La Manne du Shabbat
par Jean Weber
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Nombres
12.1-15, Myriam et Aaron ont parlé contre Séphora l’épouse de Moïse. Elle ne
leur semblait pas à la hauteur…
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Myriam
fait des constatations et murmure contre l’épouse et le choix de Moïse. Elle
parle mal, elle médit, c’est une faute grave qui la rend coupable, impure.
Cette faute, va contaminer de proche en proche, tous ceux qui vont l’entendre,
et le répéter. Ici le mal est exprimé par la parole, cette parole qui révèle
les pensées les plus profondes de l’homme. Si les pensées de Myriam sont
mauvaises, c’est qu’une perversion intérieure entache son être. Dieu va révéler
cette impureté par une maladie grave.
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Moïse,
dans Exode 4, se trouve dans une situationÂ
difficile, il discute avec Dieu et lui dit penser que le peuple d’Israël
vers qui il l’envoie ne le croira pas. Met-il la sincérité du peuple en jeu ?
doute-t-il du peuple ? Dieu lui demande
deux choses. Entre autre de mettre sa main sur sa poitrine qui ressort malade, de la même maladie que sa sœur plus
tard. N’y a-t-il pas là une relation je mets en doute l’autre. Je médis sur
l’autre, et Dieu frappe mon corps d’une maladie déclarée «impure» ?
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Même
si aujourd’hui la maladie n’apparait pas sur notre peau, sachons que ces taches
salissent notre cœur, dégradent notre conscience et nous rendent impurs…
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Prenons
garde à ne pas pratiquer le mal par notre parole, car c’est avec cette impureté
que nous aurons à comparaître devant Dieu.
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C’est
pourquoi notre Dieu Sauveur et Seigneur Jésus dit dans Matthieu 12.36-37, «…Or,
je vous le déclare, au jour du jugement les hommes rendront compte de toute
parole sans fondement qu'ils auront prononcée…».
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