Par Henri Viaud-Murat
Dans l'épître aux Hébreux, au chapitre
13, lisons la fin du verset 5 : « Car
Dieu lui-même a dit : je ne te délaisserai point, et je ne t'abandonnerai
point » . Vous savez
quelle est la puissance de la Parole de Dieu ? Jésus a dit :
"Mes paroles ne passeront pas", la moindre des promesses du Seigneur
a un poids éternel de toute la puissance du Seigneur. "Je ne te
délaisserai point et je ne t'abandonnerai point". Nous avons souvent
l'impression d'être délaissés et abandonnés. Nous avons pu être délaissés et
abandonnés par notre père, par notre mère, nos amis, nos frères, nos sœurs,
quelquefois les plus chers. Cela a pu arriver, cela arrivera encore, mais le
Seigneur a dit : "Je ne te délaisserai point et je ne t'abandonnerai
point". C'est pourquoi tout de suite après, il peut dire : « C'est donc avec assurance
que nous pouvons dire : le Seigneur est mon aide » . Parce que ce verset 5 donne
la foi à celui qui l'entend avec des oreilles ouvertes. Et la foi, c'est une
ferme assurance, parce que Dieu me dit : "Je ne te délaisserai
jamais, je ne t'abandonnerai jamais", toi tu pourras m'abandonner mais moi
je ne t'abandonnerai jamais. Si tu restes attaché à Jésus ce n'est pas lui qui
va se détacher de toi, jamais. C'est donc avec assurance, avec foi que nous
pouvons dire : le Seigneur ne m'abandonnera jamais, Alléluia !
Le
Seigneur va permettre qu'Ã certains moments de notre vie nous ayons le
sentiment d'être complètement abandonnés. Il va le permettre. Si cela ne vous
est pas encore arrivé biens-aimés, sachez que cela va vous arriver, c'est une
expérience absolument nécessaire. Nous pouvons en parler comme ça
intellectuellement avant de l'avoir vécue et dire : "Oh ! bon,
moi je sais, je suis prêt à y passer". Jacques et Jean ont dit :
"Seigneur, je suis prêt à boire la coupe !" Jésus a bien vu
qu'ils ne savaient pas ce qu'ils disaient, mais ils ont bue cette coupe. Dieu
leur a donné la force de passer au travers de cette épreuve. Et nous pouvons
dire : "Maintenant Seigneur, je suis prêt à passer par une épreuve où
j'aurai le sentiment que tu m'abandonnes complètement, où les épreuves
s'accumuleront au-dessus de ma tête, l'une après l'autre et où je regarderai le
ciel qui sera de plomb. Je n'entendrai rien, je ne sentirai rien, je n'aurai
que ta Parole toute nue". Le Seigneur va permettre que nous passions par
cette épreuve, je ne sais pas combien de fois dans la vie, mais au moins une.
Dans la
Parole, les hommes et les femmes du Seigneur y sont tous passés. Jésus lui-même
y est passé dans l'instant suprême de la Croix. Il savait bien qu'il n'était
pas abandonné d'une manière absolue par son Père. Il le savait très bien, mais
il a été abandonné par le Père à la mort affreuse de la Croix. Il l'a accepté.
Il aurait pu refuser et tu peux aussi refuser. Tu peux ne pas passer par cette
expérience, tu peux dire au Seigneur : "Seigneur, je ne veux
pas" et le Seigneur respectera ton choix. Mais tu vas passer à côté de la
bénédiction suprême.
Le
Seigneur a dit : "Je ne te délaisserai point, je ne t'abandonnerai
point". Si nous voulons voir notre foi parfaite, perfectionnée, il faut
que nous passions dans une épreuve où rien de sensible ne nous dira que Dieu
est avec nous, pour que ce soit par la foi que nous puissions tenir, par la foi
en sa Parole seule. Il n'y a rien de tel qu'une souffrance brutale pour jeter
un petit enfant dans les bras de sa maman. Il n'y a rien de tel qu'une épreuve
où nous nous sentons complètement abandonnés pour nous jeter dans les bras du
Seigneur, pour nous arrêter dans notre activisme religieux, des tas de choses
que nous faisons. Ce sont de bonnes choses que nous faisons mais qui ne
résultent pas d'une communion réelle, profonde avec le Seigneur. Le Seigneur
veut nous rapprocher de lui. Il veut couper tous les ponts, il veut briser
toutes les béquilles sur lesquelles nous nous appuyons. Il veut que dans la
détresse suprême, nous puissions arriver à ce point où nous disons :
"Maintenant Seigneur, il n'y a plus que toi. Je m'abandonne entièrement Ã
toi maintenant".
C'est ce
que Job a fini par dire, lui l'homme juste qui a subi coups après coups. Il ne
lui restait plus rien que sa femme pour lui dire : "Révolte-toi
maintenant et meurs, maudis Dieu et meurs". Il y avait encore un travail
plus profond à faire dans le cœur de Job pour qu'il puisse dire, à la fin du
livre de Job chapitre 42 verset 5 : « Mon
oreille avait entendu parler de toi mais maintenant mon œil t'a vu » . Voilà la bénédiction
suprême : nous avions entendu parler de Jésus et nous avons pu le servir
de tout notre cœur, mais il faut que notre œil spirituel le voie. Et pour que
notre œil spirituel le voie, il faut passer par la porte étroite de l'épreuve,
la Croix, l'abandon, la coupe amère. Nous aimons bien parler de la coupe de
bénédiction mais nous aimons beaucoup moins parler de la coupe amère de
l'abandon. Mais ce ne sera pas un abandon définitif, bien-aimés. Rappelons-nous
ce que le Seigneur dit : "Je suis avec toi tous les jours jusqu'Ã la
fin, jamais je ne te délaisserai, jamais je ne t'abandonnerai". C'est
quand tu seras dans cette détresse profonde que le Saint-Esprit te rappellera
ce passage, pour que tu saches, avec assurance, qu'au bout du tunnel la lumière
viendra. Et tu déboucheras un jour sur les verts pâturages ensoleillés où le
Seigneur t'attend dans la paix.
Dans le
Psaume 50, au verset 15, il est écrit : « Et
invoque-moi au jour de la détresse, je te délivrerai et tu me
glorifieras ». Le jour où on a l'impression d'être complètement
abandonné, c'est un jour de détresse. Le Seigneur ne dit pas :
"Enfonce-toi dans la déprime", Non !
Quand il
dit : « Et
invoque-moi ... », le "et" se rapporte à ce qu'il dit
tout de suite avant : « Offre
pour sacrifice à Dieu des actions de grâces ». Le sacrifice qui
est agréable à Dieu, ce sont des lèvres qui confessent son nom, sa Parole, des
actions de grâces.
Si Dieu
peut dire : « Et
invoque-moi ... », c'est parce qu'avant la détresse, la Parole du
Seigneur était plantée dans mon cœur, et je savais que de toute manière, il ne
m'abandonnerait jamais, que jamais personne ne m'arracherait de Sa main. Et je
saurai cela dans mon cœur lorsque je serai dans ce jour de la détresse.
« Offre
pour sacrifice à Dieu des actions de grâces » Je ne peux pas offrir des sacrifices de
louange si je n'ai pas dans mon cœur la conviction que mon Dieu merveilleux est
avec moi et qu'il ne m'abandonnera jamais, même si j'ai l'impression qu'il
m'abandonne, même si j'ai le sentiment que je n'ai plus rien de sensible à quoi
me raccrocher. Dans mon cœur, j'ai la Parole du Seigneur qui me dit :
"Je ne te délaisserai pas, je ne t'abandonnerai pas. Au jour de la
détresse invoque-moi !"
"Père,
je t'invoque, je suis dans la détresse, une vraie détresse profonde". Vous
savez ce que c'est qu'une détresse profonde, où il n'y a plus rien qui
marche ? On est comme Job. "Invoque-moi et je te délivrerai, ton œil
verra la délivrance de Dieu et tu me glorifieras". Quelle joie profonde
après avoir invoqué le Seigneur sur la base de sa Parole et que nous l'avons vu
finalement nous délivrer ! Quelle joie ! Pendant la détresse, nous
invoquons le Seigneur, nous offrons pour sacrifice des louanges, des actions de
grâces : "Seigneur, tu m'as donné ta Parole, ce sont des promesses
sûres et certaines sur lesquelles je m'appuie. Je passe par la détresse, je
suis soutenu uniquement par ta Parole, je pourrais même dire par ta Parole
toute sèche, toute brute, parce que je n'ai plus le sentiment de l'onction de
ta présence. Je ne sens plus ces fleuves d'eau vive qui coulaient quand je
sentais ta présence merveilleuse, quand tout allait bien". Quand tu seras
dans cette détresse, dans ce sentiment d'abandon, ne crois pas nécessairement
que c'est dû au péché. Cela se peut, tu vas te sonder devant le Seigneur, tu
vas le chercher, mais ce ne sera pas forcément dû au péché. Ce sera une
expérience d'approfondissement qui va déboucher sur une meilleure communion
avec Dieu dans la foi.
Et après
la délivrance de la détresse, nous le glorifions par nos louanges, notre
adoration. "Je te
délivrerai et tu me glorifieras !" Alléluia ! Quelle gloire !
Les Hébreux dans le désert ont murmuré quand ils étaient dans la détresse. Ils
sont restés dans le désert, dans leur désert, ils y sont morts et leurs
carcasses ont blanchi dans le désert. Ils ne sont pas passés de l'action de
grâces, à la détresse et à la louange. Ils sont passés de murmures en
complaintes et à la mort. Donc il faut veiller à cela, nous passerons par la
détresse, par l'abandon, mais le Seigneur sera là . Il nous a laissé sa Parole
toute seule, toute brute et cela suffira. Il se tient derrière sa Parole pour
l'accomplir. Elle ne revient jamais à lui sans avoir produit tôt ou tard son
effet, gardons la précieusement : "Je te délivrerai, je te
délivrerai".
Dans le
livre du prophète Esaïe, au chapitre 30, et au verset 15, nous lisons : « Car ainsi a parlé le
Seigneur, l'Eternel, le Saint d'Israël : c'est dans la tranquillité et le
repos que sera votre salut. C'est dans le calme et la confiance que sera votre
force. Mais vous ne l'avez pas voulu ! » . Alors puisque le Seigneur nous
dit : "Je ne t'abandonnerai jamais, je serai avec toi dans la
détresse et je te glorifierai", c'est cette attitude qu'il nous demande
d'avoir dans ce moment-là : c'est dans la tranquillité et le repos que
sera votre salut, c'est dans le calme et la confiance que sera votre force. Et
nous devons le vouloir. "Vous
ne l'avez pas voulu" dit-il
à la fin de ce verset, "vous avez dit non". Mais nous, nous ne sommes
pas de ceux qui disent : "non". Nous sommes de ceux qui disent
: "Oui Seigneur, que ta volonté soit faite dans ma vie. Je sais que
si tu permets la détresse dans ma vie, tu me donnes ta Parole et tu me
dis : « c'est dans la tranquillité et le repos que sera votre
salut. C'est dans le calme et la confiance que sera votre force ».
Cela réjouit le cœur du Seigneur de voir un de ses enfants dans une détresse
profonde qui est dans le calme, la confiance, la tranquillité et le repos. Cela
peut aller avec la détresse. Cela doit aller avec la détresse :
tranquillité, repos, calme et confiance. Pas d'agitation, pas de stress, pas
d'inquiétude, pas d'incrédulité.
"Seigneur,
je le veux. Quand le jour de la détresse viendra, Seigneur, je ferai jouer ma
volonté en m'appuyant sur ta Parole pour dire : je veux rester dans le
calme, je veux rester dans la confiance, je veux rester dans le repos et la
tranquillité" parce que Dieu l'a dit.
La fin du
verset 10 du chapitre 50 d'Esaïe dit : « Quiconque
marche dans l'obscurité et manque de lumière... (Quand est-ce qu'on marche
dans l'obscurité et que l'on manque de lumière ? Quand on est dans la
détresse, dans le trouble, dans la souffrance.) Qu'il se confie dans
le nom de l'Eternel et qu'il s'appuie sur son Dieu » . "Qu'il se confie dans
le nom de l'Eternel", « Le
nom de l'Eternel est une tour forte, le juste s'y réfugie et il est en
sécurité » (Proverbes
18:10), il est sauvé.
Je crois
que le Seigneur veut parler profondément à nos cœurs pour nous préparer, pour
fortifier notre foi, pour enlever toute crainte de nos cœurs. Nous sommes
souvent désarmés quand nous traversons une détresse. Les chrétiens sont souvent
désarmés quand ils sont dans la détresse parce qu'on leur a trop fait miroiter
l'aspect agréable, facile et bon, qui existe aussi, de la marche dans la
communion permanente avec le Seigneur. Mais c'est aussi biblique de parler du
jour de la détresse, du jour difficile, du jour du malheur, du jour de
l'abandon, du jour de l'épreuve et de la souffrance profonde. Et il faut s'y
préparer, non pas la rechercher. Il faut chercher la communion avec le
Seigneur, la paix et la joie parce que cette épreuve sera passagère.
Je ne
sais pas combien de temps a duré l'épreuve de Job, la Bible ne nous le dit pas.
Heureusement parce que nous pourrions comparer avec la longueur de notre propre
épreuve. Au début il a perdu ses biens, ses enfants, puis lui-même a été
complètement ravagé par une maladie affreuse, incurable, qui le défigurait de
la tête aux pieds. Il avait des amis consolateurs, mais pas comme il fallait.
Combien de temps cela a duré ? Le Seigneur le sait, Job le sait mais il
n'a pas perdu la foi. Il s'est plaint, il disait : "Je sais que mon
corps se détruit mais quand mon corps sera complètement détruit, je sais que
mes yeux verront mon Sauveur". Et quand le Seigneur, au travers de cette
détresse, de ce monceau d'épreuves a eu fait ce travail profond dans son cœur,
il l'a rétabli. Dieu avait dit à Satan : "D'accord jusque-là , mais
pas plus loin". Parce qu'avec l'épreuve il donne aussi le moyen d'en
sortir. Quand on est dans l'épreuve, le moyen d'en sortir est là , mais ce moyen
n'est pas évident au premier jour. Il y a le temps d'épreuve et il y a le moyen
d'en sortir, il y a la sortie du tunnel. Ce n'est pas une impasse, ce n'est pas
quelque chose de définitif, c'est une épreuve de la foi. C'est une épreuve où
je vais être plongé dans le noir, dans l'obscurité et où mon cœur dira :
"Seigneur, je me confie en toi dans le repos et la tranquillité". Et
il faut un effort de volonté, bien-aimés, pour dire cela quand on est dans ce
trou-là . On a beau avoir la Parole écrite, la relire, on ne sent rien, on ne
ressent pas la présence merveilleuse de Dieu, l'onction, la joie de sa
présence. Soyez rassurés, le Seigneur ne permettra pas que l'épreuve dure
au-delà du temps qu'il a fixé pour notre bien. Que notre cœur se rassure dans
cette certitude parce que nous avons un Dieu bon. S'il n'avait pas permis cette
épreuve dans notre vie, nous n'aurions pas pu grandir spirituellement et nous
rapprocher de la stature parfaite de Jésus. « C'est
par beaucoup de tribulations qu'il nous faut entrer dans le royaume de
Dieu » (Actes 14,
verset 22).
Au temps
de la loi ils ne passaient pas par les mêmes épreuves. Regardez de près, ils en
ont connu des épreuves, mais les épreuves que nous, enfants de la grâce, nous
connaissons, aucune autre époque dans l'histoire de l'humanité ne les a
connues. Et ceci parce que nous sommes les seuls à être au temps de la grâce où
nous pouvons atteindre la perfection. Et c'est par les souffrances que nous
atteindrons la perfection. Par la grâce de Dieu, par les souffrances et sa
délivrance. Ce n'est peut-être pas très agréable de parler de cela, d'entendre
parler de cela, mais quand notre œil spirituel s'ouvre à cette réalité, le fond
de notre cœur se réjouit. Notre cœur se réjouit parce que Jésus a dit :
"Je ne te délaisserai pas, je ne t'abandonnerai pas, tu ne seras jamais
délaissé, je te délivrerai, tu me glorifieras et en attendant, reste dans le
calme et dans la confiance". La confiance, c'est la définition de la foi.
Ne commence pas à frétiller comme un poisson hors de l'eau en disant :
"Qu'est-ce qui m'arrive Seigneur ?" Reste dans le calme et la
confiance, il te délivrera et tu le glorifieras. Amen, alléluia !
"Oh !
Seigneur, fais pénétrer ces paroles dans nos cœurs, ces simples versets. Ta
Parole est une puissance de vie, une puissance merveilleuse. Tu veux nous voir
pleinement équipés, debout, forts, pour passer au travers de toutes les
épreuves quelles qu'elles soient, avec toi Seigneur. Parce que tu ne nous
abandonneras jamais. Nous sommes comme la prunelle de tes yeux. Tu veilles sur
nous comme un père, comme une mère. C'est dans la mesure où nous te faisons
vraiment le Seigneur de notre vie que tu prends la responsabilité totale de
notre vie. Alors je te prie, que notre consécration à tous soit telle que nous
nous abandonnions entièrement entre Tes mains parce que tu prends soin de nous
totalement. Quelle paix de savoir que nos vies sont entre tes mains ! Et
que tu veux nous glorifier pour que nous te glorifiions ! Que nous n'oublions
jamais ce message de ta Parole ! Que jamais aussi nous n'ayons dans le
cœur autre chose que cette confiance tranquille que tu es notre bon berger, que
tu nous conduits avec assurance, avec fermeté dans tes gras pâturages, ici bas
sur cette terre et là haut dans le ciel pour l'éternité. Seigneur, je te bénis.
Mon cœur est dans la joie de savoir que tu as un plan si merveilleux pour nous
et que, comme le dit l'apôtre, nos souffrances passagères ne sont rien à côté
de la gloire qui nous attend. Alors nous ne sommes pas étonnés, Seigneur, de la
fournaise qui est au milieu de nous pour nous éprouver. Mais nos yeux sont sur
toi. Tu nous purifies comme l'or dans la fournaise, tu nous apprends à compter
sur toi, tu nous apprends, Seigneur, à compter sur ta Parole éternelle qui ne
passera jamais. Je te supplie que ta Parole soit plantée dans nos cœurs. Que
jamais, Seigneur, nous ne doutions de ta bonté, de ta merveilleuse bonté, de
tes plans parfaits. Que nos yeux ne s'arrêtent jamais à ce qu'ils voient, là ,
Seigneur, à cette détresse que nous devons traverser mais qu'ils soient
toujours fixés sur toi Jésus, mon bien aimé, toi qui tiens notre main
fermement. Amen, Alléluia !"
Ce texte est la mise par écrit d'un message donné oralement par
Henri VIAUD-MURAT, message qui a été enregistré sur cassette audio. Afin de
garder la spontanéité de ce qui a été donné, la mise par écrit a été faite en
conservant l'intégralité de l'enregistrement oral, sauf quelques modifications
mineures qui étaient nécessaires à la compréhension du texte écrit.
Source :
www.sourcedevie.com