Auteur : Ph. L
«
Tu te souviendras de tout le chemin par lequel l’Eternel, ton Dieu, t’a fait
marcher ces quarante ans, dans le désert, afin de t’humilier, et de t’éprouver
(Es. 57 : 15), pour connaître ce qui était dans ton cœur, si tu garderais ses
commandements, ou non. Et il t’a humilié, et t’a fait avoir faim ; et il t’a
fait manger la manne que tu n’avais pas connue et que tes pères n’ont pas
connu, afin de te faire connaître que l’homme ne vit pas de pain seulement,
mais que l'homme vivra de tout ce qui sort de la bouche de l’Eternel »
(Deutéronome 8 : 2-3).
Pourquoi
Dieu a-t-il ainsi permis que les enfants d’Israël puissent souffrir de la faim
et se nourrissent avec de la manne ? Ce passage nous explique qu’ils devaient
apprendre - et nous aussi - à ne pas se contenter d’un pain pour nourrir leur
corps, mais chercher avec soin Ă se nourrir au point de vue spirituel de tout
ce qui sort de la bouche de l’Eternel - avec le désir d’obéir à sa Parole !
C’est vrai aujourd’hui pour tous les enfants de Dieu !
La
manne recueillie chaque matin par les fils d'Israël dans le désert, image de la
nourriture spirituelle des chrétiens.
Les
Israélites ne pouvaient pas obtenir de la manne à la suite d’un effort
personnel. Dieu seul pouvait leur en donner ! Il l’a fait jusqu’au jour où ils
sont entrés dans le pays de la promesse. Déjà , durant leur marche dans le
désert, Il avait comblé son peuple de ses soins (Deut. 8 : 4). Mais ils se sont
montrés ingrats ; ils ont négligé les enseignements de la Parole de Dieu. Ils
se sont « crus
riches » et ont pensé dans leur cœur : « Ma puissance et la force de ma main m’ont acquis ces richesses »
(v. 17).
On
retrouve souvent de nos jours, même chez des rachetés, la même autosatisfaction,
le mĂŞme orgueil.
Ils se développent dans le cœur de ceux qui, en esprit au moins, font partie de
Laodicée
(Apocalypse 3 : 16-17).
Celui
qui voit dans
le secret (Matthieu 6 : 4-6) discerne parfaitement si nous avons une prétention
quelconque.
Ce
sont des
dangers communs ! Dieu nous a bénis ; mais nos cœurs oublient
facilement que le Seigneur est la source de toute bénédiction. Si, dans notre
for intérieur nous en arrivons là , c’est que nous n’avons pas vécu dans la
dépendance de notre Dieu et dans son obéissance.
Le
Seigneur Jésus avait continuellement devant Lui « l’œuvre que le Père lui avait donnée à faire
» (Jean 17 : 4). C’est ce qu’Il répond à ses disciples qui le priaient de
manger : « Moi, j’ai une nourriture Ă
manger que vous, vous ne connaissez pas… Ma nourriture est de faire la volonté de Celui
qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre » (Jean 4 : 32 -34).
Chrétiens,
mes frères, avons-nous
discerné la volonté de Dieu à notre égard ? Marchons sur les traces de
JĂ©sus, appliquons-nous
à faire la volonté de Dieu, « bonne,
agréable et parfaite » (Romains 12 : 2).
Il
est précieux
de se tenir dans la présence divine dès le commencement d’une journée ; il faut
se tourner d’abord vers le trône de la grâce et achever la journée près de Lui.
Plaçons notre confiance en Christ et marchons à sa suite : là , nous sommes en
sécurité ! Faisons appel aux soins de sa grâce et restons dépendants.
La
communion avec Dieu doit être une réalité continuelle, comme elle l’était
pour le Seigneur. Elle se maintient par la lecture de sa Parole et la prière. Le Saint
Esprit éclaire notre cœur. Le psalmiste dit : « Tes paroles ont été douces à mon palais, plus que le miel à ma bouche
» (Ps. 119 : 103).
Il
faut avoir de l’appétit
spirituel pour être en mesure de faire des progrès ! Notre âme doit
être nourrie jour après jour. Il y a un réel danger de la négliger
et de ne penser qu’à notre corps. Retenons cette exhortation : « Désirez ardemment, comme des enfants
nouveau-nés, le pur lait de la Parole, afin que vous croissiez par Lui à salut
(1 Pierre 2 : 2).
Ayons
un vif désir
de mieux
connaître la Parole de Dieu. Notre âme sera profondément touchée par
toute la douceur qui s’en dégage. Demandons au Seigneur que toute la famille de
Dieu apprenne Ă la savourer. Elle veut ĂŞtre notre guide pour marcher
aujourd’hui et fortifier notre espérance pour l’avenir. « Tes témoignages me sont un héritage à toujours ; car ils sont la joie
de mon cœur » (Psaume 119 : 111) !
Aaron et ses fils avaient le
privilège de manger ce qui, dans l’offrande de gâteau, n’avait pas été brûlé
par le feu de l’autel. Maintenant, nous pouvons nous nourrir de Christ. Descendu du
ciel, Il est devenu notre aliment (Jean 6 : 34). Nous sommes devant
Lui « des rois et des sacrificateurs
». Se nourrir de Lui est indispensable pour maintenir notre capacité
spirituelle. Un chant d’allégresse et de reconnaissance peut ainsi monter vers
notre Dieu et Père.
Il est la TĂŞte du corps, la source de sa
vie. Il augmente notre Ă©nergie spirituelle et nous enseigne aussi Ă
être plus humbles, et ainsi à Lui ressembler un peu. Personne ne peut lui être comparé.
Enfants de Dieu, restons autant que possible « cachés en Lui », assez près pour
toujours entendre sa voix.
A suivre
Source :
www.bible-notes.org