La Loi et la Grâce
On dit souvent Grâce par « opposition » à Loi. Mais la Loi et la Grâce ne
sont pas en direct opposition. Certains ont créé un conflit et une controverse
concernant la juxtaposition de ces deux principes : Loi/Grâce. La
confusion vient de l’abus de chacun de ces deux principes. Certains enseignent
que « Toute la Loi a cessé ». D’autres enseignent qu’on doit observer
les Dix Commandements. Mais le conflit réel n’est pas entre la Loi et la Grâce.
La vraie question est d’avoir la bonne compréhension du rapport et de la
relation entre la Loi et la Grâce. Il est impératif de comprendre leur fonction
respective. L’amour est la base et la source de la doctrine de la Grâce. Mais
la Loi se montre nécessaire pour exposer la gravité du péché et l’état déchu de
l’homme naturel. La Loi proclame sans équivoque la corruption morale et totale
du genre humain.
Si la Loi est considérée comme la base du
salut ou comme la puissance qui nous empêche de pratiquer le péché, on la fait
empiéter sur le territoire
de la Grâce. Quand le chrétien n’est pas contrôlé par l’amour, il abuse de la
Grâce. Il rejette la Grâce de Dieu. Il annule la puissance de la Grâce de Dieu
dans sa vie. L’effet de la Grâce sera nul et non avenu. La controverse et le
conflit sur la nature et l’étendue de la Loi se résolvent quand on comprend ces
choses. Toute la Loi est accomplie par l’amour. On ne peut plaire à Dieu si on
obéit par crainte de la Loi. La vie sous la Loi lie l’âme. On n’obéit pas par
amour, mais par peur de la Loi et du jugement. Sous la Grâce, l’amour agit sur
et par le cœur régénéré. Ce qui est devoir légaliste sous la Loi devient
obéissance « gracieuse sous » la Grâce.
Toute la Loi est accomplie dans
une seule parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-mĂŞme (Gal 5 :14)
Celui qui aime les autres a accompli
(pèpléroken, en grec) la Loi. L’amour est donc l’accomplissement (pléroma, en
grec).de la Loi (Rom 13 :8-10). Il est impossible d’aimer son prochain
sans aimer Dieu comme exigence première. L’amour pour Dieu et son prochain
émane de l’initiative d’amour manifesté en Christ (Rom 5 :8). « Il m’a aimé le premier ».
La loi de l’amour, d’abord énoncé dans Lévitique 19 :18 est couplée par Jésus de « aimer
le Seigneur de tout son cœur… (Deut. 6 :5). Jésus enseigne que c’est de
l’observance de ces deux commandements que dépendent toute la Loi et les
prophètes (Mt. 22 : 40). Toute la Loi est accomplie dans une seule
parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-mĂŞme (Gal 5 :14).
Sommes-nous sous la Loi ou sous
la Grâce ?
Vous ĂŞtes, non sous la Loi, mais sous la
Grâce. (Rom. 6:14). Ainsi
la Loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous
fussions justifiés par la Foi. La Foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce
pédagogue (Gal. 3 :24-25).
Nous ne sommes pas sous la Loi, mais nous ne
sommes pas sans Loi. (1Cor 9 :21 ; Gal. 6 :2). Ne faisons pas
cependant de la libertĂ© un prĂ©texte pour vivre selon la chair. L’obĂ©issance Ă
Christ est nécessaire. Christ ne sauvera pas ceux qu’il ne peut pas commander.
La doctrine du « une
fois sauvé toujours sauvé » est dangereuse. Ceci conduit à l’insouciance.
Le Salut final est intimement lié à une obéissance continuelle à Christ. Nous
appartenons à Christ. La liberté nous conduit à l’amour (Gal 5 :13 ; 1Pi
2 :16).
Nous ne sommes pas sous la Loi Mais nous ne sommes pas sans Loi
(1Cor. 9 :21). La Loi est en nous (Jer. 31 :33 ; HĂ©b.
10 :16…). Nous ne sommes pas sous la Loi du péché et de la mort. Nous ne
sommes pas mariés à la Loi de condamnation mais à la Loi de Christ. Nous
n’appartenons pas à la Loi mais à la Grâce. A Jésus-Christ. A la Grâce. Notre vie n’est pas régentée par la
lettre de la Loi mais par la vie et l’esprit de la Grâce. Par la Loi de
l’Esprit de vie. Nous ne sommes pas sous les termes de l’Ancienne Alliance mais
sous ceux de la Nouvelle. JĂ©sus
n’est pas venu pour juger le monde – pas pour appliquer la Loi, mais pour
sauver – en appliquant la Grâce (Jn. 3 :14-21). Devant la Loi, l’homme n’a que deux
choix: la condamnation (la mort) ou se laisser conduire Ă Christ (la vie).
La Grâce de Dieu
Le mot Grâce, Vakhesed en hébreu et Charis en grec, fait penser à la gentillesse
et à la faveur. Dans la Bible, la Grâce est accordée gratuitement. C’est une
faveur imméritée. Une faveur impossible à gagner et à repayer. La faveur est
vraiment « un don gratuit » -pardon pour ce pléonasme. Quelqu’un a
dit que la Grâce est le visage que Dieu porte quand Il rencontre nos
imperfections, nos péchés, nos faiblesses, nos échecs… La Grâce, c’est ce que
Dieu est quand il rencontre le pécheur et celui qui ne mérite rien. La Grâce
est purement un cadeau qui se reçoit gratuitement ». Quel réconfort et
quelle joie de savoir que moi qui ne mérite rien et qui suis imparfait, j’ai
accès à la Grâce de Dieu ! A Sa faveur imméritée ! Au visage que Dieu
porte devant mes imperfections humaines ! La Grâce de Dieu, c’est Sa bonté
manifestée à l’égard de ceux qui ne la méritent pas. En fait, nul ne mérite la
Grâce de Dieu. Les Ecritures montrent que la Grâce Spéciale de Dieu se manifeste
uniqueÂment envers ceux qui sont Ses Ă©lus. La Grâce est donc la bontĂ© que Dieu
manifeste envers ceux qui ne la méritent pas. La Grâce se rapporte à l’homme
qui est pécheur, donc coupable. La miséricorde, Rahamim en hébreu est la capacité que Dieu a
de pardonner au coupable. On parle de miséricorde part rapport à l’homme
pitoyable et malheureux. Comme pour la miséricorde, Le mot Grâce est souvent utilisé dans les
salutations et les bénédictions.
Quand on voit les choses selon la perspective
de la Grâce, on n’a plus le langage légaliste tel que « il faut »,
« je dois »… devant les choses spirituelles. On dit plutôt :
« Je désire ». Le légalisme dit « tu dois, il faut… ». La
Grâce dit « je désire, je veux… ». Le légalisme dit « tu dois, il faut agir avec ta propre force. Tes
propres ressources humaines… ». La grâce dit « je désire, je
veux… » C’est Dieu qui produit en nous le désir. C’est Lui qui produit en
nous le vouloir et le faire (Phil. 2 :13).
Demeurerions-nous dans le
péché, afin que la grâce abonde (Rom.6 :1)?
Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché,
comment vivrions-nous encore dans le péché (Rom.6 :2)? Car la Grâce de
Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous
enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans
le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété (Tite
2 :11-12).
La Bible enseigne
très clairement que nous sommes sauvés par la Grâce (Eph. 2 :8-9). Mais
nous sommes sauvés pour que la justice de la Loi fût accomplie en nous, qui
marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. La Grâce de Dieu ne peut
jamais s’exprimer au dépend de Sa sainteté. Ne pas être sous la Loi, signifie
qu’on n’est pas sous le légalisme, la malédiction et la condamnation de la Loi
mais sous l’action et la puissance salvatrice et sanctifiante de la Grâce. Etre
sous la Grâce nous empêche de vivre dans le péché. La Grâce ne nous permet
jamais de violer l’aspect moral de la Loi. La Grâce nous permet de saisir
L’esprit de la Loi. L’action de cette Grâce nous pousse à la sainteté. Vivre
comme on veut, n’est pas vivre sous la Grâce. La Grâce est si puissante qu’elle
nous demande d’abandonner le péché. La Grâce nous rend capable de nous
conformer totalement Ă la Loi de Dieu dans son aspect moral
Deux positions extrĂŞmes Ă
éviter : le légalisme et l’antinomie
Le légalisme met un accent démesuré sur la Loi
au dépend de la Grâce. Le légalisme reconnaît qu’on est sauvé pour obéir à la
Loi, mais il nie le fait que le salut est par la Grâce. Mais par les œuvres humaines.
Il y a une accentuation démesurée de la Loi, des règles de conduite, des
concepts juridiques… La réalité est que la source du légalisme est la rigidité,
le manque d’amour, l’orgueil, la superficialité, la négligence de la miséricorde,
l’ignorance de la Grâce de Dieu, l’accentuation de la lettre de la Loi au
dépend de l’Esprit…. Pour le légaliste, l’obéissance est le principe prééminent
de la rédemption. Il met l’accentue sur un système de règles pour atteindre le
salut et la croissance spirituelle. Le légalisme consiste donc à essayer de
mériter la faveur de Dieu en faisant des œuvres ou en accentuant la lettre de
la Loi au dépend de l’esprit de la Loi.
Il faut éviter l’erreur opposée du légalisme
qui est l’antinomie (contre la Loi). L’antinomie met un accent démesuré sur la
Grâce au dépend de la Loi. Les partisans de l’antinomie reconnaissent que le
salut est par la Grâce. Mais ils nient le fait que la conformité à la Loi
est l’objectif de la vie chrétienne. Les partisans de l’antinomie détestent
les règles et les normes car d’après eux, elles limitent la Grâce. Ce sont des
libertins. Rien n’est péché pour eux. Ils croient qu’ils n’ont aucune
obligation envers l’aspect moral de la Loi. Ils peuvent faire ce qu’ils
veulent. Certains vont à l’extrême jusqu’à rejeter la Bible. Leur prétexte est
que puisqu’ils ont l’Esprit, ils n’ont pas besoin d’un Livre de règles.
« Tout est
permis » (1Cor. 6 :12 ; 10 :23) signifie t-il qu’on peut
vivre comme on veut ?
Paul dit ceci par rapport aux rites, lois
alimentaires… Nous ne sommes pas sous l’Ancienne Alliance mais sous la
Nouvelle. Mais nous ne pouvons pas faire ce que nous voulons. Nous ne devons pas nous laisser
asservir par le péché. Nous devons faire ce qui édifie et ce qui est utile.
Nous ne sommes plus nos propres maîtres. Nous sommes esclaves de Dieu et de Sa
Justice.
« Tout est pur pour ceux
qui sont purs » (Tite 1 :15) signifie t-il qu’on peut faire ce qu’on
veut ?
Paul dit ceci par rapport aux rites de
purifications, lois alimentaires…
« Tout » ne signifie pas toute
sortes de comportements. Le verset 14 nous rappelle vraiment le cadre et le
contexte de ce passage..
L’Antinomie
Du grec anti (contre) et nomos (loi), c’est le fait d’être contre la
Loi. D’être sans loi. Hors la loi. Dans le Nouveau Testament (Nouvelle
Alliance, le mot grec est anomia est signifie iniquité. Le fait d’être
sans Loi. Jésus appelle ceux qui font profession d’être chrétiens sans faire la
volonté du Père – ceux qui commettent l’iniquité – des ouvriers d’iniquité (Mt.
7 : 21-23 ; 13 :40-43 ; Luc 13 :27…). En grec, ergazomenoi ten anomian.
Rappelons qu’une des définitions de la Loi est que la Loi est la volonté
révélée de Dieu. Selon le Messie, les partisans de l’antinomie sont ouvriers
d’iniquité. Des libertins. Les partisans de l’antinomie épousent la conception
selon laquelle ils n’ont aucune obligation envers la Loi de Dieu, l’étique,
la morale… Ce sont les
opposés extrêmes du légalisme. Ce sont eux qui changent la Grâce de Dieu en
dissolution (débauche). Ils travestissent la Grâce de Dieu en débauche (Jude
4). Pour pouvoir se conduire n’importe comment.
L’AMOUR DE CHRIST NOUS PRESSE (2COR.
5 :14)
Laissons-nous dominer par
l’amour du Christ et non par le légalisme
Le légalisme exige la performance avec ses
« il faut »… Nous sommes sous la Grâce et non sous la Loi (Rom.
6 :14). La Grâce de Dieu est la source de salut pour tous le hommes (Tite
2 :11-13). La Grâce est une faveur imméritée. C’est Le visage que Dieu
porte devant nos
imperfections humaines. Apprenons Ă voir les choses sous la perspective de la
Grâce. Nous commencerons à dire « Je désire »…
Laissons-nous dominer par
l’amour du Christ et non par le perfectionnisme
Car l'amour de Christ nous presse. L’amour de
Christ nous domine. L’amour de Christ remplit nos cœurs (2Cor. 5 :14). Le
perfectionnisme est une recherche excessive et malsaine de la perfection. C’est
la maladie de la perfection en toute chose. Le perfectionniste est lié par la
performance. Il n’est jamais satisfait. Perfectionnisme n'est pas Perfection.
Laissons-nous dominer par
l’amour du Christ et non par la culpabilité
Il existe plusieurs sortes de culpabilités:
-La culpabilité objective : Lorsque la
loi est violée et la personne est coupable même si elle ne se sent pas coupable
-La culpabilité subjective : Il y a dans
ce cas des sentiments intérieurs de remords et d’auto condamnation résultant de
nos actions.
LE LEGALISME
« Vous observerez mes lois et mes
ordonnances: l’homme qui les mettra en pratique vivra par elles. Je suis
l’Eternel » (Lévitique 18 :5).
Le légalisme (le juridisme)
Celui qui fera ces choses – mettre les lois et
les ordonnances de l’Eternel en pratique - vivra par elle. C’est ça le
légalisme. C’est ça être sous la Loi. Maudit soit celui qui n’accomplit point
les paroles de cette Loi, et qui ne les met point en pratique! - Et tout le
peuple dira: Amen! (Deut. 27 :26). « Je
leur donnai Mes lois et leur fis connaître Mes ordonnances, que l’homme doit
mettre en pratique, afin de vivre par elles… Et la maison d’Israël se révolta
contre Moi dans le désert. Ils ne suivirent point Mes lois, et ils rejetèrent
Mes ordonnances, que l’homme doit mettre en pratique, afin de vivre par elles,
et ils profanèrent à l’excès mes sabbats. J’eus la pensée de répandre sur eux
ma fureur dans le désert, pour les anéantir » (Ez.20 :11,13). Il y a
un échec total de l’homme vis-à -vis de la Torah. Moïse définit ainsi la justice
qui vient de la Loi: L’homme qui mettra ces choses en pratique vivra par elles
(Rom 10 :5). Le Légalisme c’est donc la Justice qui vient de la Loi. Nous,
nous annonçons la Justice qui vient de la Foi ((Rom 10 :6). C’est la
Parole de la Foi que nous prêchons (Rom 10 :8). L’Ancienne Alliance
n’était pas parfaite. Voilà pourquoi Dieu donne une Nouvelle Alliance. Le Juste
vivra par la foi (Hab. 2 :4). Car tous ceux qui s’attachent aux oeuvres de
la Loi sont sous la malédiction; car il est écrit: Maudit est quiconque
n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas
en pratique. Et que nul ne
soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident, puisqu’il est dit: Le
juste vivra par la foi. Or,
la Loi ne procède pas de la Foi; mais elle dit: Celui qui mettra ces choses en
pratique vivra par elles (Gal. 3 :10-12).
Que signifie « être sous
la Loi » ?
C’est être tout simplement dans le légalisme.
« Ne pas être sous la Loi (La Torah) » ne veut pas dire
qu’observer la Torah est mauvaise ou qu’être dans le cadre de l’observation de
la Torah est mauvaise. Vivre selon la Torah de Dieu est bonne. La Torah de Dieu
ne peut être incriminée. Ce qu’il faut condamner, c’est la déformation humaine
perverse et légaliste de la Torah. « Sous la Loi » (en grec, upo nomon) signifie « soumission
au système qui résulte de la transformation humaine perverse de la Torah en
légalisme ». « Œuvres de la Loi » (en grec, erga
nomou) signifie « observation légaliste des commandements de la Torah.».
Il y a deux extrĂŞmes Ă Ă©viter : Le
galatanisme et ses judaïsants et l’antinomie (contre la loi, contre la Torah).
« Etre sous la Loi », c’est
être sous la peine de la Loi. Le croyant en Yéshoua n’est pas sous la fonction
pénale de la Loi. La Torah, comme un maître d’école, nous a conduit au Messie
(Gal. 3 :24-25). Nous ne sommes donc plus sous le tutorat de la Loi Ă©crite
sur des tablettes de pierre (2Cor. 3 :3-7). Maintenant, nous sommes sous
le « management » de l’Esprit. Il ne faut pas apporter dans la
Nouvelle Alliance certaines fonctions légalistes juives de la Loi.
« Ne pas être sous la Loi » implique le fait qu’on ne
peut plus avoir une application légaliste de la Torah. « Etre sous la
Grâce » implique le fait qu’on ne peut plus avoir une application
antinomique (anti-loi) de la Grâce.
Essayer de vivre par selon une
liste de règles n’aboutit jamais à la victoire
La Bible et l’expérience chrétienne nous enseignent
qu’essayer de vivre selon une liste de règles n’aboutit jamais à la victoire.
Celui qui obéit aux
commandements n’est pas un légaliste
La lettre de la Loi conduit au légalisme. La
lettre tue. Le légalisme tue. Il est comme quelqu’un l’a dit un tueur
silencieux dans l’église.
Celui qui obéit aux commandements n’est pas un
légaliste. Ne confondons pas les commandements de Dieu et les commandements
d’hommes. Les traditions purement humaines. Les fables et les commandement
d’hommes détournent de la Vérité (Mt. 15 : 3, 9 ; Col. 2 :20-22 ; Tite
1 :14). Le légalisme est la conception selon laquelle on est sauvé en
observant la Loi et les règles (la plupart du temps purement humaines) et en
faisant de bonnes œuvres. Si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point
sous la loi (Sous la malédiction et la condamnation de la Loi, sous le rôle
pénal de la Loi) - Galates 5:18. En effet, quand quelqu’un est uni au Christ
Jésus, la Loi pour lui, c’est l’Esprit Saint qui donne la vie. Nous sommes
rendus capables de vivre comme la Loi le demande. La juste exigence de la Loi
est satisfaite en nous. La justice de la Loi est accomplie en ceux qui vivent
dans la dépendance de l’Esprit (Rom. 8 :2, 4).
Obéir, c’est accepter de s’appuyer sur Jésus.
De laisser JĂ©sus vivre Sa vie en nous. Car JĂ©sus est Le Seul capable de vivre
la vie chrétienne.
Il y a deux commandements que JĂ©sus donne,
pour faire de ceux qui y répondent par la Grâce de Dieu, des saints. :
« Repentez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle » (Mc.
1 :15 ; Héb. 6 :1-2). Après avoir obéi à ces deux commandements,
les saints, parce qu’ils sont devenus saints, peuvent obéir à tous les autres
commandements. Leur nature s’y prête.
La loi, selon son sens profond et son esprit,
dit : « tu ne peux pas accomplir la Loi avec ta propre force.
Tu es condamné à l’échec ».
Le légalisme, selon la lettre, dit :
« tu dois faire les choses selon tes propres ressources ». La Grâce
dit : « le Saint-Esprit te rend capable de vivre comme la Loi le
demande. Jésus en toi obéit toujours. Quand tu n’obéis pas, ce n’est pas
Jésus-Christ, c’est toi qui a choisi la chair. Jésus marche toujours selon
l’Esprit. YHVH est le seul vrai Dieu. Son peuple doit donc étudier et observer
Sa Loi .Son peuple doit se séparer des païens et de leurs pratiques
religieuses. Il doit être une nation sainte. Ils doit allégeance ; amour
gratitude, obéissance et service à Dieu.
Retournons – nous à la
Loi ?
Cette question très commune est le reflet
d’une incompréhension des termes Loi et Grâce. Ceci montre aussi une
connaissance incomplète des Ecritures Hébraïques. La Torah, traduite de manière
adéquate par « enseignement », « instruction » exprime
la relation et l’Alliance entre YHVH et Israël. Dieu révèle à Son peuple choisi
le style de vie qui Lui plaise afin que Son peuple soit Son témoin devant les
autres nations. Malheureusement, les hommes ont rajouté des traditions et des
préceptes d’hommes aux lois de Dieu pour aider les gens à observer les
lois. Ce sont ces lois
supplémentaires que Jésus a rejeté. Ce n’est pas la Torah originale que Jésus a
rejeté. Jésus a observé la Torah et a instruit Ses suiveurs à faire de même. La
Grâce abonde autant dans la Torah que dans les écrits apostoliques. La Loi et
la Grâce existent côte à côte à travers toutes les Ecritures avec le salut
possible que par la Grâce et par e moyen de la Foi (Eph. 2 :8 -9). Le même
apĂ´tre qui a Ă©crit que le Messie est la fin (le but) de la Torah (Rom.
10 :4) a aussi Ă©crit que la Torah est sainte, spirituelle et bonne (Rom.
7 :12 ; 14). Il dit qu’il prend plaisir à la Torah selon l’homme
intérieur (Rom. 7 :22). Il dit aussi que l’étude de la Torah donne la
sagesse qui conduit au salut (2Tim. 3 :15-16)
La Loi est toujours valable
La Loi MosaĂŻque est toujours valable, mais pour un disciple
elle s’applique sous la forme de la Loi de Christ. De la Loi de L’Esprit de
vie. De la Loi de la Liberté… En Christ, la Nouvelle Alliance est donnée comme
Loi (Torah). Pour le disciple de Christ, La Loi ne s’applique que par Lui et en
Lui. Selon la Vérité (la
Réalité), la Loi de la Grâce, la Loi de la Liberté, la Loi de l’Evangile… la
Loi de Christ. La Loi Parfaite.
La Loi d’elle-même ne justifie pas (Gal. 3 :11).
Mais nous sommes sauvés afin que la justice de la Loi soit accomplie en nous.
Nous sommes sauvés pour vivre comme la Loi le demande (Rom. 8 :3). Ce ne
sont pas, en effet, ceux qui Ă©coutent la Loi qui sont justes devant Dieu, mais
ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés (Rom. 2 :13).
La Loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon (Rom.
7 :12). Nous n’ignorons pas que la Loi est bonne, pourvu qu’on en fasse un
usage légitime, sachant bien que la loi n’est pas faite pour le juste… (1Tim.
1 :8-9). La circoncision n’est rien, et l’incirconcision n’est rien, mais
l’observation des commandements de Dieu est tout (1Cor.7 :19). Car ce
n’est rien que d’être circoncis ou incirconcis; ce qui est quelque chose, c’est
d’être une nouvelle créature (Gal.6 :15). La nouvelle créature est juste.
Nul ne peut rechercher la justice par la Loi. La Loi n’a pas été faite pour le
juste. Mais la Loi et juste. Nous, nous sommes déjà juste par la Foi. La
nouvelle créature observe les commandements de Dieu. C’est ici la persévérance
des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de JĂ©sus (Ap. 14 :12).
Source :
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