Que nous révèle la Bible en ce qui
concerne la nature réelle de Dieu?
On assiste en ce moment à des attaques en règle contre la doctrine
de la Trinité. Même si ce mot n’apparaît pas dans la Bible, il décrit une
réalité qui a toujours été affirmée depuis des siècles par l’Eglise fidèle.
Cette réalité, c’est que la Bible nous révèle Dieu comme étant un Dieu unique, mais éternellement et simultanément
manifesté en trois Personnes distinctes, mais non séparées: le Père, le
Fils et le Saint-Esprit.
Cette notion de Dieu Pluriel, ou Trois-en-Un, est difficile, voire
impossible à appréhender par notre intelligence humaine si limitée. En réalité,
il ne nous est pas demandé de comprendre, mais de croire ce que la Bible nous révèle. Nous
comprendrons tout plus tard!
Le mieux est donc de laisser parler la Parole de Dieu, en gardant
dans notre coeur l’amour de la Vérité, et le désir d’être conduits dans toute
la Vérité par l’Esprit du Dieu Vivant, qui sonde toutes choses, y compris les
profondeurs de Dieu.
« Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’oeil n’a
point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au
coeur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment.Dieu
nous les a révélées par l’Esprit. Car
l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. Lequel des hommes, en effet, connaît
les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui? De même,
personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Or nous,
nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les
choses que Dieu nous a données par sa grâce. Et nous en parlons, non avec des
discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit,
employant un langage spirituel pour les choses spirituelles » (1 Cor. 2:
9-13).
Que nous révèlent les noms de Dieu dans la Bible?
Dans ce que nous appelons l’Ancien Testament, le nom de Dieu est
très souvent décrit par les quatre consommes sacrées de l’hébreu, ou
tétragramme YHWH: « iod, Y, » « hé, H, » « vav, W ou
V, » « hé, H. » Les voyelles correspondantes étant inconnues, on
ne sait plus quelle en est la prononciation exacte. Celle-ci peut varier, de
« Yahweh, « Yahoveh, » « YĂ©hovah, » Ă
« Jéhovah » ou encore « Yahvé. »
Ce nom sacré peut être traduit par « Celui qui est par
Lui-même, » que l’on rend en général par « l’Eternel. » Ce nom
ne pouvait être prononcé que par le Souverain Sacrificateur quand il entrait
dans le lieu très saint, le Jour des Expiations. Dans la lecture de la Torah,
ce Nom sacré était prononcé « Adonaï, » ce qui signifie
« Seigneur. »
Ce Nom est souvent associé aux sept caractéristiques divines:
1. YHWH-Shalom = L’Eternel est ma Paix
2. YHWH-Tsidkenu = L’Eternel est ma Justice
3. YHWH-Shammah = Emmanuel, Dieu avec nous
4. YHWH-Rohi = L’Eternel est mon berger
5. YHWH-Raphé = L’Eternel te guérit
6. YHWH-Nissi = L’Eternel ma bannière
7. YHWH-Yiréh = L’Eternel pourvoit
Dans l’Ancien Testament, lorsque Dieu Se manifeste sous forme
visible et humaine, cette « image visible » de Dieu est associĂ©e Ă
toutes les caractéristiques de la divinité, et est souvent appelée
« l’Eternel, » ou « l’Ange de l’Eternel. » Il ne s’agit pas
dans ce cas d’un ange ordinaire, mais d’une représentation de Dieu.
Par exemple, lorsque l’Eternel vient visiter Abraham avec deux
anges, il est Ă©crit:
« L’Eternel (YHWH)
lui apparut parmi les chênes de Mamré » (Genèse 18: 1).
Nous savons que Dieu le Père ne peut être vu par les hommes
(Colossiens 1: 15). Mais la Parole de Dieu, incarnée sous le Nom de Jésus, le
Fils de Dieu, a parfaitement manifesté le Père sous forme humaine.
Il est donc certain que cet « Eternel » qui apparaĂ®t Ă
Abraham, ou à d’autres occasions, n’est autre qu’une manifestation du Seigneur
JĂ©sus, avant Son incarnation.
Lors de Son incarnation, le Seigneur Jésus S’est d’ailleurs
attribué le Nom de l’Eternel, lorsqu’Il proclama:
« En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, Je Suis » (Jean 8: 58).
C’est pour cette raison que les Juifs voulurent le lapider, parce
qu’Il Se faisait L’égal de Dieu.
Il est donc normal que le Nom de l’Eternel (YHWH) caractérise à la
fois Dieu le Père et le Fils de Dieu, puisque le Fils de Dieu est aussi Dieu le
Fils.
Le Fils de Dieu est la manifestation visible de Dieu le Père.
Dieu le Père S’est révélé aux hommes en la Personne de Son Fils
Jésus. En outre, il nous est dit que Jésus n’est pas devenu le Fils de Dieu au
moment de Sa naissance terrestre, mais qu’Il existait de toute éternité dans le
Ciel, non pas confondu avec le Père, mais distinct de Lui.
« Au commencement était la Parole, et la Parole étaitavec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu » (Jean 1: 1-2).
Le verset 18 ajoute:
« Personne n’a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le
sein du Père, est celui qui l’a fait connaître. »
Certains bons manuscrits grecs sont encore plus explicites, et
disent:
« Personne n’a jamais vu Dieu; Dieu le Fils unique, qui est
dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître. »
Ce verset ne fait que répéter ce qui était annoncé au verset
premier, c’est-à -dire que la Parole, qui est le Fils unique de Dieu,
« était Dieu. » Et comme Dieu est éternel, si la Parole était Dieu, c’est que la Parole estDieu de toute éternité.
Dieu le Fils est donc, de toute éternité, dans le seinde Dieu le Père, et avec le Père.
Ce seul passage suffit Ă nous faire comprendre que le Fils de
Dieu, la Parole, ou encore Dieu le Fils, est distinct de Dieu le Père, tout en
Ă©tant aussi Dieu.
Il ne s’agit donc pas de deux Dieux séparés, qui cohabiteraient
l’un avec l’autre. Il s’agit du même Dieu, mais qui, de toute éternité, existe
en forme de Père, et qui contient dans Son sein Son Fils.
Quant au Saint-Esprit, Troisième Personne de la Trinité, nous
verrons qu’Il procède à la fois du Père et du Fils, et qu’Il est la Puissance
personnelle et agissante de Dieu.
Concernant le Seigneur Jésus, l’épître de Paul aux Philippiens
nous révèle ceci:
« Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a
point regardé comme une proie à arracher d’être
égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de
serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple
homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même
jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement
élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de
Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que
Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2: 5-11).
Le mot grec traduit par « forme » peut avoir deux sens:
celui « d’apparence extérieure et visible, » et celui de « nature
essentielle. » C’est ce dernier sens qui doit être retenu ici. Le Seigneur
JĂ©sus, dans le Ciel, avant Son incarnation, existait en tant que Fils Ă©ternel,
ayant la nature essentielle de Dieu, et étant égal en tous points au Père, tout
en Ă©tant distinct de Lui.
Il n’a pas cherché à conserver cette position céleste d’égalité
avec Dieu le Père, mais Il a accepté de Se dépouiller de certains de Ses
attributs divins, afin de S’incarner sous la forme d’un simple homme.
Quels sont les attributs divins dont Il S’est dépouillé en
S’incarnant? Ce sont l’omniprésence, l’omniscience et l’omnipotence. Dans Son
incarnation, il n’a gardé de Ses attributs divins que Sa parfaite Sainteté, Sa
parfaite Justice et Son parfait Amour.
L’épître aux Hébreux nous révèle encore ceci:
« Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs
manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé
par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi
créé le monde, et qui, étant
le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes
choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s’est
assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts, devenu d’autant supérieur aux anges
qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1: 1-4).
Le mot grec traduit par « reflet » signifie exactement
« rayonnement lumineux, éclat de lumière. » Le mot traduit par
« empreinte » signifie exactement « image exacte de quelqu’un,
reproduction parfaite, fac-similé. »
Dieu le Fils est l’éclat de la Lumière divine, qui reproduit
exactement, de manière visible, la véritable nature de Dieu le Père.
« Jésus lui dit: Il y a si longtemps que je suis avec vous,
et tu ne m’as pas connu, Philippe! Celui
qui m’a vu a vu le Père; comment dis-tu: Montre-nous le Père? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le
Père est en moi? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de
moi-même; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les oeuvres. Croyez-moi, je suis dans le Père, et
le Père est en moi; croyez du moins à cause de ces oeuvres » (Jean 14: 9-11).
Paul ajoute:
« Si notre Evangile est encore voilé, il est voilé pour ceux
qui périssent; pour les
incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne
vissent pas briller la splendeur de l’Evangile de la gloire deChrist, qui
est l’image de Dieu » (2 Cor. 4: 3-4).
« Il est l’image du Dieu invisible » (Colossiens 1:
15).
Le mot grec traduit par « image » est le mot
« eïcon, » d’où vient le mot français « icône, » et qui
signifie exactement: « représentation visible de quelque chose ou de
quelqu’un d’invisible. »
Tout se passe comme si Dieu le Père pouvait Se contempler Lui-même
en la Personne de Son Fils, et comme si cette « Image » qu’Il
contemple n’est pas passive, mais qu’elle est Vivante et autonome, tout en état
absolument semblable à Lui-même. Cette Image possède en Elle-même la Vie, de
même que le Père possède aussi en Lui-même la Vie. Jésus a dit:
« Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné
au Fils d’avoir la vie en lui-même » (Jean 5: 26).
Le Père aime le Fils, comme le Fils aime le Père, et cet Amour est
l’Amour divin pur et parfait, qui unit éternellement ces deux Etres divins.
Puisque Dieu le Père est Amour, il est normal, de toute éternité,
qu’Il ait eu besoin de Quelqu’un qui puisse être le bénéficiaire de Son Amour!
Il ne pouvait pas rester une Personne unique et solitaire! Cela peut nous aider
à comprendre pourquoi Dieu est Pluriel dans Sa nature: le Père, le Fils et le
Saint-Esprit sont baignés dans le même Amour divin qui les unit. Mais, tout en
Ă©tant parfaitement Ă©gaux, Ils ont des fonctions distinctes.
Un Dieu unique pluriel!
Lorsque Jésus prie Son Père pour Ses disciples, Il prononce cette
phrase Ă©tonnante:
« Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore
pour ceux qui croiront en moi par leur parole,afin que tous soient un, comme
toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un
en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Je leur ai donné la
gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils
soient un comme nous sommes un, moi en eux, et toi en moi, afin qu’ils
soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu
les as aimés comme tu m’as aimé. Père, je veux que là où je suis ceux
que tu m’as donnés soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, la
gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17: 20-24).
Le Seigneur Jésus a prié Son Père pour que tous Ses disciples
soient UN, comme le Père et Lui sont UN!
Manifestement, nous formons, en tant que disciples, un nombre très
important de personnes distinctes. Nous ne formons pas qu’une seule personne!
De même, le Père et le Fils ne forment pas une seule Personne, mais forment
deux Personnes distinctes. Et pourtant, ces deux Personnes sont UN! On peut
ajouter que les Trois Personnes divines sont Ă©galement UN.
Deux disciples ne peuvent être parfaitement UN que s’ils sont tous
deux en Christ. En outre, leur parfaite unité spirituelle ne peut être
accomplie que par le Saint-Esprit, dans Lequel ils ont tous deux été
« baptisés, » immergés et remplis, et lorsque tout ce qui est
charnel, terrestre et diabolique aura été éliminé de leur vie.
Cette relation « deux-en-un » ressemble à la relation
qui existe entre le mari et son Ă©pouse:
« C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et
s’attachera à sa femme, et les deux deviendrontune seule chair. Ce mystère est grand; je dis cela par
rapport à Christ et à l’Eglise » (Ephésiens 5: 31-32).
Ce passage fait référence à Genèse 2: 24, où le mot hébreu traduit
par « une seule » est « ehad. »
Or ce mot « ehad » est le même qui est employé pour
désigner la nature de Dieu:
« Ecoute, Israël! l’Eternel, notre Dieu, est le seulEternel » (Deut. 6:
4).
« Le seul » est la traduction de « ehad. »
« Ehad, » en hébreu, définit le plus souvent une
« unité composée, » et non une unité absolue. Le mot employé pour
désigner une unité absolue est « yahid, » et ce mot n’est pas employé
dans la Bible pour désigner l’Eternel.
La pluralité de Dieu révélée dans l’Ancien comme dans le Nouveau
Testament:
Souvent, dans le texte hébreu de l’Ancien Testament, le Seigneur
est désigné par un terme écrit au pluriel:
– « Elohim, » qui est le pluriel de El, Seigneur.
– « Adonaï, » qui est le possessif pluriel de Adon,
Maître, et qui signifie « mes Maîtres. ».
Dans la Torah, Dieu parle souvent de Lui-mĂŞme au pluriel:
« Puis Dieu (Elohim, pluriel) dit (singulier): Faisonsl’homme à notre image,
selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les
oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles
qui rampent sur la terre. Dieu
(Elohim, pluriel) créa (singulier) l’homme à son image, il le créa à l’image de
Dieu, il créa l’homme et la femme » (Genèse 1: 26-27).
« L’Eternel Dieu (Elohim, pluriel) dit (singulier): Voici,
l’homme est devenu comme l’un de nous,
pour la connaissance du bien et du mal. EmpĂŞchons-lemaintenant
d’avancer sa main, de prendre de l’arbre de vie, d’en manger, et de vivre
éternellement » (Genèse 3: 22).
Il ne s’agit pas, comme certains l’affirment à tort, d’un
« pluriel de majesté. » Mais il s’agit simplement d’une claire
révélation de la nature multiple du même Dieu unique.
On pourrait multiplier les exemples, dans de nombreux passages de
l’Ancien Testament, où plusieurs Personnes de la Divinité sont présentées en
mĂŞme temps:
« Les cieux ont été faits par la parole de l’Eternel,
Et toute leur armée par le souffle de sa bouche » (Psaume 33: 6).
L’Eternel est le Père, Sa Parole est le Fils, et le souffle est le
Saint-Esprit.
« Ton trône, ô Dieu, est à toujours; le sceptre de ton règne
est un sceptre d’équité. Tu aimes
la justice, et tu hais la méchanceté: C’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint d’une huile de joie, par privilège sur
tes collègues » (Psaume 45: 6-7).
Comment « Dieu » peut-Il être oint par « Son
Dieu »? C’est bien Jésus-Christ, le Fils de Dieu, et en même temps Dieu le
Fils, qui a été oint par Dieu Son Père! Cette onction Lui fut donnée lorsque le
Saint-Esprit descendit sur Lui au moment de Son baptême. Il l’a proclamé
Lui-mĂŞme dans la synagogue de Nazareth:
« L’Esprit (le
Saint-Esprit) du Seigneur (le Père) est sur moi (le Fils), parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux
pauvres; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer
aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour
renvoyer libres les opprimés, pour
publier une année de grâce du Seigneur » (Luc 4: 18-19).
« Parole de l’Eternel à mon Seigneur: Assieds-toi à ma
droite, Jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied » (Psaume
110: 1).
Celui qui est assis à la droite de l’Eternel est le Seigneur Jésus
(Marc 16: 19). L’Eternel (YHWH) est donc ici le Père.
Le Fils de Dieu S’est incarné pour nous sauver. Il est mort pour
nos péchés, et Il est ressuscité pour notre justification. Il est actuellement
assis à la droite de Dieu, Il règne et Il intercède pour nous.
« Ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume à celui qui
est Dieu et Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et
toute puissance. Car il faut qu’il règne jusqu’à ce qu’il ait mis tous les
ennemis sous ses pieds. Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort.
Dieu, en effet, a tout mis sous ses pieds. Mais lorsqu’il dit que tout lui a
été soumis, il est évident que celui qui lui a soumis toutes choses est
excepté. Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis
à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous »
(1 Cor. 15: 24-28).
Il est clair que le Père et le Fils sont distincts de toute
éternité.
« Qui est monté aux cieux, et qui en est descendu? Qui a
recueilli le vent dans ses mains? Qui a serré les eaux dans son vêtement? Qui a
fait paraître les extrémités de la terre? Quel
est son nom, et quel est le nom de son fils? Le sais-tu? » (Prov. 30:
4).
Il est fait mention ici du Père et du Fils.
« Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur
les nuées des cieux arriva quelqu’un de semblable à un fils de l’homme; il s’avança
vers l’ancien des jours,
et on le fit approcher de lui. On
lui donna la domination, la gloire et le règne; et tous les peuples, les
nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une
domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais
détruit » (Daniel 7: 13-14).
Ce « Fils de l’Homme » est le Seigneur Jésus, et
« l’Ancien des Jours » est Dieu le Père.
Outre le premier chapitre de l’Evangile de Jean que nous avons
déjà mentionné, il existe de nombreux passages du Nouveau Testament qui
décrivent une manifestation simultanée des trois Personnes divines.
« Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l’eau.
Et voici, les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit
de Dieudescendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles:
Celui-ci est mon Fils
bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection » (Matthieu 3: 16-17).
Le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont ici présents
simultanément. Il ne s’agit donc pas d’une seule Personne divine, qui prendrait
successivement plusieurs formes, selon la fonction qu’elle exerce. Mais il
s’agit de trois Personnes distinctes, qui co-existent éternellement, et qui
sont ici manifestées simultanément. Et si ces trois Personnes divines Se
manifestent simultanément, c’est qu’elles existent éternellement dans ces
manifestations.
« Jésus lui répondit: Si quelqu’un m’aime, il gardera ma
parole, et mon Père l’aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean
14: 23).
Jésus dit bien que le Père et le Fils feront ensembleleur demeure dans le
coeur de ceux qui L’aiment et gardent Sa Parole! Il a aussi annoncé à Ses
disciples que le Saint-Esprit serait un jour en
eux. Ainsi, actuellement, nous avons en nous, Ă la fois et en permanence,
le Père, le Fils et le Saint-Esprit!
« Mais le consolateur, l’Esprit-Saint,
que le Père enverra en mon
nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit » (Jean 14:
26).
Notez donc bien que le Seigneur Jésus parle toujours du Père et du
Saint-Esprit comme Ă©tant deux Personnes distinctes de Sa propre Personne. Il
aurait été facile pour Lui, si cela avait été le cas, de nous dire: « Je
suis le Père incarné, » ou: « Je reviendrai un jour vers vous sous la
forme du Saint-Esprit… » Mais ce n’est pas ce qu’Il dit, parce qu’Il dit
toujours la Vérité!
« Que la grâce du Seigneur
Jésus-Christ, l’amour de Dieu,
et la communication du Saint-Esprit,
soient avec vous tous! » (2 Cor. 13: 14).
Là encore, le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont décrits de
manière simultanée et distincte.
« Pierre, apôtre de Jésus-Christ,
à ceux qui sont étrangers et dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce,
l’Asie et la Bithynie, et qui
sont Ă©lus selon la prescience de Dieu
le Père, par la sanctification del’Esprit, afin qu’ils deviennent
obéissants, et qu’ils participent à l’aspersion du sang de Jésus-Christ: que la grâce et
la paix vous soient multipliées! » (1 Pierre 1: 1-2).
Le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont étroitement associés dans
l’oeuvre de rédemption.
« Pour vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre
très sainte foi, et priant par le Saint-Esprit, maintenez-vous
dans l’amour de Dieu, en attendant
la miséricorde de notre Seigneur
JĂ©sus-Christ pour la vie
éternelle » (Jude 1: 20-21).
« Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel: le Père, la Parole et l’Esprit, et
ces trois-là sont un. Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la
terre: l’Esprit, l’eau et le
sang, et les trois sont d’accord » (1 Jean 5: 7-8).
Dans un certain nombre de versions, la première partie de ce
passage est supprimée, à tort, car le passage supprimé est bien inspiré,
puisqu’il est confirmé par ailleurs dans la Bible.
« Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants
et au milieu des vieillards, un agneau qui était là comme immolé. Il avait
sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre. Il vint,
et il prit le livre de la main droite de celui qui Ă©tait assis sur le trĂ´ne. Quand il eut pris le livre, les
quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l’agneau,
tenant chacun une harpe et des coupes d’or remplies de parfums, qui sont les
prières des saints »
(Apoc. 5: 6-8).
« L’Agneau » est le Seigneur Jésus, et « Celui qui
est assis sur le trône » est Dieu le Père.
Notez aussi que l’Agneau est adoré comme Dieu, auquel on présente
les prières des saints! S’Il n’était qu’une créature, et non Dieu, Il ne
pourrait jamais être adoré!
Le rĂ´le particulier du Saint-Esprit.
Le Saint-Esprit est la Puissance agissante de Dieu le Père et de
Dieu le Fils. Cette Puissance divine n’est pas une puissance neutre et
impersonnelle, mais elle est une Personne divine, au même titre que le Père et
le Fils.
C’est le Père qui a conçu le plan de rédemption de l’humanité.
C’est le Fils qui l’a accompli à la croix. Et c’est le Saint-Esprit qui le met
en oeuvre et qui l’achève dans nos vies.
« Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions,
sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans
l’épreuve, et cette victoire l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point,
parce que l’amour de Dieu est
répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné » (Romains
5: 3-5).
C’est le Saint-Esprit, en tant que Puissance agissante de Dieu,
personnelle et vivante, qui déverse dans nos coeurs la Vie même de Dieu, qui
est d’abord Amour, mais aussi Justice, Joie, Paix, Sainteté et Perfection.
« Car le royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire,
mais la justice, la paix et la joie, par
le Saint-Esprit » (Romains 14: 17).
C’est la raison pour laquelle le Seigneur Jésus voulait que tous
Ses disciples soient remplis du Saint-Esprit qu’Il allait leur envoyer, après
Son ascension.
« Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre
consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce
qu’il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez,
car il demeure avec vous, et il
sera en vous » (Jean 14: 16-17).
« Mais le consolateur, l’Esprit-Saint,
que le Père enverra en mon
nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous
ai dit » (Jean 14: 26).
« Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra
témoignage de moi » (Jean 15: 26).
Jésus dit d’abord que le Saint-Esprit sera envoyé par le Père en
Son nom, puis qu’Il L’enverra Lui-même de la part du Père. Le Saint-Esprit
procède donc à la fois du Père et du Fils. Et Jésus parle clairement du
Saint-Esprit comme d’une Personne distincte de Lui-même.
« Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que
je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers
vous; mais, si je m’en vais, je
vous l’enverrai. Et quand il
sera venu, il convaincra le
monde en ce qui concerne le
péché, la justice, et le jugement » (Jean 16: 7-8).
« Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la
vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura
entendu, et il vous annoncera
les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi,
et vous l’annoncera » (Jean 16: 13-14).
Cette série de déclarations nous prouvent quel rôle essentiel joue
le Saint-Esprit dans le salut des perdus et le perfectionnement des saints.
C’est aussi le Saint-Esprit qui fait croître l’Eglise (Actes 9: 31),
qui distribue des dons spirituels (1 Cor. 12: 7-11), et qui nous fait produire
le bon fruit de l’Esprit (Galates 5: 22). C’est Lui qui nous conduit dans la
crucifixion de la chair et la marche par l’Esprit. C’est encore Lui qui nous
aide et nous conduit dans notre ministère et notre vie quotidienne (Actes 13: 2
et 16: 6).
« Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par
l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu » (Romains 8:
13-14).
« Je dis donc: Marchez
selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les dĂ©sirs de la chair. Car la chair a des dĂ©sirs contraires Ă
ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont
opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. Si vous êtes conduits par l’Esprit, vous
n’êtes point sous la loi » (Galates 5: 16-18).
Le Saint-Esprit est aussi comparé à un souffle, à de l’eau, du
feu, de l’huile ou du vin. Il transmet la Vie divine, la Vie éternelle, partout
où Il passe et où Il est reçu. Il est l’Agent exécutif de la Volonté divine.
Trois Personnes divines formant Un Dieu Unique.
Les trois Personnes divines sont donc des Personnes Ă part
entières, chacune ayant la même nature, chacune possédant une volonté, des
pensées et des sentiments identiques, chacune étant dans les deux autres, et en communion
parfaite avec les deux autres.
Pour reprendre une image bien imparfaite, que d’autres ont pu
employer, et qui peut nous aider à comprendre la réalité des trois Personnes
divines, nous pourrions dire que Dieu le Père peut être comparé au soleil, dans
son essence et sa nature interne propre, invisible Ă nos yeux. Le Fils de Dieu,
Jésus, peut être comparé à la lumière brillante et visible qui s’échappe de ce
soleil resplendissant. Et le Saint-Esprit peut être comparé aux rayonnements de
chaleur qui émanent de ce soleil, qui se répandent aussi partout, et qui
réchauffent et vivifient tout ce qu’ils touchent.
Ces trois aspects sont inséparables l’un des deux autres, et aucun
n’existerait sans les deux autres. Mais ces trois manifestations de la même
réalité sont distinctes, même si elles ne peuvent être séparées.
Le Seigneur Jésus nous a révélé quel était le Nom multiple de ce
Dieu Trois-en-Un. Ce Nom n’est autre que: « Père, Fils et
Saint-Esprit. »
C’est la raison pour laquelle le Seigneur Jésus, avant Son
ascension, a ordonné à Ses disciples de baptiser les nouveaux convertis
« au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. » Il parle, lĂ
encore, du « nom » au singulier, mais ce nom est bien associé aux
trois Personnes divines.
Il ne s’agit donc pas ici du Nom de Jésus, qui concerne seulement
le Fils de Dieu. Le Nom du Père n’est pas Jésus, ni celui du Saint-Esprit.
C’est le Fils, la Parole divine, qui S’est fait chair, et non le
Père ni le Saint-Esprit. C’est le Fils incarné qui a été crucifié, et non le
Père, ni le Saint-Esprit. Mais le Père était dans le Fils au moment où celui-ci a été
crucifié.
« Car Dieu
était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant point
aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la
réconciliation » (2 Cor. 5: 19).
Si Dieu Ă©tait en Christ, comment JĂ©sus a-t-Il pu dire, sur la
croix:
« Eli, Eli, lama sabachthani? c’est-à -dire: Mon Dieu, mon
Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? » (Matthieu 27: 46).
Ce cri est simplement celui du Fils de l’Homme qui, sur la croix,
Ă©tait en train de porter dans Son corps, une fois pour toutes, tout le poids
immonde de nos péchés, de nos iniquités, de nos maladies et de nos infirmités.
Dans son âme humaine, Il n’était sans doute plus conscient,
à ce moment précis, de la présence bénie de Son Père, parce qu’Il était fait péché dans Son corps. Mais Il savait, par la foi, que Son
Père était en Lui, réconciliant le monde avec Lui-même. En mourant, le Seigneur
remet d’ailleurs Son Esprit entre les mains du Père:
« Jésus s’écria d’une voix forte: Père, je remets mon esprit
entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira » (Luc 23: 46).
La divinité du Seigneur Jésus interdit Sa mort spirituelle sur la
croix.
Sur la croix, dans Son Esprit, le Seigneur Jésus n’a donc jamais
été, de manière absolue, spirituellement coupé de Son Père. S’Il l’avait été,
Il aurait été spirituellement mort. Mais Son Esprit n’a jamais été contaminé
par le péché. Son Esprit n’est pas passé par la mort spirituelle, comme
l’enseignent à tort ceux qui prônent la mort spirituelle du Seigneur, sous
prétexte qu’Il devait complètement Se substituer aux pécheurs!
Si le Fils de Dieu était passé par la mort spirituelle sur la
croix, et s’Il avait été complètement coupé de Son Père à ce moment-là , comme
un pécheur perdu peut être coupé de Dieu, Il
ne pourrait pas ĂŞtre Dieu! Dieu ne peut pas mourir spirituellement!
« Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il
nous a donné l’intelligence pour connaître leVéritable; et nous sommes
dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est
lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1 Jean 5: 20).
Il est donc impossible de séparer le Père, le Fils et le
Saint-Esprit, puisqu’ils sont les Trois manifestations indivisibles du même
Dieu! Ils n’ont jamais été séparés, et ne le seront jamais!
En outre, si Jésus n’était pas Dieu le Fils, Il n’aurait jamais
pu, en tant que simple créature, sauver l’humanité. Seul un Dieu parfait
pouvait parfaitement accomplir le plan de rédemption! Il fallait donc que ce
soit Dieu le Fils qui vienne Lui-mĂŞme dans une chair semblable Ă la nĂ´tre, mais
sans péché, afin de pouvoir nous racheter parfaitement de la condamnation qui
pesait sur nous.
La seule partie de Son être qui pouvait mourir, c’était donc Son
corps, et c’est pour cette seule raison que Christ a dû venir S’incarner dans
la chair.
Sa mort physique a donc suffi Ă racheter tout notre ĂŞtre, notre
esprit, notre âme et notre corps, puisque c’est dans Son corps qu’Il a porté
nos péchés, et qu’Il a aussi fait mourir notre nature de péché.
« Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin
que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures
duquel vous avez été guéris » (1 Pierre 2: 24).
« Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en
Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés? Nous avons donc été ensevelis avec lui
par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par
la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En
effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa
mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié
avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons
plus esclaves du péché; car celui qui est mort est libre du péché. Or, si nous
sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant
que Christ ressuscité des morts ne meurt plus; la mort n’a plus de pouvoir sur
lui. Car il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour
toutes; il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit. Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme
morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ » (Romains 6: 3-11).
C’est bien sur le
bois de la croix que le Seigneur Jésus-Christ a porté nos péchés dans Son corps,
et non au moment de Son baptême d’eau, ni à aucun autre moment.
Conclusion.
Frères et soeurs en Christ, restons attachés à la Parole de Dieu,
n’ajoutons rien, et ne retranchons rien à cette Parole divine. Car, en faisant
cela, nous privons toujours l’Eternel d’une partie de Sa puissance!
Et si quelqu’un est d’un autre avis là -dessus, Dieu Lui-même le
convaincra de la Vérité, s’il a dans son coeur l’amour de la Vérité!
Tous ceux qui rejettent la doctrine de la Trinité (ou de la
Tri-Unité), oeuvrent donc contre la Vérité qui nous est révélée dans la Parole
de Dieu, et jettent inutilement le trouble spirituel et la division au milieu
du peuple de Dieu.
Il vaudrait mieux pour eux demeurer dans la crainte respectueuse
du Seigneur, se taire, et ne pas toucher à ce mystère sacré de la Trinité,
plutôt que de s’écarter de ce que la Bible nous révèle concernant la nature
véritable de Dieu!
Tous ceux qui le font sont peut-être sincères, mais ils ne se
rendent pas compte qu’en enseignant des doctrines qui ne sont pas conformes Ă
la révélation qui nous est donnée par la Bible, ils s’offrent comme instruments
à celui qui est le menteur et le père du mensonge, le diable lui-même.
Si nous voulons demeurer dans la communion avec le Père, et avec
Son Fils Jésus-Christ, par le Saint-Esprit, demeurons donc dans la Vérité! Si
nous nous écartons tant soit peu de la Vérité, nous nous écartons aussi un peu
plus de notre communion avec Dieu.
« Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons
entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que
nos mains ont touché, concernant la parole de vie, car la vie a été manifestée,
et nous l’avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la
vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée, ce que
nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous
aussi vous soyez en communion avec nous. Or,
notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ. Et nous
écrivons ces choses, afin que notre joie soit parfaite » (1 Jean 1: 1-4).
Le Seigneur désire que notre joie soit parfaite! Restons donc dans
la Vérité, progressons constamment dans la recherche et la révélation de la
Vérité, marchons dans la Vérité, et le Dieu de Vérité, Celui qui est
Trois-en-Un, Se révèlera toujours plus à nous, dans Sa Sainteté, Son Amour, Sa
Joie et Sa Paix, maintenant et dans toute l’éternité!
Source :
https://bloghvm.wordpress.com/