Ăcrit par Daniel Kolenda et Reinhard Bonnke
Les faits
Le
sang a une durĂ©e de vie trĂšs courte. En moyenne, le volume de sang dâun corps
humain adulte est dâenviron 5 Ă 6 litres. Le plasma est le composant liquide du
sang et constitue plus de la moitié du volume total du sang. Le reste est
essentiellement constitué de globules rouges qui meurent aprÚs 120 jours et qui
se renouvellent donc constamment.
En
comparaison, lâor est lâun des matĂ©riaux les plus durables sur terre. Il nâest
mĂȘme pas affectĂ© par lâeau salĂ©e â mĂȘme sâil y reste pendant des siĂšcles.
Ces
faits rendent un commentaire de Pierre bien Ă©trange : « Ce nâest pas par des
choses pĂ©rissables, par de lâargent ou de lâor, que vous avez Ă©tĂ© rachetĂ©s âŠ
mais par le sang prĂ©cieux de Christ, comme dâun agneau sans dĂ©faut et sans
tache » (1 Pierre 1:18-19).
Dâun
point de vue naturel, lâor est impĂ©rissable contrairement au sang. Pourtant,
Pierre savait de quoi il parlait et il nous confronte avec une vérité
puissante. Le monde met lâargent sur un piĂ©destal. Mais Pierre insiste sur le
fait que les richesses du monde nâont en elles aucune valeur spirituelle. Il
nâexiste aucun versement en espĂšces pour acheter lâEsprit. Dans lâĂ©conomie de
Dieu, le Sang de JĂ©sus est la seule monnaie ayant une valeur durable. Lorsque
les cieux et la terre disparaßtront, la puissance rédemptrice du Sang de Christ
subsistera pour lâĂ©ternitĂ©.
Lorsque
nous parlons de choses prĂ©cieuses, nous pensons Ă lâargent ou Ă lâor mais
Pierre parle du « sang précieux de Christ ». Ce dernier accomplit ce que
lâargent ne peut pas faire : purifier les pĂ©cheurs. Car personne ne peut
prĂ©tendre ĂȘtre sans pĂ©chĂ©. En fait, le plus grand des pĂ©chĂ©s est de dire que
nous nâavons pas de pĂ©chĂ©. Câest absolument se tromper soi-mĂȘme. « Si nous
disons que nous nâavons pas de pĂ©chĂ©, nous nous sĂ©duisons nous-mĂȘmes, et la
vĂ©ritĂ© nâest point en nous » (1 Jean 1:8).
Un sang rédempteur
Lâor
est précieux car il est rare. Mais, il y a une puissance dans le Sang de Jésus
Christ qui fait des miracles. LâapĂŽtre Jean dit : « Le sang de JĂ©sus son Fils
nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). Matthieu rapporte les paroles du
Christ : « Il prit ensuite une coupe ; et, aprÚs avoir rendu grùces, il la leur
donna, en disant : âBuvez-en tous ; car ceci est mon sang, le sang de
lâalliance, qui est rĂ©pandu pour plusieurs, pour la rĂ©mission des pĂ©chĂ©sâ »
(Matthieu 26:27-28). LâApocalypse dĂ©crit comment une multitude adore JĂ©sus
comme son Sauveur en disant : « Tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu
par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de
toute nation ; tu as fait dâeux un royaume et des sacrificateurs pour notre
Dieu, et ils régneront sur la terre » (Apocalypse 5:9-10).
Il
y a bien longtemps, la vie précieuse du Christ tomba goutte aprÚs goutte de Son
cĆur. Cela marqua la colline de Golgotha et grava en lettres cramoisies
lâhistoire de lâamour qui surpasse tout autre amour. Aujourdâhui, des centaines
de millions de personnes partout dans le monde â simples ou sages, vivant dans
la jungle ou dans des immeubles de bĂ©tons, travailleurs dâusine ou
intellectuels â acceptent ce message comme la vĂ©ritĂ© au-dessus de toutes les
vĂ©ritĂ©s. Il rĂ©vĂšle la compassion du cĆur de Dieu et une sagesse qui surpasse
toute ingéniosité humaine. De grands intellectuels se prosternÚrent devant
elle. Saul de Tarse, qui était rempli de haine, découvrit dans la croix la
logique parfaite de Dieu. Il dit quâelle Ă©tait scandale pour les Juifs, folie
pour les Grecs, mais puissance de Dieu pour ceux qui croient (1 Corinthiens
1:23-24).
Le logo de lâamour
La
mort de Christ fut Sa plus grande rĂ©alisation - et lâacte le plus grand de
Dieu. La puissance de lâamour a anĂ©anti lâamour de la puissance. Il ne
sâagissait pas dâune erreur, dâun avatar ou dâun accident. Christ ne fut pas
une victime martyrisée mais un puissant vainqueur, notre champion et le héros
de Dieu. Le PĂšre au Ciel Lâenvoya pour chasser et dĂ©truire le diable et tout
mal. Un plus grand David fit face Ă un plus grand Goliath. Le Fils de Dieu fit tomber
notre plus grand ennemi, le péché - et notre ultime ennemi, la mort.
Il
transforma du sang rouge en une rédemption royale. Les hommes prirent un bel
arbre, le coupĂšrent pour en faire les poutres rigides de la croix. Ce fut leur
logo de haine. Christ le prit, le tacha du Sang de Sa vie, et nous le redonna
comme Son logo dâamour. Il investit une gloire dans cet arbre comme jamais
personne auparavant. Son bois devint une porte dâespĂ©rance et nous rendit
dignes de tout ce que nous Lui avons coûté.
Le
Sang de JĂ©sus proclame la vĂ©ritĂ© sur Dieu. Et cette vĂ©ritĂ© nâest pas une fleur
délicate, cultivée dans un couvent comme une fleur de lis dans une serre. La
mĂ©chancetĂ© a une odeur nausĂ©abonde aux narines de Dieu qui ne peut pas ĂȘtre
masquĂ©e par une poĂ©sie parfumĂ©e. Elle doit ĂȘtre dĂ©truite Ă la racine. Ainsi,
Dieu ne pouvait pas traiter avec elle depuis une belle chaire confortable, mais
seulement depuis le pilori romain oĂč il a Ă©tĂ© clouĂ©. Il a envahi le territoire
du diable et lâa traquĂ© ; de plus, il lutta contre le pĂ©chĂ©, la mort et
lâenfer. Jamais une telle bataille nâaurait Ă©tĂ© possible sans effusion de sang.
Le prix est payé
Toutes
les grandes religions de ce monde nous montrent que lâĂȘtre humain sâattend Ă
payer pour ses pĂ©chĂ©s. Certains font pĂ©nitence, alors que dâautres croient
quâils devront souffrir lors dâune rĂ©incarnation future. Beaucoup sâattendent,
au jour du jugement, Ă la sentence dâun juge terrible qui prononcera leur
destinĂ©e Ă©ternelle, tandis que dâautres sâattendent Ă souffrir des angoisses de
purification dans les flammes du purgatoire.
LâEvangile
de Christ a un message diffĂ©rent ! Il dit : « JĂ©sus a tout payĂ© ». Câest la
gloire incomparable de la Bonne Nouvelle â lâEvangile que Paul et Pierre ont
prĂȘchĂ©. Ils amenĂšrent ce message dans un monde rempli de culpabilitĂ©. Paul dit
: « Sachez donc, hommes frĂšres, que câest par lui que le pardon des pĂ©chĂ©s vous
est annoncé » (Actes 13:38).
Si
le Sang de JĂ©sus, le Fils de Dieu, purifie les croyants de tout pĂ©chĂ© â sâIl a
déjà souffert et payé le prix pour notre dette, comme le déclare clairement
lâEcriture â alors pourquoi aurions-nous besoin de souffrir ou de payer pour
cette dette Ă nouveau ? Tout est accompli !
Lorsque
les soldats plantĂšrent des clous Ă coup de marteau dans la chair vivante du
Christ, Son Sang gicla sur leurs mains. Pourtant, Jésus continua de prier : «
PĂšre, pardonne-leur, car ils ne savent ce quâils font » (Luc 23:34). Sâils
avaient reçu Son pardon, alors ce mĂȘme sang qui tĂącha leurs mains, aurait lavĂ©
Ă©galement leurs mains et leurs cĆurs. « Sans effusion de sang il nây a pas de
pardon » (Hébreux 9:22).
Avant
que le monde entende ce message, lâIsraĂ«l antique faisait des sacrifices
dâanimaux Ă Dieu. Mais le sang de ces animaux nâĂ©tait pas « prĂ©cieux ». Les
sacrifices « couvraient » seulement le péché du peuple. Si vous avez une table
avec une tĂąche horrible, vous la couvrez dâune trĂšs belle nappe pour que
personne ne puisse la voir. Mais la tĂąche existe toujours et a besoin dâĂȘtre
enlevée. Le peuple qui faisait des sacrifices dans le Temple aspirait à ce que
ses pĂ©chĂ©s soient enlevĂ©s au lieu dâĂȘtre simplement recouverts. VoilĂ pourquoi
Jean Baptiste, le dernier des grands prophÚtes de cette nation, annonça une
bonne nouvelle. Il vit JĂ©sus, Le reconnut et sâĂ©cria : « Voici lâAgneau de
Dieu, qui ĂŽte le pĂ©chĂ© du monde » (Jean 1:29). Le Sang de JĂ©sus sâattaque Ă ce
quâil y a « sous la nappe ». Il enlĂšve la tache â le pĂ©chĂ© si profondĂ©ment
incrustĂ© â pour tout ĂȘtre humain de tout Ăąge et de toute langue.
Bien
Ă vous en Christ,
Reinhard
Bonnke et Daniel Kolenda
Source :
www.bonnke.net