Lâirruption
récente de ce concept, son installation qui est en cours dans notre société et
plus largement dans la plupart des sociétés des pays développés, est perçue par
les uns comme un progrĂšs social et culturel, et par les autres comme une
manifestation dâapostasie. Câest cette seconde perception qui sera dĂ©veloppĂ©e
ici. Il ne sâagit pas de parler simplement dâune
menacequi pÚserait sur un modÚle de société judéo-chrétien (ou simplement
chrĂ©tien), mais dâune
offensive caractérisée qui
veut transformer le fonctionnement de cette société, en installant dans son
cĆur mĂȘme ce que la Bible appelle une «abomination[2]».
1.
Définition simplifiée
Le «Gender»
ou «théorie du Genre» est une contestation de la réalité sexuelle biologique
(homme-femme) : il sâagit donc de bannir toute diffĂ©rence de considĂ©ration qui
serait basĂ©e sur lâanatomie et dâamener Ă Ă©galitĂ© juridique et morale les
diffĂ©rentes prĂ©fĂ©rences sexuelles â homosexualitĂ©, hĂ©tĂ©rosexualitĂ©,
transsexualité. Le concept du «Gender» considÚre que les sociétés
hĂ©tĂ©ro-centrĂ©es, dâinfluence judĂ©o-chrĂ©tienne, produisent une discrimination Ă
lâĂ©gard des groupes qui souhaitent vivre selon dâautres pratiques sexuelles. Et
que le temps est venu de lutter contre cette injustice. Il sâagit donc
dâoffrir, par exemple, aux homosexuels les mĂȘmes droits que les hĂ©tĂ©ro-sexuels
(le mariage pour tous, le droit Ă lâadoption, le droit Ă la procrĂ©ation
mĂ©dicalement assistĂ©e et Ă lâemploi de mĂšres-porteuses), mais Ă©galement de
faire la promotion de ce nouveau modĂšle socio-culturel, dĂšs le plus jeune Ăąge,
en intégrant cette vision dans les programmes éducatifs.
2. La
genÚse du «Gender»
Quelques
travaux universitaires amĂ©ricains, dans la dĂ©cennie 60-70, ont commencĂ© Ă
produire des études sur les différences sociales entre les hommes et les
femmes.
Elles rĂ©pondaient Ă
lâĂ©mergence du Womenâs Lib (Mouvement pour la LibĂ©ration de la
Femme[3]) qui questionnait déjà la société
sur les notions de «genre» et de «sexe», dans le but de modifier le
positionnement du féminin par rapport au masculin. Cette période a été marquée
par une intense activitĂ© de thĂ©orisation de la condition fĂ©minine. CâĂ©tait lĂ
lâeffet de ce que les sociologues ont appelĂ© la
seconde vague du féminisme, qui remettait en question le modÚle patriarcal[4] en affirmant que le domaine de la
reproduction â maternitĂ©, corps, famille, travail domestiqueâŠâ Ă©tait un espace
dâexploitation privilĂ©giĂ© des femmes. On comprend la portĂ©e de ce genre
dâaffirmation, fondamentalement opposĂ©e Ă la vision biblique. Câest Ă cette
Ă©poque quâa Ă©tĂ© Ă©laborĂ© le concept de sexisme[5]. Nous sommes ici dans la genĂšse
du «Gender» :
une contestation du fĂ©minin contre le masculin. Câest le point dâorigine du
péhnomÚne qui déploie ses effets dans nos sociétés et qui évoque, pour un
lecteur attentif des Ăcritures, lâĂ©cho dâun esprit particuliĂšrement en action Ă
la fin des temps : celui de JĂ©zabel[6].
Selon la
vision biblique, le déplacement des identités masculin-féminin, et à plus forte
raison leur modification, est à proscrire : «Une
femme ne portera point un habillement dâhomme, et un homme ne mettra point des
vĂȘtements de femme ; car quiconque fait ces choses est en abomination Ă
lâEternel, ton Dieu» (DeutĂ©ronome
22/5). Câest une vision qui va Ă©videmment bien plus loin que le simple cadre
vestimentaire. La revendication Ă lâĂ©galitĂ© des sexes, nĂ©e de la contestation
du féminin contre le masculin, a entraßné le rétablissement de nombre
dâinjustices dont souffraient les femmes, mais les dommages qui ont Ă©tĂ©
produits représentent un prix terrible pour les libertés acquises. Le corps de
la femme nâest pas devenu moins marchandisable depuis quâelle sâest libĂ©rĂ©e de
la tutelle du masculin, câest mĂȘme le contraire. De mĂȘme, la famille ne sâest
pas mieux portĂ©e de lâacquisition dâune plus grande libertĂ© de la femme, au
contraire : lâaccĂšs facilitĂ© au divorce a Ă©tĂ© la cause dâun bouleversement sans
précédent de la famille, impactant le développement des générations suivantes.
Seuls, les épanouissements sexuels semblent avoir progressé, mais à quel prix :
on peut attribuer au culte de la liberté sexuelle le nombre approximatif de 50
millions dâavortements annuels dans le monde dâaujourdâhui[7]. Si ces actes
lĂ©galisĂ©s sont de simples gestes chirurgicaux sur des amas cellulaires, câest
un moindre mal, mais si ces foetus sont des ĂȘtres humains, il sâagit alors du
plus grand gĂ©nocide de toute lâhistoire de lâhumanitĂ©.
Dâune
maniĂšre globale, la sociĂ©tĂ© «des hommes sans Dieu» se trompe en cherchant Ă
rétablir les déséquilibres induits par la Chute : ils sont le résultat du
pĂ©chĂ©, et ne peuvent ĂȘtre redressĂ©s : personne ne peut contrĂŽler le pĂ©chĂ©, et
personne ne peut établir à partir de cette base-là une société idéale.
LâhumanitĂ© ne peut retrouver la justice et la paix quâen revenant Ă Son
CrĂ©ateur, et en reconnaissant lâautoritĂ© de Sa pensĂ©e.
3. Le
«Gender» est le cheval de Troie de la légitimation homosexuelle[8]
Les Ă©tudes
féministes produites dans les années 70 ont pénétré dans le monde
universitaire, qui irrigue la vie intellective du monde : lâancrage le plus
fort a eu lieu aux Ătats-Unis oĂč ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s alors des dĂ©partements[9] dont lâapproche Ă©tait souvent
interdisciplinaire. Avec le dĂ©veloppement de lâusage du concept de Genre se dĂ©veloppĂšrent par la suite des dĂ©partements dâĂ©tudes du Genre[10]. En 2003, on
dĂ©nombrait ainsi 600 dĂ©partements de ce type aux Ătats-Unis[11].
Une des
figures emblématiques du «Gender» est une lesbienne, Judith Butler[12], professeur de
RhĂ©torique et de LittĂ©rature comparĂ©e Ă lâuniversitĂ© de Californie Ă Berkeley.
En 1990, elle a Ă©crit le livre qui est Ă lâorigine de la mĂ©diatisation de la
«thĂ©orie du Genre», et qui a rencontrĂ© un certain succĂšs aux Ătats Unis : Gender Trouble, Feminism and the Subversion of
Identity (Confusion
dans le Genre, le fĂ©minisme et le renversement de lâidentitĂ©).
Que dit ce
livre ? Il sâagit de repenser
lâorganisation sociale selon des modĂšles homosexuels ou transsexuels. Il reprend les grandes lignes des
travaux et Ă©tudes produits par les Womenâs
studies : lâauteur y explique
que le sexe ne devrait pas produire le genre : ce nâest pas parce que je suis
né garçon que je dois obligatoirement le devenir et rejoindre la communauté
masculine. Le sexe doit ĂȘtre avant tout une dĂ©termination culturelle, et non
naturelle. On comprend bien lâintention sous-jacente : câest la libertĂ©
individuelle qui est Ă©levĂ©e plus haut que les lois naturelles â que les
croyants reconnnaissent venir de Dieu. Il sâagit donc dâune contestation du
divin, consciente ou inconsciente. Le genre doit déterminer le sexe, et non le
contraire : si ce concept pouvait parvenir Ă sâimposer, ce serait la
normalisation de lâhomosexualitĂ©, considĂ©rĂ©e
Ă lâĂ©poque de la rĂ©daction de ce livre comme une maladie mentale[13]. Pour Judith
Butler, lâhĂ©tĂ©ro-normativitĂ© (la norme socio-culturelle du couple homme-femme)
doit ĂȘtre combattue et vaincue car elle marginalise lâhomosexualitĂ©
(entre-autres). Dans son introduction, elle affiche clairement ses intentions : «le but à atteindre est défini par
une volontĂ© de dĂ©stabiliser lâhĂ©tĂ©rosexualitĂ© obligatoire». Câest donc lâensemble du modĂšle de
sociĂ©tĂ© qui doit ĂȘtre remis en question, afin de pouvoir y intĂ©grer une
nouvelle dimension, interdite jusquâalors par des tabous hĂ©ritĂ©s de la religion
: le «Gender» montre ici son véritable visage qui
est spirituel, câest une contestation du modĂšle mis en place lors de la
Création.
«Comme tous
les concepts postmodernes, le «Gender» opĂšre une double dĂ©construction : dâune
part celle du dessein de Dieu, et dâautre part celle des abus de la modernitĂ©.
Le «Gender» tente de répondre aux désordres réels du machisme, de
lâautoritarisme, du clĂ©ricalisme, du paternalisme, de la domination de lâhomme
sur la femme qui est une conséquence du péché originel, comme nous le révÚle le
récit de la GenÚse : « Ton attente te poussera vers ton mari et lui dominera
sur toi. » (Gen. 3, 16). Le «Gender» ⊠est une révolte et une prise de pouvoir
de la femme (empowerment) qui cherche Ă devenir lâĂ©gale de lâhomme en termes de
pouvoir social. Plaisir, pouvoir, possession de « connaissance » : ces
tentations ont été les grands thÚmes de la révolution féministe et sexuelle
occidentale qui sâest aujourdâhui mondialisĂ©e[14]».
4. OĂč mĂšne
le «Gender» ?
Comme dit
au point 1, le concept du «Gender» considÚre que les sociétés hétéro-centrées
(dâinfluence judĂ©o-chrĂ©tienne) produisent une discrimination Ă lâĂ©gard des
groupes qui souhaitent vivre selon dâautres pratiques sexuelles. Il sâagit donc
dâoffrir, par exemple, aux homosexuels les mĂȘmes droits que les hĂ©tĂ©ro-sexuels
(le mariage pour tous, le droit Ă lâadoption, le droit Ă la procrĂ©ation
mĂ©dicalement assistĂ©e et Ă lâemploi de mĂšres-porteuses),mais Ă©galement de
faire la promotion de ce nouveau modĂšle socio-culturel, dĂšs le plus jeunes Ăąge
: il sâagit dâopĂ©rer une
modification des programmes éducatifs afin de lutter contre les stéréotypes de
genres, de dĂ©velopper lâĂ©ducation sexuelle dĂšs la maternelle â en enseignant la
normalitĂ© de toutes les pratiques sexuelles â et de banaliser les changements
de sexes. Il nâest pas impossible que les associations LGBT (Lesbiennes, Gays,
Bisexuels, Transsexuels), trĂšs militantes, revendiquent dâĂȘtre intĂ©grĂ©es au
dispositif informatif des enfants.
Lors dâun
sondage récent[15], 65% des personnes
interrogées se déclaraient opposées à ce que des associations LGBT puissent
ĂȘtre associĂ©es Ă lâĂ©ducation de la sexualitĂ© dans les Ă©coles. NĂ©anmoins, il est
probable que ces choses arriveront, étant donné la pression exercée par ces
lobbies. On peut donc prĂ©dire que sous lâinfluence de ces enseignements
directs, de la profusion des témoignages légitimés, les enfants admettront dÚs
leur plus jeune Ăąge que lâhomosexualitĂ© (par ex.) est normale, ce qui sâinscrit
en contradiction avec les articles fondamentaux du christianisme, et de
lâensemble des religions monothĂ©istes[16]. Il est Ă craindre
que dâautres Ă©tapes «progressistes» nous attendent encore, comme lâabaissement
de lâĂąge lĂ©gal de majoritĂ© sexuelle[17], ou la
dĂ©pĂ©nalisation progressive de lâinceste[18].
5.
StratĂ©gie dâapplication
En France,
le projet de commencement dâintĂ©gration dans les manuels scolaires (sous un
gouvernement de droite) date de 2011 et il a provoqué des réactions négatives
immĂ©diates parmi certains dĂ©putĂ©s, et dans lâopinion publique. Puis le
gouvernement socialiste lâa repris en 2012, parce quâil ne sâagit pas Ă la base
dâune question de bord politique, contrairement Ă ce quâon pourrait penser. Il
sâagit dâune question spirituelle dont lâampleur est beaucoup plus vaste
et dont le politique est dĂ©sormais lâinstrument. Les Ătats obĂ©issent Ă deux
autoritĂ©s qui se sont emparĂ©es du sujet : lâONU et le Conseil de lâEurope.
a.
LâOrganisation des Nations Unies
Le projet
«Gender» a été repris et intégré en 1995 par ONU
Femmes[19], Ă la
conférence internationale de Pékin. ONU
Femmes est une organisation
interne Ă lâONU, qui dĂ©ploie de grands moyens pour lâĂ©galitĂ© des sexes et
lâautonomisation des femmes. 189 gouvernements et 2100 Organisations Non
Gouvernementales (ONG) ont participé à cette conférence qui a pris des
engagements planifiés mondiaux.
«Les
Gouvernements et Nations Unies se sont accordĂ©s pour promouvoir « lâĂ©galitĂ© des
sexes » tant au niveau politique quâau sein des programmes de chaque nation.
Les moyens consacrĂ©s en faveur de lâautonomisation de la femme et de la lutte
contre les violences, les discriminations, sont importants et justifiés.
La mise en
application du Programme dâAction est une responsabilitĂ© principalement
gouvernementale, mais aussi institutionnelle, Ă la fois dans les secteurs
privés, publics et non gouvernementaux, que ce soit au niveau communautaire,
rĂ©gional mais aussi sub-rĂ©gional et international. Le Programme reconnaĂźt quâun
progrÚs significatif dépend à la fois de partenariats stratégiques et de
lâimplication de tous les actionnaires dans lâeffort vers le changement.
Le 15
septembre 1995, la DĂ©claration et le Programme dâAction de Beijing (PĂ©kin) sont
adoptés par consensus. La
DĂ©claration reflĂšte lâimplication de la communautĂ© internationale dans la lutte
pour la promotion de la femme et la mise en application du Programme dâAction.
Elle est aussi lâassurance que sur le plan rĂ©gional, national et international,
une perspective de GENRE est envisagĂ©e en politique et dans les programmes. Le Programme dâAction Ă©tablit une
liste de mesures afin que des actions nationales et internationales en faveur
de la promotion de la femme soient menées durant les cinq années qui suivent la
Conférence.
Sâil est
mis en application, le Programme dâAction doit permettre dâamĂ©liorer
lâautonomisation sociale, Ă©conomique et politique de la femme, sa santĂ© et son
accĂšs Ă lâĂ©ducation et doit promouvoir ses droits gĂ©nĂ©siques (relatifs Ă la
gĂ©nĂ©ration, Ă la procrĂ©ation). Le plan dâaction Ă©tablit des objectifs au dĂ©lai
imposé, invitant les nations à mener des actions concrÚtes dans des domaines
comme la santĂ©, lâĂ©ducation, la prise de dĂ©cision et les rĂ©formes lĂ©gales. Le
but de ce plan dâaction est dâĂ©liminer toute forme de discrimination envers les
femmes, en public comme en privé.
Le concept
de « gender mainstreaming » (dimension de genre) a été développé dans
la communauté du développement des Nations Unies[20] et formellement présenté en 1995 lors
de la quatriÚme conférence mondiale des femmes. Le terme de « Genre », dont
lâacception actuelle est dâorigine anglo-saxonne (Gender), a ainsi fait lâobjet
dâune dĂ©finition lors de cette confĂ©rence, explicitement inspirĂ© des gender
studies : « Le Genre se réfÚre aux relations entre hommes et femmes basées sur
des rĂŽles socialement dĂ©finis que lâon assigne Ă lâun ou lâautre sexe ». Cette dĂ©finition, clairement
inspirée du vocabulaire du Genre, entend substituer, comme concept pertinent,
le Genre au sexe. Cette influence a Ă©tĂ© dâautant plus insistante que
lâanglais est la langue principale des instances internationales, rendant plus
aisée la promotion du terme de Gender[21].
b. Le
Conseil de lâEurope
Câest la
plus ancienne des organisations européennes, qui comprend la Convention Européenne des Droits
de lâHomme, ainsi que la
Cour EuropĂ©enne des Droits de lâHomme qui
applique la Convention. Câest auprĂšs de cette Cour que tous les individus,
ressortissants ou non des Ătats signataires de la Convention, peuvent
introduire des requĂȘtes sâils estiment quâun Ătat faisant partie de la
Convention a enfreint leurs droits. Les activitĂ©s du Conseil de lâEurope
intéressent beaucoup de domaines et ont pour but de favoriser le progrÚs économique
et social.
Le concept
du «Gender» sâest invitĂ© dans les institutions europĂ©ennes par le biais de la
trĂšs juste cause de la lutte contre les violences faites aux femmes.
Les 47
Etats membres du Conseil de lâEurope ont adoptĂ© en 2011 une nouvelle Convention
sur la prĂ©vention et la lutte contre la violence Ă lâĂ©gard des femmes et la
violence domestique[22]. Le rapport
rappelle que la violence Ă lâĂ©gard des femmes, y compris la violence
domestique, reprĂ©sente en Europe lâune des plus graves violations des droits de
la personne fondées sur le genre. Dans son préambule, la Convention intÚgre la
lutte contre «le Genre» au titre de la prĂ©vention contre la violence Ă lâĂ©gard
des femmes. Elle précise que :
«La
rĂ©alisation de lâĂ©galitĂ© entre les femmes et les hommes est un Ă©lĂ©ment-clĂ© dans
la prĂ©vention de la violence Ă lâĂ©gard des femmes; la violence Ă lâĂ©gard des
femmes est une manifestation des rapports de force historiquement inégaux entre
les femmes et les hommes ayant conduit Ă la domination et Ă la discrimination
des femmes par les hommes, privant ainsi les femmes de leur pleine
Ă©mancipation. Enfin, la nature structurelle de la violence Ă lâĂ©gard des femmes
est fondĂ©e sur le Genre, et que la violence Ă lâĂ©gard des femmes est un des
mécanismes sociaux cruciaux par lesquels les femmes sont maintenues dans une
position de subordination par rapport aux hommes».
Nous
trouvons donc ici une volonté louable de rétablir un certain nombre
dâinjustices dont sont victimes les femmes. Mais Ă lâintĂ©rieur de ce combat,
nous voyons Ă©galement le ferment dâune contestation de lâordre divin inscrit
dans les premiers articles de la GenÚse. Car les nations cherchent à rétablir
une injustice qui a été générée par la race humaine (par la Chute et le rejet
de Dieu), cherchant donc Ă se soustraire au jugement de Dieu dans le naturel.
Ce nâest pas «la rĂ©alisation
de lâĂ©galitĂ© entre les femmes et les hommes qui est un Ă©lĂ©ment-clĂ© dans la
prĂ©vention de la violence Ă lâĂ©gard des femmes», mais câest le retour Ă lâordre
créateur, la reconnaissance de la souveraineté divine et la soumission à son
autoritĂ© qui assureront lâentrĂ©e dans un nouvel Ă©quilibre entre les crĂ©atures.
Au travers
de cette Convention, câest la toute premiĂšre fois quâun texte supra-national
dâune portĂ©e juridique contraignante, dĂ©finissait le «Genre», aprĂšs lâadoption
de la RĂ©solution 1728 du Conseil de lâEurope du 29 avril 2010[23]. Les institutions
européennes peuvent donc, à partir de ces textes adoptés, peser sur les pays
afin dâĂ©tablir des dispositions nouvelles, qui sont les germes dâune vĂ©ritable
rĂ©volution socio-culturelle qui renverse des principes spirituels originels. Ă
noter que ces textes définissent des délits dont seuls les hommes sont
capables. Les Etats membres doivent mettre en place des dispositifs de
dénonciation anonyme et peuvent relever les médecins du secret professionnel
dĂšs le moindre soupçon dâactes de violence psychique (et Ă plus forte raison
physique).
La
Recommandation CMRec(2010)5 du Conseil des Ministres du Conseil de lâEurope
stipule quant à elle : « aucune valeur culturelle,
traditionnelle ou religieuse, ni aucun prĂ©cepte dĂ©coulant dâune « culture
dominante » ne sauraient ĂȘtre invoquĂ©s pour justifier les discours de haine ou
toutes autres formes de discrimination, y compris celles fondées sur
lâorientation sexuelle ou lâidentitĂ© de Genre ». On comprend bien ici que la stratĂ©gie
de lĂ©gitimation de toute pratique sexuelle quelle quâelle soit vient sâopposer
frontalement aux fondements spirituels et religieux, en imposant le silence Ă des
articles bibliques que le christianisme considÚre comme inspirés. Sera-t-il
encore possible de défendre un point de vue biblique en disant que
lâhomosexualitĂ© est considĂ©rĂ©e comme une pratique sexuelle rĂ©prouvĂ©e par Dieu ?
Ou que dans la crĂ©ation initiale, la femme a Ă©tĂ© formĂ©e Ă partir de lâhomme et
pour lâhomme ? DĂšs Ă prĂ©sent, ces lignes sont susceptibles dâentraĂźner des
conséquences pour ceux et celles qui les écrivent et les enseignent.
Ces deux
points nous montrent que les Ătats DOIVENT maintenant appliquer les contraintes
que les organisations mondiales IMPOSENT. Et sâil sâagit de lois iniques qui
démultiplient les accÚs au péché, selon des considérations chrétiennes; il
sâagit donc dâune gĂ©nĂ©ralisation de ce que la Bible appelle «lâiniquité». Dâun
point de vue spirituel, cette configuration est décrite à maintes reprises dans
les Ăcritures, notamment dans le livre de lâApocalypse (13) : lâennemi de Dieu
donne son pouvoir Ă une « BĂȘte » qui est un systĂšme ou un ensemble de systĂšmes
englobant toutes sortes dâinfluences et de pouvoirs : politique, Ă©conomique,
législatif, social, moral, culturel ⊠à seule fin que le Mal augmente et égare
les peuples de la terre. Et cette «BĂȘte» profĂšre de grands blasphĂšmes contre
Dieu, contre son nom, son temple ⊠et mÚne une guerre contre les saints. Ce que
nous voyons aujourdâhui.
«Le Gender
nâest pas Ă proprement parler une idĂ©ologie, mais un phĂ©nomĂšne culturel, un
processus subtil de déconstruction culturelle et anthropologique. Le Gender
considĂšre la vocation de la femme en tant que mĂšre et Ă©pouse comme une
construction sociale contraire Ă lâĂ©galitĂ©, comme un «stĂ©rĂ©otype» Ă
dĂ©construire. La dĂ©construction se fait prioritairement par lâĂ©ducation
des enfants (Ă lâinsu des parents), mais aussi Ă travers les media, les
législations, les politiques, etc. Cette nouvelle culture favorise la promotion
des divers droits des lesbiennes, homosexuels, bisexuels et transsexuels. Une
nouvelle éthique mondiale du « libre choix » ainsi compris menace de remplacer
les cultures traditionnelles non-occidentales et lâĂ©thique judĂ©o-chrĂ©tienne. On peut dire que le Gender a dĂ©jĂ
créé une culture mondiale dans laquelle parler de complémentarité homme-femme
est devenu discriminatoire et contraire Ă lâĂ©thique[24]».
6-
RĂ©actions dans le domaine scientifique
Parmi les
penseurs du Gender, Anne-Fausto-Sterling[25], biologiste, a
trouvé le moyen de brouiller les cartes à défaut de pouvoir contester
lâincontestable : elle serait Ă lâorigine du concept des cinq sexes :
mùle, femelle, «merm», «ferm», et «herm» [26]. Les travaux et
prises de positions de A. Fausto-Sterling ont eu beaucoup dâinfluence, non
seulement parce quâelle est une Ă©minente biologiste, «mais aussi parce quâelle est une
biologiste féministe et homosexuelle, qui a engagé un combat (un « duel » comme
le souligne le titre du premier chapitre) face Ă un quotidien (social et
biologiste) opprimant»[27].
Quelques
Ă©tudes sâinscrivent en faux, toujours dans le domaine biologique, qui fait
figure dâarbitre incontournable. La biologie est un espace de rĂ©sistance
dans le monde scientifique, oĂč les pro et anti Gender sâaffrontent Ăąprement.
Dans le
quotidien Le Figaro daté du 10 juin 2013[28], Martine Perez
publie une chronique dans laquelle elle affirme que la thĂ©orie du Genre, «nâen
dĂ©plaise aux thĂ©oriciens du Genre, sâoppose
inévitablement à la réalité biologique et à la génétique.
Rappelons que les théoriciens du Genre
veulent sâaffranchir du rĂ©el et laisser la place Ă une vision totalement
idĂ©ologique de lâhumain en Ă©liminant toutes les particularitĂ©s qui fondent le
féminin ou le masculin et imposer une nouvelle révolution culturelle pour faire
Ă©merger lâĂȘtre nouveau, libre de tout choix, professionnel, culturel, sexuel.
Pourtant 20 ans aprÚs avoir imposé la
théorie du Genre dans les écoles et les crÚches, les constats établis dans
certains pays dâEurope du Nord[29] sont sans appel : 80% des infirmiĂšres
sont toujours des filles et 80% des ingénieurs toujours des garçons». Néanmoins, il faut préciser que nous
ne disposons dâaucune Ă©tude statistiques sur les troubles identitaires qui
auraient Ă©tĂ© gĂ©nĂ©rĂ©s parmi les enfants enseignĂ©s dĂšs leur plus jeune Ăąge Ă
considĂ©rer lâhomosexualitĂ© comme une norme, contrairement Ă ce que prĂ©conise la
Bible.
Martine
Perez sâĂ©tonne que «le dĂ©bat
sur le Genre mobilise presque exclusivement des théoriciens, sociologues,
philosophes, psychologues faisant fi des biologistes, des généticiens ou des
endocrinologues. Or, biologiquement, la réalité est la suivante : la différence
entre lâembryon fille (XX) et garçon (XY) existe dĂ©jĂ au niveau chromosomique.
Des Ă©tudes en imagerie du cerveau ont montrĂ© lâinfluence que peuvent avoir les
hormones : lâhormone mĂąle, la testostĂ©rone est Ă lâorigine de la pilositĂ©, de
la voix, de la musculature mais aussi de lâagressivitĂ© et de la libido. Les
femmes, quant Ă elles, nâont pas de testostĂ©rone, (ou trĂšs peu), un Ă©lĂ©ment qui
fait toute la différence en matiÚre de comportement. En effet, elles sécrÚtent
des oestrogÚnes qui façonnent leur féminité et de la progestérone qui aurait un
impact sur le comportement. Par conséquent, le cerveau serait sous influence
hormonaleâŠÂ».
Les
chercheurs en neurobiologie, en génétique ou en psychologie cognitive sont
partagĂ©s quant Ă lâidĂ©e que le Genre serait indĂ©pendant du sexe biologique. Des
travaux récents insistent sur les «
diffĂ©rences dues Ă lâaction des gĂšnes, des hormones, voire Ă une organisation
neuronale sexuée [30] ».
Le
chercheur australien Frank Salter précise que les faits biologiques de la
diffĂ©renciation sexuelle contredisent lâidĂ©e que le Genre est indĂ©pendant du
sexe. « La biologie détermine
si une personne est mĂąle ou femelle, par ses organes reproducteurs et
correspond habituellement à la sexualité, la structure du cerveau et aux préférences.
Aucun changement de coutumes, de lois, de croyances, dâendoctrinement ou de
pratiques nâa ces effets ». Selon
lui, les Ă©tudes de Genre font preuve dâune prĂ©vention contre la biologie
(anti-biological bias)[31].
Lise Eliot,
neurobiologiste, précise que le processus de différenciation sexuelle
sâenclenche dĂšs le milieu du premier trimestre de grossesse, que « garçons et filles sont influencĂ©s
dans lâutĂ©rus par diffĂ©rents gĂšnes et diffĂ©rentes hormones qui leur sont
propres », notamment par la
testostĂ©rone. Cela lui permet dâavancer que «longtemps
avant quâils nâentrent en contact avec notre culture trĂšs codifiĂ©e entre
masculin et féminin, leurs cerveaux sont préparés à ne pas réagir tout à fait
de la mĂȘme maniĂšre Ă certains aspects de notre environnement[32] ».
7- RĂ©action
dans le domaine législatif
Le Comité
des Ministres du Conseil de lâEurope a Ă©tĂ© saisi le 4 juin 2013 dâune question
écrite[33] mettant en cause la volonté du
gouvernement français de «déconstruire
les stéréotypes de Genre» au
moyen de lâĂ©cole et ce, dĂšs lâĂąge de 6 ans.
La
DĂ©claration universelle des droits de lâhomme reconnaĂźt que « la famille est lâĂ©lĂ©ment naturel
et fondamental de la société » (art.
16.3) et que « les parents
ont, par prioritĂ©, le droit de choisir le genre dâĂ©ducation Ă donner Ă leurs
enfants » (art. 26.3). En
ratifiant le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, les
Etats membres de la Communauté Européenne se sont engagés « à respecter la liberté des
parents de faire assurer lâĂ©ducation religieuse et morale de leurs enfants
conformément à leurs propres convictions » (art. 18.4). De façon plus explicite
encore, la Convention europĂ©enne des droits de lâhomme Ă©nonce que « lâEtat, dans lâexercice des
fonctions quâil assumera dans le domaine de lâĂ©ducation et de lâenseignement,
respectera le droit des parents dâassurer cette Ă©ducation et cet enseignement
conformément à leurs convictions religieuses et philosophiques »(Protocole
additionnel, art. 2).
8-
RĂ©actions dans le domaine spirituel â traduction pratique
Il est
impossible de rester sans rĂ©action face Ă lâampleur et Ă la gravitĂ© du
phénomÚne mondial qui est en train de se déployer dans nos sociétés dites
dĂ©veloppĂ©es â et au-delĂ . La premiĂšre rĂ©action est spirituelle : bien que cette
apostasie gĂ©nĂ©ralisĂ©e soit prophĂ©tisĂ©e dans la Bible[34], elle ne peut ĂȘtre
laissĂ©e sans rĂ©ponse au niveau de lâintercession et de la priĂšre. La
sous-information de beaucoup de chrétiens et de responsables, faute de temps,
explique sans doute le manque de coordination spirituelle.
Le Seigneur
revient bientÎt et nous assistons aux signes qui précÚdent sa venue prochaine ;
dans cette attente, nous sommes avertis que le peuple de Dieu doit ĂȘtre trouvĂ©
veillant et priant, puis en action, dâune maniĂšre inspirĂ©e. Sur un plan
pratique, les chrétiens doivent se poser sérieusement la question de
lâenseignement de leurs enfants. Le moment est sans doute venu dâexaminer la
possibilitĂ© de sâimpliquer de maniĂšre sĂ©rieuse dans une Ăducation qui est
devenue complĂštement dĂ©voyĂ©e. Câest le cĆur de chaque foyer qui est maintenant
touchĂ© et câest de chaque foyer que devrait jaillir une rĂ©ponse spirituelle.
Lorsque le temple de Jérusalem a été détruit et que le peuple de Dieu a été
transportĂ© Ă Babylone, le centre de gravitĂ© du culte judaĂŻque sâest dĂ©placĂ© au
cĆur mĂȘme de la famille, qui est devenue le temple, assurant ainsi la
survivance de cette religion.
Nous
constatons aujourdâhui que les appareils font dĂ©faut, que les institutions sont
corrompues et que les Ătats vendent leur Ăąme et celles de leurs peuples Ă la
«BĂȘte» : chaque famille et chaque Ă©glise devient une cellule de rĂ©sistance,
pour former un seul corps. Le dĂ©fi est immense, et mĂȘme si le temps est court,
comment pourrions-nous ne pas nous y engager ? LâĂ©cole chrĂ©tienne doit se
relever[35].
La Parole
de Dieu contient une promesse : «quand lâennemi viendra comme un
fleuve, lâEsprit de lâĂternel lĂšvera un Ă©tendard contre lui» (EsaĂŻe 59/19). Nous sommes
lâĂ©tendard de Dieu parce que nous sommes la lumiĂšre du monde et le sel de la
terre. Plus loin, Esaïe continue : «Et
quant Ă moi, câest ici mon alliance avec eux, dit lâĂternel : Mon esprit qui
est sur toi, et mes paroles que jâai mises dans ta bouche, ne se retireront pas
de ta bouche, ni de la bouche de ta semence, ni de la bouche de la semence de
ta semence, dit lâĂternel, dĂšs maintenant et Ă toujours».
Jerome Prekel©www.lesarment.com/07/2013
article en
pdf :GENDER Sarment*
_________________________
Références et sources de lecture :
-Le genre
démasqué : Homme ou
femme ? le choix impossible⊠(Elizabeth
Montfort, juriste et philosophe.
Ancienne
vice-prĂ©sidente du Conseil RĂ©gional dâAuvergne, et dĂ©putĂ© europĂ©en jusquâen
2004, prĂ©sidente de lâAssociation pour un Nouveau FĂ©minisme EuropĂ©en.
- Le siĂšcle
des féminismes, ouvrage
collectif, Ă©d. de LâAtelier
- «La mondialisation de la révolution
culturelle occidentale» Marguerite
A. Peeters, journaliste.
- «La
nouvelle Ă©thique mondiale, dĂ©fis pour lâĂglise», Marguerite A. Peeters, journaliste
- Wikipedia
-www.huffingtonpost.fr/2013/06/27/identite-de-theorie-du-genre_n_3504739.html?utm_hp_ref=france
- http://www.fiamc.org/bioethics/gender/
Dr Patrick
Theillier (Fédération Internationale des Associations de Médecins Catholiques)
- http://www.youtube.com/watch?v=PfsJ5pyScPs
La théorie
du genre expulsĂ©e de NorvĂšge : le paradoxe de lâĂ©galitĂ© des sexes
- www.dialoguedynamics.com
Site dirigé
par Margerite A. Peeters, journaliste, fondatrice dâInteractive Information
Services (ISS), un rĂ©seau dâinformations privĂ©, devenu un observatoire des
grands changements culturels et politiques mondiaux.
- www.femina-europa.org
Association
loi 1901, fédérée à NWFE (New Women for Europe) en 2008.
-
www.nouveaufeminisme.eu/
Le Nouveau
FĂ©minisme EuropĂ©en est un Institut dâanalyse et de proposition sur
lâimplication des femmes dans la vie familiale, sociale, professionnel et
politique.
- www.unwomen.org/fr/
Entité des
Nations Unies pour lâĂ©galitĂ© des sexes et lâautonomisation des femmes
- http://www.libertepolitique.com
Fondée en
1992 par de jeunes chrétiens responsables de la société civile, Liberté
Politique a pour but dâaffirmer la prĂ©sence des chrĂ©tiens dans les dĂ©bats
politiques et sociaux : agir pour promouvoir des mesures politiques
concrÚtes dans le respect des valeurs fondatrices de la société.
- www.genethique.org
Premier
site francophone dâinformation et dâanalyse de lâactualitĂ© en bioĂ©thique lancĂ©
en 2000 par Jean-Marie Le Méné, magistrat à la Cour des Comptes et membre de
lâAcadĂ©mie Pontificale Pour la Vie.
- http://www.ldh-france.org/
site de la
Ligue des Droits de lâHomme
- http://www.creer-son-ecole.com/index.php
NOTES
[1] Un paradigme est une représentation du
monde, un modÚle cohérent de vision du monde. Dans les sciences sociales, le
terme est employĂ© pour dĂ©crire lâensemble dâexpĂ©riences, de croyances et de
valeurs qui influencent la façon dont un individu perçoit la réalité et réagit
Ă cette perception.
[2] Ă lâorigine «tow`ebah» : une chose
dégoûtante, abomination, abominable. Lévitique 18/22 : «Tu ne coucheras point avec un
homme comme on couche avec une femme. Câest uneabomination.» LĂ©vitique 20/13 : «Si un homme couche avec un homme
comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable [tow`ebah]; ils seront punis de mort:
leur sang retombera sur eux», Romains 1/27 : «⊠et de mĂȘme les hommes,
abandonnant lâusage naturel de la femme, se sont enflammĂ©s dans leurs dĂ©sirs
les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infĂąmes, et
recevant en eux-mĂȘmes le salaire que mĂ©ritait leur Ă©garement».
[3] Le siÚcle des féminismes,
ouvrage collectif, Ă©d. de LâAtelier
[4] Le patriarcat dĂ©signe «une forme dâorganisation
sociale et juridique fondĂ©e sur la dĂ©tention de lâautoritĂ© par les hommes».
Dans lâentre-deux-guerres, le terme fut employĂ© en Allemagne par les fĂ©ministes
proches du mouvement völkisch afin de mettre en avant la thĂšse antisĂ©mite dâun
« complot judéo-patriarcal ». Depuis les années 1970, le concept de
patriarcat est utilisé par le courant féministe radical et les universitaires
fĂ©ministes, pour dĂ©signer lâoppression systĂ©mique des femmes sous toutes ses
formes, des plus ouvertes (violence contre les femmes) aux plus diffuses
(Wikipedia).
[5] Le sexisme est un mot calqué sur «racisme», qui a
pour vocation de dénoncer les croyances, valeurs et attitudes fondées sur un
modÚle stéréotypé : la construction genrée de la société. Le sexisme divise les
rĂŽles, habiletĂ©s, intĂ©rĂȘts et comportements selon le sexe, avec des effets
discriminatoires Ă lâĂ©gard de lâun des sexes.
[6] Voir lâarticle
http://www.lesarment.com/2013/06/lesprit-de-jezabel-1/
[7] Le site de lâOMS indique que sur les
quelques 211 millions de grossesses qui surviennent chaque année, 46 millions
se terminent par un avortement provoquĂ©, soit plus de 20 % ! Ce chiffre est Ă
majorer par tous les actes clandestins, qui ne sont donc pas répertoriés.
http://www.who.int/whr/2005/chapter3/fr/index3.html
[8] Pour Monique Wittig, grande figure du
mouvement lesbien en France, lâĆuvre littĂ©raire peut transformer le monde en
devenant une « machine de
guerre » qui va modifier
notre vision du monde et les représentations qui sous-tendent notre
compréhension du monde. Pour elle, «
toute Ćuvre littĂ©raire importante est, au moment de sa production, comme le
cheval de Troie »car « son
intention et son but sont de démolir les vieilles formes et les rÚgles
conventionnelles. Une telle Ćuvre se produit toujours en territoire hostile. Et
plus ce cheval de Troie apparaĂźt Ă©trange, non-conformiste, inassimilable, plus
il lui faut de temps pour ĂȘtre acceptĂ©. »(communication orale reproduite
dans Vlasta n° 4). M. Witting a fortement influencé et inspiré une tendance des
gender studies que lâon appelle le mouvement Queer ou Queer Theory.
[9] de Womenâs
Studies ou de Feminists Studies
[10] Les chercheurs refusent lâutilisation
du terme «thĂ©orie du genre», prĂ©fĂ©rant parler «dâĂ©tudes sur le genre»,
puisquâil sâagit dâun vaste champ interdisciplinaire regroupant tous les pans
des sciences humaines et sociales (histoire, sociologie, géographie,
anthropologie, Ă©conomie, sciences politiquesâŠ).
[11] Ăliane Elmaleh, « Les Womenâs Studies aux
Ătats-Unis. Le fĂ©minisme et lâuniversitĂ© [archive] », Transatlica, 1 | 2003.
[12] Judith Butler est issue dâune famille
juive et a reçu une Ă©ducation religieuse. Elle se dĂ©finit aujourdâhui comme « juive anti-sioniste ». Lors dâune interview en mai 2001 elle
dit « Je suis devenue
lesbienne Ă lâĂąge de quatorze ans. Et je ne connaissais absolument rien Ă la
politique. Je suis devenue lesbienne parce que je voulais quelquâun trĂšs
profondément. Et ensuite je suis devenue politique à propos de ça, mais en tant
que résultat. »
http://www.univers-l.com/personnalite_judith_butler.html
[13] En 1960 en France, lâAmendement
Mirguet avait classifiĂ© lâhomosexualitĂ© dans la catĂ©gorie des « flĂ©aux sociaux
», au mĂȘme titre que lâalcoolisme, la tuberculose, la toxicomanie, le
proxénétisme et la prostitution, contre lesquels le gouvernement était autorisé
à légiférer par ordonnances. La
France avait adoptĂ© en 1968 la classification de lâOrganisation Mondiale de la
SantĂ© sur les maladies mentales, dans laquelle figurait, jusquâen 1993,
lâhomosexualitĂ©.
[14] Marguerite A. Peeters, journaliste,
auteur de «La mondialisation de la révolution culturelle occidentale» et
directrice de Dialogue
Dynamics (www.dialoguedynamics.com).
[15] Sondage IFOP réalisé le 12 juin 2013
pour lâUNI et lâobservatoire de la thĂ©orie du genre.
[16] La majorité des grandes religions
actuelles, dans leurs textes fondateurs ou leurs pratiques, attribuent des
fonctions diffĂ©rentes Ă la femme et Ă lâhomme. Câest le cas pour les trois
religions monothĂ©istes : christianisme, judaĂŻsme, islam. Câest aussi le cas de
lâhindouisme du bouddhisme, ou du confucianisme. Plusieurs contre-exemples se
trouvent dans des religions anciennes, telles que lâancienne religion
Ă©gyptienne, lâensemble des cultes de la pĂ©riode nĂ©olithique, et dans des
créations récentes telles que la Wicca, ou néo-paganisme (La femme et les
religions, Wikipedia).
[17] FixĂ© aujourdâhui Ă 15 ans pour les
relations hétéro et homosexuelles
[18] Début 2013, le Conseil Fédéral de la
Suisse a fait une proposition pour « dĂ©pĂ©naliser » lâinceste, câest-Ă -dire les
rapports sexuels entre un adulte consentant et ses parents (pĂšre et fille, mĂšre
et fils, frĂšre et sĆur etc.). Câest une Ă©tape juridique qui ouvrira la voie Ă
de nouvelles modifications. Câest lâarticle 213 du code pĂ©nal suisse qui peut
donc ĂȘtre supprimĂ©. Câest la troisiĂšme fois, aprĂšs 1981 et 1989, que ce Conseil
Fédéral veut supprimer cet article.
[19] http://www.unwomen.org/fr/
[20] The Origins of Gender Mainstreaming in the EU
[archive]« , Academy of European Law online [archive]
[21] Le texte en italique est extrait de la
page :
http://fr.wikipedia.org/wiki/QuatriÚme_conférence_mondiale_sur_les_femmes
[22] Ă Istanbul, le 11 mai 2011, source des
deux paragraphes : Wikipedia
[23] RĂ©solution qui incite les Etats
membres Ă âadopter et Ă appliquer une lĂ©gislation antidiscrimination incluant
lâorientation sexuelle et lâidentitĂ© de genreâ
(http://assembly.coe.int/mainf.asp?Link=/documents/adoptedtext/ta10/fres1728.htm).
[24] Marguerite A. Peeters, journaliste,
auteur de «La mondialisation
de la révolution culturelle occidentale» et
directrice de Dialogue
Dynamics (www.dialoguedynamics.com).
[25] « Corps en tous genres. La dualité
des sexes Ă lâĂ©preuve de la science», La
DĂ©couverte, 2012, Ă©crit en 2000.
[26] A. Fausto-Sterling, «
The Five Sexes: Why male and female are not enough » : divers stades entre lâhermaphrodisme
et le masculin ou féminin.
[27] www.contretemps.eu/lectures/compte-rendu-corps-en-tous-genres-danne-fausto-sterling
[28] «Quand la théorie du genre fait
face à la biologie»⊠Sources:
Le Figaro (Martine Perez) 10/06/2013
commentaire
extrait de : www.genethique.org/?q=content/quand-la-théorie-du-genre-fait-face-à -la-biologie
[29] En 2008, la NorvÚge a été désignée
comme le pays qui respectait le plus lâĂ©galitĂ© des genres. Consulter le
documentaire : «le paradoxe de
lâĂ©galitĂ© des genres»http://www.youtube.com/watch?v=PfsJ5pyScPs
[30] Y a-t-il un éternel féminin ? [archive] Sarah Chiche, scienceshumaines.com
[31] The War against Human Nature II: Gender Studies (Part
2) [archive], Frank Salter, quadrant.org.au, juillet 2012
[32] Lise Eliot, Cerveau rose, cerveau bleu : Les neurones
ont-ils un sexe ?, Ă©d. Robert
Laffont, 2011
[33] Question écrite No. 638 au Comité des
Ministres | Doc. 13222 | 04 juin 2013 Déconstruction obligatoire des «
stéréotypes de genre » et violation des droits des parents par : M. Luca
VOLONTĂ, Italie, PPE/DC. Voir le texte intĂ©gral sur le site
https://sites.google.com/site/lesparentsdeleveslimousin/plainte-sur-le-gender-au-conseil-de-l-europe.
[34] 2 Timothée 3/1 : « Sache que, dans les derniers
jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront Ă©goĂŻstes, amis de
lâargent, fanfarons, hautains, blasphĂ©mateurs, rebelles Ă leurs parents,
ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants,
cruels, ennemis des gens de bien, traĂźtres, emportĂ©s, enflĂ©s dâorgueil, aimant
le plaisir plus que Dieu, ayant lâapparence de la piĂ©tĂ©, mais reniant ce qui en
fait la force. Eloigne-toi de ces hommes-là »; 1 TimothĂ©e 4/1 : «Mais lâEsprit dit expressĂ©ment que,
dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour sâattacher Ă
des esprits sĂ©ducteurs et Ă des doctrines de dĂ©mons»; 2 TimothĂ©e 4/3 : « Car il viendra un temps oĂč les
hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison
dâentendre des choses agrĂ©ables, ils se donneront une foule de docteurs selon
leurs propres dĂ©sirs, dĂ©tourneront lâoreille de la vĂ©ritĂ©, et se tourneront
vers les fables».
[35] http://www.creer-son-ecole.com/index.php