Article de Steve Coleman
Source http://www.balaams-ass.com/journal/resource/covering.htm
Selon cette fausse
doctrine, chaque Chrétien doit avoir un 'berger' chargé d'assurer sa direction
spirituelle. Ce berger risque de devenir une 'autorité divine déléguée,' dont
tous les avis doivent être suivis, sous peine de ne plus être 'couvert,'
c'est-à -dire protégé. Cette doctrine ouvre la porte à un système d'oppression
et d'exploitation spirituelle des Chrétiens, dont ils doivent secouer le joug.
Christ seul est notre 'couverture spirituelle'!
Première partie : Chrétien, qui est ta "couverture
spirituelle" ?
Beaucoup de Chrétiens
se posent la question de savoir qui est leur couverture spirituelle. Il n'y a
pas si longtemps, on ne rencontrait pas cette expression de "couverture
spirituelle" dans la littérature chrétienne. Toutefois, la popularité du
Mouvement de la Couverture Spirituelle a fait apparaître ce sujet au grand
jour.
(NdE : En
anglais, le nom de ce Mouvement est : "Discipleship and Shepherding
Movement," c'est-Ã -dire : Mouvement des Disciples et des Bergers).
Ce Mouvement est
apparu au début des années 70, comme une tentative de remédier à certaines
déficiences de l'Eglise moderne. En effet, de nombreux jeunes convertis
n'étaient pas correctement formés comme "disciples." Ils ne
recevaient pas un enseignement leur permettant de grandir dans la foi. Ils
étaient en grande partie laissés à eux-mêmes pour étudier la Bible, apprendre Ã
prier, et apprendre à mener une vie agréable au Seigneur. En conséquence, de
nombreux convertis devinrent des "blessés de la route," et
abandonnèrent les églises chrétiennes.
Le Mouvement de la
Couverture Spirituelle fut lancé pour tenter de corriger cette situation, en
affirmant que chaque Chrétien devait avoir un berger chargé d'assurer sa
direction spirituelle. Ce berger devait devenir le conducteur spirituel du
jeune converti, le conseiller, et même prendre certaines décisions à sa place.
On commença Ã
enseigner que ce berger était "l'autorité divine déléguée," et que
ses avis devaient toujours être suivis. Le berger devenait "l'ambassadeur
de Dieu," chargé de communiquer les messages de Dieu au disciple. Le fait
de désobéir au messager de Dieu revenait à désobéir à Dieu Lui-même. Par
conséquent, le disciple devait toujours faire confiance au jugement de son
berger, plutôt qu'à son jugement propre.
En raison de
l'importance énorme de l'autorité attribuée au berger, on se mit à enseigner
aux Chrétiens de prier Dieu pour qu'Il leur montre qui était le berger qu'Il
avait choisi pour eux. On leur dit que ce berger, une fois trouvé, devenait
désormais la "couverture spirituelle" du disciple, c'est-à -dire celui
qui le protégeait sur le plan spirituel. Le disciple entrait dans une
"relation divine" avec son berger. En raison de cette relation, le
disciple était censé être protégé en toute occasion, même quand le berger
prenait des mauvaises décisions à son égard. Le berger était aussi censé
protéger le disciple des attaques de Satan, qui pouvait l'influencer dans le
mauvais sens, pour prendre de mauvaises décisions.
L'un des dirigeants
du Mouvement de la Couverture Spirituelle a déclaré ceci, qui résume bien ce
que nous venons de dire : "Nous sommes protégés par l'autorité Ã
laquelle nous nous soumettons. Si nous ne sommes pas soumis, nous ne sommes
plus protégés" (1).
Il est important de
savoir ce que la Bible dit à ce sujet, afin de pouvoir détecter l'influence
cachée d'une doctrine de la couverture spirituelle. Que dit la Bible au sujet
de notre "couverture spirituelle" ?
Les définitions de la
"couverture spirituelle."
Le Mouvement de la
Couverture Spirituelle prétend utiliser cette expression dans un sens conforme
à la Bible, car la plupart des principaux enseignants de cette fausse doctrine
utilisent la Bible comme fondement de leur autorité.
Si la Bible est le
fondement de toute doctrine chrétienne, alors nous devons dire que toute
doctrine contraire à la Bible constitue une hérésie. Par conséquent, nous
devons veiller à utiliser l'expression "couverture spirituelle"
conformément au contexte dans lequel elle est employée.
Il existe trois mots
hébreux principaux traduits par "couvrir." Si quelqu'un doit être
considéré comme notre "couverture spirituelle," il doit agir d'une
manière qui correspond au sens de ces mots, du moins en partie, selon les
différents cas de figure.
Le premier mot
hébreu, "sakak," signifie "couvrir" ou "entourer d'une
haie" (2). Dans son sens figuré, il signifie "protéger," dans le
sens de "défendre, couvrir, entourer d'une protection, joindre, ou enfermer"
(3) En d'autres termes, les hommes peuvent se protéger en se joignant ensemble,
en s'enfermant dans une position fortifiée, ou en s'entourant d'une protection,
afin que l'ennemi ne puisse pas les voir ou les atteindre.
La Bible affirme que
seul le Seigneur, et non un homme, peut être notre "couverture," dans
le sens du mot "sakak." Il est écrit dans le Psaume 91 :
"Car c'est lui qui te délivre du filet de l'oiseleur, de la peste et de
ses ravages. Il te couvrira (sakak) de ses plumes, et tu trouveras un refuge
sous ses ailes ; sa fidélité est un bouclier et une cuirasse"
(versets 3 et 4).
Le second mot hébreu
traduit par "couvrir" est "kasah." Le sens premier de ce
mot est "couvrir pour revêtir ou pour cacher" (4). Il signifie
également "recouvrir, masquer, dissimuler, voiler, fermer" (5). Il
est utilisé dans Proverbes 10:12 : "La haine excite des querelles,
mais l'amour couvre (kasah) toutes les fautes."
Un célèbre
commentateur biblique a écrit : "Par l'amour, nous passons sur les
offenses qui nous ont été faites, et nous les couvrons, afin d'éviter les
querelles" (6). Ceci n'efface pas le péché, mais le couvre, le cache.
Le troisième mot
hébreu est "kaphar." Il est en général traduit par "faire
l'expiation." C'est la racine de ce mot qui a donné "kippour,"
"expiation." D'où l'expression Yom Kippour, Jour des Expiations.
"Kaphar" est aussi traduit par "réconcilier, pardonner,
pacifier, faire propitiation" (7). Contrairement à "kasah," qui
signifie "recouvrir," "kaphar" traduit l'idée d'effacer
complètement, d'annuler, de faire disparaître" (8).
La mot
"kaphar" est utilisé dans le contexte des offrandes de sang
présentées dans l'Ancien Testament. Aaron, le premier Souverain Sacrificateur
d'Israël, a reçu l'ordre de sacrifier un bouc comme offrande pour le péché du
peuple. Il dut apporter le sang de l'animal au-delà du voile, et en faire
l'aspersion sur le propitiatoire, et devant le propitiatoire, Ã cause des
péchés d'Israël.
"Il égorgera le
bouc expiatoire pour le peuple, et il en portera le sang au-delà du voile. Il
fera avec ce sang comme il a fait avec le sang du taureau, il en fera
l'aspersion sur le propitiatoire et devant le propitiatoire. C'est ainsi qu'il
fera l'expiation (kaphar) pour le sanctuaire à cause des impuretés des enfants
d'Israël et de toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché. Il fera
de même pour la tente d'assignation, qui est avec eux au milieu de leurs
impuretés" (Lévitique 16:15-16).
Les implications de
la "couverture spirituelle."
Dans quel sens
utilise-t-on l'expression "couverture spirituelle" ? Dans les
publications du Mouvement de la Couverture Spirituelle, il est évident que
cette expression est utilisée dans le sens de "protection" (sakak).
Selon cette doctrine, le fait d'avoir un berger revient à bénéficier d'une
"police d'assurance divine." Les conséquences des erreurs éventuelles
sont "couvertes," parce que le disciple est soumis à un berger.
Le Mouvement de la
Couverture Spirituelle ne garantit pas qu'un berger n'exercera jamais une
mauvaise influence sur son disciple. Mais il enseigne clairement que Dieu
finira toujours par arranger toutes choses, simplement parce que le disciple
sera resté "soumis."
Il est toutefois
clair que ce Mouvement ne se contente pas d'employer l'expression
"couverture spirituelle" dans le sens de "protection"
(sakak), mais qu'il l'emploie également dans le sens de "kaphar,"
c'est-Ã -dire d'expiation et de pardon.
Dans le livre qu'il a
écrit sur le thème de la couverture spirituelle (NdE : Le titre en anglais
de ce livre est "Discipleship, Shepherding, Commitment." Il pourrait
être traduit en français par : "Disciple, berger et alliance."),
Derek Prince affirme ceci :
"En tant que
Chrétiens, nous ne devons pas obéir à ceux qui sont en position d'autorité
parce qu'ils ont raison. Nous leur obéissons simplement parce qu'ils sont en
position d'autorité. Car toute autorité a été instituée par Dieu Lui-même"
(9).
Si cette affirmation
était vraie, il en résulterait qu'un disciple pourrait faire quelque chose que
l'on pourrait considérer comme un péché, c'est-à -dire quelque chose qui n'est
pas dans la volonté de Dieu. Ce disciple ne serait pas jugé par Dieu pour avoir
commis ce péché, pour la seule raison qu'il était soumis à son berger. Dans ce
cas, comment un péché pourrait-il être assimilé à un acte d'obéissance ?
La seule réponse possible est que la "couverture spirituelle" dont a
bénéficié le disciple, par sa soumission, a effacé (kaphar) le péché qu'il a
commis !
En résumé, la
couverture spirituelle fonctionne de la manière suivante :
Notre berger nous
demande de faire quelque chose qui est contre la volonté de Dieu. Nous
obéissons, parce que nous lui sommes soumis. Notre soumission nous "couvre
spirituellement." En raison de notre soumission, notre péché est donc
transformé en acte de justice.
Si notre péché peut
être effacé de cette manière, c'est uniquement parce que notre soumission nous
a permis de bénéficier d'une expiation, d'une "couverture
spirituelle," dans le sens de "kaphar." Seule une expiation peut
effacer ainsi le péché, l'annuler et le faire disparaître.
En d'autres termes, le Mouvement de la Couverture Spirituelle
enseigne que l'expiation de nos péchés nous est acquise grâce à un berger
humain, en raison de notre soumission à son autorité !
Christ seul est notre
couverture spirituelle !
L'étude de ces mots
hébreux est importante, parce qu'ils ont des sens différents. La confusion a pu
pénétrer dans l'église parce que tous ces mots ont été traduits par
"couverture."
Il faut absolument
que les Chrétiens examinent sérieusement quelle est la "couverture
spirituelle" qu'on leur demande d'accepter.
Il est vrai que les
Chrétiens doivent "couvrir" (kasah) les péchés des autres par
l'amour. Nous reconnaissons que ceux qui nous ont offensés ont péché, mais nous
pardonnons leurs offenses, comme Dieu a pardonné les nôtres.
Toutefois, l'idée
qu'un berger humain puisse être la "couverture spirituelle" d'un
Chrétien, au sens de "protection" (sakak), n'est pas conforme Ã
l'enseignement des Ecritures. La Bible dit :
"Celui qui observe la loi est un fils
intelligent, mais celui qui fréquente les débauchés fait honte à son père"
(Proverbes 28:7).
"Ne vous confiez pas aux grands, aux fils de
l'homme, qui ne peuvent sauver. Leur souffle s'en va, ils rentrent dans la
terre, et ce même jour leurs desseins périssent. Heureux celui qui a pour
secours le Dieu de Jacob, qui met son espoir en l'Eternel, son Dieu !"
(Psaume 146:3-5).
Toutefois,
l'enseignement selon lequel un berger peut faire l'expiation (kaphar) pour les
péchés d'un disciple constitue une erreur bien plus grave encore !
Imaginez à quel point le Seigneur Jésus doit être attristé d'entendre dire que
des hommes puissent nous permettre d'expier nos péchés (kaphar), alors qu'Il a
donné Sa vie pour faire l'expiation de nos péchés !
"Et si vous invoquez comme Père celui qui
juge selon l'Å“uvre de chacun, sans acception de personnes, conduisez-vous avec
crainte pendant le temps de votre pèlerinage, sachant que ce n'est pas par des
choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de
la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang
précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache" (1
Pierre 1:17-19).
Le Chrétien doit
uniquement se soumettre à Celui qui a payé le prix de sa rédemption, le
Seigneur Jésus. C'est à Lui seul que nous devons obéir.
Il est écrit dans
l'épître aux Romains : "C'est
lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient, victime
propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu'il avait laissé impunis les
péchés commis auparavant, au temps de sa patience" (Rom. 8:25).
Nous avons vu que le
mot hébreu "kaphar" peut être traduit par trois mots synonymes :
"couverture spirituelle," "expiation," et
"propitiation." On pourrait donc dire, en utilisant ces trois mots
pour interpréter ce verset de l'épître aux Romains :
1.
C'est par la foi que nous bénéficions du
sang de Jésus, qui a fait propitiation pour nos péchés.
2.
C'est par la foi que nous bénéficions du
sang de Jésus, qui a fait l'expiation de nos péchés.
3.
C'est par la foi que nous bénéficions du
sang de Jésus, qui est notre couverture spirituelle.
Nous pouvons Ã
présent comprendre pourquoi le Mouvement de la Couverture Spirituelle s'est
engagé dans une telle erreur : il a attribué à des hommes ce qui
n'appartient qu'à Dieu. Au lieu de proclamer que le Seigneur Jésus est notre
couverture spirituelle, il prétend que ce sont nos bergers humains qui
constituent cette couverture. La Bible dit que nous devons nous confier en Dieu
pour être fortifiés et dirigés. Le
Mouvement de la Couverture Spirituelle dit qu'il nous est également nécessaire
de nous confier en un homme.
Bref, le Mouvement de la Couverture Spirituelle répand le doute
sur la capacité du Seigneur à prendre Lui-même soin des Chrétiens.
Faisons confiance au
Seigneur, qui est notre couverture spirituelle. Il est écrit dans le Livre des
Proverbes : "Confie-toi en
l'Eternel de tout ton cœur, et ne t'appuie pas sur ta sagesse ;
reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers"
(Prov. 3:5-6).
Quand nous plaçons totalement
notre confiance dans le Seigneur, nous pouvons recevoir sans danger l'aide et
les conseils dont nous avons besoin pour apprendre à grandir spirituellement.
Notes :
1.
Charles Simpson, "Covering of the Lord," New Wine, Vol. 5, N°
12, page 29.
2.
Robert Young, Analytical Concordance to the Bible, Grand Rapids,
Michigan, Eerdmans Publishing Co., page 209.
3.
James Strong, "The Exhaustive Concordance of the Bible, New York,
Bingdon Press, page 82 of the Hebrew and Chaldee Dictionary.
4.
Ibid., page 56.
5.
Francis Brown, S.R. River, and Charles A. Briggs, A Hebrew and English
Lexicon of the Old Testament, The Clarendon Press, page 491.
6.
Matthew Henry, Commentary on the Whole Bible, Grand Rapids, Michigan,
Zondervan Publishing House, page 749.
7.
Brown, Driver and Briggs, op. cit., page 497.
8.
John F.Walvoord, Daniel, The Key to Prophetic Revelation, A Commentary,
Chicago, Moody Press, pages 221-222.
9.
Derek Prince, Discipleship, Shepherding, Commitment, Ft. Lauderdale, Fla, Derek Prince Publications, 1976, page 18.
Deuxième partie : Témoignages
1. Témoignage
d'Annie :
J'ai été trouvée par
le Seigneur il y a de nombreuses années. Dans ma stupidité de jeune convertie,
je me suis immédiatement jointe, en même temps que mon ami, à une église qui
enseignait la doctrine de la couverture spirituelle. C'était le soir même où
j'ai donné ma vie au Seigneur.
Cette église était
une église Baptiste, qui était en train de quitter la Convention Baptiste, pour
devenir pleinement charismatique.
Le résumé que m'a
donné Bill à propos de la couverture spirituelle est formidable ! Tout ce
qui y est écrit au sujet de la manière de diriger ce type d'églises est
parfaitement vrai, je peux en rendre personnellement témoignage.
Il y a un sujet dont
j'aimerais parler, c'est celui des "cellules de maison" qui ont été
instituées dans mon église. On nous a fait croire que ces cellules de maison
nous permettraient d'avoir des relations plus intimes et plus étroites avec un
petit groupe de personnes de notre environnement proche, que nous pourrions
appeler pour la prière ou d'autres besoins.
Ce que nous ignorions
à cette époque, c'est que les responsables des cellules se rencontraient avec
le pasteur chaque semaine, afin de recevoir de lui les
"enseignements" qu'ils devaient nous donner pendant les réunions des
cellules. Pourtant, ils proclamaient tous avec ardeur que ces petits groupes
étaient conduits par l'Esprit de Dieu ! Quand j'y réfléchis, je me rends
compte que ces cellules étaient en fait sous l'emprise d'un esprit de contrôle,
et nullement sous la direction du Saint-Esprit !
En outre, tout ce qui
était dit après la réunion, alors que nous prenions le café en croquant des
friandises, était immédiatement rapporté au pasteur. Ils nous avaient séduits
pour nous faire croire que nous aurions une meilleure communion fraternelle,
mais, en réalité, on avait mis en place une sorte de Gestapo pour espionner les
Chrétiens.
Quand nous avons
quitté cette église, mon mari et moi, nous sommes partis parce que nous savions
clairement que Dieu nous avait dit qu'il était temps de partir. Nous ne sommes
pas partis suite à une quelconque dispute avec des membres de l'église. Nous ne
savions pas que le jour même, neuf autres familles avaient parlé au pasteur
pour lui annoncer qu'elles quittaient aussi l'église ! Dieu a réellement
le sens de l'humour !
Comme on doit s'y
attendre dans une église qui enseigne la couverture spirituelle, nous avons été
publiquement dénoncés comme "ayant rejeté la couverture de l'église."
On a demandé à tous les membres de l'église de nous éviter. Cela prit de telles
proportions que quand nous rencontrions l'un des membres de l'église dans un
supermarché, ils se détournaient de nous, et se précipitaient dans une autre
allée !
Je regrette de ne pas
avoir pris position fermement sur ce problème plus tôt. Car cette doctrine
produit bien plus de dégâts qu'on peut l'imaginer, des années encore après la
délivrance que nous a accordée le Seigneur Jésus. Cela nous a pris presque
trois ans pour nous "déprogrammer," et effacer les conséquences des mauvais
traitements qui nous avaient été infligés, ainsi que des enseignements
corrompus et tordus que nous avions reçus. Celui que le Fils affranchit est réellement libre !
Voici quelques
adresses Internet à consulter (en anglais) :
http://www.banner.org.uk/res/shepherding.html
Vous y verrez quels
ont été les cinq responsables qui ont développé le Mouvement de la Couverture
Spirituelle dans l'Eglise.
http://www.rapidnet.com/~jbeard/bdm/Psychology/cor/general.htm
Vous y verrez par
quelles doctrines on peut séduire et asservir le peuple de Dieu.
http://www.slm.org/prophetc/articles/thinlin2.html
Vous y verrez quelle
est la différence, parfois très subtile, entre la direction spirituelle et le
dirigisme spirituel, et comment ce dirigisme spirituel peut conduire Ã
l'exploitation spirituelle des Chrétiens, qui finissent par se soumettre Ã
cette exploitation.
2. Témoignage de
Bill :
J'ai été membre d'une
église qui avait annulé ses réunions du dimanche soir, pour que des
"petits groupes" puissent se réunir dans des maisons. Tout ce qui
était raconté sur le pasteur ou sur tout autre sujet intéressant l'église était
rapporté au pasteur par un ancien. En secret, bien entendu ! Si vous
souleviez le moindre problème, c'est vous qui deveniez un problème. Si vous ne
souteniez pas la direction de l'église, vous étiez automatiquement contre
Dieu !
Nous n'avons pas
accepté ce qui se passait dans notre église, et nous sommes partis. Ce fut très
difficile, surtout pour mon épouse. Le dimanche suivant, le pasteur s'est
adressé à toute l'église et a menti sur les causes de notre départ. Le groupe
des anciens l'a laissé faire.
Incroyable…! Inutile
de dire que nous étions blessés spirituellement. Plus tard, j'appris qu'il
existait une expression pour définir ce que nous avions subi :
"l'abus spirituel" …
Il me semble que
presque toute l'église était spirituellement aveuglée et suivait tout ce que le
pasteur lui disait. Les gens avaient perdu la faculté de réfléchir librement.
Un frère m'a demandé si j'allais dans une autre église. Je lui ai répondu que
je n'en avais pas encore trouvé. Il se faisait du souci pour moi, croyant que
je cesserais peut-être de fréquenter une église. Cela m'a étonné, et je lui ai
dit que je n'avais rien contre Dieu, et qu'il y avait, pour adorer Dieu, bien
d'autres endroits que le bâtiment que nous venions de quitter. Mais il ne
semblait pas me comprendre.
Faites bien attention
à ne pas vous joindre à une église qui pratique la couverture spirituelle, car
vous n'apprécierez pas ce que cela produira dans votre vie ! Je le sais
par expérience.
Je serais en
particulier très prudent chaque fois qu'une église est répartie en petits
groupes de maison ! Identifiez les personnes qui sont les plus admirées,
et qui sont considérées comme des modèles. Faites votre enquête, et contrôlez
si tout cela est bien conforme à ce que vous croyez que Dieu dit dans Sa
Parole.
Je vous signale un
livre qui m'a beaucoup aidé à comprendre ce qui nous est arrivé, à moi et à ma
famille, dans une église de ce type. Il s'agit de "The Subtle Power of
Spiritual Abuse," de David Johnson et Jeff VanVonderen.
(NdE : Ce livre
a été traduit en français, sous le titre : "Le pouvoir subtil de
l'abus spirituel," Editions Jaspe, Magog, Québec, Canada).
La foi de ma fille
est encore "naufragée," et j'ai encore des combats avec l'amertume,
quand je pense à la manière dont les dirigeants de mon ancienne église se sont
comportés. Ma fille ne fait plus confiance à personne à présent. Lisez le court
résumé que j'ai fait de certains extraits du livre dont je viens de parler,
pour comprendre ce qui peut se passer dans une église qui pratique la
"couverture spirituelle" !
Résumé de passages
extraits du livre de David Johnson et Jeff VanVonderen :
(NdE : L'indication des pages du
livre concerne l'édition américaine. Le texte original de ce résumé extrait de
ce livre peut être consulté, en anglais, à l'adresse suivante : http://www.cephasministry.com/shepherding_spiritual_abuse.html )
"Ce livre est
dédié à ceux qui sont fatigués et chargés. Bien que Dieu les aime profondément,
ils ont subi un abus spirituel qui a transformé pour eux la Bonne Nouvelle en
"mauvaise nouvelle" !"
En quoi consiste
"l'abus spirituel" ? "C'est
pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous
laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude" (Galates
5:1). "L'abus spirituel peut se produire quand un conducteur utilise sa
position spirituelle pour contrôler ou dominer une autre personne" (P.
20). "L'abus spirituel peut également se produire quand on utilise la
spiritualité pour forcer les autres à vivre selon une certaine norme
spirituelle" (P. 21). L'abus spirituel se produit quand on emploie la
honte pour inciter quelqu'un à accepter une croyance, ou pour éviter de
répondre à des questions légitimes" (P. 22). "Quand vos paroles et
vos actions détruisent les autres, attaquent ou affaiblissent la position d'un
Chrétien, afin de vous mettre en valeur, ou de consolider votre position et vos
croyances, en affaiblissant ou endommageant celles des autres, c'est de l'abus
spirituel" (P. 23). Il existe des systèmes spirituels dont les membres ne
sont là que pour satisfaire les besoins de leurs conducteurs… Ces conducteurs
tentent de se réaliser personnellement en profitant des performances religieuses
de ceux qu'ils devraient plutôt servir et édifier. C'est une perversion dans le
Corps de Christ. C'est de l'abus spirituel" (P. 23). "La vie
chrétienne commence par une libération des œuvres mortes, des systèmes
religieux, et de toute tentative humaine de "plaire à Dieu." Il est
temps, pour beaucoup d'entre nous, de nous dégager des systèmes religieux et
d'abandonner les attentes que nous avions créées, pour revenir à cette joyeuse
liberté que nous avons en Christ" (P. 26).
Comment identifier un
système abusif :
·
L'accent placé sur l'autorité.
"Vous avez été rachetés à un grand
prix ; ne devenez pas esclaves des hommes" (1 Cor. 7:23).
"Mettre l'accent sur l'autorité signifie simplement qu'un dirigeant passe
beaucoup de temps à affirmer sa propre autorité, et à rappeler aux autres que
c'est lui qui exerce l'autorité. Ils en ont besoin, parce que leur autorité
spirituelle n'est pas réellement fondée sur un caractère à l'image de Christ.
C'est de l'hypocrisie" (P. 63). "Ceux qui exercent une véritable autorité
démontrent leur autorité, leur crédibilité et leur puissance spirituelle par
leur vie et leur message" (P. 64). "Romains 13:1 dit que toute
autorité est instituée par Dieu. Mais le fait d'être recruté ou élu à une
certaine position spirituelle, de parler plus fort que les autres, ou de se
donner à fond, ne suffit pas pour conférer à quelqu'un une véritable
autorité" (P. 64).
·
L'accent placé sur les performances.
"Car il se trouve parmi mon peuple des
méchants ; ils épient comme l'oiseleur qui dresse des pièges, ils tendent
des filets, et prennent des hommes. Comme une cage est remplie d'oiseaux, leurs
maisons sont remplies de fraude ; c'est ainsi qu'ils deviennent puissants
et riches. Ils s'engraissent, ils sont brillants d'embonpoint ; ils
dépassent toute mesure dans le mal, Ils ne défendent pas la cause, la cause de
l'orphelin, et ils prospèrent ; ils ne font pas droit aux indigents"
(Jérémie 5:26-28).
"Si votre
obéissance et votre esprit de service résultent uniquement de votre dépendance
de Dieu, vous n'aurez pas les yeux fixés sur la rémunération. Vous ferez
simplement ce que vous devez faire. Mais si vous vous demandez constamment si
vous en faites assez pour être agréable à Dieu, vos yeux ne sont pas fixés sur
le Seigneur, mais sur vos propres œuvres. Vous vous préoccupez aussi de savoir
quelles sont les personnes qui vous regardent et qui vous évaluent. Si nous
voulons suivre à la trace notre comportement "spirituel," n'est-ce
pas parce que nous tentons d'en retirer quelques "bons
points" ?" (Page 65).
"L'obéissance et
la soumission sont-elles importantes ? Certes, cela ne fait aucun doute.
On peut le voir en lisant Romains 13:1, 1 Pierre 5:5, et Hébreux 13:17. Il faut
cependant adopter une position équilibrée. Nous devons également tenir compte de
ces paroles de Pierre et des apôtres, dans Actes 5:29 : "Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes."
Remarquez que Pierre dit ceci aux chefs religieux auxquels il était en train de
désobéir. Sortie de son contexte, l'obéissance à des conducteurs spirituels a
l'apparence d'une bonne théologie. Mais replacez ce concept dans son contexte,
et vous verrez que l'on ne doit obéir et se soumettre à des conducteurs que
dans la mesure où leur autorité vient réellement de Dieu, et où leur
comportement correspond à la volonté de Dieu" (P. 66).
"Dans Romains
12:2, Paul dit : "Ne vous
conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement
de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce
qui est bon, agréable et parfait." Dans une église ou une famille
centrée sur les performances, on pourrait interpréter ce verset de la manière
suivante : "Notre église a raison. Notre conducteur aussi. Notre
compréhension de la Parole de Dieu est meilleure que celle des autres. Nous devons
donc adhérer à notre conception du Christianisme aussi fortement et rapidement
que possible, afin que nous ne devenions pas comme ceux qui ne pensent pas
comme nous. Si toute ma vie ne correspond pas à l'enseignement que j'ai reçu
ici, c'est que j'aurais laissé tomber Dieu." Cette conception des choses
écrase les gens dans un carcan. Ils ne se transforment pas, ils se
conforment !" (P. 66).
·
Des règles non formulées.
"Malheur à vous, scribes et pharisiens
hypocrites ! parce que vous dévorez les maisons des veuves, et que vous
faites pour l'apparence de longues prières ; à cause de cela, vous serez
jugés plus sévèrement" (Matthieu 23:14). "Vous savez que nous ne
devons jamais être en désaccord avec ce que le pasteur nous dit dans ses
prédications. Si vous manifestez votre désaccord, on ne vous fera plus
confiance, et l'on ne vous confiera dans cette église aucune responsabilité
dans aucun domaine. Dans ce cas, la règle non formulée est la suivante :
"Ne vous opposez pas aux conducteurs de l'église, et tout particulièrement
au pasteur, sinon votre loyauté sera remise en cause." De telles règles ne
sont pas formulées, parce que si elles étaient évaluées à la lumière d'un
dialogue entre adultes, cela révélerait aussitôt à quel point elles sont
illogiques, malsaines, et anti-chrétiennes. C'est pourquoi le silence devient
une forteresse de protection, qui conforte le pasteur dans sa position de
puissance, et qui lui évite de faire l'objet d'un examen minutieux et d'être
remis en cause" (P. 67).
Dans certaines églises,
il existe une règle non formulée qui dit ceci : "Il vaut mieux être gentil qu'être honnête." Si vous soulevez
publiquement un problème, c'est vous qui devenez le problème ! En
vérité, quand les gens parlent publiquement d'un problème, ce n'est pas parce
qu'ils causent ce problème, mais simplement parce qu'ils veulent
l'exposer" (P. 68). "Trop d'églises font passer ce message
honteux : "Le problème n'est pas causé par le fait que vous ayez
franchi des limites que vous ne deviez pas franchir, mais simplement par le
fait que vous commencez à parler. Si vous n'en aviez pas fait tout un plat,
tout aurait continué à bien marcher !" Si vous acceptez ce message,
vous ne parlerez plus. Toutefois, le problème réel est le suivant : si un
Chrétien qui se sent violé décide de ne plus parler, celui qui a commis
l'offense ne rendra jamais compte de son comportement" (P. 69).
·
Le manque d'équilibre.
"Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et
chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes
instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du
repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger"
(Matthieu 11:28-30).
Johnson et
VanVonderen ont identifié deux positions extrêmes, qui aboutissent toutes les
deux à une vie chrétienne déséquilibrée. Il s'agit d'une objectivité extrême,
et d'une subjectivité extrême.
"Le premier
extrême consiste à avoir une approche empirique de la vie, qui ne fonde la
vérité que sur des éléments objectifs, à l'exclusion de toute expérience
subjective valable" (P. 69). "Cette approche de la spiritualité crée
un système dans lequel l'autorité n'est fondée que sur le niveau d'éducation et
les capacités intellectuelles, plutôt que sur l'intimité avec Dieu,
l'obéissance et la sensibilité à Son Esprit" (P. 70). "L'autre
manifestation de ce manque d'équilibre consiste à avoir une approche
extrêmement subjective de la vie chrétienne. La vérité n'est fondée que sur des
sensations et des expériences, au point de leur accorder plus d'importance que
ce que déclare la Bible" (P. 70).
"Nous croyons
qu'il est malhonnête, et même dangereux, d'accepter d'obéir à des directives
spirituelles pour la seule raison que l'on attend de nous que nous soyons
soumis, ou parce que celui qui nous donne ces directives occupe une position
d'autorité. Finalement, c'est devant Dieu
seul que nous nous tiendrons, et c'est à Lui seul que nous devrons rendre
compte" (P. 71).
"Ils lient des fardeaux pesants, et les
mettent sur les épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt"
(Matthieu 23:4).
·
Une tendance à la paranoïa.
"Quand
l'autorité a besoin de s'appuyer sur une loi, au lieu de s'exercer
naturellement, il se développe un esprit de persécution, afin que tout reste
bien en place dans le système. Pourquoi ? À cause de tous les
"étrangers," c'est-à -dire ceux qui ne sont pas dans ce système.
"Ils sont tous mauvais ou dangereux, ils manquent de spiritualité, et ils
tentent de "nous" affaiblir et de "nous" détruire." Une
telle mentalité finit par édifier une forte muraille, ou un véritable bunker,
autour de ce système abusif, afin de protéger ceux qui abusent de leur
autorité, de leur permettre d'échapper à toute enquête, et de ne rendre des
comptes à personne. Cela ne facilite pas la tâche de ceux qui veulent partir,
parce qu'eux aussi feront partie de ces étrangers" (P. 73). "Jésus et
Paul nous ont tous deux avertis que les pires dangers que courraient les brebis
viendraient des loups qui s'introduiraient dans la bergerie (Matthieu 10:16 et
Actes 20:29-30)" (P. 74).
·
Une loyauté pervertie.
"Une autre
caractéristique des systèmes spirituellement abusifs est une forme de loyauté
pervertie, qui est encouragée et même exigée. Nous ne parlons pas de notre
loyauté envers Christ, mais de notre loyauté envers une organisation, une
église, ou un conducteur donné" (P. 76).
"On parvient en
général à obtenir cette loyauté en mettant en place un système où l'on réussit
à faire accepter l'idée qu'un manque de loyauté envers la direction de l'église
revient à un manque de loyauté envers Dieu. Remettre en cause les dirigeants
revient à remettre en cause Dieu Lui-même. Après tout, les conducteurs
représentent l'autorité, et ceux qui sont en position d'autorité ont toujours
raison. Cela pousse les gens à accorder à tort leur loyauté à un dirigeant, une
église ou une organisation" (P. 76).
"Trois facteurs
sont nécessaires pour créer cette loyauté pervertie. Tout d'abord, les
conducteurs doivent favoriser l'idée qu'il n'y a que "nous qui ayons
raison." Cette idée doit imprégner tout le système. Les membres de ce
système doivent y rester, s'ils veulent être "en sécurité," s'ils
veulent "rester en bons termes avec Dieu," ou s'ils ne veulent pas
être accusés d'avoir pris une fausse piste, ou d'être des "rétrogrades."
"Le second
facteur qui crée une loyauté pervertie est le recours à des tactiques
d'intimidation. On dit par exemple : "Dieu va vous retirer Son
Esprit, ainsi qu'à votre famille. Dieu va détruire votre entreprise. Sans notre
protection spirituelle, Satan va s'emparer de vos enfants. Vous et votre
famille allez vous mettre sous une malédiction…"
"Le troisième
facteur permettant de créer une loyauté pervertie est la menace d'une
humiliation. On y parvient en faisant honte aux gens, en les désignant du doigt
publiquement, ou en les menaçant d'être excommuniés du groupe. Dans un système
abusif, c'est la crainte d'être humilié publiquement ou d'être exclu, qui
permet aux dirigeants d'obtenir la soumission du groupe, et qui protège ceux
qui occupent une position d'autorité. Vous pouvez être "désigné
publiquement du doigt" si vous posez trop de questions, si vous
désobéissez aux règles non formulées, ou si vous vous opposez à l'autorité
établie. On traite certaines personnes de manière à en faire des exemples, afin
de faire passer un message à tous ceux qui restent. D'autres font l'objet de
campagnes de harcèlement téléphonique. On avertit tous leurs amis et tous les
membres du groupe du "danger" qu'ils représentent" (Pages
76-77).
·
Un esprit de dissimulation.
Quand vous vous
rendez compte que les membres d'un système religieux font de la dissimulation,
prenez garde ! Les gens ne cachent pas ce qui est convenable. Ils cachent
ce qui ne l'est pas !" (P. 78). "L'une des raisons pour
lesquelles les familles ou les églises spirituellement abusives prennent goût
au secret est le fait qu'elles attachent trop d'importance à leur image. Les
membres de ces systèmes ne peuvent pas eux-mêmes vivre selon les normes qu'ils
ont fixées. Il faut donc qu'ils cachent la réalité. Certains le font parce
qu'ils croient qu'ils doivent protéger le nom du Seigneur. Ils attachent donc
plus d'importance à l'apparence des choses et à l'opinion des autres qu'à la
vérité. Ils deviennent des sortes d'agents de relations publiques de Dieu. La
vérité, c'est que Dieu n'a besoin d'aucun agent de relations
publiques !" (P. 78).
Johnson et
VanVonderen croient qu'il est indispensable de recentrer les victimes d'abus
spirituels sur la vérité à propos de Dieu et de Sa "Bonne Nouvelle."
C'est pour cela qu'ils nous présentent une liste des bienfaits de Dieu, dont
nous devons nous rappeler. Nous ne devons pas oublier que Dieu nous aime
profondément : "Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que
nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes" (1 Jean
3:1). Sa grâce est extravagante : "Nous ayant prédestinés dans son
amour à être ses enfants d'adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de
sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce qu'il nous a accordée en son
bien-aimé. En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des
péchés, selon la richesse de sa grâce, que Dieu a répandue abondamment sur nous
par toute espèce de sagesse et d'intelligence" (Ephésiens 1:5-8). C'est
Lui qui nous affermit : "Et
celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c'est Dieu,
lequel nous a aussi marqués d'un sceau et a mis dans nos cœurs les arrhes de
l'Esprit" (2 Cor. 1:21-22). Il est digne de confiance : "Retenons fermement la profession de notre
espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle" (Hébreux
10:23).
Il nous a entièrement
créés de nouveau : "Sachant que
notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût
détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché" (Romains
6:6). "Si quelqu'un est en Christ,
il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici,
toutes choses sont devenues nouvelles" (2 Cor. 5:17). Il nous a
personnellement choisis : "En
lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints
et irrépréhensibles devant lui" (Eph. 1:4). Tout ce qui Lui appartient
nous appartient aussi : "En lui nous sommes aussi devenus
héritiers" (Eph. 1:11). Parce que
"l'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants
de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers :
héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec
lui, afin d'être glorifiés avec lui" (Romains 8:16-17). Dieu ne garde
aucune trace de notre passé : "Et
je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités" (Héb.
10:17).
Il comprend nos
luttes et nos souffrances : "Béni
soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et
le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions,
afin que, par la consolation dont nous sommes l'objet de la part de Dieu, nous
puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction !"
(2 Cor. 1:3-4). Nous n'avons pas besoin d'essayer d'améliorer ce qu'Il a
accompli : "Vous avez tout
pleinement en Lui, qui est le Chef de toute domination et de toute autorité"
(Col. 2:10). "C'est aussi pour cela
qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant
toujours vivant pour intercéder en leur faveur" (Héb. 7:25). Quand
nous échouons, Jésus nous défend : "C'est aussi pour cela qu'il peut
sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours
vivant pour intercéder en leur faveur" (Héb. 7:25). "Et si quelqu'un a péché, nous avons un
avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste" (1 Jean 2:1).
"Voici les exhortations que j'adresse aux
anciens qui sont parmi vous, moi ancien comme eux, témoin des souffrances de
Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée : Paissez le
troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais
volontairement, selon Dieu ; non pour un gain sordide, mais avec
dévouement ; non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage,
mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain pasteur
paraîtra, vous obtiendrez la couronne incorruptible de la gloire. De même, vous
qui êtes jeunes, soyez soumis aux anciens. Et tous, dans vos rapports mutuels,
revêtez-vous d'humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait
grâce aux humbles" (1 Pierre 5:1-5).
Source :
www.latrompette.net