Peggy & Christine Smith: Elles
prièrent une promesse
Dans une petite maison au bord de la route dans le village
de Barvas, vivaient deux femmes âgées, Peggy et Christine Smith. Elles avaient
respectivement 84 et 82 ans. Peggy était aveugle et sa sœur avait le dos
pratiquement courbé en deux à cause d'une arthrite. Comme il leur était
impossible d'assister à des cultes publics, leur humble maison devint un
sanctuaire où elles rencontraient Dieu. La promesse suivante leur fur donnée :
" Je déverserai de l'eau
sur celui qui a soif et qui habite une terre desséchée ". Elles prièrent cette promesse
dans la supplication jour et nuit. Une nuit, Peggy eut une révélation : le
réveil allait venir et l'église de ses pères serait de nouveau remplie d'une
foule de jeunes gens ! Elle envoya un message au pasteur James Murray MacKay,
dans lequel elle lui disait ce que Dieu lui avait montré, et lui demandait de
convoquer ses anciens et des diacres tous ensemble pour des temps particuliers
où ils devraient s'attendre à Dieu. Dans le même district, un groupe d'hommes
priant dans une grange expérimenta un avant-goût de la bénédiction à venir.
Une nuit, alors qu'ils s'attendaient à Dieu, un jeune diacre
se leva et lut une partie du psaume 24 : " Qui montera à la montagne de
l'Eternel ? Ou qui se tiendra dans Sa sainte demeure ? Celui qui a les mains
lavées et le cœur pur ; qui n'a pas élevé son âme dans la vanité, ni juré avec
tromperie. Celui-là recevra la bénédiction du Seigneur. " Se tournant vers les autres, il
dit : "Frères, il me semble qu'il est déplacé et déshonnête de notre
part de prier comme nous le faisons, si nous-mêmes ne sommes pas dans une
relation droite avec Dieu. "
Alors, en levant les mains vers le ciel, il cria : "Â Oh Dieu, est-ce que mes mains sont
lavées ? Est-ce que mon cœur est pur ? "
Il n'alla pas plus loin, mais tomba à terre prostré. Une conscience de la Présence de Dieu remplit la grange et un flot de puissance surnaturelle fut
relâché dans leurs vies. Ils avaient pénétré dans une nouvelle sphère de la
conscience de Dieu, croyant implicitement dans la promesse de réveil.
Mais, avant de quitter Peggy et sa sœur, une autre histoire
mérite d'être relatée qui illustre plus encore la sainte intimité
qu'entretenait cette femme avec son Seigneur. Lorsque le mouvement fut à son
paroxysme, Peggy envoya un message à Duncan, lui demandant d'aller dans un
petit village isolé afin d'y tenir une réunion. Les gens de ce village
n'étaient pas favorables au réveil et avaient déjà émis clairement leur
décision de ne pas s'y impliquer. Duncan expliqua la situation à Peggy et lui
dit qu'il remettait en question la sagesse de sa requête. " Par ailleurs ", ajouta-t-il, " je n'ai aucune conviction du
Seigneur pour me rendre à cet endroit. "
Elle se tourna dans la direction de sa voix, ses yeux aveugles parurent
pénétrer son âme. " Mr.
Campbell, si vous demeuriez aussi près de Dieu que vous devriez l'être, Il vous
révèlerait Ses secrets à vous aussi. "
Duncan se sentit à la place d'un subordonné qui se faisait réprimander parce
qu'il avait défié son général. Il accepta humblement la réprimande comme venant
du Seigneur, et demanda s'il pouvait avec Mr. MacKay passer la matinée dans la
prière avec elles. Elle accepta, et peu après, lorsqu'ils s'agenouillèrent
ensemble dans la maison, Peggy pria : "Â Seigneur,
Tu te souviens de ce que Tu m'as dit ce matin, comme quoi Tu allais sauver sept
hommes qui deviendraient des piliers dans l'église de mes pères. Seigneur, j'ai
donné Ton message à Mr Campbell et il semble qu'il ne soit pas prêt à le
recevoir. Oh Seigneur, donne-lui de la sagesse car il en a désespérément besoin
! " " D'accord, Peggy, j'irai dans le
village", dit Duncan lorsqu'ils finirent de prier. Elle répondit :
"Â Vous feriez mieux de le
faire ! " " Et Dieu vous donnera une assemblée. " Arrivant au village à sept
heures, ils virent un grand bungalow rempli de monde jusqu'au maximum de sa
capacité, et entouré d'un grand nombre de gens tout autour. Duncan délivra son
message : "Â Dieu ne tient
pas compte des temps d'ignorance, mais maintenant Il ordonne à tous les hommes
en tous lieux de se repentir. "
Lorsqu'il eut fini de prêcher, un ministre lui fit signe de venir au bout de la
maison pour parler de nouveau à un certain nombre de personnes qui se
lamentaient sur leurs péchés - et parmi eux, se trouvaient les sept hommes de
Peggy !
Â
John : il mit Dieu à l'épreuve dans la
prière
Une opposition au réveil se leva dans d'autres endroits de
l'île. Une soirée fut organisée dans la maison d'un ancien en vue de s'attendre
à Dieu. Aux alentours de minuit, Duncan se tourna en direction du forgeron
local : "Â John, je crois
que le moment est venu pour toi de prier. "
Avec son béret dans la main, John se leva pour prier, et au milieu de sa
prière, il s'interrompit, leva la main droite vers le ciel et dit : " Oh Dieu, Tu as fait la promesse de
déverser de l'eau sur celui qui est assoiffé et qui habite une terre desséchée,
et, Seigneur, c'est en train d'arriver. "
Il s'interrompit de nouveau, puis continua : "Â Seigneur, je ne sais pas comment
les autres ici se tiennent dans Ta présence; je ne sais pas comment les
ministres se tiennent, mais, Seigneur, si je connais quelque chose de mon
propre cœur, je me tiens devant Toi comme un vase vide, affamé de Toi et d'une
manifestation de Ta puissance. "
Il s'arrêta de nouveau et après un moment de silence tendu, il s'écria : " Oh Dieu, Ton honneur est en
jeu, et maintenant je Te mets au défi d'accomplir Ton engagement d'alliance et
de faire ce que Tu as promis de faire. "
Beaucoup parmi ceux qui étaient présents témoignèrent qu'à ce moment précis, la
maison trembla. Les assiettes se cognèrent les unes contre les autres dans
l'armoire, alors que la puissance divine, vague après vague, traversait le
bâtiment. Un ministre qui était debout à côté de Duncan se retourna et
s'exclama : "Â Mr
Campbell, un tremblement de terre ! "
Mais l'esprit de Duncan était fixé sur le quatrième chapitre des Actes, où les
premiers chrétiens étaient réunis dans la prière, et où l'on peut lire la chose
suivante : "Â Quand ils
eurent prié, l'endroit où ils étaient réunis trembla, et ils furent tous
remplis du Saint-Esprit. "
Â
Donald : le garçon qui priait
Parmi ceux qui se convertirent la nuit suivante, se comptait
un garçon de 15 ans qui devint une aide remarquable dans le réveil. Ce jeune
garçon devint un guerrier de la prière de " première ligne ". Un
jour, Duncan entra dans sa maison et demanda s'il y avait quelqu'un. Il le
trouva à genoux dans la ferme avec la Bible ouverte devant lui. Lorsqu'il fut
interrompu, le garçon expliqua calmement : " Excusez-moi un petit peu, Mr
Campbell, je suis en train d'avoir une audience avec le Roi ". L'une des effusions de
l'Esprit les plus intenses de tout le réveil survint lorsqu'on lui demanda de
prier. Dans le poste de police à Barvas, une nuit, il se leva, frappa
simplement de ses deux mains, et prononça un mot - " Père ". Tout le
monde se fondit en larmes alors que la Présence de Dieu envahissait la maison.
En Callenish, il pria jusqu'à ce que la puissance de Dieu prît possession de
ceux qui étaient morts dans leurs péchés, les transformant en pierres vivantes
dans l'Eglise de Jésus-Christ. Mais l'illustration la plus remarquable de
l'onction de Dieu sur lui eut lieu à Bernera, une petite île au large de la
côte de Lewis. Duncan assistait à un service de communion. L'atmosphère était
lourde et la prédication difficile, c'est pourquoi il demanda qu'on envoyât de
Barvas quelques hommes pour le soutenir dans la prière. Ils prièrent, mais le
lien spirituel persistait si fortement qu'en plein milieu de sa prédication,
Duncan s'arrêta de prêcher. Juste à ce moment, il remarqua ce garçon,
visiblement touché, sous un profond fardeau en faveur des âmes. Il pensa :
" Ce garçon est en
contact avec Dieu et vit plus près de Lui que moi. " Ainsi, s'appuyant sur le
pupitre, il dit : "Â Donald,
peux-tu nous conduire dans la prière ? "
Le garçon se leva sur ses pieds et dans sa prière fit référence au quatrième
chapitre d'Apocalypse, qu'il avait lu le matin même : " Oh Dieu, j'ai l'impression de
contempler à travers la porte ouverte. Je vois l'Agneau au milieu du trône,
avec les clés de la mort et de l'enfer à Sa ceinture. " Il commença à sangloter;
puis, levant les yeux en direction du ciel, il s'écria : " Oh Dieu, il y a de la puissance
là -bas, relâche-la ! "
Dans la force d'un ouragan, l'Esprit de Dieu balaya le bâtiment et les portes
retenant les eaux du ciel s'ouvrirent. L'église ressemblait à un champ de
bataille. D'un côté, beaucoup étaient prostrés sur leurs sièges, pleurant et
soupirant; de l'autre côté, certains lançaient leurs bras dans l'air, avec
émotion, dans une posture rigide. Dieu était venu !
Â
Le Boucher Priant
Duncan ne quittait jamais l'île sans rendre visite aux
hommes priants, qui avaient une si grande valeur à ses yeux pendant le réveil,
et avec lesquels il avait une telle affinité de l'esprit. Il s'émerveillait de
leur discernement et de leur vision mondiale dans cette île éloignée au
Nord-Ouest. Lorsqu'il arriva chez l'un d'eux, il lança un appel afin de le
voir, et il l'entendit prier pour la Grèce dans la ferme. Il ne comprit pas
pour quelles raisons un boucher de Lewis pouvait s'intéresser à la Grèce.
"Â Comment se fait-il que
vous priiez pour la Grèce aujourd'hui ? ",
lui demanda t-il. "Savez-vous où se trouve la Grèce ? " "Non, Mr Campbell, mais
Dieu sait, et Il m'a dit ce matin de prier pour la Grèce ! " Deux années plus tard, Duncan
fut présenté à un homme de Dublin qui lui raconta l'histoire suivante. Il était
allé en Grèce pour un voyage d'affaires et on lui demanda de prendre la parole
dans une assemblée chrétienne. L'Esprit de Dieu oeuvra si puissamment qu'il
continua à prêcher pendant plusieurs semaines et téléphona à son frère en
Irlande pour lui donner des instructions afin qu'il prenne en main ses affaires
jusqu'à son retour. Duncan compara les dates et découvrit que le mouvement en
Grèce avait commencé le même jour où le boucher avait prié à Bravas !
Le prix d'un réveil envoyé du ciel n'a pas changé. Avant que
la conviction du Saint-Esprit ne descendît par flots et ne traversât toutes les
îles Hébrides, des hommes forts furent brisés devant Dieu, en travail dans
l'agonie de la prière pendant de longues heures de la nuit durant des mois. En
faisant cela, en dépit des contraintes exigeantes de la vie domestique et de la
vie professionnelle, ces hommes durent prendre du temps pour attendre devant
Dieu ! Ceci est sans doute le plus grand problème nous affectant aujourd'hui.
Nous avons à notre disposition toutes les inventions et gadgets modernes de la
vie pour faciliter le travail et pourtant nous ne pouvons pas prendre le temps
de prier ! Quel paradoxe tragique ! A ce sujet, le Dr. Wilbur Smith formula
très à propos l'affirmation suivante : " Je
n'ai jamais le temps de prier - je dois toujours prendre le temps de le faire ! "
Par David Smithers
Références:
- Channel of Revival - A Biography of
Duncan Campbell (Canal du Réveil - Une Biographie de Duncan Campbell)
- Andrew A. Woolsey When God Stepped Down From Heaven (Quand Dieu
Descendit du Ciel), Owen Murphy
The Watchword
Source : http://sentinellenehemie.free.fr
Â