Chaque annĂ©e Ă
cette époque on célèbre la fête de Pâque dans les églises chrétiennes pour
rappeler la résurrection du Seigneur Jésus-Christ, la semaine qui précède étant
consacrée à commémorer la passion de Jésus, rappelant ses souffrances et sa
mort sur la croix.
A l'origine, la
Pâque est une fête juive, ordonnée par l'Eternel à Israël, comme le souvenir de
la nuit ou un agneau fut immolé et son sang appliqué sur les linteaux de la
porte de chaque maison des Israélites, afin de les protéger de l'ange
destructeur, qui devait passer dans les maisons des Egyptiens. C'est aussi
cette nuit-là que le peuple d'Israël quitta le pays d'Egypte et passa la mer
rouge, en route vers le pays de la promesse. Le mot pâque signifie
"passage" et la fête célébrée par les juifs rappelle leur délivrance
de leur esclavage en Egypte.
Dans une de ses
lettres aux disciples de Corinthe, l'apĂ´tre Paul place ceux qui ont cru en
Jésus dans une autre fête, avec un autre agneau aussi immolé pour une
rédemption et un autre passage, celui qui consiste à passer des ténèbres à la
lumière, de la mort à la vie, de la puissance de Satan à Dieu.
Faites
disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque
vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé.
« Célébrons
donc la fĂŞte, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de
méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité. »
1 Corinthiens 5.7,8
La mort de
Christ sur la croix et sa résurrection sont pour ceux qui croient en Lui,
les fondements de leur foi, selon ce qu'Ă©crit encore l'apĂ´tre Paul :
« Je vous
ai enseigné avant tout, comme je l’avais aussi reçu, que Christ est mort pour
nos péchés, selon les Ecritures ; qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité
le troisième jour, selon les Ecritures. » 1 Corinthiens 15.3
Nous qui croyons
en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, lequel a été livré
pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification.
« Etant
donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur
Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans
laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la
gloire de Dieu. » Romains 4.24 - 5.1,2
HĂ©las pour beaucoup,
Pâque est devenue une fête traditionnelle et commerciale (la fête du chocolat :
œufs, poissons, poules, lapins, cloches, etc. autant de choses liées à des
croyances religieuses et des superstitions paĂŻennes).
Beaucoup de fĂŞtes
"chrétiennes" ressemblent par certains côtés à des fêtes païennes
dont l'objet principal est l'amusement, le manger et le boire, accompagnant des
cérémonies religieuses idolâtres. La
plupart des gens sont dans une complète ignorance d'une quelconque réalité
spirituelle. Que veut dire pour eux Noël, Pâque, Ascension, Pentecôte ? Sinon
des jours fériés, de congés, de réunions familiales et festives.
Et pourtant que
de grande vérités pourrions-nous rappeler à l'occasion de ces fêtes : la naissance
du fils de Dieu venu dans le monde pour sauver les pécheurs, ses souffrances et
sa mort sur la croix pour expier nos péchés et sa résurrection glorieuse, son
élévation au ciel près du Père où il intercède pour nous et d'où il reviendra
pour enlever et rassembler ses disciples auprès de lui, et enfin la venue de
l'Esprit Saint avec puissance, remplissant de force et de hardiesse des hommes
et des femmes ordinaires pour en faire des témoins ardents du Seigneur
JĂ©sus-Christ.
Christ est
ressuscité
Ils venaient de
vivre un peu plus de trois années exceptionnelles ces hommes et ces femmes qui
avaient répondu à l'appel du Maître. Ils s'étaient attachés à Lui, l'avaient
suivi partout en Judée, en Galilée et en Samarie. Ils avaient été témoins de
miracles, de guérisons, de délivrances extraordinaires, de sermons exaltants,
merveilleux et surréalistes, témoins de l'impossible accompli chaque jour, du
surnaturel au quotidien, mais parfois aussi de la haine des castes religieuses
et des nantis du pays. Ils l'aimaient leur Rabbi, leur guide, leur Seigneur,
leur Dieu.
Et voilĂ que
depuis trois jours ces mêmes hommes et femmes étaient plongés dans une détresse
profonde, désespérés, apeurés, dans un doute affreux. Leur Messie avait été mis
à mort comme un criminel, un brigand, condamné au supplice le plus infâme, le
plus humiliant, le supplice et la mort des maudits : crucifié, pendu au bois.
Ils ne comprenaient plus.
Il avait bien dit
qu'Il ressusciterait, mais voilà déjà trois jours qu'il était dans ce froid tombeau
et rien ne s'Ă©tait produit. Alors certains
s'en retournaient chez eux, Ă EmmaĂĽs.
Quelques femmes fidèles, en proie Ă un profond chagrin, s’affairaient Ă
préparer l'embaumement du corps de leur maitre. Les autres disciples restaient
enfermés, paralysés par la peur des juifs acharnés à détruire toute trace de ce
rabbi qu'ils avaient maudit, le plus grand nombre de ceux qui l'avaient suivi
un temps, guéris ou bénis par lui, s'étaient dispersés.
Puis soudain
après ces trois jours de ténèbres et de froid, au matin du premier jour de la
semaine, une lumière d'un éclat insoutenable illuminait le noir tombeau où
reposait le corps inanimé, meurtri, brisé, de Jésus. A cet instant, l'Esprit de Dieu est descendu là , manifestant
sa puissance infinie pour ressusciter le
Christ, non comme Lazare ou le fils de la veuve de NaĂŻm, mais d'une
résurrection glorieuse, transformant le corps de chair de Jésus en un corps
spirituel et glorieux, affranchi des limites des lois physiques naturelles.
Alors avant
même que la pierre soit roulée, le Fils de Dieu est sorti victorieusement de
son tombeau, car il Ă©tait impossible que la mort le retienne captif.
« Dieu
l’a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort, parce qu’il n’était pas
possible qu’il fût retenu par elle. » Actes 2:24
Ressuscité par
la puissance de Dieu
La résurrection
de JĂ©sus est d'une autre dimension, infiniment plus grande que toutes les
résurrections dont la Bible parle. Lors de sa résurrection, le Fils de Dieu
a revêtu la gloire dont il s'était dépouillée en venant sur la terre comme un
simple homme.
JĂ©sus-Christ qui
existait en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être
égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de
serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme,
il s’est humiliĂ© lui-mĂŞme, se rendant obĂ©issant jusqu’à la mort, mĂŞme jusqu’Ă
la mort de la croix.
C’est pourquoi
aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de
tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la
terre et sous la terre, et que toute langue confesse que JĂ©sus-Christ est
Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. Philippiens 2.6-11
« Celui
qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Jésus, nous le
voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de la mort qu’il a soufferte,
afin que, par la grâce de Dieu, il souffrît la mort pour tous. »
HĂ©breux 2:9
Dans ses lettres,
l'apôtre Paul parle d'une résurrection glorieuse que vivront ceux et celles qui
appartiennent au Seigneur JĂ©sus-Christ. Ils connaitront la mĂŞme gloire que leur
Seigneur.
« Et si
l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous,
celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps
mortels par son Esprit qui habite en vous. » Romains 8:11
Nous devrions
considérer l'incomparable puissance que Dieu a manifestée en ressuscitant le
Seigneur Jésus-Christ, afin d'être encouragés dans notre marche terrestre avec
Lui.
... que le Dieu
de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de
sagesse et de révélation, dans sa connaissance,
et qu’il illumine
les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui
s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage
qu’il réserve aux saints,
et quelle est
envers nous qui croyons l’infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec
efficacité par la vertu de sa force.
Il l’a déployée
en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir Ă sa droite
dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de
toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non
seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir.
« Il a
tout mis sous ses pieds, et il l’a donné pour chef suprême à l’Eglise, qui est
son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous. » Ephésiens
1.15-23
Ce jour-lĂ , le
premier jour de la semaine au petit matin, alors que dans une profonde
tristesse elles venaient embaumer le corps de leur Maître aimé, des femmes
proches de JĂ©sus, entendirent de la bouche des anges cette nouvelle incroyable
:
« Vous
cherchez Jésus de Nazareth ? Il n'est point ici, il est ressuscité ! Ne
cherchez pas parmi les morts, Celui qui est vivant ! »
Comme il est bon
et édifiant de lire et relire les récits de la résurrection de Jésus de
Nazareth, que nous ont laissés ses fidèles témoins.
Après le sabbat,
à l’aube du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l’autre Marie
allèrent voir le sépulcre.
Et voici, il y
eut un grand tremblement de terre; car un ange du Seigneur descendit du
ciel, vint rouler la pierre, et s’assit dessus.
Son aspect Ă©tait
comme l’éclair, et son vêtement blanc comme la neige.
Les gardes
tremblèrent de peur, et devinrent comme morts.
Mais l’ange prit
la parole, et dit aux femmes: « Pour vous, ne craignez pas; car je sais
que vous cherchez Jésus qui a été crucifié.
Il n’est point
ici; il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez le lieu où il était
couché, et allez promptement dire à ses disciples qu’il est ressuscité des
morts. Et voici, il vous précède en Galilée: c’est là que vous le verrez.
Voici, je vous l’ai dit.
Elles
s’éloignèrent promptement du sépulcre, avec crainte et avec une grande joie, et
elles coururent porter la nouvelle aux disciples.
Et voici,
Jésus vint à leur rencontre, et dit: Je vous salue. Elles s’approchèrent pour
saisir ses pieds, et elles se prosternèrent devant lui.
Alors JĂ©sus
leur dit: Ne craignez pas; allez dire à mes frères de se rendre en Galilée:
c’est là qu’ils me verront. » Matthieu 28.1-10
Ainsi parvint aux
disciples qui pleuraient et s'affligeaient, la bonne nouvelle de la
résurrection de leur Seigneur.
Après deux mille
ans d'histoire d'une Eglise tantôt glorieuse, tantôt malmenée, souvent
formaliste et endormie, la bonne nouvelle retentit toujours :
IL EST
RESSUSCITE, IL EST VIVANT, il est présent là où deux ou trois se rassemblent
pour lui et avec chacun de ceux qui lui appartiennent.
pasteurweb (www.pasteurweb.org)