Il arrivait souvent qu’il se mette à table avec les enfants, les assiettes vides devant chacun, pas un sou dans la maison. Muller rendait grâces à Dieu pour le repas qu’il ne manquerait pas de leur donner. Après sa prière, on frappait à la porte, et une livraison de bienfaisance leur donnait de quoi manger.
Un jour, il se rendait aux Etats-Unis pour parler à des jeunes. Les rencontres avaient été organisées de longue date, et devaient commencer dès son arrivée. Le paquebot était retardé par un épais brouillard et le capitaine avait annoncé qu’ils arriveraient avec 2 ou 3 jours de retard.
L’incident nous est relaté par le capitaine qui vit descendre Muller dans sa cabine. Capitaine, lui dit-il, détrompez-vous. Nous arriverons à l’heure car l’Éternel m’envoie parler là -bas. Je vais prier pour cela.
Le capitaine habitué de la mer, savait que ce genre de brouillard ne se dissipe pas comme cela. Mais Muller ne lui laissa pas le temps de répondre. Il s’agenouilla, et pria à la manière d’un enfant, demandant que le brouillard s’en aille, pour ne pas faire obstacle à l’œuvre de Dieu.
Sitôt prié, il se releva et dit en sortant de la cabine : le brouillard a dû partir, nous serons à l’heure n’est-ce pas ?
Le capitaine monta sur le pont et vit que le brouillard s’était levé !
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