" Le moment venu, j'ai signé
un engagement de quatre ans dans l'armée française. Une grande aventure a
commencé pour moi ; elle m'a conduit jusqu'au rang d'officier d'état-major et
de commandant d'armes de province.Â
Au sein de la jeune République
malgache dans laquelle j'ai servi, l'officier était considéré comme une élite
de la nation, en droit d'être fier au fond de lui-même, pour sa famille et pour
son pays.
De plus pour ma grande
satisfaction et pour beaucoup de gens autour de moi, j'étais naturellement
généreux et j'en avais matériellement les
moyens.
J'aimais également donner de
"bons conseils". Bref, je me croyais
charitable, juste et utile.
Cette situation aurait perduré si
un concours de circonstances n'était venu me descendre de mon piédestal pour me précipiter au fond d'un trou noir où la
mort semblait être la seule issue possible. A moins qu'un certain Jésus...
Dans mon désespoir, en effet,
j'ai crié à cet hypothétique Sauveur : "Si tu existes et que tu es le
Sauveur, comme on me l'a sans cesse prétendu, sauve-moi de cette situation. Si
tu me sauves, je te suivrai jusqu'à la fin de ma vie !"
 Pour toute réponse, Jésus m'a donné la
vision de la Croix,
de laquelle se dégageait une lumière à la fois douce, pénétrante et puissante
qui a mis à nu mon passé et mon présent d'alors.
La
haute opinion que j'avais de moi-même s'est effondrée...
Chose étrange aucune accusation
n'émanait de cette lumière, au contraire j'étais comme brisé et inondé d'amour
à la fois.
J'ai
crié : Pardon Jésus
!  J'étais littéralement transféré de la mort à la vie, des ténèbres à la
lumière.
Le
Saint-Esprit m'a inondé de sa paix. J'étais sauvé ! "