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Je te conseille d’acheter de moi … des vêtements blancs
de DIVERS AUTEURS
La robe blanche, dont parle l’Esprit à l’église de Laodicée, est faite des justices des saints, c’est-à-dire de leurs œuvres justes accomplies en marchant par la foi et par l’esprit, en suivant Christ.


Par JĂ©rĂ´me Prekel

Dans les Écritures, le vĂŞtement blanc illustre souvent le Salut : Â« Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trĂ´ne et devant l’agneau,revĂŞtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains … Et l’un des vieillards prit la parole et me dit: Ceux qui sont revĂŞtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’oĂą sont-ils venus? Je lui dis: Mon seigneur, tu le sais. Et il me dit: Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation; ils ont lavĂ© leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l’Agneau.»(Apocalypse 7/9 et 14).

Cette image du vĂŞtement de justice avait Ă©tĂ© employĂ©e par EsaĂŻe : Â« Je me rĂ©jouirai en l’Eternel, Mon âme sera ravie d’allĂ©gresse en mon Dieu; car il m’a revĂŞtu des vĂŞtements du salut, Il m’a couvert du manteau de la dĂ©livrance, comme le fiancĂ© s’orne d’un diadème, comme la fiancĂ©e se pare de ses joyaux» (61/10).

Un autre passage prophétique évocateur se trouve dans une vision de Zacharie :

« Il me fit voir JosuĂ©, le souverain sacrificateur, debout devant l’ange de l’Eternel, et Satan qui se tenait Ă  sa droite pour l’accuser. L’Eternel dit Ă  Satan: Que l’Eternel te rĂ©prime, Satan! que l’Eternel te rĂ©prime, lui qui a choisi JĂ©rusalem! N’est-ce pas lĂ  un tison arrachĂ© du feu? Or JosuĂ© Ă©tait couvert de vĂŞtements sales, et il se tenait debout devant l’ange. L’ange, prenant la parole, dit Ă  ceux qui Ă©taient  devant lui: Otez-lui les vĂŞtements sales! Puis il dit Ă  JosuĂ©: Vois, je t’enlève ton iniquitĂ©, et je te revĂŞts d’habits de fĂŞte. Et je dis: Qu’ils mettent une tiare pure sur sa tĂŞte; et ils mirent la tiare pure sur sa tĂŞte, et le revĂŞtirent de vĂŞtements; et l’Ange de l’Éternel se tenait lĂ . L’ange de l’Eternel fit Ă  JosuĂ© cette dĂ©claration : Ainsi parle l’Eternel des armĂ©es : Si tu marches dans mes voies et si tu observes mes ordres, tu jugeras ma maison et tu garderas mes parvis, et je te donnerai libre accès parmi ceux qui sont ici» (3/1 Ă  7).

La question importante qui dĂ©coule de l’exhortation Ă  l’église de LaodicĂ©e est la suivante : pourquoi Dieu demande-t-Il d’acheter un vĂŞtement blanc alors que Lui seul peut l’accorder ? En effet, le vĂŞtement du salut n’est le fruit d’aucune Ĺ“uvre, et il ne peut donc PAS ĂŞtre achetĂ© de quelque manière que ce soit, puisque c’est par la foi seule que nous sommes sauvĂ©s : Â«Il nous a sauvĂ©s… non Ă  cause de nos oeuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a Ă©tĂ© donnĂ©e en JĂ©sus-Christ avant les temps Ă©ternels…» (2 Tim. 1/9), Â«â€¦il nous a sauvĂ©s, non Ă  cause des oeuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa misĂ©ricorde, par le baptĂŞme de la rĂ©gĂ©nĂ©ration et le renouvellement du Saint-Esprit…» (Tite 3/5), Â«Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie»(ÉphĂ©siens 2/9).

La robe du Salut est gratuite, parce que le Salut est gratuit : Â«Ă  celui qui ne fait point d’œuvre [rĂ©fĂ©rence au verbe “acheter”], mais qui croit en celui qui justifie l’impie, sa foi lui est imputĂ©e Ă  justice» (Romains 4/5).

La signification de l’exhortation Ă  LaodicĂ©e est donc AUTRE : Â«Je te conseille d’acheter de moi … des vĂŞtements blancs, afin que tu sois vĂŞtu et que la honte de ta nuditĂ© ne paraisse pas » (Apocalypse 3/18).

L’élĂ©ment le plus important qui va guider notre rĂ©flexion, en direction d’une rĂ©ponse, est le suivant : nous savons que Dieu s’adresse ici Ă  une Ă©glise, Ă  Son Ă©glise (LaodicĂ©e). Il s’agit donc d’un message Ă  des chrĂ©tiens qui ont Ă©tĂ© rachetĂ©s, et qui sont donc couverts par la robe blanche de Sa justice. Ils font partie de ceux qui ont Ă©tĂ© Â«crucifiĂ©s avec Christ, ensevelis avec Christ dans sa mort, ressuscitĂ©s avec Christ …» (Romains 6). Il ont mĂŞme reçu Son Esprit, puisque s’Ils ne l’avaient pas reçu, ils ne Lui appartiendraient pas (Romains 8/9). Nous sommes donc face Ă  un groupe de croyants qui sont bien connus de Christ : Â«Je connais tes Ĺ“uvres» (3/15) et qui sont donc sauvĂ©s.

Pour bien comprendre l’exhortation, il faut donc aller plus loin. C’est justement la pensĂ©e de l’auteur de l’épĂ®tre aux HĂ©breux : Â«C’est pourquoi laissant la parole qui n’enseigne que les premiers principes du Christianisme, tendons Ă  la perfection, [et ne nous arrĂŞtons pas] Ă  jeter tout Ă  nouveau le fondement de la repentance des Ĺ“uvres mortes, et de la foi en Dieu, de la doctrine des baptĂŞmes, et de l’imposition des mains, de la rĂ©surrection des morts, et du jugement Ă©ternel …» (6/1, v. Martin).

La conclusion qui s’impose à nous est donc que Laodicée est une église chrétienne, bien connue de Dieu, couverte de Son vêtement de Justice (la foi en Christ), mais qui a besoin d’acheter malgré tout des vêtements blancs.

Il existerait donc deux sortes de vĂŞtements blancs. Mais Ă  quoi correspond le second ?

«Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire; car les noces de l’agneau sont venues, et son épouse s’est préparée, et il lui a été donné d’être vêtue de fin lin, éclatant et pur, car le fin lin, ce sont les justices des saints»(Apocalypse 19/7 et 8).

La seconde robe blanche, dont parle l’Esprit à l’église de Laodicée, est faite des justices des saints, c’est-à-dire de leurs œuvres justes accomplies en marchant par la foi et par l’esprit, en suivant Christ.

On peut noter ici un dĂ©tail important dans la marque du pluriel qui est commune aux deux pensĂ©es : Â«Je te conseille d’acheter DES vĂŞtements blancs» et : Â«le fin lin, Ă©clatant et pur, ce sont LES justices des saints (ou : les Ĺ“uvres justes)».

Nous sommes donc ici dans une exhortation qui se situe AU-DELĂ€ du Salut. Les vĂŞtements blancs se rĂ©fèrent Ă  la marche chrĂ©tienne qui va suivre la rĂ©ception de la justice de Dieu. Et le message Ă  l’église de LaodicĂ©e nous rĂ©vèle une chose importante : un chrĂ©tien rachetĂ© et couvert de la justice de Christ peut nĂ©anmoins ĂŞtre spirituellement nu.

Nous trouvons une illustration de ce principe dans l’évangile de Matthieu :

Jésus y raconte une parabole au cours de laquelle un grand nombre de gens sont invités à une noce.

« JĂ©sus, prenant la parole, leur parla de nouveau en paraboles, et il dit: Le Royaume des cieux est semblable Ă  un roi qui fit des noces pour son fils. Il envoya ses serviteurs appeler ceux qui Ă©taient invitĂ©s aux noces; mais ils ne voulurent pas venir. Il envoya encore d’autres serviteurs, en disant: Dites aux conviĂ©s: Voici, j’ai prĂ©parĂ© mon festin; mes boeufs et mes bĂŞtes grasses sont tuĂ©s, tout est prĂŞt, venez aux noces. Mais, sans s’inquiĂ©ter de l’invitation, ils s’en allèrent, celui-ci Ă  son champ, celui-lĂ  Ă  son trafic; et les autres se saisirent des serviteurs, les outragèrent et les tuèrent. Le roi fut irritĂ©; il envoya ses troupes, fit pĂ©rir ces meurtriers, et brĂ»la leur ville. Alors il dit Ă  ses serviteurs: Les noces sont prĂŞtes; mais les conviĂ©s n’en Ă©taient pas dignes. Allez donc dans les carrefours, et appelez aux noces tous ceux que vous trouverez. Ces serviteurs allèrent dans les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, mĂ©chants et bons, et la salle des noces fut pleine de convives. Le roi entra pour voir ceux qui Ă©taient Ă  table, et il aperçut lĂ  un homme qui n’avait pas revĂŞtu un habit de noces. Il lui dit: Mon ami, comment es-tu entrĂ© ici sans avoir un habit de noces ? Cet homme eut la bouche fermĂ©e. Alors le roi dit aux serviteurs : Liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les tĂ©nèbres du dehors, oĂą il y aura des pleurs et des grincements de dents [dĂ©ception et amertume]. Car il y a beaucoup d’appelĂ©s, mais peu d’élus» (Matthieu 22/1 Ă  11).

Cette parabole s’inscrit dans la mĂŞme logique que le message adressĂ© Ă  l’église de LaodicĂ©e. Elle ne parle pas de Salut par grâce seulement (reprĂ©sentĂ© ici par l’invitation adressĂ©e Ă  tous, «bons et mĂ©chants»), mais du fait que le Salut est un ensemble constituĂ© par un appel, et par une rĂ©ponse : Dieu montre qu’Il peut inviter aux noces des personnes injustes et justes, bons et mĂ©chants, et Il s’acquitte Lui-MĂŞme en quelque sorte du droit d’entrer. C’est Lui qui dĂ©cide de l’éligibilitĂ©. Les invitĂ©s sont tous des Ă©trangers et des inconnus qui n’étaient pas concernĂ©s, en première intention, par ce repas de noces. Mais pour autant, Il exige une chose de l’homme afin que l’appel se transforme en Ă©lection : et c’est lĂ  encore une question de vĂŞtement — et une question de vĂŞtement de prix — dont il convient de faire l’acquisition.

L’homme sans robe ne peut rien rĂ©pondre et ceux qui entendent cette parabole, du temps de JĂ©sus, le comprennent bien : ils saisissent que ce roi a fait un immense honneur Ă  cet homme, qu’il appelle «mon ami», et que cet homme ne rend pas honneur Ă  ce roi, car il ne s’est pas investi : Â«oĂą est l’honneur qui m’est dĂ» ? Si je suis maĂ®tre, oĂą est la crainte qu’on a de moi ? dit l’Eternel des armĂ©es Ă  vous, sacrificateurs, qui mĂ©prisez mon nom, Et qui dites: En quoi avons-nous mĂ©prisĂ© ton nom ?» (Malachie 1/6).

Que nous faisons de notre Salut ? De quelle manière avons-nous confirmĂ© que Dieu dit effectivement la vĂ©ritĂ© (sur la vie, sur la mort, sur l’Homme, sur le bien et sur le mal) ? Dieu nous a justifiĂ©s, mais avons-nous justifiĂ© Dieu devant les hommes, devant les anges et devant les dĂ©mons ? C’est en Le suivant et en faisant ce qu’Il dit, que nous Le justifions, Ă  la face du monde. Nous avons chantĂ© qu’Il est le Seigneur de tout, mais dans quelle mesure sommes-nous entrĂ©s dans la rĂ©alitĂ© de cette proclamation ? Nous avons lavĂ© notre robe dans le sang de l’Agneau, mais qu’en est-il de la robe des noces, celle dont nous avions Ă  faire l’acquisition pour nous rendre Ă  Son invitation ?

L’invitation, c’est la justice de Dieu, et la robe de noce, ce sont les justices des saints.

La rĂ©vĂ©lation de la justification est un ensemble qui ne peut pas ĂŞtre amputĂ© d’une de ses parties. Ă€ la fin, elle ne doit pas ĂŞtre seulement justice de Dieu, mais le rĂ©sultat d’une unitĂ© de notre cĹ“ur et du Sien, dans un mouvement qui contient notre propre rĂ©ponse, qui est notre vraie louange : Â« Et j’entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est arrivĂ©, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l’autoritĂ© de son Christ; car il a Ă©tĂ© prĂ©cipitĂ©, l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. Et eux l’ont vaincu Ă  cause du sang de l’agneau et Ă  cause de la parole de leur tĂ©moignage, et ils n’ont pas aimĂ© leur vie jusqu’à craindre la mort» (Apocalypse 12/10 et 11).

 Â«Ainsi, mes bien-aimĂ©s, comme vous avez toujours obĂ©i, travaillez Ă  votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma prĂ©sence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent» (Philippiens 2/12).

Jérôme Prekel®www.lesarment.com


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