Article de Henri
Viaud-Murat.
Christ nous forme pour
ĂŞtre semblables Ă Lui sur cette terre. Mais nous sommes donc aussi appelĂ©s Ă
être traités comme Il l’a été! Avez-vous bien réalisé ce que cela signifie?
Par notre nouvelle
naissance, nous savons dĂ©jĂ que notre esprit rĂ©gĂ©nĂ©rĂ© a Ă©tĂ© re-crĂ©Ă© semblable Ă
Jésus. Nous sommes cet "homme nouveau, créé dans une justice et une
sainteté que produit la vérité" (Ephésiens 4: 24). Nous sommes cette
"nouvelle création" qui est "justice de Dieu en Christ" (2
Cor. 5: 21.
Par notre compréhension
du message de la croix, et par notre apprentissage de la marche par l’esprit,
cette nature de JĂ©sus, que nous portons dans notre esprit nouveau, doit
permettre au Seigneur JĂ©sus de Se manifester de plus en plus dans notre vie sur
cette terre.
Par notre sanctification
progressive, nous faisons donc passer dans le domaine du visible cette nature
invisible de Christ que nous portons en nous, et nous marchons de plus en plus
sur cette terre comme Christ a marché.
L’objectif de Dieu pour nous,
c’est d’être, concrètement, "parfaits comme notre Père Céleste est
parfait" (Matthieu 5: 48).
Tout enfant de Dieu né
de nouveau ressent au plus profond de lui-même ce désir intense de sainteté et
de perfection. C’est le Seigneur Lui-même qui a placé ce désir en nous, désir
qui nous motive de plus en plus à nous approcher du Seigneur, afin qu’Il nous
instruise, nous Ă©monde et nous dirige dans Ses voies parfaites.
C’est le Seigneur Jésus
qui a dit: "Tout disciple accompli sera comme son maître" (Luc 6: 40).
Il ne veut donc pas que
nous soyons seulement des disciples. Mais Il veut faire de nous des disciplesaccomplis,
c’est-à -dire parfaits comme Lui-même est parfait. Ce verset est en même temps
une promesse pour nous: les disciples accomplis que nous voulons être reçoivent
la promesse que nous serons comme notre Maître! Quelle promesse glorieuse!
Nous sommes dĂ©jĂ
accomplis dans notre esprit nouveau. Mais nous serons un jour accomplis dans
tous les domaines de notre vie!
Toutefois, nous devons
ĂŞtre conscients que, sur cette terre, cette promesse comporte un autre aspect,
que nous ne devons jamais oublier: plus nous serons des disciples accomplis, et
plus nous devons aussi nous attendre à être traités comme notre Maître a été
Lui-même traité. Nous ne pourrons pas échapper à cette nécessité.
Plus nous grandirons Ă
l’image du Seigneur Jésus, et plus nous devrons souffrir ce qu’Il a souffert.
C’est aussi en cela que Christ doit être notre exemple.
"Car c’est une
grâce que de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu,
quand on souffre injustement. En effet, quelle gloire y a-t-il Ă supporter
de mauvais traitements pour avoir commis des fautes? Mais si vous supportez la
souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu. Et
c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour
vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, Lui qui
n’a point commis de péché, Et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de
fraude; lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point
de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement" (1 Pierre 2:
19-23).
Notez bien: "Et
c’est à cela que vous avez été appelés!"
L’appel à être
semblables à Jésus est un appel exaltant. Mais l’appel à souffrir injustement
quand nous faisons ce qui est bien, nous devons aussi le considérer comme tout
aussi exaltant! Car il s’agit d’une grande grâce devant Dieu, la grâce de
pouvoir participer aux souffrances de Christ.
Et c’est pour cela que
le Seigneur JĂ©sus a aussi dit:
"Le disciple n’est
pas plus que le maître, ni le serviteur plus que son seigneur. Il suffit
au disciple d’être traité comme son maître, et au serviteurcomme
son seigneur" (Matthieu 10: 24-25).
Il venait de leur dire:
"Voici, je vous
envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les
serpents, et simples comme les colombes. Mettez-vous en garde contre les
hommes; car ils vous livreront aux tribunaux, et ils vous battront de verges
dans leurs synagogues; vous serez menés, à cause de moi, devant des gouverneurs
et devant des rois, pour servir de témoignage à eux et aux païens. Mais, quand
on vous livrera, ne vous inquiétez ni de la manière dont vous parlerez ni de ce
que vous direz: ce que vous aurez à dire vous sera donné à l’heure même; car ce
n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous.
Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant; les enfants se
soulèveront contre leurs parents, et les feront mourir. Vous serez haïs
de tous, à cause de mon nom; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera
sauvé. Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre" (Matthieu 10:
16-23).
Afin de nous prĂ©parer Ă
répondre à cet appel, il est bon d’étudier en détail de quelle manière notre
Seigneur et Maître a été traité quand Il marchait sur cette terre, alors qu’Il
ne faisait que du bien, pardonnait, guérissait, délivrait, et détruisait toutes
les oeuvres du diable.
Celui-ci, qui contrĂ´lait
jusque-lĂ le monde en toute impunitĂ©, et qui voyait sa puissance rĂ©duite Ă
néant, ne pouvait manquer de réagir violemment à cette destruction systématique
de son royaume!
Voici donc comment notre
Maître a été traité, tout au long de Son ministère terrestre:
Il a été incompris et
persécuté par sa propre famille:
"Les parents de
JĂ©sus, ayant appris ce qui se passait, vinrent pour se saisir de lui; car ils
disaient: Il est hors de sens" (Marc 3: 21).
Ses propres frères ne
croyaient pas en Lui:
"Et ses frères lui
dirent: Pars d’ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les
oeuvres que tu fais. Personne n’agit en secret, lorsqu’il désire paraître:
si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde. Car ses frères non
plus ne croyaient pas en lui" (Jean 7: 3-5).
Il a été méprisé dans sa
patrie, parmi ses parents, et dans sa maison:
"Mais JĂ©sus leur
dit: Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans
sa maison" (Marc 6: 4) (Jean 4: 44).
Ses compatriotes
méprisaient Son humble origine:
"N’est-ce pas le
charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de
Simon? et ses soeurs ne sont-elles pas ici parmi nous? Et il Ă©tait pour eux une
occasion de chute" (Marc 6: 3).
Même les Juifs intègres,
mais mal informés, doutaient de Son ministère:
"Nathanaël lui dit:
Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon?" (Jean 1: 46).
Il n’a pas été reçu par
les Siens, alors qu’Il venait leur apporter la Lumière:
"Elle (la lumière)
est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue" (Jean 1: 11).
Son propre peuple a
voulu Le faire mourir:
"Après cela, Jésus
parcourait la Galilée, car il ne voulait pas séjourner en Judée, parce que les
Juifs cherchaient Ă le faire mourir" (Jean 7: 1).
Il a été rejeté par les
autorités, les gens influents et les chefs religieux:
"Les pharisiens
leur répliquèrent: Est-ce que vous aussi, vous avez été séduits? Y a-t-il
quelqu’un des chefs ou des pharisiens qui ait cru en lui?" (Jean 7: 47-48).
Les chefs religieux ont
même cherché à Le faire mourir:
"Dès ce jour, ils
résolurent de le faire mourir" (Jean 11: 53).
On L’a accusé de
fréquenter des gens de mauvaise vie:
"Comme JĂ©sus Ă©tait
Ă table dans la maison, voici, beaucoup de publicains et de gens de mauvaise
vie vinrent se mettre Ă table avec lui et avec ses disciples. Les
pharisiens virent cela, et ils dirent à ses disciples: Pourquoi votre maître
mange-t-il avec les publicains et les gens de mauvaise vie?" (Matthieu 9:
10-11).
On L’a accusé d’être
Béelzébub en personne:
"S’ils ont appelé
le maître de la maison Béelzébul, à combien plus forte raison appelleront-ils
ainsi les gens de sa maison!" (Matthieu 10: 25).
On l’a accusé d’avoir un
démon, d’être fou et d’être un Samaritain:
"La foule répondit:
Tu as un démon. Qui est-ce qui cherche à te faire mourir?" (Jean 7: 20).
"Plusieurs d’entre
eux disaient: Il a un démon, il est fou; pourquoi l’écoutez-vous?" (Jean
10: 20).
"Les Juifs lui
répondirent: N’avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain, et que tu
as un démon?" (Jean 8: 48).
Etre accusé d’être un
"Samaritain" Ă©tait, pour un Juif, une insulte extrĂŞmement grave, car
les Samaritains étaient considérés comme des impies et des renégats.
On L’a accusé d’être un
séducteur et un hypocrite:
"Il y avait dans la
foule grande rumeur à son sujet. Les uns disaient: C’est un homme de bien.
D’autres disaient: Non, il égare la multitude" (Jean 7: 12).
"Les pharisiens
leur répliquèrent: Est-ce que vous aussi, vous avez été séduits?" (Jean 7:
47).
On Lui reprochait de ne
pas être passé par une "Ecole Biblique":
"Les Juifs
s’étonnaient, disant: Comment connaît-il les Ecritures, lui qui n’a point
étudié?" (Jean 7: 15).
On L’a accusé d’imaginer
qu’on voulait le faire mourir, alors qu’il s’agissait d’une réalité:
"Qui est-ce qui
cherche Ă te faire mourir?" (Jean 7: 20).
Ils ont cherché à se
saisir de Lui:
"Ils cherchaient
donc Ă se saisir de lui" (Jean 7: 30).
"Quelques-uns
d’entre eux voulaient le saisir" (Jean 7: 44).
Il a été un sujet de
division:
"Il y eut donc, Ă
cause de lui, division parmi la foule" (Jean 7: 43).
"Ne croyez pas que
je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la
paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre l’homme et
son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère; et l’homme aura pour
ennemis les gens de sa maison" (Matthieu 10: 34-36).
On L’a accusé d’être un
faux prophète:
"Ils lui
répondirent: Es-tu aussi Galiléen? Examine, et tu verras que de la Galilée il
ne sort point de prophète" (Jean 7: 52).
On L’a accusé d’être un
menteur et un falsificateur:
"LĂ -dessus, les
pharisiens lui dirent: Tu rends témoignage de toi-même; ton témoignage n’est
pas vrai" (Jean 8: 13).
On doutait de Sa
filiation divine:
"Ils lui dirent
donc: Où est ton Père? Jésus répondit: Vous ne connaissez ni moi, ni mon Père.
Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père" (Jean 8: 19).
On L’a accusé de vouloir
Se tuer:
"Sur quoi les Juifs
dirent: Se tuera-t-il lui-même, puisqu’il dit: Vous ne pouvez venir où je
vais?" (Jean 8: 22).
On L’a outragé, parce
qu’Il honorait Son Père:
"Jésus répliqua: Je
n’ai point de démon; mais j’honore mon Père, et vous m’outragez" (Jean 8:
49).
On L’a accusé d’être un
orgueilleux, un vantard, un imposteur:
"Es-tu plus grand
que notre père Abraham, qui est mort? Les prophètes aussi sont morts. Qui
prétends-tu être?" (Jean 8: 53).
On a voulu Le lapider,
et Il dut Se cacher:
"LĂ -dessus, ils
prirent des pierres pour les jeter contre lui; mais JĂ©sus se cacha, et il
sortit du temple" (Jean 8: 59).
Les gens religieux L’ont
accusé de ne pas être de Dieu:
"Sur quoi
quelques-uns des pharisiens dirent: Cet homme ne vient pas de Dieu, car il
n’observe pas le sabbat" (Jean 9: 16).
On L’a accusé d’être un
pécheur:
"Les pharisiens
appelèrent une seconde fois l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent:
Donne gloire à Dieu; nous savons que cet homme est un pécheur" (Jean 9:
24).
On L’a accusé de jeter
le doute dans les esprits:
"Les Juifs
l’entourèrent, et lui dirent: Jusques à quand tiendras-tu notre esprit en
suspens? Si tu es le Christ, dis-le nous franchement" (Jean 10: 24).
On L’a accusé de
blasphémer et de se faire Dieu:
"Les Juifs lui
répondirent: Ce n’est point pour une bonne oeuvre que nous te lapidons, mais
pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu"
(Jean 10: 33).
Les foules ne croyaient
pas en Lui, malgré tous les miracles qu’Il avait faits:
"Malgré tant de
miracles qu’il avait faits en leur présence, ils ne croyaient pas en lui"
(Jean 12: 37).
Il a été lié comme un
brigand:
"La cohorte, le
tribun, et les huissiers des Juifs, se saisirent alors de JĂ©sus, et le
lièrent" (Jean 18: 12).
Il finit par ĂŞtre
abandonné même par Ses disciples et Ses amis les plus proches:
"Alors tous l’abandonnèrent,
et prirent la fuite" (Marc 14: 50).
MĂŞme Ses disciples et
Ses plus proches amis n’ont pas cru ce qu’Il leur avait annoncé plusieurs fois:
Sa mort et Sa résurrection:
"Ils tinrent ces
discours pour des rĂŞveries, et ils ne crurent pas ces femmes" (Luc 24:
11).
Nous ne parlerons pas
ici des souffrances que seul le Seigneur JĂ©sus devait subir, celles qui
concernent Sa flagellation et Sa crucifixion, notamment lorsqu’Il dut porter
dans Son corps, sur le bois de la croix, nos péchés, nos iniquités, nos
maladies, nos infirmités, la malédiction, le jugement et, finalement, la mort
qui nous revenait.
Ces souffrances-lĂ ont
sans doute été les plus terribles pour le Seigneur. Il ne nous est pas donné de
les connaître, car Il est le Seul à avoir été jugé digne de mourir pour le
rachat des péchés du monde entier.
Il y a donc des
souffrances dont Christ nous a délivrés, et que nous ne devons plus supporter:
ce sont les souffrances liées à la culpabilité du péché, aux maladies, aux
infirmités et aux malédictions de la Loi.
Mais toutes les autres
souffrances que nous venons de décrire, nous sommes appelés à les partager avec
le Seigneur.
Alors, ĂŞtes-vous
toujours aussi décidé à être un disciple accompli? Au moins, vous êtes prévenus
de ce qui vous attend, et votre décision sera prise en pleine connaissance de
cause! Mais vous savez aussi que vous pourrez toujours compter sur la grâce
suffisante du Seigneur!
"Aucune tentation
(épreuve) ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle,
ne permettra pas que vous soyez tentés (éprouvés) au delà de vos forces; mais
avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous
puissiez la supporter" (1 Cor. 10: 13).
D’ailleurs, quand nous
souffrons de la sorte, Jésus souffre avec nous, comme Il l’a dit à Saul le
persécuteur, qui Lui demandait qui Il était:
"Je suis Jésus que tu persécutes"
(Actes 9: 5).
Les souffrances que
Jésus n’avait pas encore connues quand Il était sur cette terre, Il les connaît
avec nous et en nous, lorsque nous souffrons pour la justice. C’est ce qui a
permis à Paul d’affirmer:
"Je me réjouis
maintenant dans mes souffrances pour vous; et ce qui manque aux souffrances de
Christ, je l’achève en ma chair, pour son corps, qui est l’Eglise"
(Colossiens 1: 24).
Et ce mĂŞme Paul dira
aussi par ailleurs:
"L’Esprit lui-même rend témoignage à notre
esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous
sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si
toutefois nous souffrons avec Lui, afin d’être glorifiés avec Lui. J’estime que les souffrances du temps présent ne
sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous" (Romains 8:
16-18).
C’est ce qui doit nous
encourager quand nous partageons les souffrances de Christ: elles sont
passagères, et elles seront suivies d’une grande gloire! Et, dès à présent,
l’Esprit de gloire repose sur nous, lorsque nous partageons les souffrances de
Christ.
"Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme
d’une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous
pour vous Ă©prouver. RĂ©jouissez-vous, au contraire, de la part que vous
avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et
dans l’allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes
heureux, parce que l’Esprit
de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous" (1 Pierre 4: 12-14).
"RĂ©jouissez-vous!"
"Vous êtes heureux," si vous êtes outragés pour le Nom de Christ!
Nous ne pouvons le faire que si nous avons compris et acceptĂ© l’appel de Dieu Ă
souffrir comme Christ et pour Christ, et si nous savons que Christ est avec
nous dans ces souffrances, pour nous soutenir, nous encourager, et nous aider Ă
garder les yeux fixés sur la fin de toutes choses, la gloire à venir! Alors,
nos "légères afflictions" du temps présent ne sont plus rien, quand
on les met en perspective avec le plan Ă©ternel de Dieu!
"Et, comme nous avons le mĂŞme esprit de foi
qui est exprimé dans cette parole de l’Ecriture: J’ai cru, c’est pourquoi j’ai
parlé! Nous aussi nous croyons, et c’est pour cela que nous parlons, sachant
que celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera aussi avec
JĂ©sus, et nous fera paraĂ®tre avec vous en sa prĂ©sence. Car tout cela arrive Ă
cause de vous, afin que la grâce en se multipliant, fasse abonder, à la gloire
de Dieu, les actions de grâces d’un plus grand nombre. C’est pourquoi nous ne perdons
pas courage. Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme
intérieur se renouvelle de jour en jour. Car nos légères afflictions du moment
présent produisent pour nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de
gloire, parce que nous
regardons, non point aux choses visibles, mais Ă celles qui sont invisibles;
car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles" (2 Cor 4: 13-18).
Bien-aimés, fixons donc
en permanence nos yeux sur le Seigneur JĂ©sus, Lui qui nous donne la foi et qui
l’amène à la perfection. Fixons aussi nos yeux sur les choses invisibles de Sa
Parole et de Son Esprit, et sur toutes ces merveilleuses promesses qui nous
rendent participants de Sa nature divine!
"Comme sa divine puissance nous a donné tout ce
qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui
nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous
assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que
par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la
corruption qui existe dans le monde par la convoitise, Ă cause de cela mĂŞme,
faites tous vos efforts pour joindre Ă votre foi la vertu, Ă la vertu la
science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience
la piété, à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité. Car si
ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront
point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ.
Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin,
et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés. C’est pourquoi,
frères, appliquez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre
élection; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais. C’est ainsi, en effet, que l’entrée dans le royaume
éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée" (2 Pierre 1:
3-11).
Dieu, qui est Fidèle et
Véritable, accomplira Sa Parole dans la vie de tous ceux qui s’attendent à Lui
avec confiance!
Source :
http://bloghenriviaudmurat.wordpress.com