« Maris, aimez vos femmes comme Christ a aimé
lâEglise » EphĂ©siens 5:25
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Nous
avons eu dans notre parcours bien des querelles entre mon mari et moi, des
querelles quâil laissait bien souvent se consumer sans prendre le temps de
sâassurer que tout foyer de trouble Ă©tait Ă©teint.
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Ainsi,
le lendemain soir dâune de ces disputes, mon mari Ă©tait avec sa guitare Ă la
main, prĂȘt Ă mâinviter Ă me joindre Ă lui pour un temps dâintercession. Mais,
dans mon cĆur, restaient du ressentiment et de la frustration.
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Je
lui proposai alors un moment de recueillement oĂč chacun de nous se laisserait
examiner par Dieu, avant de pouvoir Le louer. JâĂ©tais consciente, en effet, que
Dieu nâagrĂ©e nullement des louanges ou des priĂšres des mains et des cĆurs
chargés, non lavés par les eaux de la repentance.
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Lorsque
nous eĂ»mes fini cet instant dâauto-examen devant la face de Dieu, je lui dis :
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"
Nous ne pouvons aller voir le Seigneur et ĂȘtre favorablement reçus de Lui, sans
régler certaines choses entre nous. Il nous faut Îter tout foyer de trouble.
"
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A
travers les crises que notre couple traversait, le Seigneur me fit comprendre
des précieuses réalités.
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Beaucoup
de couples dans le ministĂšre souffrent secrĂštement et sont au bord de la
déroute. Par ce que nous avions vécu, le Seigneur me montrait la situation des
Ă©pouses des ministĂšres.
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La
plupart dâentre elles (je parle des couples en crise) ont connu une conversion
authentique et valable au Seigneur. Mais cette rencontre avec Dieu sâest
arrĂȘtĂ©e Ă la crainte de Dieu, de Sa Parole, et ces femmes nâont pas fait la
rencontre de lâamour avec le PĂšre : connaĂźtre le cĆur du PĂšre, ou connaĂźtre
(vivre) Dieu comme leur PĂšre.
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Il
leur manque ainsi la sĂ©curitĂ©, le repos et la vie Ă©panouie quâon ne peut avoir
quâen ayant fait cette rencontre de cĆur avec le PĂšre.
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Or
ces femmes, manquant de cette dimension vitale de la sécurité qui résulte de la
connaissance de lâamour du PĂšre, resteront dans une atmosphĂšre de frustration,
de solitude intĂ©rieure de lâĂąme, et dâinsĂ©curitĂ©, surtout lorsquâelles sont
mariées à des époux zélés, fonceurs, ayant les ailes de missionnaires sur la
peau.
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Le
zĂšle des Ă©poux, notamment lorsquâils sont trĂšs engagĂ©s dans les activitĂ©s, dans
leurs pensées, leurs écrits, leurs déplacements, augmentera le sentiment
dâinsĂ©curitĂ© et de frustration chez les Ă©pouses sur lesquelles pĂšse souvent le
poids des soucis de la vie et des fardeaux des jours. Nâayant pas la vision des
Ă©poux mais sâattachant davantage aux choses domestiques, elles verront dans le
zÚle des époux un détachement, voire une désolidarisation par rapport aux
soucis, aux divers fardeaux du foyer. Plus difficile encore, elles verront dans
ce zĂšle des Ă©poux pour lâĆuvre du Seigneur comme une agression, une violation
faite à leur encontre car elles se verront comme bousculées par les maris
" absents " ou toujours " ailleurs ".
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Elles
développeront une humeur pesante, voire acariùtre dans le foyer et seront,
derriÚre cet extérieur agressif, malheureuses et désespérément seules dans leur
Ăąme, Ă cĂŽtĂ© de maris prĂ©sents physiquement, mais dont lâesprit est dĂ©jĂ loin en
mission.
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A
force de voir leurs époux impliqués sans cesse dans les " choses de Dieu
" et absorbés par des objectifs situés à dix mille lieux de leurs
prĂ©occupations quotidiennes de femmes, elles commencent alors dâabord Ă
sâirriter, Ă semer une mauvaise ambiance dans le foyer, puis Ă mĂ©priser leurs
maris " irresponsables, rĂȘveurs et absents " et mĂȘme Ă rejeter, pour
certaines, les Ćuvres et la personne de Dieu dans la foulĂ©e, car elles rendent
secrĂštement Dieu responsable de lâattitude engagĂ©e de leurs Ă©poux. Se tissera
alors une sorte dâamertume intĂ©rieure contre Dieu quâelles verront comme
tyrannique et arbitraire, Lâaccusant de leur " voler " leurs maris et
leur droit Ă une vie de famille " tranquille " et " normale.
"
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Cette
vision de Dieu les fermera davantage au cĆur dâamour du PĂšre. Et comme tout
dialogue semble impossible dans le couple, les épouses deviennent bloquées,
hermĂ©tiques dans leur relation avec Dieu. La dĂ©pression et le mal-ĂȘtre rĂšgnent
avec des tendances aux pleurs, ce sont "Â ces femmes, dit-on, qui pleurent
pour tout et pour rien. "
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Les
Ă©poux finissent par se lasser de leurs Ă©pouses et par ne plus prĂȘter attention
Ă leurs pleurs. Ils ne pourront plus ĂȘtre sensibles au message de dĂ©tresse, de
supplications désespérées, désemparées de leurs épouses à travers leurs larmes
ou leurs mauvaises humeurs extérieures.
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Ils
verront lâagressivitĂ© ou la mauvaise volontĂ© extĂ©rieure de leurs Ă©pouses et ne
sauront pas discerner, avec les yeux de lâamour de lâĂpoux, les signaux, les
appels de détresse des vases fragiles et brisés que Dieu leur a confiés, à eux
en tant quâĂ©poux⊠Les pleurs des Ă©pouses dĂ©semparĂ©es, paniquĂ©es et insĂ©curisĂ©es
face aux pas de plus en plus précipités, empressés des époux fonceurs, pas
quâelles ont essayĂ©, pour la plupart, de rattraper mais dont la cadence devenue
de plus en plus rapide les laissent désemparées, sur le bord du chemin "
missionnaire, " tandis quâelles emprunteront le chemin de la solitude et
de la dépression.
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Quant
aux Ă©poux, face Ă lâhumeur irritable de leurs Ă©pouses, ils rĂ©agissent en
sâenfermant dans leurs bureaux et leurs tours de priĂšre ou en correspondant par
email avec des frĂšres avec qui " on est plus en phase ! "
Â
"
De toute façon, elle sâĂ©nerve pour tout, ne sâintĂ©resse Ă rien, ne comprend
rien aux choses de DieuâŠ, Ă moi les Ăąmes perdues du PĂŽle Nord, le combat
spirituel et le mont SinaĂŻ ! "
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Ils
glisseront vers le mépris ou permettront aux pensées de mépris de se glisser
dans la forteresse de leur cĆur Ă lâĂ©gard de celles qui furent leurs gazelles
dâamour au temps de leur jeunesse.
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Et
voilĂ pourquoi beaucoup de ministĂšres voient leurs couples pĂątir sans quâils
aient encore de la force pour relever la situation. Leurs épouses gémissent
misérablement dans le silence du foyer, tandis que leurs maris embrassent des
foules, leur parle dâamour (!) et mĂȘme se portent conseillers conjugaux lors des
séminaires !
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Jâai
moi-mĂȘme Ă©tĂ© traumatisĂ©e par la biographie dâun grand missionnaire aux Indes,
William Carey. Le livre faisait lâĂ©loge de cet homme infatigable dans lâĆuvre
de Dieu, un homme qui Ă©tait prĂȘt Ă tout sacrifier pour le salut des Ăąmes de lâInde.
Et, en effet, sa femme fut mise sur lâautel des sacrifices et y mourut dâune
crise de folie; elle fut contrainte Ă choisir entre les deux alternatives
suivantes : soit suivre son époux, soit se séparer de lui car ce dernier, avec
ou sans lâaccord de son Ă©pouse, Ă©tait rĂ©solu Ă partir en Inde, Ă lâĂ©poque
encore primitive et sauvage. La jungle avec ses animaux sauvages, ses tigres,
vipĂšres et une culture inconnue, lâabsence rĂ©pĂ©tĂ©e et longues de son mari
eurent raison dâelle.
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Des
milliers dâIndiens, sans doute, furent Ă©vangĂ©lisĂ©s, mais la femme sâĂ©teignit,
lâĆuvre continuait et jâai pleurĂ©.
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Et
traumatisĂ©e par cet exemple, jâĂ©tais restĂ©e une quinzaine dâannĂ©es de
conversion authentique avec un sentiment dâamertume et de mĂ©fiance Ă lâĂ©gard
dâun Dieu qui, je pensais, Ă©tait tyrannique et arbitraire, en exigeant
quelquefois la destruction dâun foyer pour atteindre lâobjectif de Ses Ćuvres.
Je mâĂ©tais donc tenue hermĂ©tique Ă lâamour de Dieu et a fortiori Ă Dieu en tant
que PĂšre dâamour, ayant Ă Son encontre du ressentiment et un regard de
reproche. La crainte de Dieu, de Sa Parole, la sanctification, le salut, je les
avais, mais ne pouvais recevoir Son amour. JâĂ©tais amĂšre contre Dieu Ă cause de
cette vision que jâavais de Lui et Ă©tais restĂ©e bloquĂ©e durant toutes ces
annĂ©es dans ma relation avec Lui, jusquâau jour oĂč Il me fit grĂące en me
rĂ©vĂ©lant son vrai cĆur de PĂšre, et je mâĂ©tais effondrĂ©e face Ă ce regard
dĂ©vorant dâamour.
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Et
cette rencontre avec Dieu en tant que mon PĂšre dâamour transforma notre couple.
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Ainsi, pour les Ă©poux enflammĂ©s, fonceurs dans lâĆuvre du Seigneur, sâil vous plaĂźt,
entendez le message du Seigneur : Votre premiĂšre Ćuvre, votre premiĂšre charge
est dâaimer, non les Ăąmes du bout de la terre seulement ou votre voisin, mais
dâabord celles qui reposent Ă lâombre de vos ailes.
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Si
vous prenez Dieu comme votre Ami, sachez que cet Ami pour qui vous croyez
travailler vous demandera un jour :
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"
Adam, oĂč est ta femme Ăve ? Il rĂ©pondit : Je ne sais pas; suis-je le gardien de
ma femme ?
Â
Et
Dieu dit : Quâas-tu fait ? La voix de ta femme crie de la terre jusquâĂ Moi.
"
Â
"
Mais lâĂternel Dieu appela lâhomme, et lui dit : OĂč es-tu ? "
Â
Vous
ne pouvez vous cacher derriĂšre vos Ćuvres car votre premiĂšre Ćuvre est dâaimer
celles que le CrĂ©ateur vous a confiĂ©es. Vous en ĂȘtes les gardiens.
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Ces
propos sont sĂ©vĂšres Ă lâĂ©gard des hommes, mais de mĂȘme que Dieu sâest dâabord
adressĂ© Ă Adam aprĂšs la tentation, de mĂȘme Il vous demandera compte en premier.
A cause du rĂŽle et du rang de lâhomme par rapport Ă son Ă©pouse, Dieu le
regardera toujours plus sĂ©vĂšrement que le " vase fragile " quâIl a
confié à sa garde.
Â
"
Mais par-dessus toutes ces choses, revĂȘtez-vous de lâamour qui es le lien de la
perfection. Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour
former un seul corps, rĂšgne dans vos cĆurs. " (Colossiens 3:14-15).
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"
Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je nâai pas lâamour,
je suis un airain qui rĂ©sonneâŠ
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Et
quand jâaurais le don des languesâŠ, et quand je distribuerais mes biens aux
pauvresâŠ, si je nâai pas lâamour, cela ne me sert de tien. " (1
Corinthiens 13).
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Il
ne vous sera pas demandé combien vous avez investi dans votre travail pour
Dieu, mais comment (le cĆur) vous avez ĆuvrĂ© pour Lui :
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"
Adam (Homme), Je tâai confiĂ© une brebis dâentre cent, tu sais, la plus fragile,
celle qui sâest Ă©garĂ©e. As-tu Ă©tĂ© Ă sa recherche, as-tu Ă©tĂ© en peine pour elle
Ă cause de sa situation ? Lâas-tu prise sur tes Ă©paules ?
Â
As-tu
pris la peine et le temps, le cĆur et lâĂąme en pleurs, de Me supplier pour le
sort de ton épouse ? As-tu cherché à comprendre les causes de ses blocages, de
ses craintes et de son insĂ©curitĂ© ? Connais-tu les soupirs profonds de son cĆur
solitaire ? Tu sais, elle ne connaĂźt pas Mon cĆur de PĂšre et cherche de lâamour
dans ton cĆur de pierre, et sâen trouve blessĂ©e.
Â
Mais
au fait, Adam, connais-tu, toi, Mon cĆur de PĂšre, les lueurs dâamour, de
compassion et de miséricorde dans Mes yeux pour ta misÚre ? As-tu déjà tùté Mon
cĆur, en as-tu ressenti les saignements de Mon amour pour toi ?
Â
Penche-toi
sur Moi, Je pleure sur toi, pour toi, pour quâĂ ton tour, tu pleures en faveur
de celle que Je tâai confiĂ©e.
Â
Aime-la
pour Moi, ton Seigneur, veux-tu ? Car elle est Ma perle prĂ©cieuse que jâai
confiée à tes soins.
Â
"
- Pierre, Mâaimes-tu ?
Â
-
Oui, Seigneur, Tu sais toutes choses, Tu sais que je Tâaime.
Â
-
Pais Ma brebis. "
Â
Et si toi-mĂȘme tu nâas pas encore reçu Mon amour de PĂšre pour toi, alors crie Ă
Moi. Je dĂ©verserai dans ton cĆur Mon amour de PĂšre et tu comprendras, tu vivras
Mon amour de PĂšre pour ton Ă©pouse orpheline de PĂšre.
Â
Car
Je veux Me rĂ©vĂ©ler Ă elle comme son PĂšre aimant. Oh, quâelle puisse voir son
PĂšre Ă travers tes yeuxâŠÂ Si tu sais lâaimer de Mon amour, elle verra Mes yeux
dâamour. Si tu sais lâattendre, au temps fixĂ© oĂč Je lui rendrai visite, elle te
sera dâune grande aide pour ton ministĂšre dont Je lui dĂ©pars la moitiĂ© de
lâhĂ©ritage et des bĂ©nĂ©dictions. "
Â
Tout
ministĂšre commence dans le couple et le foyer. Si lâon ne prend pas le temps de
bander et de soigner lâamour, le ministĂšre basĂ© sur un fondement dĂ©jĂ Ă©brĂ©chĂ©
est en danger mortel.
Â
Ă
Dieu de toute vie, quâun esprit de contrition, de brisement et de repentante
tombe sur nous. Que lâhumiliation et la rĂ©conciliation coulent de nos cĆurs
touchés par Ta voix suppliante de PÚre.
Â
Fais
la grùce, par la révélation de Ta Parole et de Ton Esprit, aux épouses de Te
connaßtre dans Ton amour de PÚre afin que toute crainte et insécurité leur
soient ĂŽtĂ©es et quâelles Ă©pousent ce que Tu as mis (les visions, les Ćuvres)
dans le cĆur de leurs Ă©poux, et y rentrent.
Â
Fais
la grĂące aux Ă©poux dâuser de patience et dâattente envers leurs Ă©pouses afin de
gagner leur confiance par lâamour et que leur crainte soit apaisĂ©e.
Â
Que
la repentance et lâhumiliation et la rĂ©conciliation viennent sur nos couples,
afin que rien ne vienne faire obstacle Ă nos priĂšres.
Â
*
Note: L'auteur de ce texte tiré de son journal personnel, mÚre au foyer de 32
ans, de deux enfants, a préféré garder l'anonymat.
Par un auteur anonyme (*)
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Source :
http://sentinellenehemie.free.fr
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