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Théologie du remplacement (Une erreur lourde de conséquences)
de DIVERS AUTEURS
La gloire d’être le dirigeant d’une grande église fut à l’origine de toutes les apostasies ! L’église romaine développa ainsi la théologie du remplacement, selon laquelle l’Eglise en tant que « vrai Israël » remplacerait le peuple d’Israël d’origine en tant que « pseudo Israël » soit disant détrôné, dans le programme de Dieu.







Site: Cantique de l'olivier franc

 

 

Romains 11 : versets 16 Ă  29 16 

Or, si les prĂ©mices sont saintes, la masse l'est aussi ; et si la racine est sainte, les branches le sont aussi.Mais si quelques-unes des branches ont Ă©tĂ© retranchĂ©es, et si toi, qui Ă©tais un olivier sauvage, tu as Ă©tĂ© entĂ© Ă  leur place, et rendu participant de la racine et de la graisse de l'olivier, ne te glorifie pas aux dĂ©pens de ces branches.  Si tu te glorifies, sache que ce n'est pas toi qui portes la racine, mais que c'est la racine qui te porte. Tu diras donc : Les branches ont Ă©tĂ© retranchĂ©es, afin que moi je fusse entĂ©. Cela est vrai ; elles ont Ă©tĂ© retranchĂ©es pour cause d'incrĂ©dulitĂ©, et toi, tu subsistes par la foi. Ne t'abandonne pas Ă  l'orgueil, mais crains ; car si Dieu n'a pas Ă©pargnĂ© les branches naturelles, il ne t'Ă©pargnera pas non plus.Considère donc la bontĂ© et la sĂ©vĂ©ritĂ© de Dieu : sĂ©vĂ©ritĂ© envers ceux qui sont tombĂ©s, et bontĂ© de Dieu envers toi, si tu demeures ferme dans cette bontĂ© ; autrement, tu seras aussi retranchĂ©.Eux de mĂŞme, s’ils ne persistent pas dans l'incrĂ©dulitĂ©, ils seront entĂ©s ; car Dieu est puissant pour les enter de nouveau.Si toi, tu as Ă©tĂ© coupĂ© de l'olivier naturellement sauvage, et entĂ© contrairement Ă  ta nature sur l'olivier franc, Ă  plus forte raison eux seront- ils entĂ©s selon leur nature sur leur propre olivier.Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous regardiez point comme sages, c'est qu'une partie d'IsraĂ«l est tombĂ©e dans l'endurcissement, jusqu'Ă  ce que la totalitĂ© des paĂŻens soit entrĂ©e. Et ainsi tout IsraĂ«l sera sauvĂ©, selon qu'il est Ă©crit: Le libĂ©rateur viendra de Sion, Et il dĂ©tournera de Jacob les impiĂ©tĂ©s ; Et ce sera mon  alliance avec eux, Lorsque j'Ă´terai leurs pĂ©chĂ©s.En ce qui concerne l'Evangile, ils sont ennemis Ă  cause de vous ; mais en ce qui concerne l'Ă©lection, ils sont aimĂ©s Ă  cause de leurs pères. Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel.

 

Origine de la Théologie du remplacement


L’Eglise chrĂ©tienne jusqu'Ă  la fin du second siècle, Ă©tait composĂ©e très majoritairement de personnes d’origine juive. Mais l'Eglise grandissait rapidement par l’apport de nouveaux convertis d’origines paĂŻennes. Dès cette Ă©poque cohabitaient dans les assemblĂ©es, des chrĂ©tiens d’origine juive, dont les traditions d’IsraĂ«l et les Ă©critures saintes Ă©taient bien intĂ©grĂ©es, et des chrĂ©tiens de diverses origines paĂŻennes qui assimilaient lentement ce que les « pères Â» de l’Eglise (qui au premier siècle Ă©tait des juifs) tentaient de leur enseigner.Mais ces anciens paĂŻens convertis apportaient avec eux et dans les Ă©glises, leur vision grĂ©co-latine de la foi, ce qui posait un dĂ©licat problème d’identitĂ© et d’application des paroles de Yeshoua (JĂ©sus). 

Croire Ă  l'efficacitĂ© de la croix et donner son cĹ“ur au sauveur de l’humanitĂ© est une chose, comprendre clairement son message en est une autre, dĂ©pendant de l’inspiration du Saint-Esprit mais aussi de nombreux efforts d’apprentissage ! La bonne manière de faire, aurait Ă©tĂ© de prendre le temps d’intĂ©grer, puis d’assimiler ces nouveaux venus par  un enseignement scrupuleux des Ă©critures, de la diplomatie et beaucoup d’amour, mais ceci reprĂ©sentait un cheminement bien plus long et bien moins gratifiant que de voir grandir les Ă©glises Ă  grande vitesse.


La gloire d’être le dirigeant d’une grande Ă©glise fut Ă  l’origine de toutes les apostasies ! L’église romaine dĂ©veloppa ainsi la thĂ©ologie du remplacement, selon laquelle l’Eglise en tant que « vrai IsraĂ«l Â» remplacerait le peuple d’IsraĂ«l d’origine en tant que « pseudo IsraĂ«l Â» soit disant dĂ©trĂ´nĂ©, dans le programme de Dieu. (Il suffit de lire Romains 11 pour ĂŞtre convaincu de l’hĂ©rĂ©sie de cette doctrine.) Mais pour Rome le tour Ă©tait jouĂ© ! Plus besoin d’enseigner longuement liturgie et Lois de Dieu aux paĂŻens rĂ©calcitrants et de les tracasser avec l’histoire et les usages d’IsraĂ«l.


Ainsi fut inventĂ©e une nouvelle religion (le catholicisme) chose que JĂ©sus n’avait pas ordonnĂ©e !Il suffit de lire les Ă©vangiles pour ĂŞtre immĂ©diatement convaincu. 

Afin de soutenir ce nouvel enseignement si Ă©loignĂ© des paroles de Yeshoua (JĂ©sus) , les « chrĂ©tiens Â» de Rome et d’ailleurs, dĂ©veloppèrent la tradition thĂ©ologique « ad ver-sus JudĂ©os Â» (contre les Juifs), mettant en place une polĂ©mique anti-judaĂŻque systĂ©matique. Les Juifs furent dĂ©shĂ©ritĂ©s de tout et l’Ancienne Alliance affublĂ©e du nom d’ancien testament pour mieux enterrer les anciennes coutumes, liturgies et Lois d’IsraĂ«l.


Il Ă©tait interdit de suggĂ©rer que l’alliance de JĂ©rĂ©mie 31 incluait Ă  la fois IsraĂ«l et l’Eglise. La rĂ©demption finale d’IsraĂ«l, sur laquelle Paul avait si soigneusement fondĂ© sa foi la plus profonde, Ă©tait Ă  peine mentionnĂ©e dans les Ă©crits des « Pères Â» de l’Eglise. L’ostracisme anti-IsraĂ«l qui rĂ©gnait Ă  Rome serait trop long Ă  dĂ©crire en dĂ©tails.
Pour donner un exemple d’antisĂ©mitisme : Au concile de Quinisexte en l’an 692, on ordonna qu’aucun membre du clergĂ©, ni aucun laĂŻc ne mange du pain sans levain qui aurait Ă©tĂ© cuit par un juif.


Ce n’est pas tout ; On changea les dates des fĂŞtes, on latinisa les noms des personnages bibliques etc…
L’Eglise de Rome s’appropria non seulement l’hĂ©ritage spirituel d’IsraĂ«l mais aussi l’histoire nationale des Juifs, leurs patriarches et leurs prophètes. Avec le temps, tout l’arrière plan du judaĂŻsme spirituel et national fut dĂ©trĂ´nĂ©, dĂ©formĂ© et revendiquĂ© comme seule propriĂ©tĂ© de l’Eglise (romaine et orientale).Pour parachever le tout et sĂ©duire plus encore les anciens paĂŻens, leurs vieilles idoles furent habilement mĂ©tamorphosĂ©es en statues de « saints Â» visibles encore dans les nombreuses Ă©glises catholiques ; alors que le second commandement nous dĂ©clare :Exode 20:4  Tu ne te feras point d'image taillĂ©e, ni de reprĂ©sentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Ce n’est pas tout, le paganisme fut artificiellement christianisĂ© et le christianisme largement hellĂ©nisĂ© pour crĂ©er une religion hybride, ce que n’avait aucunement demandĂ© JĂ©sus.On inventa le culte de la vierge pour remplacer le culte d’Isis et Osiris, les processions des idoles remplacĂ©es par les processions des « Saints Â», les prĂŞtres et les moines en remplacement des prĂŞtres paĂŻens, l’eau bĂ©nite pour remplacer l’eau lustrale des Ă©gyptiens etc.


La structure hiérarchique du catholicisme Romain avait ainsi main basse sur l’héritage de Dieu. Au lieu que l’assemblée des croyants (l’Eglise) soit structurée collégialement et dirigée par le SAINT-ESPRIT, comme l’avait institué Jésus, elle était devenue une armée obéissante dirigée par un empereur…

 

Comment les thĂ©ologiens du remplacement argumentent leur position ?

(Nous commentons leurs affirmations en bleu) 

Ils prĂ©tendent que :

1) Selon les thĂ©ologiens du remplacement, Etre un fils d’Abraham, c’est avoir foi en JĂ©sus-Christ. Galates 3 : 29 si vous ĂŞtes Ă  Christ, vous ĂŞtes donc la postĂ©ritĂ© d'Abraham, hĂ©ritiers selon la promesse. Ce verset montrerait que la filiation d’Abraham est vue au sens spirituel, et non en termes nationaux.

C’est en partie spirituel absolument vrai et en partie physique totalement faux !

 

2) Selon les thĂ©ologiens du remplacement, La promesse de Canaan pour Abraham Ă©tait seulement un « point de dĂ©part Â». Le vrai pays promis est le monde entier (Romains 4 : 13 En effet, ce n'est pas par la loi que l'hĂ©ritage du monde a Ă©tĂ© promis Ă  Abraham ou Ă  sa postĂ©ritĂ©, c'est par la justice de la foi.)

C’est donc selon ces théologiens l’Eglise qui hérite le monde.

Cette affirmation est exacte mais n’a aucun rapport avec la thĂ©ologie du remplacement !

 

3) Selon les thĂ©ologiens du remplacement, La nation d’IsraĂ«l Ă©tait seulement la semence pour la future Eglise qui commencerait, incorporant le peuple et les nations (Malachie 1 : 11 Car depuis le lever du soleil jusqu'Ă  son couchant, Mon nom est grand parmi les nations).

Encore une fois quel est le rapport direct avec la thĂ©ologie du remplacement et qui parmi les nations connaĂ®t le vĂ©ritable nom de YHWH ?

 

4) Selon les thĂ©ologiens du remplacement, JĂ©sus aurait dit, que les Juifs avaient perdu leurs privilèges spirituels, et qu’ils Ă©taient remplacĂ©s par d’autres personnes (Matthieu 21 : 43 C'est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevĂ©, et sera donnĂ© Ă  une nation qui en rendra les fruits.)

Certes nombre de juifs qui sont tombĂ©s dans l’endurcissement et ont momentanĂ©ment perdu leurs privilèges spirituels, mais l’EpĂ®tre aux romains vient Ă©claircir parfaitement ce verset !

Dieu ne remet jamais en cause ses propres paroles !

Les ApĂ´tres posent cette question dans Actes 1 : 6 et 7 Alors les apĂ´tres rĂ©unis lui demandèrent:

Seigneur, est-ce en ce temps que tu rĂ©tabliras le royaume d'IsraĂ«l ? Il leur rĂ©pondit : Ce n'est pas Ă  vous de connaĂ®tre les temps ou les moments que le Père a fixĂ©s de sa propre autoritĂ©.

Il suffit de lire : La question posĂ©e par les ApĂ´tres porte sur royaume d’IsraĂ«l terrestre et Yeshoua rĂ©pond clairement, mais sans le dĂ©noncer, que ce royaume sera rĂ©tabli au temps de Dieu !

OĂą est-il question d’un quelconque remplacement ?

 

5) Selon les thĂ©ologiens du remplacement, Un vĂ©ritable Juif est nĂ© du Saint Esprit, qu’il soit Ă  l’origine un Gentil ou un Juif (Romains 2 : 28-29 Le Juif, ce n'est pas celui qui en a les dehors ; et la circoncision, ce n'est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c'est celui qui l'est intĂ©rieurement ; et la circoncision, c'est celle du cĹ“ur, selon l'esprit et non selon la lettre.)

Entièrement d’accord, mais ceci a-t-il un quelconque rapport avec l’annulation des promesses de Dieu faites Ă  IsraĂ«l en que peuple terrestre, et est-il ici question de la thĂ©ologie du remplacement ?

 

6) Selon les thĂ©ologiens du remplacement, l’ApĂ´tre Paul montre que l’Eglise est rĂ©ellement le mĂŞme « olivier Â» qu’IsraĂ«l. Par consĂ©quent, vouloir distinguer entre IsraĂ«l et l’Eglise est une idĂ©e erronĂ©e.

Les gens d’origine juive ayant besoin d’être greffĂ©s Ă  nouveau dans l’Eglise, autrement dit dans l’IsraĂ«l vĂ©ritable (Romains 11 : 17Ă 23) (voir le verset plus haut) 

Rien de plus vĂ©ridique ! Il ne faut pas distinguer l’Eglise et IsraĂ«l ; ce que nous-nous Ă©vertuons Ă  expliquer sur ce site. Il est totalement vrai que les inconvertis d’origines juive et autres ont besoin d’être greffĂ©s ou regreffĂ©s sur l’Olivier Franc d’IsraĂ«l. Mais ceci a-t-il un rapport avec la doctrine du remplacement ?

 

7) Selon les théologiens du remplacement, Toutes les promesses de l’Ancien Testament faites à Israël, à moins qu’elles s’accomplissent historiquement avant la première venue de Christ, sont maintenant la propriété de l’Eglise.

Elles ne doivent pas être interprétées de manière charnelle ou littérale, mais spirituellement et symboliquement.

Par consĂ©quent, les rĂ©fĂ©rences de l’Ancien Testament concernant IsraĂ«l, JĂ©rusalem, Sion, et le Temple, quand ils sont des prĂ©dictions, se rĂ©fèrent Ă  l’Eglise (2 Corinthiens 1 : 20 car, pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c'est en lui qu'est le oui(l’Amen); c'est pourquoi encore l'Amen par lui est prononcĂ© par nous Ă  la gloire de Dieu.)

Nous lisons simplement que les promesse de Dieu sont en lui et par lui (Le Corps de Christ) ! Nous serons entièrement d’accord avec cela ; en ajoutant que  « tout IsraĂ«l sera sauvĂ© en lui et par lui Â» et qu’en consĂ©quence, les promesses faites Ă  IsraĂ«l nation terrestre et spirituelle seront Ă©galement accomplies en lui et par lui, ce qui n’évoque en rien un quelconque rejet de qui que ce soit !

Ce verset n’a donc encore une fois aucun rapport avec la thĂ©ologie du remplacement !

 

Dans le Nouveau Testament toutes ces choses sont Ă  comprendre spirituellement (voir Galates 4 : 22 Ă  26 Car il est Ă©crit qu'Abraham eut deux fils, un de la femme esclave, et un de la femme libre.

Mais celui de l'esclave naquit selon la chair, et celui de la femme libre naquit en vertu de la promesse. Ces choses sont allĂ©goriques ; car ces femmes  sont deux alliances. L'une du mont SinaĂŻ, enfantant pour la servitude, c'est Agar, car Agar, c'est le mont SinaĂŻ en Arabie, et elle correspond Ă  la JĂ©rusalem actuelle, qui est dans la servitude avec ses enfants. Mais la JĂ©rusalem d'en haut est libre, c 'est notre mère…)  Ici nous ne sommes plus sur le mĂŞme plan car le verset compare la terre actuelle avec les nouveaux cieux et la nouvelle terre qui seront Ă©tablis après le jugement dernier.

Il n’y a encore une fois aucun rapport avec l’Israël et l’Eglise terrestre d’hier et d’aujourd’hui.

Certes le verset parle d’ancienne et de nouvelle Alliance mais pas dans le temps actuel !

 

EphĂ©siens 2 : 19 Ă  22 19  Ainsi donc, vous (les paĂŻens convertis) n'ĂŞtes plus des Ă©trangers, ni des gens du dehors ; mais vous ĂŞtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. (IsraĂ«l) Vous avez Ă©tĂ© Ă©difiĂ©s sur le fondement des apĂ´tres et des prophètes, JĂ©sus-Christ lui-mĂŞme Ă©tant la pierre angulaire.

Encore un fois le verset vient appuyer notre propos : Si nous sommes concitoyens et pas citoyens c’est bien qu’il y a deux types de citoyens !  Les anciens paĂŻens convertis sont « Ă©difiĂ©s sur le fondement Â» et n’ont en aucun cas crĂ©es leur propre fondement !

 

Attraits sĂ©ducteurs de la thĂ©ologie du remplacement : 

C’est historiquement bien enracinĂ© dans l’Eglise (« Pères Â» de l’Eglise, Luther, les RĂ©formateurs).

C’est d’abord un intérêt intellectuel, car cela ne demande pas une interprétation littérale de la Bible.

Cela suscite un attrait naturel, parce que cela va de paire avec une vision des « choses de la fin Â», qui va Ă  l’encontre des enseignements fantaisistes sur la fin des temps, lesquels ont Ă©tĂ© courants dans l’Eglise durant le dernier siècle. Cela flatte le caractère humain, qui a des difficultĂ©s Ă  accĂ©der au thème de l’élection des autres.

 

Mais cette fausse doctrine a créé un doute dans les esprits

 

Voici quelques questions que l’on se pose silencieusement dans les Ă©glises : 

1) L’Eglise est-elle le « Nouvel IsraĂ«l Â» ?

2) Le peuple d’IsraĂ«l en tant que tel a-t-il un rĂ´le signifiant dans le plan de Dieu ?

3) Les promesses de Dieu pour la terre d’IsraĂ«l sont-elles toujours actuelles ?

4) L’Etat moderne d’IsraĂ«l a-t-il un sens prophĂ©tique, ou est-il un accident de l’histoire ?

5) comment comprendre les prophĂ©ties ?

6) Ă€ quel moment la bible parle de l’IsraĂ«l terrestre, de l’IsraĂ«l Eglise et de l’IsraĂ«l rĂ©uni ?

 

Pour rĂ©pondre Ă  ces questions il nous semble que savoir lire est largement suffisant !

Inutile d’épiloguer puisque l’apĂ´tre Paul nous a dĂ©jĂ  tout dit !

 

1) toi, qui Ă©tais un olivier sauvage, tu as Ă©tĂ© entĂ© Ă  leur place, et rendu participant de la racine

Rien de nouveau ; les convertis sont greffĂ©s en tant que participants sur le tout de l’Olivier Franc image d’IsraĂ«l et du Corps de Christ.

 

2) sache que ce n'est pas toi qui portes la racine, mais que c'est la racine qui te porte.

Certainement que la culture biblique ne vient pas des Gaulois !

 

3) Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous regardiez point comme sages,

Oui c’est un « sod en hĂ©breu Â» (un mystère) pour certains et une Ă©vidence pour d’autres, que le Dieu trois fois Saint ne renie jamais ses paroles. Que ce qu’il a annoncĂ© aux descendants charnels d’Abraham leur sera accordĂ© et ce qu’il a promis aux enfants spirituels d’Abraham aussi !

 

4) c'est qu'une partie d'IsraĂ«l est tombĂ©e dans l'endurcissement, jusqu'Ă  ce que la totalitĂ© des paĂŻens soit entrĂ©e.

Comme nous l’affirmons il y a deux parties qui constituent l’IsraĂ«l selon Dieu. Une qui est momentanĂ©ment tombĂ©e dans l’endurcissement et l’autre qui s’est donnĂ©e le nom d’Eglise.

 

5) Et ainsi tout IsraĂ«l sera sauvĂ©, selon qu'il est Ă©crit: Le libĂ©rateur viendra de Sion, Et il dĂ©tournera de Jacob les impiĂ©tĂ©s ; Et ce sera mon alliance avec eux, Lorsque j'Ă´terai leurs pĂ©chĂ©s.

Quoi de plus clair : Dieu veut et fera que tout IsraĂ«l soit sauvĂ©, ce qui signifie que les promesses faites aux enfants descendants d’Abraham sont toujours effectives et seront accomplis !

 

6) En ce qui concerne l'Evangile, ils sont ennemis Ă  cause de vous ; mais en ce qui concerne l'Ă©lection, ils sont aimĂ©s Ă  cause de leurs pères. Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel.

Ici encore quoi de plus clair : les Juifs sont encore par ignorance et Ă  cause des erreurs de l’Eglise des ennemis de JĂ©sus-Christ, mais ceci ne remet aucunement en cause leur Ă©lection.

Ils sont donc à la fois ennemis et quand même Elus et aimés de Dieu, ce qui devrait faire réfléchir Nombre de théologiens…

 

7) L’état d’IsraĂ«l moderne nĂ© en 1948 a-t-il un sens prophĂ©tique ?

Il est certain que de nombreuses prophéties se sont accomplies avec le retour des Juifs en terre sainte et que ce retour marque une étape majeure de nombreuses prophéties.

L’ETAT d’IsraĂ«l actuel reprĂ©sentent-il la nation d’IsraĂ«l selon Dieu ?

Il y a une certaine distance entre la coupe et les lèvres qu’il nous est difficile de franchir aujourd’hui. Mais il est certain qu’il n’y a pas de rapport direct entre le peuple d’Israël selon Dieu et la création d’un état par les instances internationales.

 

Conclusion


Une des plus grandes tragĂ©dies qui soit survenue Ă  l’Eglise fut sa sĂ©paration de ses racines culturelles juives, rupture qui fut la cause de nombreuses hĂ©rĂ©sies, et de dĂ©viations de la vĂ©ritĂ© biblique et du style de vie biblique. La descente de l’Eglise occidentale dans le Moyen-âge tĂ©nĂ©breux, qui fut une pĂ©riode de tĂ©nèbres intellectuelles et spirituelles s’étendant du 5ème au 15ème siècle a Ă©tĂ© certainement le rĂ©sultat de cette sĂ©paration, …

 

La nature de la perte subie par l’Eglise au travers de sa séparation de ses origines hébraïques.
Selon la pensée hébraïque, tout est théologique, c'est-à-dire que les Hébreux ne font aucune différence entre les domaines sacrés et séculiers de la vie. Ils considèrent tous les aspects de la vie comme un tout. Tout est du ressort de Dieu. Il a une part dans tout ce qui se passe, que ce soit des épreuves ou des joies. Et les êtres humains ont une conscience de Dieu dans tout ce qu’ils font.

Le psalmiste parle clairement de cet aspect de la pensĂ©e hĂ©braĂŻque  Proverbes 3 : 6 Â« J’ai constamment l’Eternel sous mes yeux. Â» (Psaume 16 : 8) Ceci est aussi enseignĂ© dans le Proverbe : « Reconnais-le dans toutes tes voies et Il aplanira tes sentiers Â».

Ainsi, Dieu est considĂ©rĂ© comme contrĂ´lant Ă  la fois la fĂ©conditĂ© (Genèse. 30 :22) et la stĂ©rilitĂ© (1 Samuel 1 : 5-6). Le livre de Ruth donne des exemples concrets de cet enseignement dĂ©clarant que « l’Eternel avait visitĂ© son peuple et lui avait donnĂ© du pain Â» (Ruth 1 :6) (En rĂ©fĂ©rence Ă  l’aide apportĂ©e lors d’une famine qui avait ravagĂ© la ville de Bethlehem et le pays de Juda.) Naomi dit Ă  ses belles-filles : « Le Tout-Puissant m’a rempli d’amertume. Â» (Ruth 1 :21) en rĂ©fĂ©rence Ă  la disparition rĂ©cente de son Ă©poux et de ses deux fils en Moab.

Ainsi donc, selon la pensée hébraïque, toutes les circonstances de la vie quelles soient bonnes ou mauvaises, n’arrivent pas par hasard, mais sont sous le contrôle souverain du Tout-puissant Dieu.

Ce n’est pas l’expression d’un fatalisme, mais la reconnaissance de la souveraineté de Dieu.


L’Eglise a malheureusement mis l’accent sur la distinction entre les domaines sacrés et séculiers de la vie, au travers des mouvements monastiques des cloîtres et des couvents.

W.D. Davies a donné un résumé des implications historiques de cette perte dans le contexte de la séparation de l’Eglise d’avec la Synagogue. Une double moralité est apparue : une moralité plus élevée pour une vie hors du monde et une moralité plus basse pour une vie dans le monde. L’affirmation selon laquelle tous les aspects de la vie étaient sacrés et qui caractérisait la synagogue, fut ignorée.

 

Le monde chrétien se divisa malheureusement en deux : personnes civiles et personnes religieuses, institutions séculières et sacrées ; les personnes et les choses saintes étant placées au-dessus des choses non saintes. L’entièreté de la vie sur laquelle le Judaïsme mettait l’accent, fut perdue.

 

Le Protestantisme n’échappa pas à ce dualisme « sacré-séculier ».

Le divorce de la religion avec la vie fit partie du prix payé pour avoir négligé la Synagogue.

Ceci demeure vrai malgré la séparation qui existe dans le Judaïsme entre les choses pures et impures et la séparation du monde qu’implique l’observation de la loi ; au travers de toutes ces « séparations » le Judaïsme essayait de prendre au sérieux l’application de la Loi, à savoir la volonté de Dieu, pour la vie dans son ensemble.
Un exemple de cela a récemment été mentionné dans la revue d’une paroisse de campagne, ainsi il est noté : « Le Doyen Alford de Canterbury n’était pas populaire parmi ses concitoyens victoriens parce qu’il aida à remettre en place des cultes de « moisson » dont s’étaient débarrassés les Réformés et que les Puritains avaient tenté de garder bien enterrés.
En général, les ecclésiastiques de l’époque victorienne étaient opposés à ce type de culte parce que le séculier et le sacré devaient être maintenus à bonne distance l’un de l’autre.

Dieu n’a jamais eu l’intention que l’Eglise, qui est le corps des croyants en JĂ©sus-Christ, soit sĂ©parĂ©e des ses racines juives. L’Eglise Primitive Ă©tait Ă©videmment entièrement juive et  ses premiers reprĂ©sentants Ă©taient juifs (ceci a Ă©tĂ© spĂ©cifiquement mentionnĂ© par EusĂ©bius), jusqu’en 135 AP. JC au moment oĂą des non-Juifs sont devenus Ă©vĂŞques de JĂ©rusalem.

Scofield relate que jusqu’à la 2ème rĂ©volte juive en 133 AP. JC, treize Ă©vĂŞques juifs chrĂ©tiens de JĂ©rusalem sont mentionnĂ©s.
Il a été estimé que près de 20% de la population de l’Israël du premier siècle a pu reconnaître que Jésus était le Messie !

3000 vinrent au Seigneur Ă  la fĂŞte de Shavuot ou PentecĂ´te (Actes 2 : 4).

Peu de temps après, quelques 5000 hommes juifs (sans compter les femmes et les enfants) devinrent croyants en JĂ©sus-Christ (Actes 4 :4).

Plus tard, le rĂ©cit indique qu’une « grande foule de sacrificateurs obĂ©issaient Ă  la foi Â». (Actes 6 :7) Il est possible que ces responsables aient mis en corrĂ©lation le moment de la mort de Yeshoua (JĂ©sus) avec le moment oĂą le voile du temple s’est dĂ©chirĂ© du haut vers le bas.
Environ 25 ans plus tard, lorsque Paul revint de son 3ème voyage missionnaire, il rencontra les anciens de l’Eglise de JĂ©sus qui soulignèrent que le nombre de croyants avait atteint des dizaines de milliers.

 Actes 21 :20 Â« Quand ils l’eurent entendu, ils glorifièrent Dieu puis ils lui dirent : Tu vois, frère, combien de milliers de Juifs ont cru et tous zĂ©lĂ©s pour la loi. »

Le mot grec « murias » utilisé ici signifie « une dizaine de milliers, une myriade ou nombre indéfini, une multitude innombrable, un nombre illimité. » C’est dans ce sens que ce mot est traduit ailleurs dans le Nouveau Testament. Cela implique donc un grand nombre de croyants en Yeshoua, qui étaient tous des Juifs religieux.

L’image biblique du plan de Dieu pour l’Olivier franc est donnĂ©e dans Romains 11 : 16 Ă  26 et utilise cette image d’un olivier pour reprĂ©senter IsraĂ«l et ses racines : les patriarches – Abraham, Isaac et Jacob etc. De cette racine est issu le peuple juif. Pendant ce temps lĂ , les Gentils Ă©taient un olivier sauvage, privĂ©s de ces racines riches et Ă  qui le fermier n’avait pas donnĂ© une attention spĂ©ciale et qui pour une grande partie ne portait pas de fruits. (EphĂ©siens 2 : 12) Les croyants juifs dans le Messie constituent une continuitĂ© vraie et vivante de cet olivier.
Comme  un certain nombre de juifs n’ont pas cru,  ils ont Ă©tĂ© retranchĂ©s de l’olivier et les Gentils croyants (issus de l’olivier sauvage) ont Ă©tĂ© greffĂ©s sur la racine d’IsraĂ«l au travers de leur foi dans le Messie. (EphĂ©siens 2 :13) La sève qui donne la vie et qui nourrit les branches sauvages (l’Eglise des gentils) coule depuis la racine et le tronc d’IsraĂ«l (Romains 11 : 17-18). Ainsi, plutĂ´t que de remplacer IsraĂ«l, l’Eglise des Gentils est greffĂ©e dans et sur IsraĂ«l.

Les branches retranchées peuvent être regreffées par la foi, encore plus simplement que n’importe quel gentil, tel que cela se passe actuellement et se passera de façon croissante jusqu’à ce que tout Israël soit sauvé.
(Romains 11 :23)

Il n’y a qu’un olivier cultivĂ© et il n’y a qu’un IsraĂ«l, pas deux. L’Eglise des Gentils n’est pas un nouvel IsraĂ«l, mais elle a Ă©tĂ© incluse dans la communautĂ© d’IsraĂ«l. (EphĂ©siens 2 :12)

Ainsi les Juifs non sauvĂ©s (l’IsraĂ«l naturel retranchĂ©), les Juifs sauvĂ©s (branches naturelles attachĂ©es Ă  l’arbre) et les croyants gentils (branches sauvages greffĂ©es), chacun participe pour sa part Ă  cet IsraĂ«l unique. Dieu n’a jamais dit qu’Il en avait fini avec le vieil arbre.

Il n’a pas brisĂ© son alliance avec IsraĂ«l. Il dĂ©clare que le reniement par l’Eglise de sa connexion avec IsraĂ«l et de ses racines juives, est une arrogance qui mĂ©rite Son jugement. (Romains. 11 : 20 Ă  22)

Pour finir par une note plus heureuse, il faut savoir que des chrétiens bibliques fidèles ont existé dans toutes les époques et sous tous les horizons. Ils n’étaient naturellement pas sans reproche quant à leur pratique de la foi, mais ils avaient en commun de chercher à se conformer, tant bien que mal à la parole de Dieu et d’avoir été très largement persécutés pour cela.

 

Romains 11 : versets 16 Or, si les prĂ©mices sont saintes, la masse l'est aussi ; et si la racine est sainte, les branches le sont aussi.

 

RĂ©jouissons-nous, le Saint-Esprit de Dieu est de loin plus puissant pour Ă©clairer la vĂ©ritĂ© et pour convaincre de pĂ©chĂ© que la faiblesse humaine dans toutes ces reprĂ©sentations !

 

Compilation de réflexions par l’équipe de l’Olivier Franc

Source: http://olivier-franc-romains11.com/pdf.html

Notre source : http://discernerlesondushofar.eklablog.com

 

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