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par David Smithers
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Au large de la cĂ´te Est de
l'Ecosse, se trouve un petit groupe d'îles appelé Hébrides. Entre 1949 et 1952,
un réveil de grande envergure balaya ces îles en réponse aux prières du peuple
de Dieu. L'évangéliste Duncan Campbell fut l'un des instruments de ce réveil.
Il était venu dans l'île de Lewis pour conduire une campagne d'évangélisation
de deux semaines mais finit par y rester deux ans. Les comptes-rendus qui
suivent témoignent de la puissance de la prière d'intercession durant cette
puissante visitation de Dieu.
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Peggy & Christine Smith: Elles
prièrent une promesse
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Dans
une petite maison au bord de la route dans le village de Barvas, vivaient deux
femmes âgées, Peggy et Christine Smith. Elles avaient respectivement 84 et 82
ans. Peggy Ă©tait aveugle et sa sĹ“ur avait le dos pratiquement courbĂ© en deux Ă
cause d'une arthrite. Comme il leur Ă©tait impossible d'assister Ă des cultes
publics, leur humble maison devint un sanctuaire oĂą elles rencontraient Dieu.
La promesse suivante leur fur donnée : " Je déverserai de l'eau sur celui qui a soif et qui habite une terre
desséchée ". Elles prièrent cette promesse dans la supplication jour
et nuit. Une nuit, Peggy eut une révélation : le réveil allait venir et
l'église de ses pères serait de nouveau remplie d'une foule de jeunes gens !
Elle envoya un message au pasteur James Murray MacKay, dans lequel elle lui
disait ce que Dieu lui avait montré, et lui demandait de convoquer ses anciens
et des diacres tous ensemble pour des temps particuliers oĂą ils devraient
s'attendre Ă Dieu. Dans le mĂŞme district, un groupe d'hommes priant dans une
grange expérimenta un avant-goût de la bénédiction à venir.
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Une
nuit, alors qu'ils s'attendaient Ă Dieu, un jeune diacre se leva et lut une
partie du psaume 24 : " Qui montera
Ă la montagne de l'Eternel ? Ou qui se tiendra dans Sa sainte demeure ? Celui
qui a les mains lavées et le cœur pur ; qui n'a pas élevé son âme dans la vanité, ni juré avec tromperie.
Celui-là recevra la bénédiction du Seigneur. " Se tournant vers les
autres, il dit : " Frères, il me semble qu'il
est déplacé et déshonnête de notre part de prier comme nous le faisons, si
nous-mĂŞmes ne sommes pas dans une relation droite avec Dieu. "
Alors, en levant les mains vers le ciel, il cria : " Oh Dieu, est-ce que mes mains sont lavées ? Est-ce que mon cœur est pur
? " Il n'alla pas plus loin, mais tomba à terre prostré. Une conscience de
la présence de Dieu remplit la grange et un flot de puissance surnaturelle fut
relâché dans leurs vies. Ils avaient pénétré dans une nouvelle sphère de la
conscience de Dieu, croyant implicitement dans la promesse de réveil.
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Mais,
avant de quitter Peggy et sa sœur, une autre histoire mérite d'être relatée qui
illustre plus encore la sainte intimité qu'entretenait cette femme avec son
Seigneur. Lorsque le mouvement fut Ă son paroxysme, Peggy envoya un message Ă
Duncan, lui demandant d'aller dans un petit village isolé afin d'y tenir une
réunion. Les gens de ce village n'étaient pas favorables au réveil et avaient
déjà émis clairement leur décision de ne pas s'y impliquer. Duncan expliqua la
situation Ă Peggy et lui dit qu'il remettait en question la sagesse de sa
requĂŞte. " Par ailleurs ", ajouta-t-il, " je n'ai aucune conviction du
Seigneur pour me rendre Ă cet endroit. " Elle se tourna dans la
direction de sa voix, ses yeux aveugles parurent pénétrer son âme. " Mr. Campbell, si
vous demeuriez aussi près de Dieu que vous devriez l'être, Il vous révèlerait
Ses secrets Ă vous aussi. " Duncan se sentit Ă la place d'un
subordonné qui se faisait réprimander parce qu'il avait défié son général. Il
accepta humblement la réprimande comme venant du Seigneur, et demanda s'il
pouvait avec Mr. MacKay passer la matinée dans la prière avec elles. Elle
accepta, et peu après, lorsqu'ils s'agenouillèrent ensemble dans la maison,
Peggy pria : " Seigneur, Tu te souviens de ce que Tu m'as dit ce matin,
comme quoi Tu allais sauver sept hommes qui deviendraient des piliers dans
l'église de mes pères. Seigneur, j'ai donné Ton message à Mr Campbell et il
semble qu'il ne soit pas prĂŞt Ă le recevoir. Oh Seigneur, donne-lui de la
sagesse car il en a désespérément besoin ! " " D'accord,
Peggy, j'irai dans le village", dit Duncan lorsqu'ils finirent de prier.
Elle répondit : " Vous feriez mieux de le faire ! " "
Et Dieu vous donnera une assemblée. " Arrivant au village à sept heures,
ils virent un grand bungalow rempli de monde jusqu'au maximum de sa capacité,
et entouré d'un grand nombre de gens tout autour. Duncan délivra son message :
" DIEU NE TIENT PAS COMPTE DES TEMPS D'IGNORANCE, MAIS MAINTENANT IL
ORDONNE A TOUS LES HOMMES EN TOUS LIEUX DE SE REPENTIR. " Lorsqu'il eut
fini de prĂŞcher, un ministre lui fit signe de venir au bout de la maison pour
parler de nouveau Ă un certain nombre de personnes qui se lamentaient sur leurs
péchés - et parmi eux, se trouvaient les sept hommes de Peggy !
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John : il mit Dieu Ă l'Ă©preuve dans
la prière
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Une
opposition au réveil se leva dans d'autres endroits de l'île. Une soirée fut
organisée dans la maison d'un ancien en vue de s'attendre à Dieu. Aux alentours
de minuit, Duncan se tourna en direction du forgeron local : " John, je
crois que le moment est venu pour toi de prier. " Avec son béret dans la
main, John se leva pour prier, et au milieu de sa prière, il s'interrompit,
leva la main droite vers le ciel et dit : " Oh Dieu, Tu as fait la promesse de déverser
de l'eau sur celui qui est assoiffé et qui habite une terre desséchée, et,
Seigneur, c'est en train d'arriver. " Il s'interrompit de
nouveau, puis continua : " Seigneur, je ne sais pas comment les autres ici se
tiennent dans Ta présence; je ne sais pas comment les ministres se tiennent,
mais, Seigneur, si je connais quelque chose de mon propre cœur, je me tiens
devant Toi comme un vase vide, affamé de Toi et d'une manifestation de Ta
puissance. " Il s'arrêta de nouveau et après un moment de
silence tendu, il s'Ă©cria : " Oh Dieu, Ton
honneur est en jeu, et maintenant je Te mets au défi d'accomplir Ton engagement
d'alliance et de faire ce que Tu as promis de faire. " Beaucoup
parmi ceux qui étaient présents témoignèrent qu'à ce moment précis, la maison
trembla. Les assiettes se cognèrent les unes contre les autres dans l'armoire,
alors que la puissance divine, vague après vague, traversait le bâtiment. Un
ministre qui était debout à côté de Duncan se retourna et s'exclama : " Mr
Campbell, un tremblement de terre ! " Mais l'esprit de Duncan était fixé
sur le quatrième chapitre des Actes, où les premiers chrétiens étaient réunis
dans la prière, et où l'on peut lire la chose suivante : " Quand ils eurent
prié, l'endroit où ils étaient réunis trembla, et ils furent tous remplis du
Saint-Esprit. "
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Donald : le garçon qui priait
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Parmi
ceux qui se convertirent la nuit suivante, se comptait un garçon de 15 ans qui
devint une aide remarquable dans le réveil. Ce jeune garçon devint un guerrier
de la prière de " première ligne ". Un jour, Duncan entra dans sa
maison et demanda s'il y avait quelqu'un. Il le trouva Ă genoux dans la ferme
avec la Bible ouverte devant lui. Lorsqu'il fut interrompu, le garçon expliqua
calmement : " EXCUSEZ-MOI UN PETIT PEU, MR CAMPBELL, JE SUIS EN TRAIN
D'AVOIR UNE AUDIENCE AVEC LE ROI ". L'une des effusions de l'Esprit les
plus intenses de tout le réveil survint lorsqu'on lui demanda de prier. Dans le
poste de police Ă Barvas, une nuit, il se leva, frappa simplement de ses deux
mains, et prononça un mot - " Père
". Tout le monde se fondit en larmes alors que la présence de Dieu
envahissait la maison.
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En
Callenish, il pria jusqu'à ce que la puissance de Dieu prît possession de ceux
qui étaient morts dans leurs péchés, les transformant en pierres vivantes dans
l'Eglise de JĂ©sus-Christ.
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Mais
l'illustration la plus remarquable de l'onction de Dieu sur lui eut lieu Ă
Bernera, une petite île au large de la côte de Lewis. Duncan assistait à un
service de communion. L'atmosphère était lourde et la prédication difficile,
c'est pourquoi il demanda qu'on envoyât de Barvas quelques hommes pour le
soutenir dans la prière. Ils prièrent, mais le lien spirituel persistait si
fortement qu'en plein milieu de sa prédication, Duncan s'arrêta de prêcher.
Juste à ce moment, il remarqua ce garçon, visiblement touché, sous un profond
fardeau en faveur des âmes. Il pensa : " Ce garçon est en contact avec Dieu et vit
plus près de Lui que moi. " Ainsi, s'appuyant sur le pupitre,
il dit : " Donald,
peux-tu nous conduire dans la prière ? " Le garçon se leva sur
ses pieds et dans sa prière fit référence au quatrième chapitre d'Apocalypse,
qu'il avait lu le matin mĂŞme : " Oh Dieu, j'ai l'impression de contempler Ă travers la
porte ouverte. Je vois l'Agneau au milieu du trône, avec les clés de la mort et
de l'enfer à Sa ceinture. " Il commença à sangloter; puis,
levant les yeux en direction du ciel, il s'Ă©cria : " Oh Dieu, il y a de la puissance lĂ -bas,
relâche-la ! " Dans la force d'un ouragan, l'Esprit de Dieu
balaya le bâtiment et les portes retenant les eaux du ciel s'ouvrirent.
L'église ressemblait à un champ de bataille. D'un côté, beaucoup étaient
prostrés sur leurs sièges, pleurant et soupirant; de l'autre côté, certains
lançaient leurs bras dans l'air, avec émotion, dans une posture rigide. Dieu
Ă©tait venu !
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Elle reçut une vision
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Dieu
communiqua à Pierre Son projet de bénir la maison de Corneille, par le moyen
d'une vision reçue dans un état de transe lorsque Son serviteur priait. Il
utilisa des méthodes similaires à Lewis.
Une
jeune femme en particulier rentrait de façon répétée dans des transes où elle
recevait des messages concernant ceux qui Ă©taient dans le besoin et qui
devraient être confiés à Duncan. Une nuit, alors qu'il restait à Stornoway,
cette fille vit dans une vision une femme en agonie dans son âme, qui se
trouvait à 35 kilomètres de là . Duncan fut informé qu'il devait aller la voir,
et sans penser le moins du monde à son propre repos ou sa sécurité, il roula en
motocyclette jusqu'au village et trouva les choses exactement comme on le lui
avait dit. La parole qu'il prononça apporta la délivrance, et amena la dame troublée
au Sauveur. Pas un seul message donné par cette fille à travers ses visions
reçues en transe ne se révéla faux. Ceci était un aspect de l'œuvre de Dieu que
Duncan ne tentait ni d'encourager ni d'expliquer, mais dont il reconnaissait
que c'était de Dieu et refusait d'y interférer, avertissant ceux qui les
associeraient à une activité satanique qu'ils s'approchaient dangereusement du
péché impardonnable.
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Le Boucher Priant
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Duncan
ne quittait jamais l'île sans rendre visite aux hommes priants, qui avaient une
si grande valeur à ses yeux pendant le réveil, et avec lesquels il avait une
telle affinité de l'esprit. Il s'émerveillait de leur discernement et de leur
vision mondiale dans cette île éloignée au Nord-Ouest. Lorsqu'il arriva chez
l'un d'eux, il lança un appel afin de le voir, et il l'entendit prier pour la
Grèce dans la ferme. Il ne comprit pas pour quelles raisons un boucher de Lewis
pouvait s'intéresser à la Grèce. " Comment se fait-il que vous priiez pour
la Grèce aujourd'hui ? ", lui demanda t-il. "Savez-vous où se trouve
la Grèce ? " "Non, Mr Campbell, mais Dieu sait, et Il m'a dit ce matin
de prier pour la Grèce ! " Deux années plus tard, Duncan fut
présenté à un homme de Dublin qui lui raconta l'histoire suivante. Il était
allé en Grèce pour un voyage d'affaires et on lui demanda de prendre la parole
dans une assemblée chrétienne. L'Esprit de Dieu oeuvra si puissamment qu'il
continua à prêcher pendant plusieurs semaines et téléphona à son frère en
Irlande pour lui donner des instructions afin qu'il prenne en main ses affaires
jusqu'à son retour. Duncan compara les dates et découvrit que le mouvement en
Grèce avait commencé le même jour où le boucher avait prié à Bravas !
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Le prix d'un réveil envoyé du ciel n'a pas changé. Avant que la
conviction du Saint-Esprit ne descendît par flots et ne traversât toutes les
îles Hébrides, des hommes forts furent brisés devant Dieu, en travail dans
l'agonie de la prière pendant de longues heures de la nuit durant des mois. En faisant cela, en dépit des contraintes
exigeantes de la vie domestique et de la vie professionnelle, ces hommes durent
prendre du temps pour attendre devant Dieu ! Ceci
est sans doute le plus grand problème nous affectant aujourd'hui. Nous
avons Ă notre disposition toutes les inventions et gadgets modernes de la vie
pour faciliter le travail et pourtant nous ne pouvons pas prendre le temps de prier
! Quel paradoxe tragique ! A ce sujet, le Dr. Wilbur Smith formula très Ă
propos l'affirmation suivante : " Je
n'ai jamais le temps de prier - je dois toujours prendre le temps de le faire
! "
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Références:
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Channel
of Revival - A Biography of Duncan Campbell (Canal du RĂ©veil - Une Biographie
de Duncan Campbell)
Andrew A. Woolsey When God
Stepped Down From Heaven (Quand Dieu Descendit du Ciel), Owen Murphy
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Source: The Watchword
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Source : http://sentinellenehemie.free.frÂ