Nous avons parlé dans notre message précédent de ce que nous
devons faire pour être sauvés, et cela peut se résumer ainsi: nous devons nous
reconnaître pécheurs devant Dieu, nous repentir de nos péchés, et recevoir le
Seigneur Jésus comme notre Sauveur et Maître. Etre sauvé est la première
condition pour être enlevé.
Nous avons aussi affirmé que le Seigneur Jésus vient enlever une
Epouse obéissante. C’est Lui qui la conduit sur le chemin qui mène à la vie
éternelle, mais c’est à elle de Le suivre!
Nous parlerons dans cet article de la seconde condition Ã
remplir pour être enlevés: passer par un baptême d’eau par immersion, au Nom du
Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Le salut est un don de Dieu. C’est Lui aussi qui nous donne la
repentance et la foi pour être sauvés.
Certains théologiens affirment que l’homme pécheur est, de
nature, absolument incapable de faire quoi que ce soit de bon, pas même de
choisir lui-même d’être sauvé.
Une telle affirmation est contredite par la Parole de Dieu, qui
nous révèle que le Seigneur laisse toujours l’homme libre de ses choix. Certes,
c’est Dieu qui convainc tous les hommes de péché, de justice et de jugement,
par Son Saint-Esprit. Mais un pécheur convaincu de péché est parfaitement
capable de s’ouvrir ensuite à la grâce de Dieu, et de recevoir le salut qui lui
est offert en Jésus-Christ.
Il est en effet écrit:
« Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient
sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2:
3-4).
« Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse,
comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse,
mais voulant que tous arrivent à la repentance » (2 Pierre 3: 9).
« Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de
même que le Fils de l’homme soit élevé, afin
que quiconque croit en lui
ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils
unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie
éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il
juge le monde, mais pour que
le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjÃ
jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3: 14-18).
Puisque Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent
à la connaissance de la vérité, et puisqu’Il veut que le monde entier soit
sauvé par Jésus-Christ, si le salut ne dépendait que de la décision souveraine
de Dieu, il aurait été très facile pour le Seigneur de décider que tous soient
sauvés.
Si Dieu ne laissait aucune liberté de choix aux hommes, cela
signifierait que c’est Dieu Lui-même qui devrait décider qui doit être sauvé et
qui ne doit pas l’être.
Puisqu’il est écrit que Dieu veut sauver le monde entier, il est
impossible donc qu’Il puisse prédestiner d’avance certains à être perdus, et
d’autres à être sauvés! Il agirait alors à l’encontre de Sa volonté clairement
manifestée dans les Ecritures, qui est de sauver tous les hommes.
C’est d’ailleurs en vertu de cette volonté que le Seigneur Jésus,
sur la croix, a porté les péchés de tous les hommes, et pas seulement de ceux
qui devaient être sauvés.
« Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non
seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2: 2).
Un homme pécheur doit donc nécessairement avoir la liberté de
choisir ou de refuser la grâce que Dieu lui tend.
Le fait de choisir de recevoir la grâce de Dieu ne diminue en rien
la gloire de Dieu, puisque le salut vient de Lui par Christ, et que, sans
Christ, personne ne pourrait être sauvé. Cela augmente au contraire la gloire
de Dieu, qui a bien voulu laisser à l’homme la liberté de choisir ou de refuser
Son salut.
De cette manière, Il pourra un jour justement juger et condamner
le rebelle qui aura refusé jusqu’au bout Sa grâce. Et tous ceux qui l’ont reçue
ne pourront que remercier et glorifier le Seigneur pour cette grâce.
Ainsi, tout nous vient de Dieu. Mais cela ne signifie pas que nous
devions ensuite rester passifs, et laisser à Dieu la responsabilité de tout
faire dans notre vie.
Le Seigneur nous a arrachés du royaume de Satan, nous a donné une
vie nouvelle en Christ, et a fait de nous de nouvelles créations, qui
deviennent le Temple de Son Esprit. Il nous a équipés, nous a transformés à Son
image, et nous a rendus capables d’obéir à toute Sa volonté.
Ainsi, plus rien ne nous est impossible, lorsque nous croyons en
Celui à qui tout est possible, et que nous accomplissons par la foi toutes les
oeuvres que Dieu a préparées d’avance pour nous.
« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen
de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est
le don de Dieu. Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se
glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant
été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées
d’avance, afin que nous les pratiquions » (Ephésiens 2: 8-10).
« Ce n’est pas à dire que nous soyons par nous-mêmes capables
de concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes. Notre capacité, au contraire, vient
de Dieu. Il nous a aussi rendus capables d’être
ministres d’une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’esprit; car la
lettre tue, mais l’esprit vivifie » (2 Cor 3: 5-6).
« Rendez grâces au Père, qui
vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière,
qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le
royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la
rémission des péchés »
(Col. 1: 12-14).
Si, en tant que nouvelles créations en Christ, Dieu nous a rendus
capables d’accomplir Ses oeuvres, cela signifie qu’Il nous a rendus aussi
capables d’obéir à toute Sa volonté, dans les moindres détails.
Nous ne pouvons plus prétendre que Dieu nous a donné des
commandements impossibles à observer, comme peuvent le prétendre les Juifs
confrontés à la Loi de Moïse!
Mais, pour pouvoir obéir à toute la volonté de Dieu, il est
nécessaire que nous apprenions à marcher par la foi et l’esprit, et plus par la
chair. C’est ainsi que nous pourrons laisser le Saint-Esprit nous conduire dans
toute la volonté de Dieu.
En effet, le fait d’être devenus, dans notre esprit régénéré, de
nouvelles créations en Christ, ne nous fait pas automatiquement marcher par
l’esprit, dans la victoire totale sur la chair et le péché!
Pour marcher par l’esprit, nous devons être progressivement
instruits dans toute la Vérité, nous devons croire à toute la Vérité, à mesure
qu’elle nous est révélée, et nous devons marcher dans cette Vérité,
c’est-à -dire obéir à toute la Vérité, en esprit et en Vérité! C’est ainsi que
Christ pourra prendre toute Sa place dans notre vie!
Paul le rappelle aux Ephésiens:
« Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous
l’avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui
que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre
vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, Ã
être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé
selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité » (Ephésiens 4: 20-24).
Nous devons apprendre Christ, et être instruits à faire ce qu’Il nous ordonne!
C’est nous qui devons nous dépouiller du vieil homme, nous
renouveler dans l’esprit de notre intelligence, et nous revêtir de l’homme
nouveau! Christ ne le fera pas pour nous! Mais Il nous instruira pour nous
apprendre à le faire!
Or les deux premières instructions que le Seigneur Jésus donne Ã
Ses disciples, une fois qu’ils se sont repentis et qu’ils L’ont reçu comme
Sauveur et Maître, sont les suivantes:
« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du
Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous
ai prescrit » (Matthieu 28: 19-20).
« Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de
Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai
annoncé, leur dit-il, car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous
serez baptisés du Saint-Esprit. Alors les apôtres réunis lui demandèrent:
Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël? Il leur
répondit: Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père
a fixés de sa propre autorité. Mais
vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez
mes témoins à Jérusalem, dans
toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre »
(Actes 1: 4-8).
Les disciples du Seigneur Jésus doivent donc commencer leur vie de
nouvelles créatures obéissantes en acceptant de se faire baptiser d’eau, et en
recevant le baptême de l’Esprit que le Seigneur leur ordonne de recevoir.
Nous verrons, dans cet article, ce que signifie « être
baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. » Et nous verrons
aussi de quelle manière l’Eglise primitive a obéi à ce commandement.
Tout d’abord, le verbe grec « baptizô » signifie
« plonger, immerger. » Le baptême chrétien doit donc se faire par
immersion complète dans l’eau. Tout autre baptême n’est pas conforme à la
volonté de Dieu.
Aujourd’hui, lorsque nous disons à un nouveau converti qu’il doit
être « baptisé, » nous avons souvent perdu la pensée qu’il s’agissait
d’une immersion! A l’époque, quand on disait à un nouveau disciple qu’il devait
être « plongé, » il comprenait tout de suite de quoi il s’agissait!
Tous les « baptisés » étaient des « immergés »!
Le Seigneur Jésus ne pouvait pas demander à Ses premiers
disciples, aux douze, de baptiser les nouveaux convertis, sans qu’eux-mêmes ne
soient baptisés! Il est donc logique de penser que le Seigneur Jésus a Lui-même
baptisé Ses premiers disciples, et leur a ensuite délégué la tâche de baptiser.
« Après cela, Jésus, accompagné de ses disciples, se rendit
dans la terre de Judée; et là il demeurait avec eux, et il baptisait »
(Jean 3: 22).
Et, plus tard:
« Toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c’étaient ses
disciples » (Jean 4: 2).
Si les disciples baptisaient, c’est donc qu’ils avaient déjà été
eux-mêmes baptisés par la Seigneur.
Par ailleurs, s’il est demandé aux femmes et aux hommes convertis
à Christ de se faire baptiser, il est normal que femmes et hommes convertis et
baptisés puissent à leur tour baptiser les nouveaux convertis. L’acte de
baptiser n’est donc pas réservé à des anciens, des pasteurs ou des ministères.
Mais n’importe quel chrétien véritable baptisé peut baptiser un nouveau
converti. De même que n’importe quel chrétien converti peut, au nom du
Seigneur, chasser des démons, ou imposer les mains aux malades pour qu’ils
soient guéris.
Nous avons dit, dans le précédent article de cette série, que le
baptême d’eau n’était pas une condition du salut. Mais nous pouvons affirmer
que le refus d’être baptisé, après avoir été informé que le Seigneur nous
ordonnait de l’être, pourrait nous empêcher de recevoir le salut. Car le
Seigneur Lui-même a dit:
« Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais
celui qui ne croira pas sera condamné » (Marc 16: 16).
Celui qui ne croit pas ne peut être sauvé, c’est clair. Mais qu’en
est-il de celui qui croit, et qui refuserait d’être baptisé? Alors que le
Seigneur a bien dit: « Celui
qui croira et qui sera baptisé sera sauvé »!
Dans la pensée du Seigneur, tout nouveau disciple ne pouvait
qu’accepter d’obéir à l’ordre qu’Il lui a donné, de passer immédiatement par un
baptême d’eau.
Dans l’esprit des premiers disciples, il était inimaginable qu’un
nouveau converti refuse d’obéir à l’ordre du Seigneur qui lui était aussitôt
transmis, à savoir de passer par le baptême! Le refus d’obéir à l’ordre du
baptême ne pouvait que révéler un esprit de rébellion, qui ne pouvait pas être
le propre de quelqu’un qui venait de se repentir de sa rébellion passée!
Certains chrétiens, qui ont été baptisés bébés dans leur religion,
refusent parfois de passer par un baptême d’eau par immersion, lorsqu’ils se
convertissent réellement au Seigneur par la suite, sous prétextent qu’ils
trahissent la religion de leurs ancêtres. Mais ils ne se rendent pas compte que
ce sont eux qui trahissent la Parole du Seigneur, et qu’ils n’ont en fait
jamais été baptisés comme le Seigneur l’avait ordonné.
L’Eglise primitive ne baptisait que des hommes et femmes adultes,
ou tout au moins en âge de comprendre le message de l’Evangile, qui recevaient
de bon coeur la Parole de Dieu.
Tout baptême de bébé n’a donc aucune valeur devant le Seigneur, et
ne peut remplacer le véritable baptême qu’Il a instauré.
Dans tout le Livre des Actes des Apôtres, nous pouvons constater
que les disciples ont obéi avec un soin extrême à l’ordre du Seigneur, et
qu’ils baptisaient d’eau tous les nouveaux convertis, dans l’heure même qui suivait leur
conversion, s’ils avaient; bien entendu, suffisamment d’eau à leur
disposition pour y plonger les nouveaux disciples. Ce qui était en général le
cas partout en Israël!
Passons en revue les différentes mentions de baptême rapportées
dans le Livre des Actes:
Le jour de la Pentecôte, après le discours de Pierre:
« Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon
de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit… Ceux qui acceptèrent sa
parole furent baptisés; et, en ce jour-là , le nombre des disciples
s’augmenta d’environ trois mille âmes » (Actes 2: 38, 41).
Il est clair que les disciples n’ont pas eu le temps de vérifier
le sérieux ou la réalité de la conversion de ceux qui se sont approchés pour
être baptisés! Ils n’ont pas cherché à savoir s’ils « avaient arrêté de
fumer, » ou s’ils « ne vivaient plus en concubinage, » ou s’ils
« avaient mis toute leur vie en ordre au préalable »!
Toutes ces choses devaient être mises en ordre par la suite, en
suivant les enseignements des apôtres.
De même, ceux qu’ils baptisaient n’ont reçu aucune formation
préalable au baptême, aucun « cours de préparation au baptême »!
Il est probable que ces nouveaux convertis n’ont pas tous
persévéré dans la foi, et que certains, comme Démas, proche collaborateur de
Paul, ont rétrogradé pour retourner dans le monde. Néanmoins, les disciples ont
fait confiance à ceux qui ont répondu à l’incitation de Pierre, et ont baptisé
sans hésiter tous ceux qui avaient accepté la Parole de Dieu. Pourquoi ne pas
suivre le simple modèle biblique?
Philippe à Samarie:
« Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait
la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et
femmes se firentbaptiser… Simon lui-même crut, et, après avoir étébaptisé,
il ne quittait plus Philippe, et il voyait avec étonnement les miracles et les
grands prodiges qui s’opéraient » (Actes 8: 12-13).
Si hommes et femmes se firent baptiser, c’est que Philippe, dès
qu’il leur eut prêché Christ et annoncé l’Evangile du salut, leur transmit
aussitôt l’ordre de Jésus concernant le baptême!
Notons aussi que Philippe n’a pas hésité à baptiser Simon, l’ancien
magicien, puisque celui-ci « crut. » On doit également en conclure
que Simon a reçu le salut, puisqu’il « crut, et fut baptisé. » Mais
nous savons par la suite que son coeur n’était pas droit, et qu’il avait sans
doute grand besoin d’être sanctifié et libéré de ses liens!
Là encore, le baptême d’eau des nouveaux convertis a été immédiat!
Philippe n’a pas été conduit à organiser ultérieurement un grand « service
de baptême, » avec robes blanches et témoignages publics! Non pas qu’il
soit mauvais de le faire, mais le Saint-Esprit ne l’a pas inspiré à le faire.
Pourquoi le Saint-Esprit le ferait-Il aujourd’hui? N’avons-nous pas plutôt
remplacé la Parole de Dieu par nos traditions humaines?
Le baptême de l’eunuque Ethiopien:
« Alors Philippe, ouvrant la bouche et commençant par ce
passage, lui annonça la bonne nouvelle de Jésus.Comme ils continuaient leur
chemin, ils rencontrèrent de l’eau. Et l’eunuque dit: Voici de l’eau; qu’est-ce qui empêche que je sois
baptisé? Philippe dit: Si tu crois de tout ton coeur, cela est possible.
L’eunuque répondit: Je crois
que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Il fit arrêter le char; Philippe et
l’eunuquedescendirent tous
deux dans l’eau, et Philippebaptisa l’eunuque » (Actes 8: 35-38).
En annonçant à l’eunuque la « bonne nouvelle de Jésus, »
Philippe n’a certainement pas manqué de transmettre à l’eunuque l’ordre de
Jésus, de baptiser les nouveaux convertis. D’où la question de l’eunuque, quand
ils eurent rencontré suffisamment d’eau pour y descendre et y être plongé! Philippe
n’a pas été enlevé par l’Esprit, tant que l’eunuque n’a pas été baptisé!
Le baptême de Saul de Tarse:
« Ananias sortit; et, lorsqu’il fut arrivé dans la maison, il
imposa les mains à Saul, en disant: Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui
t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m’a envoyé pour que tu
recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint-Esprit. Au même instant, il tomba de ses yeux
comme des écailles, et il recouvra la vue. Il se leva, et fut baptisé » (Actes 9:
17-18).
Saul s’était converti sur le chemin de Damas. Il avait passé trois
jours à jeûner et à prier. La première chose que lui dit Ananias, c’est de ne
pas tarder à se faire baptiser!
Le baptême de Corneille et de sa famille:
Voici la fin du discours de Pierre:
« Vous savez ce qui est arrivé dans toute la Judée, après
avoir commencé en Galilée, à la suite du baptême que Jean a prêché; vous savez comment Dieu a oint du
Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant
du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu
était avec lui. Nous sommes témoins de tout ce qu’il a fait dans le pays des
Juifs et à Jérusalem. Ils l’ont tué, en le pendant au bois. Dieu l’a ressuscité
le troisième jour, et il a permis qu’il apparût, non à tout le peuple, mais aux
témoins choisis d’avance par Dieu, à nous qui avons mangé et bu avec lui, après
qu’il fut ressuscité des morts. Et Jésus nous a ordonné de prêcher au peuple et
d’attester que c’est lui qui a été établi par Dieu juge des vivants et des
morts. Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en
lui reçoit par son nom le pardon des péchés. Comme Pierre prononçait encore ces
mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. Tous
les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le
don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les païens. Car ils les entendaient
parler en langues et glorifier Dieu. Alors Pierre dit: Peut-on refuser l’eau du baptême Ã
ceux qui ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous? Et il ordonna qu’ils fussent baptisés
au nom du Seigneur » (Actes 10: 37-48).
En entendant ces païens parler en langues et prophétiser, comme
les disciples au commencement, Pierre se rendit immédiatement compte que le
Seigneur les avait acceptés et sauvés. Car nul ne peut parler en langues, par
le Saint-Esprit, sans être préalablement sauvé!
Tous les auditeurs crurent que « quiconque croit en lui
reçoit par son nom le pardon des péchés »! Et tous reçurent donc le salut
ET le baptême de l’Esprit.
En effet, il était impensable, pour les premiers convertis
d’origine juive, de croire que des païens puissent avoir accès au salut et au
baptême de l’Esprit. Dieu dut donc ici prendre l’initiative pour les convaincre
que le salut par la foi en Christ était ouvert au monde entier.
Quelle a été la réaction de Pierre, lorsqu’il comprit qu’ils
étaient sauvés et remplis de l’Esprit? Il ordonnaaussitôt
qu’ils soient baptisés d’eau par immersion!
Il a simplement transmis l’ordre de son Seigneur! Tandis
qu’aujourd’hui, on attend parfois que les nouveaux convertis
« demandent » le baptême, » ou « se sentent prêts » Ã
être baptisés… De deux choses l’une: ou bien nous sommes réellement convertis,
et nous sommes aussitôt prêts à être baptisés, parce que nous avons compris que
nous devons obéir sans tarder aux commandements du Seigneur, ou bien nous ne
sommes pas convertis, et il ne sert à rien de passer alors par un baptême qui,
en lui-même, ne sauve pas!
Le baptême de Lydie, la marchande de pourpre:
« Le jour du sabbat, nous nous rendîmes, hors de la porte,
vers une rivière, où nous pensions que se trouvait un lieu de prière. Nous nous
assîmes, et nous parlâmes aux femmes qui étaient réunies. L’une d’elles, nommée Lydie, marchande
de pourpre, de la ville de Thyatire, était une femme craignant Dieu, et elle
écoutait. Le Seigneur lui ouvrit le coeur, pour qu’elle fût attentive à ce que
disait Paul. Lorsqu’elle eut été baptisée, avec sa
famille, elle nous fit cette demande: Si vous me jugez fidèle au Seigneur,
entrez dans ma maison, et demeurez-y. Et elle nous pressa par ses
instances » (Actes 16: 13-15).
Paul, dans son discours d’évangélisation, a certainement dû parler
de la nécessité du baptême. Lydie et sa famille ayant cru, Paul les a
immédiatement baptisés, comme il le faisait toujours.
Le baptême du geôlier de Philippes:
« Le geôlier se réveilla, et, lorsqu’il vit les portes de la
prison ouvertes, il tira son épée et allait se tuer, pensant que les
prisonniers s’étaient enfuis. Mais
Paul cria d’une voix forte: Ne te fais point de mal, nous sommes tous ici.
Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra précipitamment, et se jeta
tout tremblant aux pieds de Paul et de Silas; il les fit sortir, et dit:
Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé? Paul et Silas répondirent:
Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille. Et ils lui
annoncèrent la parole du Seigneur, ainsi qu’à tous ceux qui étaient dans sa
maison. Il les prit avec lui, à cette heure même de la nuit, il
lava leurs plaies, et aussitôt
il fut baptisé, lui et tous les siens » (Actes 16: 27-33).
Notez, là encore, que le geôlier fut aussitôt baptisé, lui et tous les siens qui
avaient cru.
Le baptême des nouveaux convertis de Corinthe:
« Cependant Crispus, le chef de la synagogue, crut au Seigneur avec toute sa famille. Et
plusieurs Corinthiens, qui avaient entendu Paul, crurent aussi, et furent baptisés » (Actes 18: 8).
Leur baptême d’eau a immédiatement suivi leur conversion.
Le baptême des douze disciples d’Ephèse:
« Pendant qu’Apollos était à Corinthe, Paul, après avoir
parcouru les hautes provinces de l’Asie, arriva à Ephèse. Ayant rencontré
quelques disciples, il leur dit:
Avez-vous reçu le Saint-Esprit, quand vous avez cru? Ils lui répondirent: Nous
n’avons pas même entendu dire qu’il y ait un Saint-Esprit. Il dit: De quel baptême avez-vous donc été
baptisés? Et ils répondirent:
Du baptême de Jean. Alors Paul dit: Jean a baptisé du baptême de repentance,
disant au peuple de croire en celui qui venait après lui, c’est-à -dire, en
Jésus. Sur ces paroles, ils
furent baptisés au nom du Seigneur Jésus. Lorsque Paul leur eut imposé les
mains, le Saint-Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et
prophétisaient. Ils étaient en tout environ douze
hommes »
(Actes 18: 1-7).
Ici, comme partout ailleurs, nous pouvons constater le souci
constant qu’avaient les disciples et les apôtres, de faire respecter les ordres
qu’ils avaient reçus du Seigneur. Il est clair qu’aujourd’hui, pour toutes
sortes de raisons, beaucoup de chrétiens et d’églises ont préféré soit ne tenir
aucun compte de l’ordre du Seigneur, à savoir de « plonger » les
nouveaux convertis dans l’eau, soit de faire du baptême une option ou un
symbole, violant ainsi le commandement pourtant clair du Seigneur.
Il est temps, frères et soeurs, que nous revenions à une
obéissance toute simple aux commandements du Seigneur, si nous nous considérons
comme Ses disciples! Le Seigneur en sera glorifié, et nous en retirerons une
riche bénédiction!
Pourquoi le baptême, et quelle est sa signification?
Le baptême est un ordre donné par le Seigneur à ceux qui viennent
à Lui pour Le recevoir comme Sauveur et Maître. Nous acceptons donc le baptême
parce que c’est le Seigneur qui nous le demande. Le Seigneur l’a demandé, cela
nous suffit pour obéir!
Ensuite, les apôtres nous révèlent ce que signifie le baptême.
L’apôtre Pierre nous dit ceci:
« Cette eau était une figure du baptême, qui n’est pas la
purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience
envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de
Jésus-Christ » (1 Pierre 3: 21).
Notre conscience est devenue « bonne » par le fait que
Dieu nous a pardonné nos péchés en Christ, et qu’Il a fait de nous de nouvelles
créations. Il nous demande ensuite d’engager cette bonne conscience envers Lui.
Pierre précise aussi que c’est le baptême qui nous sauve, par la résurrection de Jésus.
Car c’est la résurrection du Seigneur qui a fait de nous de nouvelles
créations, pas le baptême. Et c’est ce que le baptême signifie. C’est aussi ce
que nous enseigne l’apôtre Paul.
« Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute
domination et de toute autorité. Et
c’est en lui que vous avez été circoncis d’une circoncision que la main n’a pas
faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du
corps de la chair: ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi
ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a
ressuscité des morts. Vous qui étiez morts par vos offenses
et par l’incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en
nous faisant grâce pour toutes nos offenses » (Col 2: 10-13).
Paul dit ici que le baptême est un ensevelissement. On ensevelit
quelqu’un qui est mort préalablement! La conversion à Christ est une mort Ã
notre vie passée. Le baptême représente notre ensevelissement en Christ, avant
notre résurrection en Lui et par Lui. En ce sens, le seul vrai baptême chrétien
est notre baptême (plongée) dans la mort et la résurrection de Jésus! Lorsqu’Il
est mort, nous sommes morts avec Lui. Lorsqu’Il a été enseveli, nous avons été
ensevelis avec Lui. Et lorsqu’Il est ressuscité, nous sommes ressuscités avec
Lui!
C’est pourquoi, dans Eph. 4: 5, Paul écrit qu’il n’y a qu’un seul
baptême. Il s’agit du baptême dans la mort et la résurrection de Christ. Le
baptême d’eau représente cette mort et cette résurrection. Quant au baptême du
Saint-Esprit, Il nous est donné pour nous faire vivre, concrètement, notre mort
et notre résurrection en Christ.
« Il nous a sauvés, non à cause des oeuvres de justice que
nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le
renouvellement du Saint-Esprit » (Tite 3: 5).
L’apôtre Paul parle ici encore de notre baptême dans la mort et la
résurrection de Jésus.
En quel nom devons-nous être baptisés?
Là encore, ce que le Seigneur a Lui-même ordonné est très clair:
« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les
baptisant au nom du Père, du
Fils et du Saint-Esprit, et
enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit » (Matthieu 28:
19-20).
Certains tentent de nous faire croire que le seul vrai baptême
chrétien devrait être un baptême accompli en employant la formule « au nom
de Jésus, » et non pas la formule trinitaire employée par le Seigneur.
Il s’appuient sur le fait que, dans les Actes des Apôtres, les
disciples et les apôtres auraient baptisé « au nom de Jésus. » Ils
auraient donc interprété ainsi de la bonne manière l’ordre donné par Jésus dans
Matthieu 28: 19.
Voici ce qui est écrit dans le Livre des Actes:
« Que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ » (Actes 2: 38).
« Ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus » (Actes 8: 16).
« Et il ordonna qu’ils fussent baptisés au nom du Seigneur » (Actes 10: 48).
« Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus » (Actes 19: 5).
« Lève-toi, sois baptisé,
et lavé de tes péchés, en
invoquant le nom du Seigneur » (Actes 22: 16).
Devons-nous donc baptiser en employant la formule « au nom du
Seigneur? » Ou bien « au nom du Seigneur Jésus? » Ou encore
« au nom de Jésus-Christ? » Ou enfin « en invoquant le nom du
Seigneur »?
Bien-aimés, ces passages des Actes ne font pas référence à une
formule à employer pendant le baptême! Etre baptisé « au nom de
Jésus, » ou « au nom du Seigneur Jésus-Christ, » signifie
simplement que nous devons être baptisés, et que nous devons baptiser, comme le
Seigneur nous l’a demandé Lui-même!
Par exemple, voici ce que le Seigneur dit aux Colossiens:
« Et quoi
que vous fassiez, en parole ou en oeuvre, faites tout au nom du Seigneur
Jésus » (Colossiens 3: 17).
Est-ce que cela signifie que nous devons prononcer la formule
« au nom de Jésus, » chaque fois que nous disons ou faisons quelque
chose? Certainement pas! Ce serait insensé! Cela signifie simplement que tout
ce que nous disons ou faisons doit être fait dans l’obéissance au Seigneur et Ã
Sa Parole, et comme Lui-même l’aurait dit ou fait!
Le seul vrai baptême « au nom de Jésus » est donc le
baptême « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, » comme le
Seigneur l’a ordonné Lui-même!
Ceux qui exigent de « refaire » un baptême « au nom
de Jésus » sont en général ceux qui ont aussi rejeté la réalité de la
Trinité, et qui affirment la fausse doctrine qu’il n’y a qu’une seule Personne
en Dieu, que le Père, le Fils et le Saint-Esprit ne sont que trois formes ou
fonctions différentes prises par le Dieu unique, et que ce Dieu unique, qu’Il
soit Père, Fils ou Saint-Esprit, a pour seul nom « Jésus. »
Même si le mot « Trinité » n’apparaît pas dans la Bible,
celle-ci nous révèle cependant clairement que Dieu est UN, et que ce Dieu
unique Se révèle simultanément
et éternellement en trois
Personnes distinctes, mais non séparées.
« Au commencement était la Parole, et la Parole étaitavec Dieu, et la Parole était Dieu… Le Fils
unique, qui est dans le sein
du Père, est celui qui l’a fait connaître » (Jean 1: 1, 18).
De toute éternité, la Parole (Jésus) a été avec Dieu le Père, dans le sein du Père!
Lors du baptême de Jésus, ou sur la montagne de la
transfiguration, lorsque le Père S’exprime de manière audible, ce n’est pas
Jésus qui est en train de Se parler à Lui-même!
Quand Jésus incarné S’adresse à Son Père, ou qu’Il nous parle du
Saint-Esprit, Il fait référence à deux Personnes distinctes de Sa propre
Personne.
Il Lui aurait été facile, par exemple, de nous dire: « Je
reviendrai à vous sous la forme du Saint-Esprit! » Mais Il a dit qu’Il
nous enverrait le Saint-Esprit, et que Celui-ci nous conduirait dans toute la
Vérité.
Quand Il nous dit que « si
quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14: 23), le
Seigneur fait bien référence à deux Personnes distinctes.
Ceux qui rejettent la Trinité, ou plutôt la Tri-unité divine,
sèment donc inutilement la confusion et la division au milieu du peuple de
Dieu. C’est encore là un signe supplémentaire de l’apostasie qui règne dans ce
monde à la fin des temps.
Mais, que le Seigneur soit béni, Jésus a dit:
« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre pas
par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et
un brigand. Mais celui qui entre
par la porte est le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis
entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et
il les conduit dehors. Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il
marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger;
mais elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des
étrangers » (Jean 10: 1-5).
Nous étudierons dans le prochain article le baptême du
Saint-Esprit, ce qu’il signifie, pourquoi nous devons le recevoir, et de quelle
manière il doit être reçu.
Source :
https://bloghvm.wordpress.com/
Â