Trois catégories d'hommes
Etude N° 3
par Ian Thomas
L'épisode
le plus remarquable de la Bible, c'est bien l'histoire d'Israël, et comment
Dieu conduisit ce peuple hors d'Egypte, à travers le désert, et jusqu'en terre
de Canaan. Ce récit constitue comme la clé principale de la révélation, donnée
par le Saint-Esprit, comme la trame dans laquelle se tissent tous les fils
nuancés de la Vérité.
Je
voudrais examiner maintenant avec vous ce que signifie de se trouver en Egypte,
ou dans le désert, ou dans le pays de Canaan. Pendant une période de quatre
siècles, le peuple d'Israël avait été en esclavage sous le dur joug des
Egyptiens, souffrant sous le fardeau qui leur était infligé par leurs maîtres
cruels, incapables de se délivrer eux-mêmes, sans espérance, si ce n'est dans
la promesse divine faite à Abraham, quatre cents ans auparavant, déclarant que
Dieu les rachèterait un jour de cette captivité. Telle est l'image symbolique
que Dieu nous donne du pécheur avant sa conversion.
Lors
de la chute en Eden, lorsque Adam a péché, Dieu a retiré Son Saint-Esprit de
l'esprit humain et bien que l'homme ait conservé son corps animal, toujours
possesseur d'une âme agissante et émotive, d'une intelligence et d'une volonté,
il était désormais vide de Dieu. En état de banqueroute spirituelle, l'homme se
trouvait privé de cette vie intérieure qui ne pouvait être son partage que par
la présence de Dieu, par la communion du Saint-Esprit en lui. Or, Dieu l'avait
quitté !
Telle
fut la conséquence du péché - l'absence de toute vie spirituelle. Comme
l'absence de toute vie physique constitue la mort ; ainsi l'absence de toute
vie spirituelle implique un état de mort spirituelle. Tel est le salaire du
péché — non pas son ultime conséquence dans un avenir lointain ; mais ce qui en
a résulté dès le jour où l'homme a péché, et ce qui en demeure la conséquence
actuelle pour tous ceux qui n'ont pas encore été sauvés ; car telle est la
condition dans laquelle nous venons au monde, tous sans exception, étant la
proie facile de la puissance du mal qui est entrée dans le cœur humain au jour
où Dieu en est sorti.
Ce
principe de péché est appelé dans la Bible « la chair». Il ne s'agit pas du
corps humain qui, en lui-même, n'est pas le péché; mais la chair, dans ce sens
biblique, implique une tendance innée au mal, un agent satanique duquel surgit
toute la méchanceté héréditaire de l'homme, de sorte que le Seigneur Jésus a pu
dire, dans Marc 7. 20-23 : « Ce qui sort
de l'homme, c'est ce qui souille l'homme. Car c'est du dedans, c'est du cœur
des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités,
les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le
dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces
choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l'homme. »
Le
Seigneur Jésus parle ici de « la chair », cet élément d'origine satanique,
principe même du péché ; et tout comme le pays d'Egypte représente notre
condition de mort spirituelle, ainsi les chefs de corvée représentent la chair
et son contrôle tyrannique sur toute la conduite humaine. C'est pourquoi Paul
écrit, dans Rom. 7. 19-20 : «Car je ne
fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je
fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, c'est le péché qui
habite en moi. » « Le péché » ici, est au singulier ; il est synonyme de
«la chair » — c'est la racine qui produit le fruit. Et nous savons bien que
dans cette chair n'habite aucun bien! Elle est «inimitié contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu,
et qu'elle ne le peut même pas » (Romains 8.7).
Il
est évident que ce n'est pas la volonté de Dieu que vous demeuriez dans un tel
état, pas plus que ce n'était Sa volonté pour Son peuple de rester en Egypte,
sous le joug tyrannique des maîtres égyptiens. Il n'est donc pas étonnant que
dans cette histoire, l'accent soit mis sur les moyens dont Dieu s'est servi
pour faire sortir Son peuple de cette « fournaise de fer ».
Dieu
a suscité Moïse, et par son moyen, Il ordonna à Son peuple de prendre un petit
agneau sans tache et de l'immoler — toutefois sans en briser les os. Le sang de
cet agneau devait alors être aspergé sur les linteaux des portes dans chaque
maison, ce qui devint plus tard l'institution de la Pâque, la nuit mémorable ou
Dieu exécuta le jugement sur tous les premiers nés d'Egypte, depuis le fils du
Roi, jusqu'aux bêtes.
Tel
était le plan de Dieu pour Israël :
« Le sang vous servira de signe sur
les maisons où vous serez je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et
il n'y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays
d'Egypte. Vous conserverez le souvenir de ce jour, et vous le célébrerez par
une fête en l'honneur de l'Eternel; vous le célébrerez comme une loi
perpétuelle pour vos descendants.»
(Exode 12. 13-14).
Ce
symbole laissait entrevoir Christ mourant sur la Croix, Celui qui a été déclaré
par Jean Baptiste : «l'Agneau de Dieu qui
ôte le péché du monde » (Jean 1.29), ou encore, comme dans 1 Cor. 5.7 : « Christ, notre Pâque, a été immolé ».
Tout
comme le petit agneau porta le jugement des premier-nés en Israël, ainsi
Jésus-Christ a porté nos péchés, en son corps, sur le bois, au Calvaire. Nous
lisons dans 1 Pi. 3.18, qu'il a souffert, «lui
juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu. » Tel est le plan de
Dieu pour la rédemption de l'homme pécheur. Quand le Seigneur Jésus est mort
sur cette Croix, Dieu a exécuté Son jugement sur notre péché, en Sa Personne.
Oui, ami lecteur, Il a librement consenti à prendre ta place dans la mort, afin
que tu sois réconcilié avec Dieu, un pécheur pardonné.
Tout
ce que Dieu demandait de Son peuple en Egypte, c'était d'appliquer ce sang,
dans un acte de foi, sur les linteaux de ses portes, puis de se reposer
tranquillement sur la promesse divine. Tout ce que Dieu réclame de toi
aujourd'hui, c'est de t'approprier par la foi la mort de Christ, te
reconnaissant comme un pécheur perdu, puis de te confier dans la promesse de
Dieu et de lui dire humblement « Merci, Seigneur ! »
Le
récit biblique raconte, en outre, comment le jugement divin étant tombé sur les
Egyptiens, Dieu, par la main de Moïse, fit sortir Son peuple et lui fit
traverser la Mer Rouge. Par l'intervention miraculeuse de l'Eternel, Israël
passa à sec au travers de la mer, mais quand les Egyptiens qui les
poursuivaient voulurent s'y engager à leur tour, ils furent tous noyés. Ainsi
l'ennemi se trouva englouti dans le lieu de la mort, tandis que le peuple de
Dieu, traversant cette même vallée de l'ombre de la mort arriva sain et sauf
sur l'autre bord, vers une terre nouvelle et une vie nouvelle.
Il
y a dans 1 Cor. 10 un passage des plus significatifs. Nous lisons aux deux
premiers versets : « Frères, je ne veux
pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous
passé au travers de la mer, qu'ils ont tous été baptisés en Moïse, dans la nuée
et dans la mer... » Ici Paul décrit les enfants d'Israël comme ayant été
baptisés en Moïse, car c'est en le suivant qu'ils ont traversé cette Mer Rouge
qui eut été leur tombeau si Dieu n'avait divisé les eaux et ne les avait
conduits miraculeusement jusqu'à l'autre rive. Cet épisode peut être comparé Ã
Romains Â, où nous lisons, au verset 3 :
« Ignorez-vous que nous tous
qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été
baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort,
afin que, comme Christ est ressuscité des morts.., de même nous aussi nous
marchions en nouveauté de vie. »
En
d'autres termes, tout comme l'armée du Pharaon fut engloutie dans le lieu de la
mort, dont les fils d'Israël ont été miraculeusement ressuscités, ainsi vous et
moi, en nous identifiant par la foi avec Jésus-Christ, dans la dispensation de
Dieu, nous nous trouvons unis à Lui dans la mort, laissant derrière nous cette
ancienne nature de péché, appelée « la chair », ensevelie avec Lui.
D'après
cette allégorie, nous sommes à même de comprendre le double aspect du plan rédempteur,
savoir : que nous soyons pardonnés, sauvés de la condamnation du péché par
la mort de Christ pour nous ; et secondement, que
nous soyons délivrés de la puissance du
péché , du fait que cette nature dépravée qui s’appelle la chair , est morte
avec Lui.
La
question qui se pose naturellement est celle-ci : «Si, selon l'économie de
Dieu, mon ancienne nature a été crucifiée avec Christ, fait sur lequel je suis
appelé à compter par la foi,.
qu'est-ce
qui 'va prendre sa place, en tant que principe directeur dans ma vie ? »
La
réponse biblique à cette question se trouve dans Gal. 4.4 «Lorsque les temps ont été
accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme, né sous la loi, afin qu'il
rachetât ceux qui
étaient sous la loi, afin que nous
reçussions l'adoption. Et parce que vous
êtes fils, Dieu a envoyé dans nos coeurs l'Esprit de son Fils, lequel crie Abba
! Père ! » C'est-à -dire que, dès
que vous êtes rachetés, ayant mis votre confiance en Celui qui est mort à votre
place, Dieu rend à votre esprit humain la présence de Son Saint-Esprit, la vie
même du Seigneur Jésus ressuscité qui fait de vous des participants de la nature divine. Dans
2 Pi. 1. 3-4, nous lisons : « Comme sa
divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au
moyen de la connaissance, de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et
par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus
précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la
nature divine. »
Si
m'adressant à mon gant, je lui disais : «Gant, ramasse-moi ce livre », il
serait incapable de le faire. Il a pourtant toute l'apparence d'une main, le
pouce et les doigts bien formés ; mais il est néanmoins incapable de toute
action personnelle. « Bien sûr! me direz-vous, vous ne lui avez pas appris Ã
faire cela ! » Mais alors même que je m'épuiserais à le lui expliquer jusqu'Ã
demain, le gant ne bougerait pas pour ramasser le livre. Cependant j'ai un gant
à la maison qui a ramassé et tenu ma Bible des douzaines de fois ; mais c'était
quand ma main se trouvait dans le gant, et jamais autrement! Dès que je plaçais
ma main dans le gant, il devenait aussi fort que ma main elle-même. Tout ce que
ma main était capable d'accomplir, le gant pouvait le faire également — mais
cela uniquement dans la mesure où il acceptait de revêtir simplement l'activité
de ma main.
VoilÃ
ce que cela signifie d'avoir Christ, par Son Esprit, habitant notre humanité
rachetée. Nous sommes le gant, Christ est la main qui agit! Tout ce qui est
possible pour Lui le devient également pour nous, et nous pouvons faire écho
dès lors, à l'affirmation du grand Apôtre : « Je puis TOUT par CHRIST qui me fortifie » — je suis prêt à tout, Ã
la hauteur de chaque situation par Celui qui me communique sans cesse Sa force
intérieure, de sorte que je suis suffisant pour tout, par la toute-suffisance de
Christ » (Phil. 4.13). La présence du Christ vivant, par Son Esprit, au-dedans
de vous, vous communique tout ce qui est nécessaire à la vie et à la piété,
tout ce qu'il vous faut, jour après jour, pour vivre dans la justice et la
noblesse de caractère, comme il convient au croyant.
C'est
cette jouissance de la vie de Christ en nous qui est typifiée par le pays de
Canaan, la Terre Promise dans toute sa splendeur et son abondance. Mais Canaan,
dans le symbolisme biblique, ne représente nullement le Ciel. C'est CHRIST
Lui-même, et dès à présent, vivant à travers nous Sa vie triomphante. Le fait
est que seul le Seigneur Jésus Lui-même est capable de vivre parfaitement la
vie chrétienne. Or, dans Rom. 5.10, nous voyons que non seulement Il nous
réconcilie avec Dieu par Sa mort, mais il nous sauve aussi, moment après
moment, par Sa Vie ; c'est-Ã -dire qu'il
n'est pas seulement mort à cause de ce que vous avez fait ; mais Il est
ressuscité afin de vivre en vous, de prendre la place de ce que vous êtes. Sa
force, pour votre faiblesse ,! Sa sagesse, pour votre folie! Son énergie, pour
votre laisser-aller! Sa grâce, pour votre égoïsme! Son amour, .pour votre
convoitise charnelle ! Sa paix, pour faire face à tous vos problèmes! Sa joie,
pour vos douleurs! Son abondance, pour votre pauvreté! Voilà ce que représente
la terre de Canaan!
Hors
de mon esclavage, et mon obscurité,
Au-dedans
Ta liberté, Ta joie et Ta lumière,
Hors
de ma maladie, en Ta pleine santé,
Hors
de ma pauvreté, vers tous les biens du Père,
Hors
de tout mon péché, — me jetant dans Tes bras,
Jésus,
je viens à Toi !
VoilÃ
ce qu'est Canaan ! Conduits dehors, pour être conduits dedans!
Tel
était le plan de Dieu pour Son peuple autrefois ; telle est encore Sa pensée
pour Son peuple aujourd'hui. Son désir, c'est que l'homme naturel — destitué de
la vie divine, jouet de Satan — puisse devenir l'homme spirituel - rempli de
l'Esprit de Christ, vivant pour Dieu, comme un instrument de justice, destiné Ã
la Gloire du Ciel!
Et pourquoi donc la période du désert
?
Telle
est la tragédie de la Chrétienté contemporaine, tout comme ce fut celle du
peuple de Dieu d'autrefois, pendant l'espace de quarante ans dans le désert. Un
peuple vivant dans une indigence volontaire ! Chaque journée passée dans ce
désert aurait pu être passée dans la Terre Promise , car Dieu leur avait
donné ce pays de Canaan ! Mais ils se refusaient de croire que ce même Dieu qui
les avait conduits hors du pays d'Egypte, était bien capable de les conduire
aussi au pays de leur destination.
Le
désert nous offre le tableau de ce que le Nouveau Testament appelle le chrétien
charnel. Si tu es encore un croyant de cette catégorie, ami lecteur, cela
signifie que tout en ayant été racheté par la foi en Christ, tout en ayant en
toi le Saint-Esprit, tu vis malgré cela dans un état d'indigence, sous les influences
subtiles d'un ennemi vaincu, la chair, que Christ a pourtant prise avec Lui
dans le tombeau ;
Vous
êtes tout comme les enfants d'Israël qui ont vécu pendant quarante ans,
assaillis par les souvenirs et les subtiles influences d'un ennemi que Dieu
avait pourtant anéanti dans les profondeurs de la Mer Rouge. Comme eux, vous ne
pouvez jouir ni des pots de viande de l'Egypte, ni du blé doré de Canaan — vous
êtes bloqués entre les deux, dans le désert!
L'incrédulité
des fils d'Israël les a frustrés de l'héritage en vue duquel ils avaient été
délivrés de l'Egypte. Ils ne vivaient que pour jeter un discrédit sur le Nom
glorieux de Celui qui les avait rachetés.
De
même, il n'y a rien de plus pitoyable qu'un chrétien qui, bien qu'investi de
«toute la plénitude de la divinité corporellement » en Christ, à qui sont
accessibles toutes les ressources illimitées du Ciel, traîne néanmoins — dans
l'ignorance ou le mépris de ses privilèges — une existence misérable, avec les
maigres ressources qu'il a emportées de l'Egypte de son incrédulité, n'ayant
aucun sentiment de direction, ni de but précis dans la vie, parce qu'il ne veut
pas s'approprier ce que Dieu lui a donné !
Quarante
longues années ont été nécessaires avant que Dieu ait pu finalement, par Josué,
apprendre à Son peuple que pour entrer dans le pays de la promesse, il faut la
même dose de foi que pour sortir de celui de l'esclavage — la foi qui se confie
simplement en Dieu, et Lui dit : « Merci! » Dès qu'ils ont pris cette attitude
de foi, les pieds trempés dans le Jourdain, le Dieu qui avait partagé les eaux
de la Mer Rouge, en fit de même pour le Jourdain, les faisant traverser à pieds
secs pour entrer enfin en possession de leur héritage promis.
Le
chrétien charnel, c'est l'homme qui, ayant reçu par le Saint-Esprit toute la
plénitude de Christ, ignore cependant Sa présence, et continue à lutter par ses
propres efforts pour vivre la vie chrétienne, comme si Christ n'était pas là .
Il ne cesse de supplier, de demander dans ses prières ce que Dieu lui a déjÃ
donné, mais qu'il n'a jamais voulu recevoir. C'est l'homme qui refuse de faire
le pas de la foi, de saisir le fait glorieux que Christ est sa vie, et par
conséquent aussi sa victoire !
La
vie chrétienne, c'est une vie échangée. «
J'ai été crucifié avec Christ, dit Paul, et si je vis, ce n'est plus moi qui
vis, c'est Christ qui vit en moi. » (Gal. 2.20) . Il en résulte que «
Christ est ma vie » (Phil. 1.21) . Oui, il y a trois catégories d'hommes sur cette
terre. Ceux qui vivent en Egypte, ou dans le désert, ou dans la terre de
Canaan. Je me demande à quelle catégorie tu appartiens, toi, ami lecteur?
Si
tu es encore en Egypte, alors il te faut croire au Seigneur Jésus maintenant,
et Le recevoir comme ton Sauveur! Par la foi, applique maintenant Son Sang
précieux, versé sur la Croix, aux poteaux et aux linteaux de ta porte — celle
de ton cœur -puis remercie-le comme un enfant de ce qu'Il t'a racheté !
Es-tu
peut-être encore dans le désert ? Alors ce qu'il faut faire, c'est de répudier
ton incrédulité, d'y renoncer à tout jamais! Confie-toi au Seigneur Jésus pour
obtenir l'héritage en vue duquel Il a versé Son sang -.- pour qu'Il vive
désormais en toi et à travers toi Sa propre vie de résurrection dès ici-bas,
étant dans ton corps. Remercie-le donc de ce qu'Il est ta victoire, de ce qu'Il
est ta force, de ce qu'Il tient entre Ses mains tout ton avenir, prêt à combler
tous tes besoins en tous temps et en toutes circonstances, car « en lui habite
corporellement toute la plénitude- de la divinité. Vous avez tout pleinement en
lui.» (Col. 2. 9-10).
Es-tu
parvenu dans la Terre Promise ? Alors ta position consiste à « régner dans la
vie » ! Oui, tu es appelé à régner par Jésus-Christ, à connaître en Lui « une joie
ineffable et pleine de gloire», et jour après jour, «la paix qui surpasse toute
connaissance », sachant que tout ce que foulera la plante de ton pied t'a été
donné par ton Dieu dans cette terre nouvelle. Il t'exhorte donc à être fort, Ã
prendre courage, à n'être jamais ni effrayé ni confondu, dans la certitude que
l'Eternel ton Dieu est avec toi, partout où tu diriges tes pas (selon Sa
promesse
Ã
Josué) — car c'est ici notre victoire, savoir «notre foi. » (1 Jean 5.4)
Source : http://nikkos.over-blog.fr