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Qu’est ce qui fait de la Croix ce qu’elle est ?
de REINHARD BONNKE/DANIEL KOLENDA
Si nous prĂȘchons un autre Évangile, il ne s’agit pas de l’Évangile de Christ. Nous trompons le monde lorsque nous minimisons l’horreur de la Croix, si nous prĂ©sentons cet Ă©vĂ©nement en l’emballant dans une ouate qui est « politiquement correcte ». Sans la vĂ©ritĂ© de la Croix, le monde mourra.... Christ est mort pour nous, non pour simplement mourir, mais pour mourir Ă  notre place et nous sauver. Notre pĂ©chĂ© nous dĂ©truirait mais « Il a portĂ© lui-mĂȘme nos pĂ©chĂ©s en son corps sur le bois » (1 Pierre 2:24).



« Voici l’Agneau de Dieu, qui ĂŽte le pĂ©chĂ© du monde ». Jean 1:29


La Croix est le symbole le plus puissant qui existe au monde. La mort de Christ est le pivot et la clĂ© de voute de tous les temps, le Roc inĂ©branlable dans la mer dĂ©chaĂźnĂ©e de l’Histoire. C’est notre unique espĂ©rance et elle demeure Ă  jamais un espoir Ă©ternel.

Christ est mort pour nous. Cet Ă©vĂ©nement fut une explosion cosmique d’amour et de bontĂ© dĂ©truisant les forteresses et les portes de fer de toute forme d’asservissement qui tyrannisait l’ĂȘtre humain ; il nous ouvre les portes des desseins Ă©ternels de Dieu.

Le chrĂ©tien moyen jouit d’une qualitĂ© de vie qu’aucune autre religion n’offre, mĂȘme Ă  l’un de ses plus fervents adeptes. Seul JĂ©sus sauve car JĂ©sus seul est mort et est Ă  mĂȘme de nous offrir ce qu’Il nous offre. Personne au monde ne pourra L’égaler. Le « mystĂšre » le plus merveilleux est celui de la mort rĂ©demptrice de Christ. Nous n’en connaĂźtrons jamais la profondeur car ce qui arriva venait du cƓur de JĂ©sus et du PĂšre.

La Croix a un impact sur la pensĂ©e humaine Ă  bien des Ă©gards. Certains pensent que JĂ©sus Ă©tait comme un martyr, un rejetĂ©. D’autres voient dans l’agonie de Christ l’image d’un monde agonisant. Il reprĂ©sentait certainement tout cela. Solidaire de notre condition, Il apporta Dieu à notre monde et Ă  nos misĂšres. Nous n’avons aucunement besoin de poser la question : « OĂč est Dieu ? ». Nous regardons la Croix et Le voyons lĂ , partageant les brisements de nos cƓurs, la honte et la souffrance.


Le message de la Croix

Sept semaines aprĂšs que la foule ait rĂ©clamĂ© Son sang, Pierre l’accusa publiquement : « Vous l’avez crucifiĂ©, vous l’avez fait mourir par la main des impies. Que toute la maison d’IsraĂ«l sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce JĂ©sus que vous avez crucifié » (Actes 2:23, 36). L’effet de son allocution fut phĂ©nomĂ©nal car personne ne s’y attendait. La prĂ©dication du message de la croix amena 3 000 personnes Ă  la repentance : les premiers noms qui furent inscrits dans le Livre de vie de l’Agneau.

JĂ©sus Christ crucifiĂ© est devenu depuis, le message central de l’Évangile des chrĂ©tiens. Un Évangile bien Ă©trange ! Les religions mettent toujours en avant leurs grands fondateurs ; mais l’Évangile du Christ crucifiĂ© semble ĂȘtre une folie complĂšte. Cependant Paul dit : « J’ai un vif dĂ©sir de vous annoncer aussi l’Évangile, Ă  vous qui ĂȘtes Ă  Rome. Car je n’ai point honte de l’Évangile » (Romains 1:15-16). Il dĂ©clara Ă  des citoyens Romains Ă  Corinthe : « Car je n’ai pas eu la pensĂ©e de savoir parmi vous autre chose que JĂ©sus Christ, et JĂ©sus Christ crucifié » (1 Cor. 2:2). Paul savait qu’un tel message serait une « pierre d’achoppement » pour les Juifs et une « folie » pour tous les autres (1 Cor. 1:23) mais il le prĂȘcha quand mĂȘme. Le monde l’entendit et changea. Cela semblait impossible que ce message puisse transformer une gĂ©nĂ©ration dĂ©pravĂ©e – mais il le fit. Ce message reste « le message ». Le Christ crucifiĂ© n’a aucun concurrent.


La mort de JĂ©sus – un triomphe incomparable

JĂ©sus prit avec Lui trois disciples sur une montagne et quelque chose de merveilleux arriva. JĂ©sus fut glorieusement transfigurĂ© et deux personnages du passĂ© apparurent : MoĂŻse et Élie. Les disciples furent bouleversĂ©s par ce qu’ils virent et ils les entendirent parler Ă  JĂ©sus de Sa mort prochaine qui serait un Ă©vĂ©nement extraordinaire. C’était apparemment un message divin. Nous lisons : « Ils parlaient de son dĂ©part qu’il allait accomplir Ă  JĂ©rusalem » (Luc 9:31). La version grecque a traduit ce mot « dĂ©part » par le terme « exode » (exodos) qui nous rappelle la dĂ©livrance du peuple d’IsraĂ«l d’Égypte, une manifestation de puissance divine. La mort est dĂ©crite comme un ‘exode’ dans les Écritures seulement Ă  deux reprises ; la deuxiĂšme fois c’est lorsque Pierre (qui avait Ă©tĂ© avec JĂ©sus sur la montagne) parla de sa propre mort. Il avait appris lĂ -haut que la mort est rĂ©ellement un Ă©vĂ©nement triomphal.

Lorsque JĂ©sus mourut, Il poussa un grand cri. À ce moment-lĂ , Il donna Sa vie Ă  Dieu en s’écriant : « PĂšre je remets mon esprit entre tes mains ! » (en Grec : tetelestai, de teleo). Le centenier romain entendit ces paroles. Il avait dĂ©jĂ  vu beaucoup de gens mourir mais jamais encore d’une maniĂšre si triomphale et il dit : « Certainement, cet homme Ă©tait juste »(Luc 23:47, Matthieu 27:54)

Le terme grec tetelestai signifie bien plus que « fini » ; il signifie « accompli », « achevé ». Un terme grec apparentĂ© est utilisĂ© dans Jean 17:4 ; JĂ©sus pria : « Je t’ai glorifiĂ© sur la terre, j’ai achevé (en Grec : teleioĂłsas) l’Ɠuvre que tu m’as donnĂ©e Ă  faire ». Ce mot apparaĂźt Ă  nouveau dans Jean 13:1 : « Ayant aimĂ© les siens qui Ă©taient dans le monde, il mit le comble Ă  son amour pour eux » (Grec : eis telos).


Il vint pour dĂ©truire les Ɠuvres du diable

Bien des siĂšcles avant, le prophĂšte ÉsaĂŻe avait dĂ©crit les souffrances du Christ en disant : « Semblable Ă  un agneau qu’on mĂšne Ă  la boucherie, Ă  une brebis muette devant ceux qui la tondent ; Il n’a point ouvert la bouche »(ÉsaĂŻe 53:7). Il se plia Ă  la volontĂ© de Ses ennemis bien qu’Il aurait pu les exterminer d’un seul mot. JĂ©sus avait l’air de mourir comme une victime impuissante mais dans cet acte mĂȘme reposaient toute Sa grandeur et Son amour.

Sur la croix, Christ fit bien plus que toucher nos Ă©motions. Il accomplit un but qu’Il avait choisi et dont Il parla durant toute la durĂ©e de Son ministĂšre. Il mentionna souvent Sa mort prochaine. « Maintenant mon Ăąme est troublĂ©e. Et que dirai-je ?... PĂšre, dĂ©livre-moi de cette heure »(Jean 12:27).

« Cette heure » – il y avait eu de grands moments lorsque JĂ©sus guĂ©rit les malades, ressuscita les morts et enseigna les multitudes. Mais durant toutes ces heures, Il mentionna « l’heure » oĂč l’objectif de Sa vie se rĂ©aliserait, le paroxysme de toute Son existence sur terre. Cette heure Ă©tait Sa derniĂšre heure lorsqu’Il mourut pour faire propitiation. La mort Ă©tait Son but ultime. Il vint pour confronter cet ennemi. Il vint pour dĂ©truire les Ɠuvres du diable. JĂ©sus n’était pas poursuivi par la mort ; Il poursuivit et dĂ©fia Lui-mĂȘme la mort.JĂ©sus n’était pas poursuivi par la mort ; Il poursuivit et dĂ©fia Lui-mĂȘme la mort. Il força le roi de la terreur Ă  venir se mesurer Ă  Lui, exigea le duel. Il accula l’ennemi, se dĂ©battit avec l’effroyable rĂ©alitĂ© et « souffrit la mort pour nous tous » (HĂ©breux 2:9).



Portant les cicatrices de la bataille mais couronné de victoire

La premiĂšre rĂ©fĂ©rence Ă  la bataille de la croix est mentionnĂ©e dans GenĂšse 3:15 : la postĂ©ritĂ© de la femme Ă©crasera la tĂȘte du serpent mais son talon sera blessĂ©. JĂ©sus parla Ă©galement d’ĂȘtre « attristé ». Le mot signifie ici ĂȘtre sous pression, contraint, saisi d’une intention. Il anticipa constamment Sa rencontre avec la mort, le grand ennemi. Dans le jardin de GethsĂ©manĂ© et Ă  Golgotha, Il se saisit du serpent de la mort, l’étrangla et revint du combat trois jours plus tard, portant les cicatrices de cette lutte mais couronnĂ© de victoire pour nous tous.

« Notre Seigneur JĂ©sus Christ a dĂ©truit la mort et a mis en Ă©vidence la vie et l’immortalité »(2 TimothĂ©e 1:10). « Il a Ă©galement participĂ© au sang et Ă  la chair afin que par la mort, il anĂ©antit celui qui a la puissance de la mort, c'est-Ă -dire le diable » (HĂ©breux 2:14). Le mot grec katargeo qui est traduit par « anĂ©antir » signifie ĂȘtre vidĂ© de sa vigueur, rendu inactif, inutile. Le jour de la victoire est arrivĂ© par le triomphe de JĂ©sus lorsque « la mort a Ă©tĂ© engloutie dans la victoire »(1 Corinthiens 15:54).


Sur la Croix, Christ soutira le poison du crochet venimeux du serpent

Le serpent de la mort a perdu son crochet venimeux. Quel crochet venimeux ? « O mort, oĂč est ton aiguillon ? L’aiguillon de la mort, c’est le pĂ©ché »(1 Corinthiens 15:55-56). Pour tout ĂȘtre humain, l’horreur vĂ©ritable de la mort est de mourir dans notre pĂ©chĂ© et de passer dans l’au-delĂ  chargĂ© de culpabilitĂ©. Il nous est difficile d’en saisir la portĂ©e mais Christ est mort Ă  notre place pour nous Ă©pargner cette mort si horrible et y mettre un terme. Il mourut, non seulement pour dĂ©truire la mort, mais Ă©galement pour dĂ©truire nos pĂ©chĂ©s. Sur la croix, Il soutira le poison du crochet venimeux du serpent et maintenant nous pouvons proclamer : « O mort, oĂč est ta victoire ? O mort, oĂč est ton aiguillon ? ».

Qu’est-ce que le pĂ©ché ? C’est l’effet de la rĂ©bellion humaine sur Dieu. L’iniquitĂ© affecte Dieu. Il ressent toute injustice, toute cruautĂ© impitoyable, la haine, la faussetĂ© et le mal. Il le sent car Il nous aime tous. Sa rĂ©action n’est pas celle d’une dignitĂ© offensĂ©e mais celle d’un PĂšre. « J’ai pĂ©chĂ© contre toi seul » dit David (Psaume 51:6). Dieu n’est pas indiffĂ©rent Ă  ce qui se passe sur la terre. Il est meurtri, poignardĂ© par l’obstination humaine hostile Ă  Son cƓur et Ă  Son ĂȘtre infiniment saint.

Christ savait que ce fardeau Ă©tait redoutable et connaissait son horreur physique et les tĂ©nĂšbres spirituelles qui l’accompagnaient. Mais Il devint pĂ©chĂ© pour nous, endura notre jugement de l’enfer, en se tenant entre nous et le sort qui nous Ă©tait destinĂ©. JĂ©sus nous amena le pardon Ă©ternel. Dieu ne Le rejeta pas ou Le fit devenir coupable, mais Il porta le jugement Ă  notre place comme notre grand « Second Adam », notre reprĂ©sentant.

La vĂ©ritĂ© de l’Évangile n’est pas seulement que le pĂ©chĂ© a Ă©tĂ© pardonnĂ©, mais qu’il a Ă©tĂ© maitrisĂ©, vaincu. JĂ©sus a vaincu le pire des scĂ©narios que Satan ait pu imaginer. La promesse Ă©tait : « Je pardonnerai leur iniquitĂ©, et je ne me souviendrai plus de leur pĂ©ché » (JĂ©rĂ©mie 31:34). Il ne se souvient plus de nos pĂ©chĂ©s pour nous tourmenter ou nous condamner.

Si nous prĂȘchons un autre Évangile, il ne s’agit pas de l’Évangile de Christ. Nous trompons le monde lorsque nous minimisons l’horreur de la Croix, si nous prĂ©sentons cet Ă©vĂ©nement en l’emballant dans une ouate qui est « politiquement correcte ». Sans la vĂ©ritĂ© de la Croix, le monde mourra.


Lorsque Dieu donna Son Fils, Il donna tout ce qu’Il avait.

AttachĂ© Ă  la Croix, Christ exposa la dimension complĂšte de Son amour. Comment ? Si un homme disait Ă  sa femme : « je t’aime et je vais te le prouver en me tuant », cet homme serait vraiment fou. Comment un suicide pourrait-il prouver qu’un homme aime sa femme ? Cela ne lui apporterait rien. Cependant, s’il Ă©tait tuĂ© en essayant de la protĂ©ger, perdant sa vie pour elle, cela serait de l’amour. VoilĂ  comment Christ est mort pour nous, non pour simplement mourir, mais pour mourir Ă  notre place et nous sauver. Christ est mort pour nous, non pour simplement mourir, mais pour mourir Ă  notre place et nous sauver. Notre pĂ©chĂ© nous dĂ©truirait mais « Il a portĂ© lui-mĂȘme nos pĂ©chĂ©s en son corps sur le bois » (1 Pierre 2:24).


Dieu, Lui-mĂȘme, devait intervenir et porter le poids de toute la mĂ©chancetĂ©. Dieu garde l’ordre global de la nature. En cela, Il montre Son amour pour Ses crĂ©atures, nĂ©anmoins sans jamais le mentionner. Une chose qu’Il a dit : « Car Dieu a tant aimĂ© le monde qu’il a donnĂ© son Fils unique »(Jean 3:16). Dieu a donnĂ© ce qu’Il avait de plus prĂ©cieux : Son Fils. Il n’avait rien de plus grand Ă  donner ou Ă  accomplir. VoilĂ  le seul et vĂ©ritable sacrifice que Dieu pouvait faire. CrĂ©er d’autres mondes ne serait rien en comparaison. Donner Ă  chacun de nous la richesse de toute une planĂšte, ne lui aurait rien coĂ»té ; mais en donnant Son propre Fils, Il donna tout ce qu’Il avait. 

C’est un fait bouleversant mais pour nous sauver, cela coĂ»ta tout Ă  Dieu ! Cela signifiait envoyer JĂ©sus sur la terre pleurer et prier pour nous dans le jardin des Oliviers ; Il fut arrĂȘtĂ© et soumis au plus mauvais des traitements et dut expĂ©rimenter l’épĂ©e du jugement divin dans Son corps. VoilĂ  ce qu’il fit et cela nous montre dans quelle dĂ©tresse nous nous trouvions. Seul Dieu pouvait nous sauver.


VoilĂ  pourquoi nous prĂȘchons Christ crucifiĂ©. Dieu dut dĂ©ployer tant d’efforts pour la race humaine, que nous ferions bien de le lui dire.

Reinhard Bonnke et Daniel Kolenda,

ÉvangĂ©listes


Source : www.cfan.eu


 


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