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Maranatha 77 "JESUS REVIENT BIENTOT"
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Une Femme parle aux Hommes
de DIVERS AUTEURS
" Adam (Homme), Je t’ai confiĂ© une brebis d’entre cent, tu sais, la plus fragile, celle qui s’est Ă©garĂ©e. As-tu Ă©tĂ© Ă  sa recherche, as-tu Ă©tĂ© en peine pour elle Ă  cause de sa situation ? L’as-tu prise sur tes Ă©paules ?



« Maris, aimez vos femmes comme Christ a aimĂ© l’Eglise » EphĂ©siens 5:25

 

Nous avons eu dans notre parcours bien des querelles entre mon mari et moi, des querelles qu’il laissait bien souvent se consumer sans prendre le temps de s’assurer que tout foyer de trouble Ă©tait Ă©teint.

 

Ainsi, le lendemain soir d’une de ces disputes, mon mari Ă©tait avec sa guitare Ă  la main, prĂȘt Ă  m’inviter Ă  me joindre Ă  lui pour un temps d’intercession. Mais, dans mon cƓur, restaient du ressentiment et de la frustration.

 

Je lui proposai alors un moment de recueillement oĂč chacun de nous se laisserait examiner par Dieu, avant de pouvoir Le louer. J’étais consciente, en effet, que Dieu n’agrĂ©e nullement des louanges ou des priĂšres des mains et des cƓurs chargĂ©s, non lavĂ©s par les eaux de la repentance.

 

Lorsque nous eĂ»mes fini cet instant d’auto-examen devant la face de Dieu, je lui dis :

 

" Nous ne pouvons aller voir le Seigneur et ĂȘtre favorablement reçus de Lui, sans rĂ©gler certaines choses entre nous. Il nous faut Îter tout foyer de trouble. "

 

A travers les crises que notre couple traversait, le Seigneur me fit comprendre des précieuses réalités.

 

Beaucoup de couples dans le ministÚre souffrent secrÚtement et sont au bord de la déroute. Par ce que nous avions vécu, le Seigneur me montrait la situation des épouses des ministÚres.

 

La plupart d’entre elles (je parle des couples en crise) ont connu une conversion authentique et valable au Seigneur. Mais cette rencontre avec Dieu s’est arrĂȘtĂ©e Ă  la crainte de Dieu, de Sa Parole, et ces femmes n’ont pas fait la rencontre de l’amour avec le PĂšre : connaĂźtre le cƓur du PĂšre, ou connaĂźtre (vivre) Dieu comme leur PĂšre.

 

Il leur manque ainsi la sĂ©curitĂ©, le repos et la vie Ă©panouie qu’on ne peut avoir qu’en ayant fait cette rencontre de cƓur avec le PĂšre.

 

Or ces femmes, manquant de cette dimension vitale de la sĂ©curitĂ© qui rĂ©sulte de la connaissance de l’amour du PĂšre, resteront dans une atmosphĂšre de frustration, de solitude intĂ©rieure de l’ñme, et d’insĂ©curitĂ©, surtout lorsqu’elles sont mariĂ©es Ă  des Ă©poux zĂ©lĂ©s, fonceurs, ayant les ailes de missionnaires sur la peau.

 

Le zĂšle des Ă©poux, notamment lorsqu’ils sont trĂšs engagĂ©s dans les activitĂ©s, dans leurs pensĂ©es, leurs Ă©crits, leurs dĂ©placements, augmentera le sentiment d’insĂ©curitĂ© et de frustration chez les Ă©pouses sur lesquelles pĂšse souvent le poids des soucis de la vie et des fardeaux des jours. N’ayant pas la vision des Ă©poux mais s’attachant davantage aux choses domestiques, elles verront dans le zĂšle des Ă©poux un dĂ©tachement, voire une dĂ©solidarisation par rapport aux soucis, aux divers fardeaux du foyer. Plus difficile encore, elles verront dans ce zĂšle des Ă©poux pour l’Ɠuvre du Seigneur comme une agression, une violation faite Ă  leur encontre car elles se verront comme bousculĂ©es par les maris " absents " ou toujours " ailleurs ".

 

Elles dĂ©velopperont une humeur pesante, voire acariĂątre dans le foyer et seront, derriĂšre cet extĂ©rieur agressif, malheureuses et dĂ©sespĂ©rĂ©ment seules dans leur Ăąme, Ă  cĂŽtĂ© de maris prĂ©sents physiquement, mais dont l’esprit est dĂ©jĂ  loin en mission.

 

A force de voir leurs Ă©poux impliquĂ©s sans cesse dans les " choses de Dieu " et absorbĂ©s par des objectifs situĂ©s Ă  dix mille lieux de leurs prĂ©occupations quotidiennes de femmes, elles commencent alors d’abord Ă  s’irriter, Ă  semer une mauvaise ambiance dans le foyer, puis Ă  mĂ©priser leurs maris " irresponsables, rĂȘveurs et absents " et mĂȘme Ă  rejeter, pour certaines, les Ɠuvres et la personne de Dieu dans la foulĂ©e, car elles rendent secrĂštement Dieu responsable de l’attitude engagĂ©e de leurs Ă©poux. Se tissera alors une sorte d’amertume intĂ©rieure contre Dieu qu’elles verront comme tyrannique et arbitraire, L’accusant de leur " voler " leurs maris et leur droit Ă  une vie de famille " tranquille " et " normale. "

 

Cette vision de Dieu les fermera davantage au cƓur d’amour du PĂšre. Et comme tout dialogue semble impossible dans le couple, les Ă©pouses deviennent bloquĂ©es, hermĂ©tiques dans leur relation avec Dieu. La dĂ©pression et le mal-ĂȘtre rĂšgnent avec des tendances aux pleurs, ce sont " ces femmes, dit-on, qui pleurent pour tout et pour rien. "

 

Les Ă©poux finissent par se lasser de leurs Ă©pouses et par ne plus prĂȘter attention Ă  leurs pleurs. Ils ne pourront plus ĂȘtre sensibles au message de dĂ©tresse, de supplications dĂ©sespĂ©rĂ©es, dĂ©semparĂ©es de leurs Ă©pouses Ă  travers leurs larmes ou leurs mauvaises humeurs extĂ©rieures.

 

Ils verront l’agressivitĂ© ou la mauvaise volontĂ© extĂ©rieure de leurs Ă©pouses et ne sauront pas discerner, avec les yeux de l’amour de l’Époux, les signaux, les appels de dĂ©tresse des vases fragiles et brisĂ©s que Dieu leur a confiĂ©s, Ă  eux en tant qu’époux
 Les pleurs des Ă©pouses dĂ©semparĂ©es, paniquĂ©es et insĂ©curisĂ©es face aux pas de plus en plus prĂ©cipitĂ©s, empressĂ©s des Ă©poux fonceurs, pas qu’elles ont essayĂ©, pour la plupart, de rattraper mais dont la cadence devenue de plus en plus rapide les laissent dĂ©semparĂ©es, sur le bord du chemin " missionnaire, " tandis qu’elles emprunteront le chemin de la solitude et de la dĂ©pression.

 

Quant aux Ă©poux, face Ă  l’humeur irritable de leurs Ă©pouses, ils rĂ©agissent en s’enfermant dans leurs bureaux et leurs tours de priĂšre ou en correspondant par email avec des frĂšres avec qui " on est plus en phase ! "

 

" De toute façon, elle s’énerve pour tout, ne s’intĂ©resse Ă  rien, ne comprend rien aux choses de Dieu
, Ă  moi les Ăąmes perdues du PĂŽle Nord, le combat spirituel et le mont SinaĂŻ ! "

 

Ils glisseront vers le mĂ©pris ou permettront aux pensĂ©es de mĂ©pris de se glisser dans la forteresse de leur cƓur Ă  l’égard de celles qui furent leurs gazelles d’amour au temps de leur jeunesse.

 

Et voilĂ  pourquoi beaucoup de ministĂšres voient leurs couples pĂątir sans qu’ils aient encore de la force pour relever la situation. Leurs Ă©pouses gĂ©missent misĂ©rablement dans le silence du foyer, tandis que leurs maris embrassent des foules, leur parle d’amour (!) et mĂȘme se portent conseillers conjugaux lors des sĂ©minaires !

 

J’ai moi-mĂȘme Ă©tĂ© traumatisĂ©e par la biographie d’un grand missionnaire aux Indes, William Carey. Le livre faisait l’éloge de cet homme infatigable dans l’Ɠuvre de Dieu, un homme qui Ă©tait prĂȘt Ă  tout sacrifier pour le salut des Ăąmes de l’Inde. Et, en effet, sa femme fut mise sur l’autel des sacrifices et y mourut d’une crise de folie; elle fut contrainte Ă  choisir entre les deux alternatives suivantes : soit suivre son Ă©poux, soit se sĂ©parer de lui car ce dernier, avec ou sans l’accord de son Ă©pouse, Ă©tait rĂ©solu Ă  partir en Inde, Ă  l’époque encore primitive et sauvage. La jungle avec ses animaux sauvages, ses tigres, vipĂšres et une culture inconnue, l’absence rĂ©pĂ©tĂ©e et longues de son mari eurent raison d’elle.

 

Des milliers d’Indiens, sans doute, furent Ă©vangĂ©lisĂ©s, mais la femme s’éteignit, l’Ɠuvre continuait et j’ai pleurĂ©.

 

Et traumatisĂ©e par cet exemple, j’étais restĂ©e une quinzaine d’annĂ©es de conversion authentique avec un sentiment d’amertume et de mĂ©fiance Ă  l’égard d’un Dieu qui, je pensais, Ă©tait tyrannique et arbitraire, en exigeant quelquefois la destruction d’un foyer pour atteindre l’objectif de Ses Ɠuvres. Je m’étais donc tenue hermĂ©tique Ă  l’amour de Dieu et a fortiori Ă  Dieu en tant que PĂšre d’amour, ayant Ă  Son encontre du ressentiment et un regard de reproche. La crainte de Dieu, de Sa Parole, la sanctification, le salut, je les avais, mais ne pouvais recevoir Son amour. J’étais amĂšre contre Dieu Ă  cause de cette vision que j’avais de Lui et Ă©tais restĂ©e bloquĂ©e durant toutes ces annĂ©es dans ma relation avec Lui, jusqu’au jour oĂč Il me fit grĂące en me rĂ©vĂ©lant son vrai cƓur de PĂšre, et je m’étais effondrĂ©e face Ă  ce regard dĂ©vorant d’amour.

 

Et cette rencontre avec Dieu en tant que mon Pùre d’amour transforma notre couple.

 

Ainsi, pour les Ă©poux enflammĂ©s, fonceurs dans l’Ɠuvre du Seigneur, s’il vous plaĂźt, entendez le message du Seigneur : Votre premiĂšre Ɠuvre, votre premiĂšre charge est d’aimer, non les Ăąmes du bout de la terre seulement ou votre voisin, mais d’abord celles qui reposent Ă  l’ombre de vos ailes.

 

Si vous prenez Dieu comme votre Ami, sachez que cet Ami pour qui vous croyez travailler vous demandera un jour :

 

" Adam, oĂč est ta femme Ève ? Il rĂ©pondit : Je ne sais pas; suis-je le gardien de ma femme ?

 

Et Dieu dit : Qu’as-tu fait ? La voix de ta femme crie de la terre jusqu’à Moi. "

 

" Mais l’Éternel Dieu appela l’homme, et lui dit : OĂč es-tu ? "

 

Vous ne pouvez vous cacher derriĂšre vos Ɠuvres car votre premiĂšre Ɠuvre est d’aimer celles que le CrĂ©ateur vous a confiĂ©es. Vous en ĂȘtes les gardiens.

 

Ces propos sont sĂ©vĂšres Ă  l’égard des hommes, mais de mĂȘme que Dieu s’est d’abord adressĂ© Ă  Adam aprĂšs la tentation, de mĂȘme Il vous demandera compte en premier. A cause du rĂŽle et du rang de l’homme par rapport Ă  son Ă©pouse, Dieu le regardera toujours plus sĂ©vĂšrement que le " vase fragile " qu’Il a confiĂ© Ă  sa garde.

 

" Mais par-dessus toutes ces choses, revĂȘtez-vous de l’amour qui es le lien de la perfection. Et que la paix de Christ, Ă  laquelle vous avez Ă©tĂ© appelĂ©s pour former un seul corps, rĂšgne dans vos cƓurs. " (Colossiens 3:14-15).

 

" Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas l’amour, je suis un airain qui rĂ©sonne


 

Et quand j’aurais le don des langues
, et quand je distribuerais mes biens aux pauvres
, si je n’ai pas l’amour, cela ne me sert de tien. " (1 Corinthiens 13).

 

Il ne vous sera pas demandĂ© combien vous avez investi dans votre travail pour Dieu, mais comment (le cƓur) vous avez ƓuvrĂ© pour Lui :

 

" Adam (Homme), Je t’ai confiĂ© une brebis d’entre cent, tu sais, la plus fragile, celle qui s’est Ă©garĂ©e. As-tu Ă©tĂ© Ă  sa recherche, as-tu Ă©tĂ© en peine pour elle Ă  cause de sa situation ? L’as-tu prise sur tes Ă©paules ?

 

As-tu pris la peine et le temps, le cƓur et l’ñme en pleurs, de Me supplier pour le sort de ton Ă©pouse ? As-tu cherchĂ© Ă  comprendre les causes de ses blocages, de ses craintes et de son insĂ©curitĂ© ? Connais-tu les soupirs profonds de son cƓur solitaire ? Tu sais, elle ne connaĂźt pas Mon cƓur de PĂšre et cherche de l’amour dans ton cƓur de pierre, et s’en trouve blessĂ©e.

 

Mais au fait, Adam, connais-tu, toi, Mon cƓur de PĂšre, les lueurs d’amour, de compassion et de misĂ©ricorde dans Mes yeux pour ta misĂšre ? As-tu dĂ©jĂ  tĂątĂ© Mon cƓur, en as-tu ressenti les saignements de Mon amour pour toi ?

 

Penche-toi sur Moi, Je pleure sur toi, pour toi, pour qu’à ton tour, tu pleures en faveur de celle que Je t’ai confiĂ©e.

 

Aime-la pour Moi, ton Seigneur, veux-tu ? Car elle est Ma perle prĂ©cieuse que j’ai confiĂ©e Ă  tes soins.

 

" - Pierre, M’aimes-tu ?

 

- Oui, Seigneur, Tu sais toutes choses, Tu sais que je T’aime.

 

- Pais Ma brebis. "

 

Et si toi-mĂȘme tu n’as pas encore reçu Mon amour de PĂšre pour toi, alors crie Ă  Moi. Je dĂ©verserai dans ton cƓur Mon amour de PĂšre et tu comprendras, tu vivras Mon amour de PĂšre pour ton Ă©pouse orpheline de PĂšre.

 

Car Je veux Me rĂ©vĂ©ler Ă  elle comme son PĂšre aimant. Oh, qu’elle puisse voir son PĂšre Ă  travers tes yeux
 Si tu sais l’aimer de Mon amour, elle verra Mes yeux d’amour. Si tu sais l’attendre, au temps fixĂ© oĂč Je lui rendrai visite, elle te sera d’une grande aide pour ton ministĂšre dont Je lui dĂ©pars la moitiĂ© de l’hĂ©ritage et des bĂ©nĂ©dictions. "

 

Tout ministĂšre commence dans le couple et le foyer. Si l’on ne prend pas le temps de bander et de soigner l’amour, le ministĂšre basĂ© sur un fondement dĂ©jĂ  Ă©brĂ©chĂ© est en danger mortel.

 

Ô Dieu de toute vie, qu’un esprit de contrition, de brisement et de repentante tombe sur nous. Que l’humiliation et la rĂ©conciliation coulent de nos cƓurs touchĂ©s par Ta voix suppliante de PĂšre.

 

Fais la grĂące, par la rĂ©vĂ©lation de Ta Parole et de Ton Esprit, aux Ă©pouses de Te connaĂźtre dans Ton amour de PĂšre afin que toute crainte et insĂ©curitĂ© leur soient ĂŽtĂ©es et qu’elles Ă©pousent ce que Tu as mis (les visions, les Ɠuvres) dans le cƓur de leurs Ă©poux, et y rentrent.

 

Fais la grĂące aux Ă©poux d’user de patience et d’attente envers leurs Ă©pouses afin de gagner leur confiance par l’amour et que leur crainte soit apaisĂ©e.

 

Que la repentance et l’humiliation et la rĂ©conciliation viennent sur nos couples, afin que rien ne vienne faire obstacle Ă  nos priĂšres.

 

* Note: L'auteur de ce texte tiré de son journal personnel, mÚre au foyer de 32 ans, de deux enfants, a préféré garder l'anonymat.


Par un auteur anonyme (*)

 

Source : http://sentinellenehemie.free.fr


 

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