Il se
sentait intrinsèquement gendarme. Pour
lui, être gendarme, ça veut dire protéger. Mais on ne peut comprendre son sacrifice si on
le sépare de sa foi personnelle. C'est le geste d'un gendarme et le
geste d'un chrétien. Pour lui les deux sont liés, on ne peut pas séparer l'un
de l'autre. Arnaud est revenu à la foi de façon forte vers la trentaine. Extrait du témoignage de son épouse à « lavie.fr » (Voir l’article ICI).
Attentat de Trèbes : « Seule la foi »
d’Arnaud Beltrame « peut expliquer ce sacrifice.
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Le visage
d’Arnaud Beltrame nous est devenu familier depuis que ce lieutenant-colonel de
gendarmerie de 44 ans a proposé de se substituer aux otages retenus dans le
Super U de Trèbes par le terroriste Radouane Lakdim, vendredi 23 mars 2018.
Essuyant le tir de 4 balles de l’assaillant, le « Héros de Trèbes »
est resté entre la vie et la mort durant de longues heures. Il est malheureusement
décédé à l’hôpital dans la nuit qui a suivi l’attaque.
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Les
hommages se multiplient décrivant un homme sain, sportif, calme et discret.
Arnaud Beltrame était aussi un catholique fervent, converti à l’âge de 33 ans,
devenu proche du père Jean-Baptiste, moine à l’abbaye de Lagrasse, où il
participait régulièrement aux messes, aux offices et aux enseignements. Dans
une émouvante publication sur Facebook, le père Jean-Baptiste a rendu hommage Ã
celui qui était devenu un ami. Il y évoque leur rencontre, la préparation de la
cérémonie religieuse de son mariage avec Marielle qui était prévue pour le 9
juin prochain, et y dresse le portrait d’un chrétien qui, au moment de se
livrer « à la place d’otages, est probablement animé avec passion de son
héroïsme d’officier, car pour lui, être gendarme voulait dire protéger ».
Pour l’homme d’Église, la foi d’Arnaud a également été déterminante lors de son
sacrifice. Il savait « le risque inouï » qu’il prenait.
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« Je crois que seule une foi chrétienne animée par
la charité pouvait lui demander ce sacrifice surhumain. »
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