Nous tromper d’adversaire n’est pas la seule erreur à bannir dans le combat spirituel dans lequel Dieu nous a engagés. Il serait également grave de nous tromper quant à la nature du combat.
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Dans quatre versets d’EphĂ©siens 6, Paul dĂ©finit notre combat comme Ă©tant dĂ©fensif. Il utilise quatre fois le mĂŞme verbe que nous traduisons « tenir ferme » ou « rĂ©sister ». On ne peut mieux dire pour dĂ©fendre notre position en Christ, au lieu d’aller chatouiller l’ennemi sur son propre terrain. Le seul qui ait pu aller combattre et Ă©craser la tĂŞte de l’Ennemi sur son territoire, c’est le CHRIST.Â
Il le fit sur la Croix en affrontant la mort (domaine de Satan) et manifesta sa victoire par sa résurrection. Les armes que Paul énumère à partir du verset 14 de ce chapitre sont défensives, elles aussi. Même l’épée, la Parole de Dieu, a ce rôle, comme le montre le récit de la tentation de notre Seigneur.
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Quant Ă nous, ne soyons ni prĂ©somptueux ni fanfaron. L’archange Michel lui-mĂŞme, lorsqu’il contestait avec le diable, (…) n’osa pas porter contre lui un jugement injurieux… Ce que Dieu nous demande n’est pas de vaincre les puissances mauvaises, puisque Christ les a dĂ©jĂ vaincues.Â
Sa victoire est maintenant notre victoire. Ce qu’il nous faut faire maintenant, c’est de le LOUER pour sa victoire acquise à la Croix et de TENIR FERME en l’œuvre parfaite et libératrice de Golgotha.
Samuel et Dorothée Hatzakortzian
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Source : http://www.compassion-france.com (Méditations quotidiennes)
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