Avant de connaßtre Dieu, vous étiez pécheur. Il
sâagissait de votre identitĂ©. Ce nâĂ©tait pas seulement une question de
comportements ou dâattitudes. Il sâagissait dâune dĂ©faillance inexorable
de votre ADN spirituel.   VOUS et moi ĂTIONS pĂ©chĂ©. Notre
nature, hĂ©ritĂ©e dâAdam et Ăve, nous condamnait Ă dĂ©sobĂ©ir Ă Dieu et Ă vivre
sous la colĂšre de Dieu. Nous Ă©tions des pĂ©cheurs vivant parmi dâautres
pécheurs et nous commettions personnellement et collectivement péché par-dessus
péché. Néanmoins, nous avions une conscience qui remettait en
question périodiquement notre mode de vie. Alors nous utilisions
différentes stratégies pour apaiser notre conscience. Ou bien on
reconnaissait intérieurement avoir fait le mal et on tentait de vaincre le sentiment
de la culpabilité en le noyant dans les plaisirs de ce monde ou dans
différentes occupations mondaines ou religieuses nous permettant de ne pas
penser au problĂšme. Ou encore on tentait de sâattaquer directement au
mécanisme de la conscience en adoptant différentes approches psychologiques:
·     Nous justifier: « Câest vrai que
jâai fait cela mais câest Ă cause de mon enfance difficile. » ou « Je
ne suis quâun homme »
·     Nous comparer: « Jâai peut-ĂȘtre
fait cela mais tout le monde le fait » ou « Il y a pire que
moi »
·     Nous défendre: « Qui es-tu pour me
juger? »
·     Attaquer: « Si tu nâavais pas agis
ainsi envers moi, je nâaurais jamais fait cela. »
·     Minimiser: « Bon ça va, je nâai
quand mĂȘme pas commis un meurtre. »
·     Relativiser ou nier le mal: « Il
nây a rien de mal lĂ -dedans »
Toutes ces stratĂ©gies fonctionnent et peuvent mener Ă
une insensibilisation de la conscience.  Un homme peut aller jusquâĂ
devenir complÚtement étranger aux notions de bien et de mal et se créer
son propre systÚme de valeurs, indépendant non seulement des commandements de
Dieu mais de ce qui est gĂ©nĂ©ralement admis par la sociĂ©tĂ© oĂč il vit. Il
sâagit de lâĂ©tape ultime de dĂ©gĂ©nĂ©rescence morale, oĂč lâindividu nâa mĂȘme plus
Ă se justifier puisquâil assume entiĂšrement ses actes, peu importe leur
nature. Nous voyons cet Ă©tat extrĂȘme dâaveuglement gagner du terrain dans
le monde et câest ce qui est en train dâamener Ă lâeffondrement de notre
civilisation. Car lorsquâun homme fait le mal, ou bien on lâignore ou bien
on lâaccuse pour obtenir comme rĂ©ponse: « Qui es-tu pour me
juger ». Et cette question cloue le bec de la plupart des
gens. Car on ne veut pas se référer à des absolus qui auraient été
établis par Dieu. Ce serait se placer à nouveau sous la royauté et la
législation du Créateur, chose que la majorité abbhore. Car se référer
aux lois divine va Ă lâencontre du gĂšne adamique qui est en nous, ce gĂšne qui
nous pousse sans cesse à vouloir déclarer notre indépendance et rejeter toute
autorité divine.
Nous tentons donc de nous référer à un systÚme de
rĂ©fĂ©rence de substitution, une sorte de morale humaniste oĂč tout est permis
dans la mesure oĂč lâon ne fait de mal Ă personne. LaissĂ©s ainsi Ă
nous-mĂȘmes, nous nous Ă©garons collectivement puisque nos valeurs deviennent
tout à fait variables et subjectives. Dans ce contexte, le bien et le mal
deviennent déterminés par soit la majorité, soit des lobbies puissants, soit
des autorités gouvernementales qui utilisent la dictature ou la ruse pour
imposer leur idéologie, soit des spécialistes (médecins, psychologues,
sociologues, etc.) que les gens vénÚrent et considÚrent comme une référence
solide et quasi-inattaquable, soit par lâindustrie. Cet ensemble
hétéroclite de références forment un systÚme, une philosophie, une sagesse humaine
auxquels chacun doit se conformer docilement sous peine de représailles
sociales ou mĂȘme judiciaires.
Notre société occidentale vante son libéralisme mais
ce nâest vrai quâen superficie. Vous pouvez peut-ĂȘtre vous orner dâune
coiffure rose fluorescent ou vous adonner à des activités sexuelles bizarroïdes
sans ĂȘtre embĂȘtĂ© mais ce ne sont lĂ que des aspects futiles de votre vie.Â
Attaquez-vous par contre aux vaches sacrées de cette société dite libérale et
vous verrez que vous ĂȘtes sous un joug semblable Ă celui quâimposait la
religion Ă une certaine Ă©poque. Dites publiquement que lâhomosexualitĂ©
est une perversion (ce qui ne devrait en soi nâĂȘtre quâun point de vue) ou
dites que vous donnez la fessĂ©s Ă vos enfants (ce qui ne devrait ĂȘtre quâune
approche pour corriger un mauvais comportement) et vous verrez que ce mince
vernis de libĂ©ralisme social nâest quâun leurre et quâen rĂ©alitĂ© vousÂ
ĂȘtes au sein dâun systĂšme puissant qui nâadmet aucune contradiction au niveau
fondamental et qui punit sévÚrement ceux qui osent défier la sagesse de ce
siĂšcle. Des pasteurs sont traĂźnĂ©s en justice parce quâils Ă©mettent lâidĂ©e
que lâhomosexualitĂ© nâest pas une bonne chose. Des parents voient leurs
enfants ĂȘtre enlevĂ©s par la Protection de la Jeunesse parce quâils utilisent
des mĂ©thodes dâĂ©ducation qui ne cadrent pas avec la mĂ©thode officielle dictĂ©e
par les psychologues. VoilĂ donc Ă quoi ressemble votre libertĂ©.Â
Vous pouvez vous saouler la gueule, montrer vos parties intimes sur YouTube et
écoutez la musique dépravée que vous voulez, mais ne vous avisez pas de vous
Ă©carter des grandes lignes directrices de ce siĂšcle. Lâhomme moderne
nâest pas plus libre que lâhomme qui vivait Ă lâĂ©poque de lâobscurantisme
religieux. Il a seulement une chaĂźne plus longueâŠ
Un nouveau standard
Celui qui a donné sa vie à Jésus Christ est soustrait
de ce systĂšme dĂ©faillant pour ĂȘtre Ă©tabli dans la vĂ©ritĂ©. Ce nâest pas la
sociĂ©tĂ© â ni la religion â qui lui dicte ce qui est bien ou mal, mais sa
conscience qui a Ă©tĂ© libĂ©rĂ©e de lâesclavage du pĂ©chĂ© et des mensonges acquis
dans le passĂ©. La lumiĂšre du salut dissipe lâignorance, dĂ©finit ce quâil
faut faire et ce quâil ne faut pas faire, trace un chemin Ă©troit qui conduit Ă
de verts pĂąturages. Lâhomme de Dieu est un homme de convictions qui sait
reconnaĂźtre le bien et le mal et il rĂšgle sa vie en consĂ©quence. Il nâa
pas Ă argumenter indĂ©finiment avec ceux qui sâĂ©vertuent Ă relativiser le mal ou
à inverser les valeurs car pour lui tout est devenu évident. Il est en
contact constant avec sa conscience et avec le Dieu qui lâhabite. Il est
un homme mature, qui possÚde le discernement nécessaire pour diriger sa
destinĂ©e. Il nâest pas sujet aux modes et opinions modernes, il nâessaie
pas dâĂȘtre « dans le vent » ou Ă la mode. Il est Ă©tabli sur des
principes immuables et Ă©ternels qui lui procurent une paix dâesprit que le
monde ne peut connaĂźtre.
Le bien et le mal ne sont pas des sujets de
dissertation philosophique sur lesquels nous sommes sensés passer notre
vie. Il sâagit de rĂ©alitĂ©s objectives, comme la gauche et la droite, le
nord et le sud, quâil faut simplement apprendre pour ensuite rĂ©gler notre vie
en consĂ©quence. Câest la base, la classe maternelle de la vie
humaine. Si nous ne savons mĂȘme pas discerner le bien et le mal, nous
sommes sous-développés et ignorants. Nous pouvons nous attribuer le titre
de libres penseurs et de chercheurs de la vérité, mais en vérité nous sommes
des ĂȘtres complaisants qui jonglent avec des concepts abstraits plutĂŽt que de
faire face Ă la rĂ©alitĂ© et dâaccepter de laisser Dieu nous transformer en
accord avec cette rĂ©alitĂ©. Le relativisme est lâoutil de prĂ©dilection de
celui qui fait du Soi la valeur fondamentale et centrale de son propre
univers. Il permet de chasser sous le tapis la culpabilité et de se donner
une bonne image de soi-mĂȘme. Mais le relativisme nous prive de la grĂące
de Dieu, de son salut, de sa puissance transformatrice. Il nous condamne
à demeurer inchangé, conformes au moule dans lequel nous avons été placés dÚs
notre tendre enfance, bref⊠dociles et soumis au péché, esclave de notre nature
humaine.
Ce quâoffre Dieu, en revanche, câest dâopĂ©rer un
changement radical en nous. Câest de nous dissocier totalement de notre
histoire personnelle et de ce que nous considérons comme normal pour embrasser
une nouvelle nature, divine et parfaite. Le standard de Dieu est
extrĂȘmement Ă©levĂ©. Il met chacun de nous au dĂ©fi. Il nous appelle a
vaincre la mĂ©diocritĂ© et Ă cesser de nous justifier de notre mĂ©diocritĂ©.Â
Le chrĂ©tien ne peut pas dire: « Je ne suis quâun homme ». Il
pouvait certainement le dire au dĂ©but de sa vie, alors quâil vivait selon sa
nature adamique. Mais lâhomme nĂ© de nouveau est une nouvelle crĂ©ature,
avec un coeur et un esprit nouveau. Sa génétique spirituelle humaine a
Ă©tĂ© remplacĂ©e par une gĂ©nĂ©tique spirituelle divine. Il nâest plus le
descendant des ancĂȘtres dont il est issu, mais il est descendant direct de
Jésus Christ. Il a un nouvel héritage, de nouvelles possibilités, une
nouvelle destinée. Donner notre vie à Dieu tout en voulant conserver
notre ancienne identité est un non-sens qui ne fera que nous faire souffrir
inutilement. Nous devons renouveler notre intelligence et adopter une
nouvelle attitude, celle de fils et de filles de Dieu.
Dans le prochain article, nous verrons de façon
concrĂšte comment nous pouvons laisser cette nouvelle nature triompher en nous,
afin de mettre fin Ă nos anciennes habitudes, Ă notre ancien mode de vie, pour
embrasser le standard de perfection que Dieu a placé devant nous.
Que Dieu vous bénisse.
Par Jean jr. Landry
Source : http://parsagrace.net
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