ainsi, tout nous vient de Dieu. Mais cela ne signifie pas que nous devions ensuite rester passifs, et laisser à Dieu la responsabilité de tout faire dans notre vie.

Le Seigneur nous a arrachés du royaume de Satan, nous a donné une vie nouvelle en Christ, et a fait de nous de nouvelles créations, qui deviennent le Temple de Son Esprit. Il nous a équipés, nous a transformés à Son image, et nous a rendus capables d’obéir à toute Sa volonté.

Ainsi, plus rien ne nous est impossible, lorsque nous croyons en Celui à qui tout est possible, et que nous accomplissons par la foi toutes les oeuvres que Dieu a préparées d’avance pour nous.

« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions » (Ephésiens 2: 8-10).

« Ce n’est pas à dire que nous soyons par nous-mêmes capables de concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes. Notre capacité, au contraire, vient de Dieu. Il nous a aussi rendus capables d’être ministres d’une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’esprit; car la lettre tue, mais l’esprit vivifie » (2 Cor 3: 5-6).

« Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés » (Col. 1: 12-14).

Si, en tant que nouvelles créations en Christ, Dieu nous a rendus capables d’accomplir Ses oeuvres, cela signifie qu’Il nous a rendus aussi capables d’obéir à toute Sa volonté, dans les moindres détails.

Nous ne pouvons plus prétendre que Dieu nous a donné des commandements impossibles à observer, comme peuvent le prétendre les Juifs confrontés à la Loi de Moïse!

Mais, pour pouvoir obéir à toute la volonté de Dieu, il est nécessaire que nous apprenions à marcher par la foi et l’esprit, et plus par la chair. C’est ainsi que nous pourrons laisser le Saint-Esprit nous conduire dans toute la volonté de Dieu.

En effet, le fait d’être devenus, dans notre esprit régénéré, de nouvelles créations en Christ, ne nous fait pas automatiquement marcher par l’esprit, dans la victoire totale sur la chair et le péché!

Pour marcher par l’esprit, nous devons être progressivement instruits dans toute la Vérité, nous devons croire à toute la Vérité, à mesure qu’elle nous est révélée, et nous devons marcher dans cette Vérité, c’est-à-dire obéir à toute la Vérité, en esprit et en Vérité! C’est ainsi que Christ pourra prendre toute Sa place dans notre vie!

Paul le rappelle aux Ephésiens:

« Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l’avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité » (Ephésiens 4: 20-24).

Nous devons apprendre Christ, et être instruits à faire ce qu’Il nous ordonne!

C’est nous qui devons nous dépouiller du vieil homme, nous renouveler dans l’esprit de notre intelligence, et nous revêtir de l’homme nouveau! Christ ne le fera pas pour nous! Mais Il nous instruira pour nous apprendre à le faire!

Or les deux premières instructions que le Seigneur Jésus donne à Ses disciples, une fois qu’ils se sont repentis et qu’ils L’ont reçu comme Sauveur et Maître, sont les suivantes:

« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit » (Matthieu 28: 19-20).

« Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il, car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit. Alors les apôtres réunis lui demandèrent: Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël? Il leur répondit: Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1: 4-8).

Les disciples du Seigneur Jésus doivent donc commencer leur vie de nouvelles créatures obéissantes en acceptant de se faire baptiser d’eau, et en recevant le baptême de l’Esprit que le Seigneur leur ordonne de recevoir.

Nous verrons, dans cet article, ce que signifie « être baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. » Et nous verrons aussi de quelle manière l’Eglise primitive a obéi à ce commandement.

Tout d’abord, le verbe grec « baptizô » signifie « plonger, immerger. » Le baptême chrétien doit donc se faire par immersion complète dans l’eau. Tout autre baptême n’est pas conforme à la volonté de Dieu.

Aujourd’hui, lorsque nous disons à un nouveau converti qu’il doit être « baptisé, » nous avons souvent perdu la pensée qu’il s’agissait d’une immersion! A l’époque, quand on disait à un nouveau disciple qu’il devait être « plongé, » il comprenait tout de suite de quoi il s’agissait! Tous les « baptisés » étaient des « immergés »!

Le Seigneur Jésus ne pouvait pas demander à Ses premiers disciples, aux douze, de baptiser les nouveaux convertis, sans qu’eux-mêmes ne soient baptisés! Il est donc logique de penser que le Seigneur Jésus a Lui-même baptisé Ses premiers disciples, et leur a ensuite délégué la tâche de baptiser.

« Après cela, Jésus, accompagné de ses disciples, se rendit dans la terre de Judée; et là il demeurait avec eux, et il baptisait » (Jean 3: 22).

Et, plus tard:

« Toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c’étaient ses disciples » (Jean 4: 2).

Si les disciples baptisaient, c’est donc qu’ils avaient déjà été eux-mêmes baptisés par la Seigneur.

Par ailleurs, s’il est demandé aux femmes et aux hommes convertis à Christ de se faire baptiser, il est normal que femmes et hommes convertis et baptisés puissent à leur tour baptiser les nouveaux convertis. L’acte de baptiser n’est donc pas réservé à des anciens, des pasteurs ou des ministères. Mais n’importe quel chrétien véritable baptisé peut baptiser un nouveau converti. De même que n’importe quel chrétien converti peut, au nom du Seigneur, chasser des démons, ou imposer les mains aux malades pour qu’ils soient guéris.

Nous avons dit, dans le précédent article de cette série, que le baptême d’eau n’était pas une condition du salut. Mais nous pouvons affirmer que le refus d’être baptisé, après avoir été informé que le Seigneur nous ordonnait de l’être, pourrait nous empêcher de recevoir le salut. Car le Seigneur Lui-même a dit:

« Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné » (Marc 16: 16).

Celui qui ne croit pas ne peut être sauvé, c’est clair. Mais qu’en est-il de celui qui croit, et qui refuserait d’être baptisé? Alors que le Seigneur a bien dit: « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé »!

Dans la pensée du Seigneur, tout nouveau disciple ne pouvait qu’accepter d’obéir à l’ordre qu’Il lui a donné, de passer immédiatement par un baptême d’eau.

Dans l’esprit des premiers disciples, il était inimaginable qu’un nouveau converti refuse d’obéir à l’ordre du Seigneur qui lui était aussitôt transmis, à savoir de passer par le baptême! Le refus d’obéir à l’ordre du baptême ne pouvait que révéler un esprit de rébellion, qui ne pouvait pas être le propre de quelqu’un qui venait de se repentir de sa rébellion passée!

Certains chrétiens, qui ont été baptisés bébés dans leur religion, refusent parfois de passer par un baptême d’eau par immersion, lorsqu’ils se convertissent réellement au Seigneur par la suite, sous prétextent qu’ils trahissent la religion de leurs ancêtres. Mais ils ne se rendent pas compte que ce sont eux qui trahissent la Parole du Seigneur, et qu’ils n’ont en fait jamais été baptisés comme le Seigneur l’avait ordonné.

L’Eglise primitive ne baptisait que des hommes et femmes adultes, ou tout au moins en âge de comprendre le message de l’Evangile, qui recevaient de bon coeur la Parole de Dieu.

Tout baptême de bébé n’a donc aucune valeur devant le Seigneur, et ne peut remplacer le véritable baptême qu’Il a instauré.

Dans tout le Livre des Actes des Apôtres, nous pouvons constater que les disciples ont obéi avec un soin extrême à l’ordre du Seigneur, et qu’ils baptisaient d’eau tous les nouveaux convertis, dans l’heure même qui suivait leur conversion, s’ils avaient; bien entendu, suffisamment d’eau à leur disposition pour y plonger les nouveaux disciples. Ce qui était en général le cas partout en Israël!

Passons en revue les différentes mentions de baptême rapportées dans le Livre des Actes:

Le jour de la Pentecôte, après le discours de Pierre:

« Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit… Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s’augmenta d’environ trois mille âmes » (Actes 2: 38, 41).

Il est clair que les disciples n’ont pas eu le temps de vérifier le sérieux ou la réalité de la conversion de ceux qui se sont approchés pour être baptisés! Ils n’ont pas cherché à savoir s’ils « avaient arrêté de fumer, » ou s’ils « ne vivaient plus en concubinage, » ou s’ils « avaient mis toute leur vie en ordre au préalable »!

Toutes ces choses devaient ĂŞtre mises en ordre par la suite, en suivant les enseignements des apĂ´tres.

De même, ceux qu’ils baptisaient n’ont reçu aucune formation préalable au baptême, aucun « cours de préparation au baptême »!

Il est probable que ces nouveaux convertis n’ont pas tous persévéré dans la foi, et que certains, comme Démas, proche collaborateur de Paul, ont rétrogradé pour retourner dans le monde. Néanmoins, les disciples ont fait confiance à ceux qui ont répondu à l’incitation de Pierre, et ont baptisé sans hésiter tous ceux qui avaient accepté la Parole de Dieu. Pourquoi ne pas suivre le simple modèle biblique?

Philippe Ă  Samarie:

« Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firentbaptiser… Simon lui-même crut, et, après avoir étébaptisé, il ne quittait plus Philippe, et il voyait avec étonnement les miracles et les grands prodiges qui s’opéraient » (Actes 8: 12-13).

Si hommes et femmes se firent baptiser, c’est que Philippe, dès qu’il leur eut prêché Christ et annoncé l’Evangile du salut, leur transmit aussitôt l’ordre de Jésus concernant le baptême!

Notons aussi que Philippe n’a pas hésité à baptiser Simon, l’ancien magicien, puisque celui-ci « crut. » On doit également en conclure que Simon a reçu le salut, puisqu’il « crut, et fut baptisé. » Mais nous savons par la suite que son coeur n’était pas droit, et qu’il avait sans doute grand besoin d’être sanctifié et libéré de ses liens!

Là encore, le baptême d’eau des nouveaux convertis a été immédiat! Philippe n’a pas été conduit à organiser ultérieurement un grand « service de baptême, » avec robes blanches et témoignages publics! Non pas qu’il soit mauvais de le faire, mais le Saint-Esprit ne l’a pas inspiré à le faire. Pourquoi le Saint-Esprit le ferait-Il aujourd’hui? N’avons-nous pas plutôt remplacé la Parole de Dieu par nos traditions humaines?

Le baptême de l’eunuque Ethiopien:

« Alors Philippe, ouvrant la bouche et commençant par ce passage, lui annonça la bonne nouvelle de Jésus.Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l’eau. Et l’eunuque dit: Voici de l’eau; qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé? Philippe dit: Si tu crois de tout ton coeur, cela est possible. L’eunuque répondit: Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Il fit arrêter le char; Philippe et l’eunuquedescendirent tous deux dans l’eau, et Philippebaptisa l’eunuque » (Actes 8: 35-38).

En annonçant à l’eunuque la « bonne nouvelle de Jésus, » Philippe n’a certainement pas manqué de transmettre à l’eunuque l’ordre de Jésus, de baptiser les nouveaux convertis. D’où la question de l’eunuque, quand ils eurent rencontré suffisamment d’eau pour y descendre et y être plongé! Philippe n’a pas été enlevé par l’Esprit, tant que l’eunuque n’a pas été baptisé!

Le baptĂŞme de Saul de Tarse:

« Ananias sortit; et, lorsqu’il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant: Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m’a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint-Esprit. Au même instant, il tomba de ses yeux comme des écailles, et il recouvra la vue. Il se leva, et fut baptisé » (Actes 9: 17-18).

Saul s’était converti sur le chemin de Damas. Il avait passé trois jours à jeûner et à prier. La première chose que lui dit Ananias, c’est de ne pas tarder à se faire baptiser!

Le baptĂŞme de Corneille et de sa famille:

Voici la fin du discours de Pierre:

« Vous savez ce qui est arrivé dans toute la Judée, après avoir commencé en Galilée, à la suite du baptême que Jean a prêché; vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu était avec lui. Nous sommes témoins de tout ce qu’il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Ils l’ont tué, en le pendant au bois. Dieu l’a ressuscité le troisième jour, et il a permis qu’il apparût, non à tout le peuple, mais aux témoins choisis d’avance par Dieu, à nous qui avons mangé et bu avec lui, après qu’il fut ressuscité des morts. Et Jésus nous a ordonné de prêcher au peuple et d’attester que c’est lui qui a été établi par Dieu juge des vivants et des morts. Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés. Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les païens. Car ils les entendaient parler en langues et glorifier Dieu. Alors Pierre dit: Peut-on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous? Et il ordonna qu’ils fussent baptisés au nom du Seigneur » (Actes 10: 37-48).

En entendant ces païens parler en langues et prophétiser, comme les disciples au commencement, Pierre se rendit immédiatement compte que le Seigneur les avait acceptés et sauvés. Car nul ne peut parler en langues, par le Saint-Esprit, sans être préalablement sauvé!

Tous les auditeurs crurent que « quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés »! Et tous reçurent donc le salut ET le baptême de l’Esprit.

En effet, il était impensable, pour les premiers convertis d’origine juive, de croire que des païens puissent avoir accès au salut et au baptême de l’Esprit. Dieu dut donc ici prendre l’initiative pour les convaincre que le salut par la foi en Christ était ouvert au monde entier.

Quelle a été la réaction de Pierre, lorsqu’il comprit qu’ils étaient sauvés et remplis de l’Esprit? Il ordonnaaussitôt qu’ils soient baptisés d’eau par immersion!

Il a simplement transmis l’ordre de son Seigneur! Tandis qu’aujourd’hui, on attend parfois que les nouveaux convertis « demandent » le baptême, » ou « se sentent prêts » à être baptisés… De deux choses l’une: ou bien nous sommes réellement convertis, et nous sommes aussitôt prêts à être baptisés, parce que nous avons compris que nous devons obéir sans tarder aux commandements du Seigneur, ou bien nous ne sommes pas convertis, et il ne sert à rien de passer alors par un baptême qui, en lui-même, ne sauve pas!

Le baptĂŞme de Lydie, la marchande de pourpre:

« Le jour du sabbat, nous nous rendîmes, hors de la porte, vers une rivière, où nous pensions que se trouvait un lieu de prière. Nous nous assîmes, et nous parlâmes aux femmes qui étaient réunies. L’une d’elles, nommée Lydie, marchande de pourpre, de la ville de Thyatire, était une femme craignant Dieu, et elle écoutait. Le Seigneur lui ouvrit le coeur, pour qu’elle fût attentive à ce que disait Paul. Lorsqu’elle eut été baptisée, avec sa famille, elle nous fit cette demande: Si vous me jugez fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison, et demeurez-y. Et elle nous pressa par ses instances » (Actes 16: 13-15).

Paul, dans son discours d’évangélisation, a certainement dû parler de la nécessité du baptême. Lydie et sa famille ayant cru, Paul les a immédiatement baptisés, comme il le faisait toujours.

Le baptĂŞme du geĂ´lier de Philippes:

« Le geôlier se réveilla, et, lorsqu’il vit les portes de la prison ouvertes, il tira son épée et allait se tuer, pensant que les prisonniers s’étaient enfuis. Mais Paul cria d’une voix forte: Ne te fais point de mal, nous sommes tous ici. Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra précipitamment, et se jeta tout tremblant aux pieds de Paul et de Silas; il les fit sortir, et dit: Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé? Paul et Silas répondirent: Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille. Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, ainsi qu’à tous ceux qui étaient dans sa maison. Il les prit avec lui, à cette heure même de la nuit, il lava leurs plaies, et aussitôt il fut baptisé, lui et tous les siens » (Actes 16: 27-33).

Notez, là encore, que le geôlier fut aussitôt baptisé, lui et tous les siens qui avaient cru.

Le baptĂŞme des nouveaux convertis de Corinthe:

« Cependant Crispus, le chef de la synagogue, crut au Seigneur avec toute sa famille. Et plusieurs Corinthiens, qui avaient entendu Paul, crurent aussi, et furent baptisés » (Actes 18: 8).

Leur baptême d’eau a immédiatement suivi leur conversion.

Le baptême des douze disciples d’Ephèse:

« Pendant qu’Apollos était à Corinthe, Paul, après avoir parcouru les hautes provinces de l’Asie, arriva à Ephèse. Ayant rencontré quelques disciples, il leur dit: Avez-vous reçu le Saint-Esprit, quand vous avez cru? Ils lui répondirent: Nous n’avons pas même entendu dire qu’il y ait un Saint-Esprit. Il dit: De quel baptême avez-vous donc été baptisés? Et ils répondirent: Du baptême de Jean. Alors Paul dit: Jean a baptisé du baptême de repentance, disant au peuple de croire en celui qui venait après lui, c’est-à-dire, en Jésus. Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus. Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient. Ils étaient en tout environ douze hommes » (Actes 18: 1-7).

Ici, comme partout ailleurs, nous pouvons constater le souci constant qu’avaient les disciples et les apôtres, de faire respecter les ordres qu’ils avaient reçus du Seigneur. Il est clair qu’aujourd’hui, pour toutes sortes de raisons, beaucoup de chrétiens et d’églises ont préféré soit ne tenir aucun compte de l’ordre du Seigneur, à savoir de « plonger » les nouveaux convertis dans l’eau, soit de faire du baptême une option ou un symbole, violant ainsi le commandement pourtant clair du Seigneur.

Il est temps, frères et soeurs, que nous revenions à une obéissance toute simple aux commandements du Seigneur, si nous nous considérons comme Ses disciples! Le Seigneur en sera glorifié, et nous en retirerons une riche bénédiction!

Pourquoi le baptĂŞme, et quelle est sa signification?

Le baptême est un ordre donné par le Seigneur à ceux qui viennent à Lui pour Le recevoir comme Sauveur et Maître. Nous acceptons donc le baptême parce que c’est le Seigneur qui nous le demande. Le Seigneur l’a demandé, cela nous suffit pour obéir!

Ensuite, les apôtres nous révèlent ce que signifie le baptême.

L’apôtre Pierre nous dit ceci:

« Cette eau était une figure du baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus-Christ » (1 Pierre 3: 21).

Notre conscience est devenue « bonne » par le fait que Dieu nous a pardonné nos péchés en Christ, et qu’Il a fait de nous de nouvelles créations. Il nous demande ensuite d’engager cette bonne conscience envers Lui. Pierre précise aussi que c’est le baptême qui nous sauve, par la résurrection de Jésus. Car c’est la résurrection du Seigneur qui a fait de nous de nouvelles créations, pas le baptême. Et c’est ce que le baptême signifie. C’est aussi ce que nous enseigne l’apôtre Paul.

« Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité. Et c’est en lui que vous avez été circoncis d’une circoncision que la main n’a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair: ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts. Vous qui étiez morts par vos offenses et par l’incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses » (Col 2: 10-13).

Paul dit ici que le baptême est un ensevelissement. On ensevelit quelqu’un qui est mort préalablement! La conversion à Christ est une mort à notre vie passée. Le baptême représente notre ensevelissement en Christ, avant notre résurrection en Lui et par Lui. En ce sens, le seul vrai baptême chrétien est notre baptême (plongée) dans la mort et la résurrection de Jésus! Lorsqu’Il est mort, nous sommes morts avec Lui. Lorsqu’Il a été enseveli, nous avons été ensevelis avec Lui. Et lorsqu’Il est ressuscité, nous sommes ressuscités avec Lui!

C’est pourquoi, dans Eph. 4: 5, Paul écrit qu’il n’y a qu’un seul baptême. Il s’agit du baptême dans la mort et la résurrection de Christ. Le baptême d’eau représente cette mort et cette résurrection. Quant au baptême du Saint-Esprit, Il nous est donné pour nous faire vivre, concrètement, notre mort et notre résurrection en Christ.

« Il nous a sauvés, non à cause des oeuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit » (Tite 3: 5).

L’apôtre Paul parle ici encore de notre baptême dans la mort et la résurrection de Jésus.

En quel nom devons-nous être baptisés?

Là encore, ce que le Seigneur a Lui-même ordonné est très clair:

« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit » (Matthieu 28: 19-20).

Certains tentent de nous faire croire que le seul vrai baptême chrétien devrait être un baptême accompli en employant la formule « au nom de Jésus, » et non pas la formule trinitaire employée par le Seigneur.

Il s’appuient sur le fait que, dans les Actes des Apôtres, les disciples et les apôtres auraient baptisé « au nom de Jésus. » Ils auraient donc interprété ainsi de la bonne manière l’ordre donné par Jésus dans Matthieu 28: 19.

Voici ce qui est Ă©crit dans le Livre des Actes:

« Que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ » (Actes 2: 38).

« Ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus » (Actes 8: 16).

« Et il ordonna qu’ils fussent baptisés au nom du Seigneur » (Actes 10: 48).

« Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus » (Actes 19: 5).

« Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur » (Actes 22: 16).

Devons-nous donc baptiser en employant la formule « au nom du Seigneur? » Ou bien « au nom du Seigneur Jésus? » Ou encore « au nom de Jésus-Christ? » Ou enfin « en invoquant le nom du Seigneur »?

Bien-aimés, ces passages des Actes ne font pas référence à une formule à employer pendant le baptême! Etre baptisé « au nom de Jésus, » ou « au nom du Seigneur Jésus-Christ, » signifie simplement que nous devons être baptisés, et que nous devons baptiser, comme le Seigneur nous l’a demandé Lui-même!

Par exemple, voici ce que le Seigneur dit aux Colossiens:

« Et quoi que vous fassiez, en parole ou en oeuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus » (Colossiens 3: 17).

Est-ce que cela signifie que nous devons prononcer la formule « au nom de Jésus, » chaque fois que nous disons ou faisons quelque chose? Certainement pas! Ce serait insensé! Cela signifie simplement que tout ce que nous disons ou faisons doit être fait dans l’obéissance au Seigneur et à Sa Parole, et comme Lui-même l’aurait dit ou fait!

Le seul vrai baptême « au nom de Jésus » est donc le baptême « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, » comme le Seigneur l’a ordonné Lui-même!

Ceux qui exigent de « refaire » un baptême « au nom de Jésus » sont en général ceux qui ont aussi rejeté la réalité de la Trinité, et qui affirment la fausse doctrine qu’il n’y a qu’une seule Personne en Dieu, que le Père, le Fils et le Saint-Esprit ne sont que trois formes ou fonctions différentes prises par le Dieu unique, et que ce Dieu unique, qu’Il soit Père, Fils ou Saint-Esprit, a pour seul nom « Jésus. »

Même si le mot « Trinité » n’apparaît pas dans la Bible, celle-ci nous révèle cependant clairement que Dieu est UN, et que ce Dieu unique Se révèle simultanément et éternellement en trois Personnes distinctes, mais non séparées.

« Au commencement était la Parole, et la Parole étaitavec Dieu, et la Parole était Dieu… Le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître » (Jean 1: 1, 18).

De toute éternité, la Parole (Jésus) a été avec Dieu le Père, dans le sein du Père!

Lors du baptême de Jésus, ou sur la montagne de la transfiguration, lorsque le Père S’exprime de manière audible, ce n’est pas Jésus qui est en train de Se parler à Lui-même!

Quand Jésus incarné S’adresse à Son Père, ou qu’Il nous parle du Saint-Esprit, Il fait référence à deux Personnes distinctes de Sa propre Personne.

Il Lui aurait été facile, par exemple, de nous dire: « Je reviendrai à vous sous la forme du Saint-Esprit! » Mais Il a dit qu’Il nous enverrait le Saint-Esprit, et que Celui-ci nous conduirait dans toute la Vérité.

Quand Il nous dit que « si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14: 23), le Seigneur fait bien référence à deux Personnes distinctes.

Ceux qui rejettent la Trinité, ou plutôt la Tri-unité divine, sèment donc inutilement la confusion et la division au milieu du peuple de Dieu. C’est encore là un signe supplémentaire de l’apostasie qui règne dans ce monde à la fin des temps.

Mais, que le Seigneur soit béni, Jésus a dit:

« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers » (Jean 10: 1-5).

Nous étudierons dans le prochain article le baptême du Saint-Esprit, ce qu’il signifie, pourquoi nous devons le recevoir, et de quelle manière il doit être reçu.

Source : https://bloghvm.wordpress.com/

 

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