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par Zacharias Tanee Fomum
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Quand Jésus est monté sur la croix, il y a près de deux mille ans, il a pris
avec Lui toute l’humanité sur la croix. Quand Il est mort, toute l’humanité est
morte avec Lui.
Ainsi donc, quand
quelqu’un vient au Seigneur JĂ©sus-Christ et naĂ®t de nouveau, il est dĂ©jĂ
crucifié en naissant.
Il doit vivre toute sa vie à partir de cette position de crucifixion, d’une
position de mort.Â
Un chrĂ©tien est crucifiĂ© de naissance.Â
S’il n’agit pas dans chaque situation comme quelqu’un qui est crucifié, il est
en contradiction avec lui-mĂŞme.
Un chrétien est crucifié de naissance. Si, dans une situation donnée, il refuse
de mourir, il est en contradiction avec lui-même, d'une manière très grave.
UN PRINCIPE DE BASE : LA MORT A SOI-MEME
Le croyant, avant de s’engager dans une relation avec quelqu’un, doit prendre
la rĂ©solution qu’il n’en sortira pas vivant.Â
Il entrera mort dans cette relation, vivra cette relation en tant que mort, et
la terminera mort.Â
La croix exige de tous ses sujets la mort, et la croix exige la mort en tous
temps.
Jésus a pris Sa croix, l’a portée et y a été mis à mort, non pas pour Lui-même
ou pour Dieu, mais pour les autres.
Le Seigneur Jésus a dit : « Quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas,
ne peut pas être mon disciple » (Luc 14 : 27).
« Puis il dit Ă tous : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce Ă
lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive » (Luc 9 :
23).
« Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne
peut être mon disciple » (Luc 14 : 33).
RENONCER A TOUT
Nous avons parlĂ© plus haut de la nĂ©cessitĂ© de renoncer Ă tout.Â
Nous nous sommes limités au renoncement aux biens matériels et aux positions
sociales.
Il faut préciser que lorsque le Seigneur parlait de renoncer à tout, cela
signifiait tout, dans tous les sens du mot.Â
Dans toutes les relations personnelles, le croyant est appelé a renoncer à tous
ses droits, Ă tous ses avantages, Ă tous ses privilèges.Â
Il doit décider de renoncer à tout ceci une fois pour toutes et il doit
renouveler son renoncement chaque jour et Ă chaque heure, dans chaque nouvelle
situation.
Si tu es un mari, tu as droit Ă une maison propre et ordonnĂ©e.Â
Mais si ta femme te présente une maison sale et désordonnée, le chemin de la
croix exige que tu meures Ă tes droits.Â
N’insiste pas là -dessus.
Meurs Ă cela.Â
Laisse tomber tes droits.Â
Quand la maison est sale et désordonnée et que tu sens qu’on ne te donne pas ce
qui t’est dĂ», ne te plains pas.Â
N’insiste pas sur ton droit.Â
Charge-toi de ta croix et meurs Ă ton droit.Â
Il y a quelque chose qu’un homme crucifié doit faire dans une telle
circonstance.Â
Il doit nettoyer la maison et ranger chaque chose Ă sa place sans se plaindre
et sans un mot de reproche.Â
Il se peut qu’en revenant, quelques minutes après, les choses aient été remises
en dĂ©sordre.Â
Il doit Ă nouveau nettoyer et tout ranger sans se plaindre.Â
Il doit le faire soixante dix fois sept fois, c’est à dire quatre cent
quatre-vingt dix fois chaque jour, avant de se plaindre.Â
Quiconque se plaint
rĂ©siste Ă la mort.Â
Il ne sera pas bĂ©ni.Â
N’insiste pas sur tes droits.
Si quelqu’un te salue froidement, tu ne dois pas à ton tour le saluer
froidement.Â
Prends la résolution de saluer tout le monde chaleureusement sans tenir compte
de la façon dont les autres te saluent. Ne sois pas sous le contrôle des autres
personnes.Â
Agis suivant les principes précédemment énoncés et ajoutes-y cet autre principe
:
« Je traiterai bien mon prochain quelle que soit la manière dont je serai
moi-mĂŞme traitĂ© » .Â
Ainsi, sois chaleureux envers celui qui est distant envers toi.Â
Donne-toi à celui qui veut s’éloigner de toi.
Si tu es une épouse, il se peut que ton mari quitte la maison sans t’embrasser
et ne te dise mĂŞme pas oĂą il va.Â
Si la chair, celle de la vieille nature en toi, est encore agissante, tu vas
bouder dès le retour de ton mari et préparer des projets de vengeance contre
lui.
Mais la vieille nature en
toi a Ă©tĂ© crucifiĂ©e.Â
PrĂ©pare ce qu’il y a de meilleur pour ton mari.Â
Cuisine le meilleur plat, porte ta plus belle robe, accueille-le Ă bras grands
ouverts.Â
Reçois-le chaleureusement et sois attentive à ses désirs avec le maximum
d’amour et d’hospitalitĂ©.Â
Ne lui rappelle pas ce qu’il a fait.Â
N’attends pas qu’il te demande pardon.Â
Pardonne-lui.Â
Traite-le comme s’il ne t’avait rien fait de mal, car en fait dès le moment où
tu lui as pardonnĂ©, il est comme celui qui n’a rien fait de mal.Â
Il se peut qu’il refasse la mĂŞme chose.Â
Pardonne-lui immĂ©diatement.Â
Ne permets pas Ă l’amertume et Ă la frustration de s’établir en toi.Â
L’amertume et la frustration sont des réactions de la chair et tu sais que ton
vieil homme a Ă©tĂ© crucifiĂ© avec Christ.Â
Ainsi donc, ne leur donne pas accès en toi.Â
Ce que tu dois faire, si tu es offensée une seconde fois de la même façon,
c’est de recevoir ton mari avec encore plus de chaleur, de tendresse et
d’amour.Â
Tu dois continuer Ă le faire et le faire de mieux en mieux, aussi longtemps
qu’il te fera la même offense.
Tu ne dois jamais baisser les bras.Â
Tu ne dois jamais cesser.Â
Si tu t’arrêtes, c’est que tu décides de ne plus te charger chaque jour de ta
croix pour y crucifier ta chair.
Si quelqu’un parle mal de toi, tu dois te repentir si ce qu’il dit est vrai,
mĂŞme si c’est vrai seulement en partie.Â
Et mĂŞme si c’est totalement faux, tu ne dois pas te fâcher.Â
La colère est une manifestation du «moi » non crucifiĂ©.Â
Mais en ce qui te
concerne, tu es nĂ© crucifiĂ©.Â
Ne permets donc pas Ă la chair de se manifester.
Celui qui dit du mal de toi sans cause mérite certes que tu le traites de la
pire manière, mais, sur la croix, Jésus a imploré le pardon du Père pour ceux
qui L’ont crucifiĂ©.Â
C’est pourquoi, identifie celui qui dit du mal de toi et accorde-lui une
attention spĂ©ciale.Â
Dis du bien de lui.Â
Chaque fois qu’il dit du mal de toi, dis cent fois plus de bien de lui.Â
Il a ses dĂ©fauts et ses qualitĂ©s.Â
Oublie ses faiblesses, reconnais ce qui est bon en lui, et vante-le auprès des
autres.Â
Si tu ne peux pas trouver grand-chose de bon en lui, demande au Seigneur de te
le montrer.Â
S’il te traite sans respect, traite-le avec beaucoup de respect.Â
S’il préfère toujours la compagnie des autres à la tienne, préfère-le aux
autres et honore-le.Â
S’il minimise ton oeuvre, Ă©lève la sienne.Â
Ne dis jamais du mal de qui que ce soit.Â
Je le répète, ne dis jamais du mal de personne.
Je ne dis pas que tu ne serais pas suffisamment informé de ce qui est mauvais
en lui pour pouvoir en parler.Â
Je dis seulement que tu ne dois pas parler des mauvaises choses que tu connais.Â
Lorsque tu dis la moindre mauvaise chose à son sujet, tu résistes en fait à la
mort, en perdant par lĂ toute possibilitĂ© d'ĂŞtre un disciple de JĂ©sus.Â
Puisque tu as renoncé à tes droits d’avoir une bonne réputation et d’être
apprĂ©ciĂ©, pourquoi donc te prĂ©occuper de ce qu’on dit de toi?Â
Dieu te connaît tel que
tu es rĂ©ellement.Â
Si tu es estimé par Dieu et qu’on te rabaisse, cela ne te rabaissera pas devant
Dieu.Â
Si d’autre part tu n’es pas estimé par Dieu et que les hommes t’élèvent au
faĂ®te de la gloire, Ă quoi cela te sert-il ?Â
La seule position qui compte, en dernière analyse, c’est notre position devant
Dieu, et cela, personne ne peut nous l’enlever.
NE TE JUSTIFIE PAS TOI-MEME
Si tu t’es trompé et que d’autres s’en aperçoivent, reconnais-le immédiatement
et demande pardon.Â
Puis, ensuite, rĂ©pare le prĂ©judice.Â
Il peut y avoir une raison pour laquelle tu t’es trompé.
Peut-ĂŞtre quelqu’un t’a poussĂ© dans cette erreur.Â
Il t’a mal conseillé.
N’explique pas pourquoi et comment tu t’es trompĂ©.Â
Accepte seulement le fait que tu te sois trompé et sois reconnaissant de ce que
ton erreur ait pu ĂŞtre rĂ©vĂ©lĂ©e.Â
Dis à la personne qui a souligné ton erreur : « Merci beaucoup de ce que tu as
pris soin de révéler mon erreur. Sinon, j’aurais persisté dans cette mauvaise
voie. Je ferais tout ce que je peux pour changer. Encore une fois, merci
beaucoup ».Â
Mais si tu bouillonnes intérieurement et que tu te justifies, tu résistes au
chemin de la croix parce que tu n’as pas renoncĂ© Ă toi-mĂŞme.Â
Seule une personne non crucifiée se sentira blessée lorsque ses erreurs seront
révélées.
Si tu n’as pas tort et que les autres disent que tu as tort, ne te justifie
pas.Â
Ne donne pas d’explication.Â
N’essaie pas de donner aux autres une meilleure image de toi-même que celle
qu’on essaie de faire de toi.Â
Accepte les faux tĂ©moignages : ils te rapprocheront davantage de Christ.Â
Dis au Seigneur : « Père, merci pour ces personnes qui voient en moi le mal qui
n’y est pas ».Â
Il y a un autre aspect du problème.Â
Tu peux avoir tort mais ne pas le réaliser.
L’amour-propre rend aveugle.Â
Il se peut que tu aies seulement un pour cent de tort, et qu’on t’accuse à cent
pour cent.Â
Ne te justifie pas, de peur de te justifier aussi pour ce un pour cent de tort
qui te revient, ce qui serait une abomination pour le Seigneur.
Si tu es en retard, ne dis pas que c’était à cause de la circulation.
Reconnais seulement ton retard et demande pardon, même si tu as été coincé dans
les embouteillages.Â
Si tu sers un repas en retard, ne donne pas d’explication sur le retard.Â
Ne dis pas que le bĂ©bĂ© pleurait, que la bouteille de gaz s'est vidĂ©e, etc.Â
Reconnais seulement le fait.Â
Le repas est servi en retard.Â
Demande pardon.Â
Si tu t’expliques, tu t’efforces de donner une bonne image de toi-même.
Si tu t’excuses en disant que c’est à cause de l’enfant, tu essaies de montrer
que tu n’as pas tort.
Si tu entres dans ta voiture et que ta femme n’est pas encore prête, ou bien,
si elle entre dans la voiture, en ressort, et revient encore, ne crie pas
contre elle et ne te plains pas.Â
Ne dis pas que tu vas partir sans elle.Â
Si tu fais cela, tu es en train de refuser de mourir.
Prie, sors et va l’aider Ă arranger ses affaires.Â
Si tu le fais sans murmure ni complainte, tu manifesteras que ton vieil homme
est mort et que tu as renoncé à tes droits.
Si tu reviens du travail et que le repas n’est pas prêt, ne t’installe pas au
salon en demandant ce qui ne va pas.Â
Ce serait insister sur tes droits.Â
Ne va pas te coucher dans ta chambre.Â
Va Ă la cuisine.
Donne un mot d’encouragement à ceux qui sont en train d'y travailler.
Donne-leur un coup de main, dresse le couvert, et aide Ă servir le repas.Â
De cette manière, tu seras un encouragement utile pour ceux qui sont dans la
cuisine.Â
Tu transformeras le temps passé à se plaindre et à faire des reproches en un
temps utile.Â
Tu faciliteras la préparation du repas et, par là , tu gagneras du temps.
PRENDS L’INITIATIVE DE LA RECONCILIATION
S’il y a une relation brisée entre toi et quelqu’un d’autre, du fait que tu es
mort avec Christ, tu dois prendre l’initiative de la réconciliation.
Le plus mûr fait toujours le premier pas vers la réconciliation.
Quand la relation entre Dieu et l’homme a été brisée, c’est Dieu qui a fait le
premier pas vers la rĂ©conciliation.Â
Il a envoyĂ© JĂ©sus-Christ pour mourir sur la croix.Â
Or, Dieu est, de toute Ă©vidence, plus grand que nous.
Celui qui prend l’initiative de la rĂ©conciliation est le plus grand des deux.Â
Les grands hommes peuvent se permettre d'ĂŞtre humbles.Â
Ils acceptent d'ĂŞtre humiliĂ©s.Â
Ceux qui sont morts avec
Christ ont fini de se soucier de leur importance personnelle.Â
Ils n'ont qu'un seul but, vivre pour Lui.
Ainsi, quand il y a un différend entre mari et femme, le plus grand des deux
prend l’initiative de la rĂ©conciliation.Â
Si la femme est celle qui prend l’initiative, alors, c’est elle la plus grande
des deux.Â
Le mari est encore si plein de lui-mĂŞme qu’il veut que les gens viennent Ă lui.Â
Les personnes mesquines sont toujours motivées par le sentiment de leur propre
importance.Â
Elles n’acceptent pas de se plier.Â
Elles ont le cou raide et ne veulent pas se courber.Â
J’ai vu des hommes abandonner la direction de leur foyer à leur femme parce
qu’ils étaient trop pleins d’eux-mêmes.
Ceci ne s’applique pas seulement aux circonstances où il y a une relation
brisĂ©e.Â
Même quand la relation est normale, la personne la plus mûre se donne toujours
plus, et donne tout ce qu’elle a.Â
Elle pense toujours Ă l’autre personne.Â
La personne qui a la stature spirituelle la moins élevée se retient toujours et
s'assure qu’elle donne aussi peu que possible d'elle-mĂŞme et de ses biens.Â
C'est celle qui a le moins expĂ©rimentĂ© les blessures de la croix.Â
Elle est par conséquent anxieuse de se protéger et de sauvegarder au maximum
tout ce qu’elle a.Â
Ce qui la préoccupe, c’est de préserver ses biens et de s’enrichir, alors que
la personne la plus mûre, celle qui a le plus expérimenté la croix, sait que
ceux qui veulent être réellement riches deviennent riches en se donnant, et en
donnant tout ce qu’ils ont.Â
Le problème n'est pas d'avoir des biens ou de ne pas en avoir.Â
Ceux qui ont expérimenté l’oeuvre de la croix donnent, et ceux qui l’ont
expĂ©rimentĂ© en partie seulement retiennent.Â
Les gens donnent
proportionnellement Ă ce qu’ils ont expĂ©rimentĂ© de la croix.Â
Celui dont l’expérience de la croix est très limitée, qui est mesquin dans ses
pensées et dans son coeur, va se dire en lui même : « ''Il faut que je me
montre ferme. Il faut que ce soient les autres qui me recherchent. Il faut que
je sois celui qu'on admire, celui qui montre sa fermeté. Je veux être celui
qu’on aime le plus et qui aime le moins. De cette façon, tout le monde saura
que je suis quelqu’un d’important'' ».Â
Il est vrai que cette personne a prouvé son importance en étant insignifiante,
immature et Ă©goĂŻste.Â
Les gens mûrs qui se donnent aux autres et ne cherchent pas à attirer
l’attention sur eux prouvent par là qu’ils sont naturellement plus mûrs et plus
forts.Â
Par leur nature, les faibles, ceux qui ne se sentent pas en sécurité, qui ont
échoué, moralement, spirituellement, et émotionnellement, donnent très peu et
veulent recevoir toujours plus.Â
Du fait qu’ils cherchent toujours à tirer profit de tout et de tous, ils
reçoivent moins de Dieu et des hommes, et s'appauvrissent de plus en plus.
Si tu te donnes réellement aux autres :
•   - spirituellement,Â
•   - Ă©motionnellement,Â
•   - financièrement,Â
•   - matériellement
Alors, tu es vraiment riche.
En te donnant toi-même et en donnant ce que tu possèdes, tu crées ainsi des
occasions de recevoir plus.
Ceux en qui la croix a fait son oeuvre ne sont pas refroidis par l’attitude
Ă©goĂŻste et mesquine des autres.Â
Ils ont reçu du Seigneur une grande capacité de donner et, comme leur Seigneur,
ils donnent à tout le monde, y compris aux insensés, aux ingrats et aux
orgueilleux.
Fixe-toi l'objectif de ne rien garder pour toi de ce dont les autres ont
besoin.Â
Ne te referme pas sur toi-mĂŞme quand quelqu’un a besoin de toi.Â
N'aie pas pour objectif de recevoir des autres.Â
Que le don soit ta manière de vivre.Â
Donne tout ce que tu as, ne retiens rien.Â
Mets-toi toi-mĂŞme dans tout ce que tu donnes.Â
Vide-toi toi-mĂŞme en
donnant et tu seras plus riche en le faisant.
S’il faut rendre service, offre-toi le premier pour faire le travail.Â
S’il y a un plancher Ă nettoyer, des bancs Ă arranger, n’importe quel travail Ă
faire, efforce-toi d’être le premier Ă te prĂ©senter pour le faire.Â
N’attends pas que quelqu’un doive insister pour que tu le fasses, prends
l’initiative.Â
Si des avantages sont distribués, sois le dernier à t’avancer pour les
recevoir.Â
Si tu participes Ă un repas, laisse les autres se servir en premier.Â
Toi, sers-toi en dernier.Â
S’il y a de la viande, laisse les autres se servir en premier.Â
Si tu vois une denrée rare, n’en achète pas en grande quantité pour la stocker
dans ton congĂ©lateur ou dans ta maison.Â
Ce serait de l’égoïsme.
Agir ainsi Ă©quivaut Ă dire que si quelqu’un doit souffrir, ça ne sera pas toi.Â
Tu es en train de faire de toi celui qui pourvoit Ă ses propres besoins.Â
Si tu dois prendre un transport en commun, un bus ou un avion, ne te précipite
pas pour entrer le premier, laisse les autres entrer avant toi.Â
Si quelqu’un doit rester debout, que ce soit toi.
Sois dĂ©terminĂ© Ă
emprunter le chemin de la croix.Â
Continue.Â
Sur ce chemin, le Seigneur Jésus a abandonné Son ciel, Sa place en tant que
Dieu, et Sa place en tant que Maître.
Il a pris un linge et a lavĂ© les pieds de Ses disciples.Â
Il a Ă©tabli Sa seigneurie en prenant la position du serviteur.Â
Il S’est abaissé plus que tout autre, c’est pourquoi Dieu L’a souverainement
élevé au-dessus de tous.
Si quelqu’un t’emprunte de l’argent, ne le lui redemande jamais.
S’il ne le rembourse pas de lui-mĂŞme, accepte cette perte.Â
Accepte d’être exploitĂ©.Â
Renonce Ă toi-mĂŞme en ce qui concerne cet argent.
N’élève pas d’ardentes prières à Dieu pour Lui demander de pousser ton débiteur
Ă te rembourser ton argent.Â
De telles prières constituent une perte de temps.Â
Il vaut mieux prier Dieu pour le salut des pécheurs qui vont en enfer, que Lui
demander de récupérer ton argent.
Après tout, la Bible dit :Â
« C’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le
contentement ; car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident
que nous n’en pouvons rien emporter ; si donc nous avons la nourriture et le
vĂŞtement, cela nous suffira.Â
Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et
dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la
ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux
; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont
jetés eux-mêmes dans bien des tourments » (1 Timothée 6 : 6-10).
DĂ©sires-tu ĂŞtre riche ?Â
Je ne demande pas si tu es riche.Â
Je demande si tu dĂ©sires devenir riche.Â
Si tu as la soif de richesses, tu es près de céder à une
tentation désastreuse, si tu n'y as pas déjà cédé.
DĂ©sires-tu avoir :
•   - plus d’argent pour toi-mĂŞme ?Â
•   - un meilleur emploi pour toi-mĂŞme ?Â
•   - un meilleur salaire pour toi-mĂŞme ?Â
•   - une maison qui t'appartienne ?Â
•   - davantage d’épargne ?Â
•   - plus de terrains ?Â
•   - plus de diplĂ´mes, etc. ?Â
Ces dĂ©sirs montrent que ton coeur est divisĂ©.Â
Il y a la semence de la cupiditĂ© dans ton coeur.Â
Il se peut qu’elle soit toute petite, mais elle est lĂ .Â
Si tu ne la tues pas, elle grandira et ce sera elle qui te tuera.
Le but de l’Evangile, c’est de transformer les hommes à l'image du Seigneur
JĂ©sus.Â
Le Seigneur Jésus avait-Il de tels désirs ?
•   - Il n'est pas légitime de désirer ce que Jésus-Christ n'a
pas dĂ©sirĂ© et ne dĂ©sire pas.Â
•   - Il n'est pas légitime de souhaiter être ce qu'Il n'a
jamais souhaitĂ© ĂŞtre.Â
•   - Il n'est pas légitime de désirer avoir quoi que ce soit
que JĂ©sus n'a pas dĂ©sirĂ© avoir.Â
•   - Il n'est pas légitime d'investir dans un domaine où Il
n'a jamais investi.
•   - Il n'est pas légitime de planifier des choses que Jésus
n'a jamais planifiĂ©es.Â
•   - Il n'est pas légitime d'espérer quelque chose qu'Il n'a
jamais espĂ©rĂ©.Â
•   - Il n'est pas légitime de se réjouir des choses pour
lesquelles Il ne S'est jamais rĂ©joui.Â
•   - Il n'est pas légitime de pleurer pour des choses pour
lesquelles Il n'a jamais pleurĂ©.Â
•   - Il n'est pas légitime d'être dérangé pour des choses qui
ne L'ont jamais dérangé.
Jésus avait un seul but, un seul désir, une seule obligation, un
seul engagement, c’était de faire la volontĂ© du Père.Â
Or, la volonté du Père, c’est que les perdus soient sauvés.
Il ne s’est jamais réjoui de la prospérité économique et sociale de la
Palestine.Â
Il n’a jamais remerciĂ© Dieu pour cela.Â
Il se réjouissait quand le Père Le révélait aux pécheurs et les amenait à Lui.
Il n’a jamais cherchĂ© Ă ĂŞtre approuvĂ© par le monde.Â
Il aspirait seulement à être approuvé par Son Père.
Il n’a jamais discuté de
l’avenir Ă©conomique et des tendances sociales en vue de leur amĂ©lioration.Â
Il discutait des tendances spirituelles en vue d’amener les
hommes Ă Dieu.
Â
Il n’a laissé
aucun bâtiment, aucune Ă©cole, aucune institution portant Son nom.Â
Il a laissé des disciples pour qui Il avait donné toute Sa vie,
et des croix pour ceux qui allaient Le suivre, afin que chacun prenne sa croix,
qu’il la porte et qu’il Le suive.
Â
Â
Chacun doit se charger de sa croix et
mourir sur cette croix.
Chacun doit mourir à tous ses désirs, sauf au désir d’être comme Christ, qui
S’est livré Lui-même, et n’a rien retenu pour Lui-même.
Â
Il
n’est pas honnête de t’engager dans une relation avec quelqu'un si tu n’as pas
le désir de te donner complètement.
C’est un pĂ©chĂ© que de vouloir toujours recevoir.Â
Â
C’est un péché
que de donner un peu quand tu peux donner plus.Â
Il n’est pas bon de garder ce que tu peux donner.Â
Â
En donnant, tu
es une source de bénédiction pour les autres.
Ce principe s’applique mĂŞme Ă la conduite automobile.Â
Celui qui est mort avec Christ ne cherchera pas Ă faire respecter ses droits
sur la route.Â
Si les gens veulent le dépasser à vive allure, il se calmera et les laissera
passer.Â
Si quelqu’un force le passage, celui qui porte sa croix attendra et lui
permettra de passer au lieu d’insister sur son droit.Â
Il sera patient envers les gens qui roulent lentement, sans klaxonner ni se
fâcher.Â
Il pardonnera à celui qui, par égoïsme, s’est précipité devant lui et a failli
lui causer un accident.Â
Il lui pardonnera et ne l’insultera pas au passage.Â
S’il t’arrive de t’énerver sur la route, c’est que tu as encore besoin de
mourir Ă toi-mĂŞme.Â
Si le ralentissement de la circulation t’impatiente, c’est que tu as besoin de
la croix.
Si tu ne peux pas supporter
les insensés, ceux qui sont lents, nonchalants, débraillés, lents à comprendre,
négligents, etc., c’est que la croix doit encore faire mourir le vieil homme en
toi.Â
C’est une grâce que de supporter les autres.Â
Ils se
privent de cette grâce, tous ceux qui sont impatients, intolérants, rudes,
irritables, agressifs, insatisfaits, exigeants, ceux qui parlent fort, qui
crient, ceux qui ne font que critiquer, tous ceux dont le premier commentaire sur un repas,
c’est de dire qu’il y a trop de sel ou pas assez d’autres ingrĂ©dients.Â
Il se peut qu’eux-mêmes pensent être irréprochables dans leurs actes, mais leur
attitude montre qu’ils fuient la croix.
Ils doivent se repentir et mourir.
Il n’y a pas d’autre issue.
Â
Â
Â
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